27
novembre
Ce
matin, c’est l’odeur de fumée qui m’a réveillée. Le poêle refoule quand le vent
du sud souffle fort et ça n’est pas un réveil des plus agréables mais le fait
de voir Bilou sur le lit, encore en vie et qui ne s’est pas fait pipi dessus,
m’a redonné le sourire et mon désir de vivre, d’être ici et maintenant n’a pas
diminué.
Au contraire, je me suis levée avec l’idée que ma responsabilité,
c’est de choisir de vibrer sur les fréquences vibratoires que j’aime sentir,
qui me réjouissent et me permettent d’honorer la vie quoi qu’il arrive autour
de moi.
L'énergie du vivant, de la guérison, de l'unité et la paix intérieure sont celles qui peuvent être les plus appropriées en de telles circonstances mais là non plus, ça n'est pas le mental qui "agit".
Et
oui, Bilou que je croyais partie dans l’autre monde a refait surface dimanche
soir dans un état alarmant mais la joie de voir qu’elle était toujours en vie, revenait
vers moi, me faisait confiance, l’a emporté sur le sentiment de confusion
mentale.
Le
mental a vite fait de tirer des conclusions hâtives concernant les situations
de la vie.
Il va essayer de comprendre les choses et les interpréter en
conséquence mais ce sont des stratégies vaines puisqu’il ne peut pas
comprendre; les lois universelles le dépassent.
Ces interprétations ne peuvent
pas être fiables puisque déjà, elles visent à rassurer l’ego en refoulant la
réalité, en niant les faits, en reléguant aux oubliettes ce qui le dérange. Il va se faire des films pour éviter de voir la réalité en face et question imagination, on peut dire qu'il est fort!
L’ego a pris une grosse claque mais il fallait cela pour sortir de
l’aveuglement et passer en mode lâcher prise, abandon total à la vie, à ce qui
se manifeste, en utilisant la volonté seulement dans le retour au cœur, la paix et l'harmonie.
En
allant en son centre pour y trouver la paix et agir de ce point de vue là, sans
refouler les peurs, les doutes, sans rechercher non plus les origines du mal
être, en essayant de ne pas tomber dans le piège des questions réponses qui ne
font que nourrir la peur, éloigner de la sagesse innée qui ne vient jamais d’un
raisonnement, la compréhension vient après. Dans le sens où c’est avant tout la paix en
soi qui permet d’entendre éventuellement la voix de la sagesse. Le mental ne
peut pas avoir de réponse puisque le seul fait qu’il s’interroge maintient la
personnalité éloignée du cœur, renforce l’ego, la peur et la résistance.
Soit nous agissons en mode survie en essayant de gérer les pensées émotions par des raisonnements logiques, des stratégies de fuite, d'évitement, d'agressivité soit on laisse les émotions qui émergent, nous traverser en prenant soin de se placer dans la neutralité.
Ce
qui favorise l’écoute de l’intuition, de l’inspiration, la réceptivité, c’est
un esprit en paix, silencieux, la confiance en soi, en la vie, l’amour de soi
qui vibre de l’intérieur, le désir d’unité entre les corps, ce qui implique de
n’en rejeter aucun.
L’ego a son utilité mais si c’est lui qui dirige, on est
sûr d’être perdu, malheureux et stressé.
Cette vidéo résume bien les choses
mais encore une fois rejeter ou accuser l’ego de saboteur, ne fait que nourrir
la division, la guerre en soi.
« Message au Monde Entier » Jeremy Demay
« La
vie n’est pas une incertitude qui nous apporte des malheurs mais plutôt un mystère
qui nous transporte vers un meilleur » Jeremy Demay
Alors
oui, l’espoir est nécessaire mais s’il est construit seulement sur des raisonnements, des croyances, les
déceptions seront grandes. Quand on ose lâcher prise, accepter d’être traversé
par les émotions refoulées, la confiance devient réelle, palpable, malgré qu’on ne
sache rien du lendemain.
Accepter tout ce que nous sommes, accepter
d’être un humain avec ses faiblesses, ses peurs, ses doutes, reconnaitre quand
nous avons peur, simplement le voir, le ressentir et ne rien faire d'autre que respirer, être, c’est agir dans l’amour, selon la
perspective de l’âme, c’est activer la sagesse en soi, laisser le cœur agir à la place de l'ego qui va prendre confiance ainsi peu à peu.
Puis les attentes sont
aussi à relâcher comme le dit Lisa Brown dans le message d’hier.
Ce à quoi
s’attend le mental correspond rarement à ce qui arrive.
Que ce soit une
anticipation positive ou négative, ce seul positionnement ne crée que frustrations,
stress et désillusions.
Ce
que je vis avec Bilou qui est toujours malade, ne s’alimente pas mais dont
l’état s’améliore quand je suis portée par l’élan du désir, de la joie de
vivre, est un grand enseignement dont je capte chaque jour quelque chose
d’essentiel.
Je ne cherche plus à savoir exactement ce qu’il y a à apprendre,
je laisse venir et j’intègre ma foi en l’amour inconditionnel qui peut réaliser
des miracles tout en acceptant qu’elle ait peut-être choisi de partir, mais ce
qui est sûr, c’est qu’elle m’accompagne dans le lâcher prise ultime : ne
pas vouloir changer l’autre, mais changer son propre regard, sa propre
fréquence, ne pas interférer mais être juste présente, en paix, en focalisant
l’attention sur l’état intérieur, en revenant au centre quand le mental
s’emballe, en respirant calmement jusqu’à trouver la paix.
Juste être là, présente, confiante, calme et silencieuse.
Je peux voir combien
ma vibration influe sur son état de santé, et comme j’en vois l’impact, ça
m’oblige à être attentive à ce qui se manifeste en moi.
Non pas en voulant à tout
prix qu’elle guérisse mais en ayant conscience que la seule chose que je puisse
faire pour l’aider, l’accompagner, c’est de vibrer sur les fréquences de la
douceur, la joie de Vivre, porter et rayonner l’énergie du vivant énergétiquement et
concrètement en agissant depuis le cœur.
Puis j'apprends à lui faire confiance, à faire confiance à l'énergie de vie qui l'anime, à ne pas être sans arrêt sur son dos. Attendre qu'elle vienne vers moi pour répondre à ses besoins plutôt que de m'engluer dans les "comment?", "quoi faire?".
C'est exactement l'état de réceptivité qu'elle m'enseigne à vivre.
En
agissant selon mon ressenti, en faisant « comme je le sens », sans
douter, en me fiant simplement à l’énergie qui sous-tend cet élan, sans opposer
de résistance, en me laissant porter par le courant de la vie, en toute
confiance, sans calcul, dans l’appréciation, dans la reconnaissance du pouvoir
d’aimer, d’être en paix à l’intérieur.
Puis si l’élan est porté par la peur, je
la reconnais simplement, je me pose avant d’agir et si l’envie persiste, je
suis l’élan et libère le jugement, l’accusation, la peur de faire une erreur,
les critiques éventuelles…j’utilise la situation pour revenir dans l’amour
inconditionnel, la confiance en soi et lâcher les devoirs, obligations,
pression, questions…
Je viens de piocher ces quelques mots dans la boite idées de Lulumineuse et ça me parle !
« Reste
concentré sur ton objectif sans détourner ton chemin par tes craintes »
Lulumineuse
C’est
tout un art de ne pas croire ses pensées, de maintenir son attention sur le
désir de vivre selon la vision du cœur, ses valeurs, mais quand on sait que ça
commence en soi, que c’est possible, on lâche prise de plus en plus facilement.
Puis
quand on sait retrouver la paix en soi, la joie qui émerge n’est pas une forme
d’excitation, c’est beaucoup plus vivifiant et subtil mais vraiment profond.
L’excitation
vient souvent du raisonnement mental et en général l’énergie va être épuisante
puis à la moindre chose de travers, on va se sentir déçu, on va perdre la foi,
l’espoir.
Mais c’est aussi de cette façon qu’on apprend, qu’on intègre la
valeur de la paix en soi, qu’on aura envie de se fier à son cœur plutôt que de
croire aveuglément aux raisonnements du mental.
Encore
une fois, il ne s’agit pas d’invalider le mental ou l’ego mais de savoir qu’ils
sont limités s’ils agissent selon les stratégies de fuite, d’agressivité, de
refoulement ou de déni. Ses stratégies nous font tourner en rond dans les mêmes
schémas, les mêmes réponses aux mêmes questions.
En changeant de façon d’agir,
en se posant les bonnes questions comme ; est-ce que je pense est
vrai ? Est-ce que je suis sûre que c’est vrai ? Comme le préconise Byron Katie dans sa méthode appelée "the work".
Déjà si on est
honnête avec soi, on va se rendre compte que la réponse est non, que la plupart
du temps, on se fait des films et que ces scénarios sont basés sur la peur.
Et
comme on ne nie pas cela, une autre perspective s’ouvre, nous accédons à de
nouvelles infos qui viennent nourrir notre foi, notre capacité à suivre le cœur
et l’importance de lui faire confiance.
Parce que si on y regarde de plus près,
le mental ne détient pas la vérité, ces suppositions sont aléatoires mais
malgré tout on le suit aveuglément on le croit !
La
question c’est "est-ce que je fais confiance à mon intuition?" qui n’est pas
verbale dans un premier temps, elle est une impression, un désir qui se
manifeste, une sensation de vérité que nous pouvons valider par l’expérience.
Puis après seulement la compréhension viendra dans la joie qui suit la paix et
l’unité intérieure.
Quitte
à croire aveuglément, je choisis de croire mon cœur parce que lorsque je me
centre, je sens la paix et ça, c’est un cadeau en soi !
J’ai
retenue cette citation parmi les posts face de bouc, qui me semble sage :
« L’un
des problèmes de notre société d’aujourd’hui, c’est que les gens ne veulent pas
être utiles mais importants. » Winston Churchill
Être important est une quête égotique qui tente de combler le manque d’amour vrai de
soi. Quand on ne s’aime pas totalement, quand on rejette des aspects de soi,
c’est l’ego qui va devoir assumer la fonction de défenseur de l’intégrité de
l’être en renforçant son pouvoir de séduction pour être aimé par les autres, en
ayant recours à des stratégies d’évitement, de fuite ou d’agressivité qui
peuvent aller jusqu’à la domination ou le conflit parce que la personne aura
absolument besoin d’avoir le dernier mot, d’avoir raison.
Si elle n’agit pas de
cette façon, si elle n’est pas gagnante dans toutes relations, son estime
personnelle sera mise à mal et comme c’est insupportable, elle s’enfoncera
encore plus dans ce qui la fait souffrir, les stratégies de l’ego et leurs limites.
Dans l’esprit de compétition, on devra mettre en avant ses qualités, se
comparer sans arrêt puis se trouver face à quelqu’un de plus fort pour prendre
conscience que les stratégies ne sont pas efficaces.
Pouvoir
reconnaitre ses erreurs, pardonner, lâcher l’affaire, arrêter de se comparer,
d’accuser, de critiquer, restaure l’intégrité de l’être et amène à avoir une
juste estime de soi dans le respect des autres.
L’ego perd son emprise peu à peu mais il ne doit pas être rejeté non
plus parce qu’il est un outil important dans cette incarnation.
Lorsqu’il est
aimé, reconnu, accepté, il retrouve sa fonction originelle ; être
conscient d’exister en tant qu’individu, se différencier sans avoir besoin
d’éliminer les autres, de dominer ou de séduire. Il permet de connaitre ses
préférences, ses limites, d’user de discernement.
Mais
il n’a pas le mode d’emploi qui permet de vivre libre et heureux puisque ces
stratégies de survie ont toujours été activées et leur vibration fondamentale, c'est toujours la peur.
En l’associant au cœur, en
prenant le temps de se centrer quand des pensées émotions relatives au passé,
qui éveillent des souffrances, se manifestent, il commence à se laisser guider,
à mesure que la charge émotionnelle est libérée.
Mais
il reste encore soumis aux pensées inconscientes et il faudra répéter le
processus de centrage, de libération émotionnelle à chaque fois qu’on sera en
réaction.
Ça peut sembler laborieux mais c’est efficace et c’est la peur
d’affronter les émotions qui constitue un premier barrage qu’il faudra
franchir, amener au cœur, voir et éclairer, accepter, reconnaitre sans s’y
opposer.
Le
fait de reconnaitre et d’accepter permet d’enclencher un nouveau type de
réponse aux situations problématiques. Peu à peu de nouveaux circuits neuronaux se créent et ça devient de plus
en plus facile de lâcher prise, de faire confiance, de retrouve la paix.
En
vérifiant concrètement l’efficacité de l’accueil des émotions, l’ego de plus en
plus confiant n’interfère plus mais il change de stratégie, il va s’adapter et
on ne saura plus trop si c’est le cœur ou l’ego qui parle.
Une façon de le
savoir, c’est de se poser et de respirer calmement pour libérer le stress
émotionnel et ainsi avoir les idées plus claires.
Une fois calmé, on pourra
percevoir le mécanisme de survie qui a été déclenché, la raison pour laquelle
il s’est mis en route. On saura ce qu’il nous faut revisiter, actualiser,
offrir à la source et surtout lâcher.
Questionner
ses pensées, revenir au cœur pour trouver la paix, sont des façons de devenir
plus conscient et de permettre à l’amour que nous sommes en essence de prendre
les rênes de notre vie, simplement parce que la confiance remplace la peur
progressivement.
C’est
ce que Bilou m’enseigne en ce moment. Le fait que je voie en elle l’expression
de mon corps émotionnel n’est pas faux, disons que c’est une façon personnelle
d’utiliser l’effet miroir. Ce qui serait plus douteux voire dangereux, ce
serait d’en faire une vérité, de m’y attacher.
La seule chose qui soit
importante, c’est que ça me pousse à revenir au centre, à continuer de nettoyer
le corps émotionnel non par les raisonnements bien que la connaissance
scientifique du fonctionnement psychique émotionnel, énergétique, humain
commence à vérifier l’importance de la gestion des émotions.
Je
n’ai pas senti que de l’amener chez le véto était la solution parce qu’elle est
très sauvage et ne se laisse pas manipuler et comme je doute de leur efficacité
puisque les seules choses qu’ils ont faites quand je me suis tournée vers eux,
c’était de faire une piqure létale, et connaissant l’impact de la peur, j’ai
préféré suivre mon intuition.
Il
m’a fallu accueillir la peur de faire une erreur, de ne pas faire le bon choix,
celle de la perdre, de culpabiliser si elle mourrait, voir de près la peur
relative au petit budget pour déterminer si c’était un facteur déterminant dans
ma prise de décision… pour avoir enfin l’idée de regarder sur le net ce qu’elle
avait en lisant les symptômes des maladies.
J’ai porté attention sur mon
ressenti tandis que je lisais et j’ai trouvé la maladie qu’elle a selon la description
des symptômes.
Puis j’ai été soulagée de constater que j’avais fait "le bon
choix" puisqu’il n’existe pas de traitement contre ça mais cette maladie déclenchée par un choc émotionnel, peut guérir naturellement. Si j’avais été convaincue
que le véto pouvait la sauver, je n’aurais pas hésité à creuser mon découvert
et comme ma décision n’a pas changé une fois que j’ai accueillie cette peur,
j’ai repris confiance en moi et focalisé mon attention sur ma vibration la
nécessité de rester en paix.
Je vois que l’état de Bilou s’améliore en fonction
de mon état intérieur mais c’est une maladie qui guérit selon un processus naturel qui s'étale sur une
période de 20 jours ! Là, c'est la patience qu'il me faut cultiver pour ne pas enrayer le processus de guérison. Ce qui me
rassure aussi, c’est qu’elle ne souffre pas, enfin en apparence. Elle est calme,
s’hydrate et fait pipi dans la caisse.
En
utilisant cette situation pour affirmer ma foi en la puissance de l’amour, du
lâcher prise, de l’acceptation, de la guérison émotionnelle, je vois que j’ai
nourri des attentes, des illusions, que je me suis éloignée de mon réel pouvoir
qui réside seulement dans la capacité de trouver la paix et l’harmonie qui
laisse la sagesse innée agir et prendre place.
Nous avons tous en général la
capacité de raisonner clairement, d’être lucide et objectif mais quand le
mental et l’émotionnel sont déséquilibrés parce soumis à la peur, cette clarté
devient confusion.
Du
coup, je lâche le besoin de savoir, de comprendre, d’avoir raison en
reconnaissant que mon interprétation des faits était aléatoire et qu’elle était
motivée par la peur, je change ma perspective, calme mes attentes et reste
focalisée sur l’essentiel ; revenir au centre et agir depuis la paix
intérieure.
Maintenir en moi l’amour, la joie, la liberté d’être et la
simplicité qu’offre la présence à ce qui se passe en moi, dans l’instant.
Sans forcer, en pesant simplement à retrouver la paix intérieure. Et c'est en faisant cela, en revenant à la détente du corps physique, du mental, je n'ai pas besoin de susciter la joie. D'ailleurs elle apparait très souvent lorsque la paix revient mais encore une fois, elle n'est pas une excitation, elle est subtile.
Le mental part toujours dans tous les sens mais j’apprends à ne pas le suivre,
à douter de ce qu’il dit et à faire de plus en plus confiance à la sagesse intérieure.
Plus
l’extérieur est chaotique et plus je peux savoir ce qui en moi est éveillé afin
de relâcher, ce qui a besoin d’être pacifié, vu objectivement et avec
bienveillance.
Je
vois maintenant comment j’ai changé
parce que je m’occupe moins de se qui se passe à l’extérieur en
apprenant à utiliser l’effet miroir dans les situations, les événements qui me déstabilisent.
Je
ne me colle plus de pression au quotidien et suis beaucoup plus efficace.
Je ne
cherche plus non plus à agir dans la matière vis-à-vis de ce qui me pose
problème, j’apprends à travailler à la racine du problème qui pour le coup n’en
est plus un mais devient un moyen de guérison.
La dépendance aux cachets n’est
plus perçue du tout de la même façon. J’apprends à faire confiance à la sagesse
du cœur, la capacité de trouver la paix, de gérer mon monde mental émotionnel
de façon appropriée puisque toute ma vie dépend de cela.
Bien-sûr
le désir de m’en passer est présent mais je me focalise sur la façon de
maintenir la paix en moi et de faire confiance aux élans qui émergent de cet
état d’être pacifié, dans l’instant. Je ne cherche plus à être telle que je pense
que je devrais être mais à vivre en paix avec tout ce que je suis.
C’est
par l’équilibre intérieur que j’acquiers la force, par l’unité des corps que je
me sens en sécurité, entière et intègre et mes outils sont la transparence, le
goût de la découverte. Mon regard sur les autres et le monde est aussi en train
de changer puisque je ne suis plus sur la défensive.
Le
soleil brille dans un beau ciel bleu et ça fait du bien ! Les dernières
nuits, la température a baissé d’un coup et les fleurs au jardin sont presque
toutes brûlées de gel. Heureusement comme je laisse les graines se replanter
toutes seules, comme je désherbe seulement quand les plans sont forts, il y en
a toute l’année.
Là aussi, accepter que tout change du jour au lendemain,
c’était initiatique !
Je
ne remets pas non plus en question tout mon raisonnement, ni l’inspiration, le
fait que l’âme me « parle » mais j’apprends à reconnaitre son
langage.
Je sais que le ressenti est un guide, que les images concepts sont la
façon symbolique de mon âme, de me montrer les choses et que je peux la
connaitre par ce retour au centre, reconnaitre sa vibration composée de paix,
de tendresse, de joie profonde d’être tout simplement.
On peut pressentir des
choses qui se réaliseront mais souvent, on se perd dans l’interprétation des
faits qui est souvent un bricolage de l’ego qui tente de faire coller la réalité à sa
volonté.
Mais
ça ne marche pas comme ça et quand on accepte de ne plus rien comprendre,
savoir, la clarté revient. L’avenir n’apparait pas tout tracé mais l’énergie, la
vibration que l’on rayonne nous murmure doucement mais surement, que tout est
bien, qu’il n’y a pas de raison de s’inquiéter…
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l’intégralité, l’auteur et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » http://lydiouze.blogspot.fr