Voilà
une journée qui a commencé sous un ciel plombé qui s’est heureusement dégagé au
fil des heures. Le phénomène des chemtrails est malheureusement une réalité
mais plutôt que de me morfondre dans le désespoir et sans nier les faits, j’utilise
cette situation pour asseoir mon propre pouvoir.
Je
remercie au passage les personnes qui me permettent d’intégrer ma foi à un
niveau plus profond et d’aligner mes pensées à l’amour lumière de la source, au
travers des commentaires et des personnes qui m’ajoutent à leur cercle d’amis,
sur google+.
La question des chemtrails suscite beaucoup d’interrogations et
surtout pour moi, celle de savoir s’il est bon de diffuser ces infos.
Pour
entendre une vérité à propos du comportement des dirigeants, il faut être prêt.
La vérité peut anéantir un être fragile conditionné par des croyances telles
que « l’état est le père des nations », « laisser les plus
intelligents diriger les peuples est une bonne chose », ou encore « tous
pourris » et même « il faut bien que la société soit organisée par un
système hiérarchique », « l’anarchie, c’est le chaos », « il
faut des chefs puissants pour gérer le pays »…
Tout
ce que ces pensées démontrent, c’est l’ignorance du vrai pouvoir qui est en
chacun et la peur d'assumer sa vie.
On associe pouvoir et domination, fortune, intelligence supérieure, élite
versus stupidité des peuples, on pense que le stratège est à même de diriger le
monde, on vote pour quelqu’un qu’on admire, qu’on considère comme fort,
puissant, capable de gagner contre ses adversaires, on idolâtre les champions,
on les vénère parce qu’ils sont des gagnants…
On donne son pouvoir de penser, de
fixer les normes bien/mal, à des médecins, des scientifiques, des politiciens
parce qu’on ne veut pas endosser de responsabilité.
On se tourne vers ceux qui
"savent" pour savoir quoi manger, comment penser, se comporter…
On pense que l’autre,
celui qui a été désigné comme "expert" sait mieux que nous ce qui est adéquate,
qu’il a La connaissance, qu’il connait les mystères du vivant et surtout qu’il
peut nous sauver de notre misère.
On croit aussi qu’en connaissant l’avenir, on
saura quoi faire de sa vie, qu’en côtoyant des maitres spirituels ont pourra
bénéficier de quelques gouttes de lumière, qu’en fayotant auprès des puissants
ou de dieu, on aura quelques miettes de leur gloire, quelques privilèges…
Tout
est perçu à l’envers.
La
connaissance du monde ne permet pas de connaitre la source ou dieu en soi.
Pas
plus que le fait de connaitre les stratégies de ceux qui sont devenus riches ne
nous permettra de le devenir. Et ça n'est pas non plus en sachant comment le monde fonctionne qu'on sera plus éveillé, sage et libre.
On pense que le fait de posséder des biens, d’accumuler
des richesses nous mettra à l’abri de tous dangers, qu’en épargnant, on ne
manquera de rien…
Est-ce
que le fait de posséder plus de biens que le voisin permet d’être en paix, heureux et en
sécurité ? En général, celui qui a une voiture que l’autre peut envier, la
cache dans un garage derrière une porte blindée craignant de se la faire voler.
Il place ses biens dans un coffre, chez lui ou a la banque permettant ainsi la spéculation.
Mais il vit dans la peur de perdre ce qu'il a.
Tout
est basé sur l’envie, la jalousie, la compétition, on pense que si on a plus
que l’autre, on vaut plus que lui. On
donne à l’état la responsabilité de gérer la société parce qu’on ne veut pas s’impliquer
et il est beaucoup plus facile de déléguer puis de critiquer que de prendre le
risque de faire des erreurs et d’être désavoué.
On
pense qu’on sera vraiment heureux quand aura plus d’argent, de bien, de temps,
quand on rencontrera la femme ou l’homme idéal, quand le monde sera un paradis,
quand la paix et la justice régneront sur terre…
Puis
lorsqu’on perd un proche, son travail, lorsque le couple part en vrille,
lorsque les enfants s’en vont, on se retrouve face à soi-même remettant en
question nos croyances.
La perte d’un proche nous fait penser qu’on aurait dû
lui dire qu’on l’aimait, qu’on aurait dû être plus tendre, profiter de sa
présence, passer du temps avec lui…
On culpabilise, on pleure sur ce qu’on a
perdu, on se rend compte que nous n’avons aucun contrôle sur la vie, que la vie
nous est prêté pour un temps et qu’il serait bon d’en profiter tout de suite,
on prend la mesure de la valeur de la vie quand elle est à deux doigts de nous échapper.
Soit par la perte d’un être aimé soit pas une maladie qui nous fait flirter
avec la mort.
L’humain est ainsi fait qu’il lui faut plonger au fond du gouffre
pour prendre conscience de la valeur des choses, pour relativiser et se
détacher de ses certitudes.
Il
nous faut goûter l’amer pour apprécier le doux, connaitre la colère pour
vouloir la paix, sentir la souffrance pour chercher le bonheur, souffrir de
solitude pour aller vers l’autre…Il nous faut goûter à l’amour, tomber amoureux pour nous rendre compte que l’amour est ce qui compte le plus dans la vie. Puis
divorcer pour apprécier la solitude, la liberté. Avoir des enfants pour se
fixer des limites, pour ne pas tomber dans les extrêmes, pour baliser notre
route et s'assurer d'être aimé jusqu'à notre mort.
Il nous faut être privé de liberté pour vouloir l’obtenir, guérir pour
apprécier la santé, frôler la mort pour apprécier la vie.
Tout se révèle par
contraste, c’est juste la façon dont fonctionne cette dimension afin que l’homme
connaisse la valeur des choses et sache qui il est vraiment.
Il
m’a fallu partir de l’église pour trouver la source en moi, partir du foyer
pour construire ma propre vie, connaitre la peur et l’impuissance pour trouver
le véritable pouvoir, connaitre la douleur de la séparation pour affiner ma
compréhension au sujet de l’amour, pardonner pour être libérée de mon passé,
aller au bout du plaisir pour apprécier la joie, connaitre la rébellion pour
chercher la paix. Abandonner les livres, les messages spirituels pour trouver
la sagesse interne. Apprendre à m’aimer pour enfin me faire confiance et faire
confiance à la vie.
Bon,
je résume un peu juste pour montrer le caractère initiatique de la dualité.
En
ce sens, me monde tel qu’il est, aujourd’hui, est parfait.
Il donne à chacun l’opportunité
de trouver la puissance qui l’habite et le meut. Nous pouvons maintenant vivre libre, affranchit et souverain, dans le respect de toute vie.
Tout
ce que l’humanité a vécu jusqu’aujourd’hui n’est que la répétition des mêmes
schémas qui n’ont jamais mené à la paix, l’équité, au bonheur des peuples et des
individus. En ce sens nous pouvons dire
que nos ancêtres nous ont montré la direction à ne pas suivre et nous pouvons
leur être reconnaissant d’avoir débroussaillé le chemin.
La
foi en un dieu extérieur à soi a mené les peuples dans l’esclavage, la
soumission, la peur. Chaque fois qu’on délègue son pouvoir, qu’on laisse l’autre
faire à notre place ce que nous pouvons faire nous même, nous nous éloignons de
notre pouvoir, de notre souveraineté, nous perdons une occasion de nous affranchir et d’être libre.
Quand on laisse les médias, les institutions, les scientifiques, définir ce qui
est bien et mal, ce qui est vrai ou faux, on se prive de savoir par soi-même, de
connaitre ses aspirations personnelles, la sagesse intérieure et notre pouvoir
créateur tout comme celui d’autoguérison.
Un
des moyens efficaces de trouver qui nous sommes en vérité et d’aller vers notre
souveraineté, c’est de décider d’être responsable de nous-même, de ce que nous pensons
et portons.
Quand
on accepte une situation, une pensée émotion qui nous traverse, son impact sera
moindre et dans cette position, on se place en observateur neutre ce qui permet
de voir au-delà des apparences.
Le
processus même nous révèle le pouvoir qui est en nous d’accéder à la paix, de se sentir en sécurité quoi qu'il arrive.
C’est
une force immense parce qu’elle nous permet de ne pas être déstabilisé par l’extérieur
et ainsi de pouvoir aller partout sans peur. Quand je dis aller partout, ça
veut dire aussi d’accéder à toutes infos, quelles qu’elles soient, sans perdre ses
moyens, en étant lucide.
Notre
corps émotionnel est un indicateur, une force créative, c’est là que réside
notre pouvoir de créer. Il est associé au corps mental, les pensées et les
émotions fonctionnent en tandem ; une pensée suscite un ressenti et inversement.
Ce sont de puissants outils de création qui ont besoin d’être nettoyé des croyances
limitatives, équilibrés en s’harmonisant à l’énergie de la source.
La source
étant selon moi, la conscience d’où toute vie émerge. Elle est la substance et
la direction, elle n’a aucune limite ni dans sa création, ni dans son
expansion. Elle est un mouvement perpétuel de contraction et d’expansion, un
battement, un souffle…Elle est tout ce qui est, visible et invisible, matière
et esprit…Mais je n’ai pas besoin de dire ou de savoir tout ce qu’elle est, j’ai
juste à en faire l’expérience en moi, en vrai, jusque dans mes tripes.
C’est
par les contraires que je peux comprendre et m’orienter.
En voyant l’état du
monde, je peux me dire que la vérité n’est pas là, que le pouvoir et l’amour ne
sont pas ce que l’on veut me faire croire.
Réduire l’amour à une histoire (le
plus souvent dramatique), de couple, c’est l’enfermer et s’enfermer soi-même
dans la souffrance et le déni.
On peut le "connaitre" par le ressenti et lorsqu’on
a épuré nos corps subtils, lorsqu’on est tombé amoureux dans sa vie plusieurs
fois, on comprend qu’il ne se limite pas à la relation de couple, que c’est
quelque chose de plus vaste.
C’est
une énergie de reliance qui pousse les êtres à vouloir fusionner. C’est l’énergie
de la vie, du désir, de la sexualité, de la création, c'est l’empathie, l’ouverture,
la tendresse, la sagesse, l’accueil, l’acceptation, le pardon, la tolérance, la
permissivité, la liberté, la paix, toutes ces énergies qui nous font du bien,
nous donnent le sourire et l’envie d’être, d’agir, de créer. Elle est en même
temps la raison, l’élan et la réalisation.
Il
ne s’agit pas de se dire « tout le monde est beau, tout le monde est
gentil » mais de sentir cette vibration en soi. Il ne faut pas non plus s’attendre
à être emporté par une vague, submergé par des sensations extravagantes.
Cette
énergie est en nous et elle se dévoile, se cultive patiemment, en portant sa conscience sur
ses manifestations en nous et au dehors. C’est une douce assurance que tout est
bien, au-delà de notre vue, que la vérité n’est pas ce que l’on croit, ce qu’on
nous a enseigné.
Cette
vibration se cultive par la focalisation, le fait de venir en son cœur ou pour
être plus clair, de trouver en soi l’état de paix, en lâchant prise, en acceptant
ce qui est, en faisant par là un geste d’humilité.
L’humilité
ne veut pas dire de se rabaisser, de se soumettre, c’est juste être conscient
que nous ne savons pas tout, que notre vision est faussée par nos croyances et
que nous sommes des enfants face à la connaissance même si elle est en nous.
Bon,
je reprendrais plus tard parce que le soleil brille et je veux profiter de sa
présence ainsi que du ciel dépourvu de nuages...
...La
nature nous rend humble, elle nous apprend le détachement, à accepter le caractère
éphémère des choses. Je vois que je suis moins attachée à l’apparence de mon
jardin, que je cherche moins à contrôler les choses et dans ce lâcher prise, je
peux mieux voir comment m’organiser pour le gérer de façon à en tirer profit
tout en respectant son rythme particulier, ses cycles.
Au
niveau des chemtrails, la pensée qui vient me remettre en confiance, c’est le
fait qu’à la fin, de toute façon on meurt. Ce qui ne veut pas dire de se
laisser mourir, de se foutre de tout mais juste de relativiser et d’apprendre à
vivre sur la fréquence de la gratitude. C’est le thème exploré en ce moment dans les
méditations de Deepak Chopra parce qu’il est extrêmement important.
Chacun
peut sentir l’effet de cet état d’esprit. La reconnaissance, la gratitude
sincère développent la capacité à recevoir l’abondance dans sa vie mais surtout
par le fait d’être dans ces vibrations, ce que nous émanons nous réjouis dans l’instant
et nous prépare un futur remplit de surprise, de joie, de cadeaux.
Sachant
la puissance de la pensée, son potentiel créateur avec les émotions qui lui
sont associées, je me focalise sur ce que je veux vivre indépendamment de ce
qui se passe dans le monde.
De toute façon, je n’ai aucune emprise directe sur
les décisions prises en haut lieu. La seule chose que je puisse faire, c’est d’augmenter
ma fréquence vibratoire et ma volonté d’être responsable de mon état d’être, de
mon monde intérieur.
Ça demande de rester centré, d’apprendre à sentir ses
émotions afin de savoir dans quelle direction aller. C’est un argument qui pèse
lourd dans la balance, le plateau qui porte les bénéfices à arrêter de prendre des cachets. Je
pressens qu’en amplifiant la confiance en la vie, la source, la libération de
ce geste sera facile.
Parce
que si je suis honnête vis-à-vis de moi-même, il est clair que mon
comportement, celui de refouler mes émotions, en prenant des médicaments, c’est
exactement le même que celui des gens qui décident de gérer le monde en essayant
de contrôler la nature, le temps, la météo. Toutes les avancées scientifiques,
technologiques visent à contrôler la vie en agissant sur la matière et on peut
voir les dégâts que ça cause.
Plutôt que d’accepter la vieillesse, de changer d’image,
on a recours à la chirurgie esthétique, aux injections de botox. Plutôt que d’accepter
d’avoir de petits seins, on se fait poser des implants, idem pour la calvitie, les dents de travers, les poils...
Si
la nature a ses cycles, si nous naissons, grandissons, vieillissons et mourront
ça n’est pas le fruit du hasard et on peut voir que l’évolution est la raison de
tout ceci.
On
acquiert des connaissances spécifiques à chaque période de notre vie. Chaque
étape nous permet d’intégrer, de comprendre certaines choses qui nous amènent à
progresser, à devenir plus sage, aimant, bienveillant et confiant.
Chaque
évènement de notre vie, douloureux ou non, nous ouvre le cœur et l’esprit.
La
vieillesse est un temps d’intériorisation, c’est le moment où on a suffisamment
de recul pour faire un bilan objectif de sa vie et où on s’autorise enfin à se
prendre en charge, à s’occuper de soi. On estime avoir suffisamment donné pour
pouvoir recevoir. On se dit que si on avait eu cette sagesse étant jeune, on
aurait accompli beaucoup de choses, on aurait osé réaliser ses rêves…
Ce
qui est magique à l’heure actuelle, c’est que nous connaissons les lois
universelles. Enfin nous commençons à voir la vie depuis l’espace du cœur en
sachant que nous créons notre vie à chaque instant selon la fréquence que nous
émettons, que l’univers nous renvoie précisément l’objet de notre demande
silencieuse. Nous recevons ce que nous envoyons.
Je
peux aisément témoigner de cette loi d’attraction, de l’efficacité de l’alchimie
des pensées émotions, du pouvoir créateur de l’humain parce que ma vie a
totalement changé. Et avant tout, c’est mon regard qui a changé, ma perception
de la vie qui n’est plus du tout la même. Je suis maintenant loin de l’état de
victime dans lequel j’ai stagné pendant quarante ans. Je ne compte pas les dix
premières années de ma vie puisque je subissais ma vie, je ne choisissais rien. Enfin
je n’avais d’autre choix que d’accepter ce que je vivais et d’ailleurs c’est
peut-être ça qui m’a maintenue en vie, qui n’a pas entaché mon goût pour
la liberté.
Ce passé a suscité des réactions qui m’ont fait prendre des
directions où j’ai développé certaines qualités. J’en vois maintenant la
pertinence et sans aller jusqu’à parler de choix d’âme, je constate que
la vie m’a formée à devenir libre et autonome.
Même si je n’ai pas encore
acquis l‘indépendance financière, non seulement ça ne m’empêche pas de vivre
dans le confort mais ça m’aide à rester humble face à la connaissance de qui je
suis en réalité. J’y vois aussi la bienveillance de la vie, le don des autres,
le fait que malgré tout ce qu’on peut critiquer au sujet des gouvernements, de
la société, par ce système, je ne suis pas en mode survie.
Cette société m'a permis de disposer de mon temps pour trouver tout ce que je cherchais, pour guérir du passé et être maintenant capable de donner.
Savoir
que nous sommes de puissants créateurs peut monter à la tête et on peut vite
devenir insupportable, se croire au-dessus des autres, des ignorants,
reproduire les schémas des gens de pouvoir ou des églises.
Ce
potentiel est connu de l’élite, des initiés, qui l’utilisent à leur profit. Ils
en ont une connaissance intellectuelle et se servent des stratégies de l’ego
pour parvenir à leur fin, sans se fixer aucune limite.
Mais si on y regarde de
plus près, si on se met à leur place deux minutes, on peut comprendre que notre
position est finalement confortable.
Beaucoup envie les célébrités mais en
réalité, leur vie n’est pas rose. Ils dépendent des autres pour se sentir
puissants. Ils doivent sans arrêt jouer un rôle, nourrir l’ego, l’apparence, se
maintenir toujours en haut du podium.
Le monde "des puissants", de la politique ou du show
business est cruel, c’est une lutte permanente, une compétition qui demande d’être
toujours meilleur où on ne peut se fier à personne, où l’individu est à la
merci de sa côte de popularité, des sondages.
Une vie de stress, de peur du lendemain,
où il faut toujours plus, où la paix n’existe pas.
Toutes
les dépendances mènent à la souffrance et quand on est en compétition, le dopage
est la règle. Les sportifs de hauts niveaux témoignent du prix de la gloire.
Une
femme adulée pour sa beauté lorsqu’elle s’enlaidit se retrouve dans l’ombre,
seule.
Sa gloire aura duré le temps de sa jeunesse et encore, à quel prix. Il
suffit de voir comment sont traités les top modèles !
Ce bref aperçu me ramène sur la fréquence de la gratitude envers la vie, envers l'âme, la source et envers les humains, quels qu'ils soient.
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respecter l’intégralité, l’auteur et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » http://lydiouze.blogspot.fr