dimanche 15 novembre 2015

« Connaitre ses outils de création, ses guides...ou mettre sa part d’ombre en lumière »






Egoïsme, jalousie, timidité, agressivité, trop ceci, pas assez cela… 
Ce qui mijote en nous n’est pas toujours de notre goût. 
Parfois au contraire, nos forces sombres semblent nous satisfaire, nous aimons nous y complaire. 
Faut-il les réprimer, de peur de ne plus être aimé, ou bien leur céder, en les laissant nous définir ? 
Pour la thérapeute psychocorporelle Caroline Jeannet, la clé est d’abord « d’accueillir ce qui est là », sans jugement, mais sans se laisser emporter. 
Vous êtes en colère ? « Ah ! Je suis en colère. » Vous détestez telle personne ? « O.K., j’éprouve de la haine. »
Une remarque vous blesse ? Notez la tension qui se crée dans votre corps. Est-elle nécessaire, maintenant ? Que pouvez-vous faire pour y remédier ?

Respirer, vous masser le ventre ou les mains, relativiser… 
Traquez vos réactions avec curiosité, arrêtez de les estampiller « négatives », comprenez qu’elles sont simplement le fruit de circonstances, qu’il n’y a pas la vilaine ombre d’un côté et la belle lumière de l’autre : chacune a le pouvoir de faire de vous un être complet.

« Si nous nions notre peur, nous minimisons notre courage. Si nous nions notre cupidité, nous réduisons d’autant notre générosité », note Debbie Ford. 

Plutôt que de les « mettre sous le tapis », reconnaissez leur existence ; c’est déjà un moyen de les dompter, d’éviter qu’elles vous rongent de l’intérieur ou vous explosent brutalement à la tête. Ayez envie de les débusquer, relevez le défi d’agir sur ces ombres plutôt qu’elles agissent sur vous.

Comprendre
Une fois ces ombres repérées, « identifiez leurs fonctions, c’est- à-dire les raisons pour lesquelles elles sont là », indique Caroline Jeannet.

Car loin d’être des démons intérieurs auxquels on ne peut échapper, ce sont des « dragons protecteurs » mis en place dans l’enfance, en réaction à certaines expériences blessantes : soumission ou agressivité édifiée pour survivre dans un milieu violent, façade dure pour masquer une hypersensibilité… 

L’ombre est une part de notre identité construite dans des moments de difficulté. Normaux pour un enfant, ces mécanismes n’ont très souvent plus lieu d’être à l’âge adulte. 
Assumez la responsabilité de chercher à les comprendre, de ne plus vous cacher derrière. « En contactant la souffrance de l’enfant, vous donnez du sens et de l’empathie à l’attitude qu’elle a engendrée », et commencez à la déconstruire.

Prenez aussi conscience de vos stratégies de défense. Êtes-vous dans le déni total de vos parts sombres, ou plutôt dans le reniement – vous les connaissez mais les rejetez ? Êtes-vous dans la projection, le rejet de la responsabilité sur l’autre, ou dans une identification à 100 % à vos ombres, au point de vous dire : « Je suis nul, je ne vaux rien » ou de passer à l’acte, en devenant le jouet de votre Mister Hyde ?

Observez également comment votre comportement change en fonction de votre degré de fatigue ou du contexte social. Vous êtes timide, mais sur une scène de théâtre, vous vous galvanisez et osez tout ?

Vous êtes plus vaste que vous ne l’imaginez, alors cessez de vous conformer à l’image que vous vous êtes forgée de vous-même.

Explorer
Fermez les yeux, détendez-vous, accédez à un état favorable à l’ouverture de conscience. En « héros courageux », posez l’intention de plonger dans « l’énergie de vos ombres pour voir ce qu’elle révèle », conseille le thérapeute psychocorporel Félix Haubold.

Listez les défauts que vous détestez et les mots qui vous blessent : leur charge émotionnelle est révélatrice. 
Quelles sont les 5 choses que vous n’aimeriez pas qu’on écrive à votre propos ?

Notez aussi celles qu’on pourrait dire sans que cela vous touche. 
« Ne sont-elles pas toutes des vérités ? », suggère Debbie Ford. 

Réfléchissez : quelles sont les croyances qui dirigent votre vie ? 
Comment sont-elles nées, sous l’influence de quelles personnes ou de quelles circonstances ? De quoi vous protégez-vous (et vous privez-vous) en les perpétuant ? Essayez d’identifier l’événement originel, afin de le dépasser et d’ouvrir la cage à la partie de vous qui s’y est cristallisée.

Si c’est difficile, n’hésitez pas à vous faire accompagner. Traquez aussi les comportements qui vous agacent ou vous interpellent chez les autres : ils sont souvent le miroir de ce qu’on refuse de voir en soi. Pourquoi vous perturbent-ils ? à quoi réagissez-vous ? Dans quelles situations avez-vous fait preuve d’une attitude similaire ? 

Petit à petit, vous commencerez à percevoir en vous un microcosme entier. 
Impossible dès lors de morceler, de porter des jugements péremptoires… 

Embrassez vos peurs, acceptez votre vulnérabilité, prenez le risque de vous ouvrir, de vous découvrir. 
Aussi déstabilisante qu’elle paraisse, cette mise en mouvement – comme la mise en mots de ce que vous ressentez – fera sauter vos carcans.

Extrait du  Magazine Inexploré N°21 janvier – février – mars 2014 – - 




La seule intention sincère d’explorer ses mondes intérieurs change déjà la fréquence vibratoire et amène le soutien nécessaire pour réaliser cette œuvre
Tout simplement parce qu’on agit plus depuis la peur mais dans l’humilité de l’enfant qui veut apprendre, comprendre qui il est en vérité et en totalité, en toute confiance.
Le jugement ferme la porte de notre cœur et notre conscience est réduite à ce qu’elle connait, aux mécanismes de survie, aux jeux de rôles. 

Il ne s’agit pas de s’évader, de fuir la réalité mais au contraire d’être présent à soi-même, conscient. Reconnaitre ce que l’on porte c’est être dans l’ouverture, la réceptivité. 
Les réponses vont apparaitre et surtout la confiance qui s’installe en soi va permettre de grandir en amour, en sagesse en confiance.
Cet amour qui ne dépend plus des autres et encore moins des circonstances extérieures est l’essence même de l’être.

La capacité à rester centré et ancré, de suivre ses propres élans, sans douter de leur pertinence augmentera notre force, la confiance en la Vie, en nous-même et l’élément indispensable à la création délibérée, la loi de la permissivité sera intégrée en douceur chaque fois qu’une émotion sera vécue sans jugement.

La vibration majeure ou dominante demeure celle de la paix.
Puisqu’on comprend que tout dépend de notre intention, de notre attention qui détermine notre fréquence vibratoire, on viendra vite en notre cœur y trouver cette paix profonde d’un grand réconfort.
L’intuition s’affine en même temps que les perceptions et on saura mieux s’orienter, choisir d’utiliser notre pouvoir de focalisation.

Puis dans des périodes comme celle que nous vivons, le pouvoir de maintenir sa fréquence élevée, accordée à l’amour lumière en soi va développer encore plus la capacité de créer parce qu’on pourra demeurer en paix, se dissocier de nos blessures et lâcher le passé sans aucun regret. 
Puis on se dissocie aussi de l’inconscient collectif, et on ne tombe plus dans les pièges, les manipulations de masse. 
On sait sans aucun doute le pouvoir de l’amour, de rester centré en son cœur tandis que tout autour est bouleversé. 
C’est aussi de cette façon qu’on perd le réflexe de juger tout en devenant de plus en plus lucide. 
Quand on cesse d’avoir peur de soi-même commence une belle histoire d’amour ! 
Un amour pour l'être complet multidimensionnel que nous sommes qui ne se soucie pas du paraitre. Qui n'est pas dépendant de l'image, de la surface mais qui vibre depuis les profondeurs embrassant tout notre être.
On n’a plus peur des autres non plus, on ne craint plus le regard extérieur, la critique.

Les pensées émotions sont des énergies, le matériau de notre créativité et plus on se connait, plus on sait être en paix, plus on est guidé et soutenu par nos propres moyens, notre propre fréquence à laquelle s'ajoute des vibrations extérieures similaires.

Quand on constate que nos pensées émotions ne nous définissent pas, quand on sent que la paix du cœur les tempère, les équilibre, tout devient possible et le jugement arbitraire n’a plus aucun intérêt. 
Il ne s’agit plus de se situer vis-à-vis des autres mais de rester aligné à l’être d’amour et de lumière que nous sommes.

Ce respect de nos propres valeurs nous ouvre les portes de la création consciente, délibérée. Sans vouloir se précipiter puisqu'il n'y a pas d'urgence, on sait qu’il suffit de vibrer la paix, l’amour et la joie qui en découlent pour que notre environnement se conforme à cela. 
On s’autorise à rêver tout en sachant que notre pouvoir de créer s’exerce dans le présent et qu'il est synonyme du verbe aimer.

Merci de laisser les références, les liens, si vous souhaitez diffuser cet article dans son intégralité et de mentionner aussi ce blog (http://lydiouze.blogspot.fr ) afin d’honorer l’expression unique de chacun.