dimanche 8 novembre 2015

« L’attente ou la volonté du changement ? » Mirena





L’être humain espère le meilleur mais ne met pas toujours en place son propre changement pour cela. L’attente extérieure est souvent sa motivation. 
Il attend souvent une aide extérieure et ne s’implique pas dans sa propre progression. 
Il attend aussi de la lumière qu’elle créée le nouveau monde, qu’elle change en lui ce qui l’empêche d’avancer, qu’elle le libère. 
Ainsi, aucun élan n’est donné à ses rêves et à sa propre transformation. Il invoque souvent la lumière plutôt qu’il n’élargit son regard pour voir enfin le reflet de son illusion dans la vie qui l’entoure.

Il a en lui une volonté intellectuelle de comprendre, d’assimiler toutes sortes d’informations mais il n’applique pas toujours ce qu’il sait. Il laisse la connaissance au niveau de son intellect. Il s’en nourrit grâce au mental qui l’abreuve de celle-ci et ne la descend pas au niveau du cœur pour la vivre et s’accomplir

Il est souvent dans l’incapacité de reconnaitre sa propre responsabilité dans ce qu’il voit autour de lui et dans ce qu’il vit. Il n’accepte pas le reflet que lui renvoie l’humanité. Il reste séparé de celui-ci.


L’œuvre de lumière à construire débute en soi et non à l’extérieur de soi, ça nous le savons tous. Pourtant il reste encore une longue tâche d’acceptation à établir dans nos cœurs. 
Chaque être doit établir la volonté du changement en discernant les rouages de l’ego afin d’agir pour une transformation durable mais aussi pour purifier les mémoires qui le retiennent dans l’illusion. 

Il désire prendre part au grand changement actuel et ce n’est pas en recherchant des béquilles hors de lui qu’il l’établira en lui. Les limites posées par l’ego ôtent la vision claire et simple de ce qui est. L’être s’ancre ainsi dans ses croyances illusoires qui limitent sa progression.

La peur de s’ouvrir aussi à ses propres blessures et traumatismes lui ferme la porte de la libération. Il en ressort un manque de volonté individuelle pour accomplir l’œuvre libératrice et pour s’ouvrir à ses propres blessures. 
L’être s’en remet alors à l’extérieur, attendant de la vie, la clé qui le transformera ou le soulagera de ses maux. 
Il attend souvent de l’autre qu’il se transforme à sa place car il n’entre pas dans l’acceptation de ses propres créations. Il n’accepte pas d’être le créateur de ce qu’il vit, de ce qu’il attire à lui. 
Pourtant tout est fait pour le mettre face à lui-même. 
Il joue le rôle de sa vie inconsciemment la plupart du temps.

L’attente est un arrêt sur notre chemin de vie. Elle peut durer longtemps, toute une vie et même plus… Or aujourd’hui, alors que la lumière inonde de sa puissance vibratoire chaque zone d’ombre, la volonté en chacun doit se mettre en place. Elle permettra ainsi d’aller vers la libération intérieure et donnera l’élan aux projets par la foi qui activera l’énergie du cœur.

Le temps de se sentir victime des autres et de la vie est maintenant terminé. 
Le temps de l’attente également. 
La volonté d’avancement est un axe qui peut tout changer lorsque le regard se pose en soi pour voir et ne pas juger, pour accepter les expériences, pour ouvrir sa conscience à sa propre création de vie en s’impliquant totalement dans le rôle de l’énergie universelle qui active la transformation.

Pour trouver les failles et les blocages, il suffit de regarder en soi.
Pour avancer, il suffit de les accepter.
Pour se libérer, il suffit de se pardonner. 
Elles sont ainsi purifiées par amour.

Rien ni personne d’extérieur à nous-mêmes ne peut agir pour une transformation durable. Chaque être est seul face à lui-même, seul à pouvoir se libérer de la dualité et de ses souffrances en s’ouvrant à la rigueur et à la volonté, en prenant sa propre responsabilité dans ce qu’il vit. 

Les autres personnes ne sont pas responsables des situations que nous attirons. 
Ce que nous voyons à l’extérieur de nous est bien notre reflet. 
La tristesse de notre monde est notre tristesse. La violence également. L’illusion aussi.

Le reflet de qui nous sommes se répercute à l’extérieur de nous et l’énergie nous renvoie celui-ci afin que nous voyions ce que nous avons à modifier, à transformer en lumière
Pour œuvrer vers un changement durable sur Terre, nous devons œuvrer en nous et comprendre que tout reflet extérieur négatif nous apporte l’opportunité de grandir.

La lumière est notre phare mais elle ne fait pas tout. Nous avons à accepter nos propres expériences duelles et leurs mémoires pour nous placer dans l’axe de la transformation. S’il n’y a pas d’acceptation, il n’y a pas non plus de libération.

Pour aider le monde à se relever, il est nécessaire d’entrer dans la compréhension du rôle de l’énergie de lumière qui se déverse autour de nous et en nous.  
Comprendre et y entrer avec volonté et rigueur, mais avec simplicité aussi.  
Élargir également sa conscience pour la rapprocher de celle du Tout. 
Chaque être a sa propre tâche à effectuer et il est temps de s’impliquer avec amour et discernement.
Nous ne devons rien attendre mais tout espérer de la vie et de nous-mêmes.

Mirena, le 1er Septembre 2015
Vous pouvez partager ce texte à condition de le faire dans son intégralité, y compris ces deux phrases, et en faisant référence au site :
http://audeladesmots.org





Il est difficile d’admettre ces vérités par l’intellect puisque c’est en faisant l’expérience des choses qu’on les intègre. C’est ce que nous faisons quand la vie nous met face à nos peurs, nos colère, notre violence et que nous choisissons de penser que tout est fait pour nous faire grandir, nous libérer et nous épanouir.

C’est encore une preuve de la loi de résonance qui m’a poussée à faire du ménage sur mon bureau et à mettre en évidence ce qui résonne parfaitement avec mon vécu du moment. Ce texte date de deux mois et il faisait partie de la liste des messages que je mets de côté simplement en lisant le titre et en sentant la résonance qu’il produit au niveau du cœur.   
Ça commençait à me cacher le défilé d’images de fond d’écran tellement j’en accumule ! 
À l’image de la gestion émotionnelle ; il faut souvent que j’attende que ça remue avec intensité à l’intérieur pour que je tourne vers mon cœur 

Mais après tout c’est le jeu de la vie, des miroirs, et la raison d’être de la dualité. 
Il faut arriver au bout d’un pôle pour vouloir se centrer, aller très loin de sa terre natale pour retrouver le goût du foyer et l’envie d’y retourner. En l’occurrence, je parle de la source originelle dont nous sommes tous issus…

Je m’en vais accueillir la peur qu’on croit que je "copie", que je tire mes connaissances de lectures, lol ! C'est une pensée plutôt égotique et paranoïaque. Chaque fois que je me justifie c'est que je me sens coupable alors c'est un sentiment à regarder avec les yeux de l'amour, une énergie à offrir à la source...

Une fois la chose amenée au cœur, elle apparait comme une énième occasion de prendre conscience de l’unité, de la reliance entre tous et de la sagesse innée en chacun. Puis du caractère universel des questions existentielles de l’humain, ces questions que tous se posent un jour où l’autre et ce, depuis que la terre est habitée par l'homme. 

Les réponses sont là, en  nous-même et comme on y accède en se plaçant sur la fréquence de la source en soi, il est naturel d’y rencontrer d’autres humains qui expriment ce même point de vue, cette même vision. En ce sens on peut parler de vérités universelles, intemporelles et impersonnelles, que chacun peut embrasser et faire siennes.

Merci de laisser les références, les liens, si vous souhaitez diffuser cet article dans son intégralité et de mentionner aussi ce blog (http://lydiouze.blogspot.fr ) afin d’honorer l’expression unique de chacun même s'il s'agit du même discours au fond.