Egoïsme,
jalousie, timidité, agressivité, trop ceci, pas assez cela…
Ce qui mijote en
nous n’est pas toujours de notre goût.
Parfois au contraire, nos forces sombres
semblent nous satisfaire, nous aimons nous y complaire.
Faut-il les réprimer,
de peur de ne plus être aimé, ou bien leur céder, en les laissant nous définir ?
Pour la thérapeute psychocorporelle Caroline Jeannet, la clé est d’abord
« d’accueillir ce qui est là », sans jugement, mais sans se laisser
emporter.
Vous êtes en colère ? « Ah ! Je suis en colère. »
Vous détestez telle personne ? « O.K., j’éprouve de la haine. »
Une
remarque vous blesse ? Notez la tension qui se crée dans votre corps.
Est-elle nécessaire, maintenant ? Que pouvez-vous faire pour y remédier ?
Respirer,
vous masser le ventre ou les mains, relativiser…
Traquez vos réactions avec
curiosité, arrêtez de les estampiller « négatives », comprenez qu’elles sont
simplement le fruit de circonstances, qu’il n’y a pas la vilaine ombre d’un
côté et la belle lumière de l’autre : chacune a le pouvoir de faire de
vous un être complet.
« Si nous nions notre peur, nous minimisons notre
courage. Si nous nions notre cupidité, nous réduisons d’autant notre générosité
», note Debbie Ford.
Plutôt que de les « mettre sous le tapis »,
reconnaissez leur existence ; c’est déjà un moyen de les dompter, d’éviter
qu’elles vous rongent de l’intérieur ou vous explosent brutalement à la tête.
Ayez envie de les débusquer, relevez le défi d’agir sur ces ombres plutôt
qu’elles agissent sur vous.
Comprendre
Une
fois ces ombres repérées, « identifiez leurs fonctions, c’est- à-dire les
raisons pour lesquelles elles sont là », indique Caroline Jeannet.
Car
loin d’être des démons intérieurs auxquels on ne peut échapper, ce sont des
« dragons protecteurs » mis en place dans l’enfance, en réaction à
certaines expériences blessantes : soumission ou agressivité édifiée pour
survivre dans un milieu violent, façade dure pour masquer une hypersensibilité…
L’ombre est une part de notre identité construite dans des moments de
difficulté. Normaux pour un enfant, ces mécanismes n’ont très souvent plus lieu
d’être à l’âge adulte.
Assumez la responsabilité de chercher à les comprendre,
de ne plus vous cacher derrière. « En contactant la souffrance de
l’enfant, vous donnez du sens et de l’empathie à l’attitude qu’elle a
engendrée », et commencez à la déconstruire.
Prenez
aussi conscience de vos stratégies de défense. Êtes-vous dans le déni total de
vos parts sombres, ou plutôt dans le reniement – vous les connaissez mais les
rejetez ? Êtes-vous dans la projection, le rejet de la responsabilité sur
l’autre, ou dans une identification à 100 % à vos ombres, au point de vous
dire : « Je suis nul, je ne vaux rien » ou de passer à
l’acte, en devenant le jouet de votre Mister Hyde ?
Observez
également comment votre comportement change en fonction de votre degré de
fatigue ou du contexte social. Vous êtes timide, mais sur une scène de théâtre,
vous vous galvanisez et osez tout ?
Vous êtes plus vaste que vous ne
l’imaginez, alors cessez de vous conformer à l’image que vous vous êtes forgée
de vous-même.
Explorer
Fermez
les yeux, détendez-vous, accédez à un état favorable à l’ouverture de
conscience. En « héros courageux », posez l’intention de plonger dans
« l’énergie de vos ombres pour voir ce qu’elle révèle », conseille le
thérapeute psychocorporel Félix Haubold.
Listez
les défauts que vous détestez et les mots qui vous blessent : leur charge
émotionnelle est révélatrice.
Quelles sont les 5 choses que vous
n’aimeriez pas qu’on écrive à votre propos ?
Notez
aussi celles qu’on pourrait dire sans que cela vous touche.
« Ne
sont-elles pas toutes des vérités ? », suggère Debbie Ford.
Réfléchissez : quelles sont les croyances qui dirigent votre vie ?
Comment
sont-elles nées, sous l’influence de quelles personnes ou de quelles
circonstances ? De quoi vous protégez-vous (et vous privez-vous) en les
perpétuant ? Essayez d’identifier l’événement originel, afin de le
dépasser et d’ouvrir la cage à la partie de vous qui s’y est cristallisée.
Si
c’est difficile, n’hésitez pas à vous faire accompagner. Traquez aussi les
comportements qui vous agacent ou vous interpellent chez les autres : ils
sont souvent le miroir de ce qu’on refuse de voir en soi. Pourquoi vous
perturbent-ils ? à quoi réagissez-vous ? Dans quelles situations
avez-vous fait preuve d’une attitude similaire ?
Petit à petit, vous
commencerez à percevoir en vous un microcosme entier.
Impossible dès lors de
morceler, de porter des jugements péremptoires…
Embrassez vos peurs, acceptez
votre vulnérabilité, prenez le risque de vous ouvrir, de vous découvrir.
Aussi
déstabilisante qu’elle paraisse, cette mise en mouvement – comme la mise en
mots de ce que vous ressentez – fera sauter vos carcans.
Extrait
du Magazine Inexploré N°21 janvier – février – mars 2014 – -
La
seule intention sincère d’explorer ses mondes intérieurs change déjà la
fréquence vibratoire et amène le soutien nécessaire pour réaliser cette œuvre.
Tout simplement parce qu’on agit plus depuis la peur mais dans l’humilité de l’enfant
qui veut apprendre, comprendre qui il est en vérité et en totalité, en toute confiance.
Le
jugement ferme la porte de notre cœur et notre conscience est réduite à ce qu’elle
connait, aux mécanismes de survie, aux jeux de rôles.
Il ne s’agit pas de s’évader,
de fuir la réalité mais au contraire d’être présent à soi-même, conscient. Reconnaitre
ce que l’on porte c’est être dans l’ouverture, la réceptivité.
Les réponses
vont apparaitre et surtout la confiance qui s’installe en soi va permettre de
grandir en amour, en sagesse en confiance.
Cet
amour qui ne dépend plus des autres et encore moins des circonstances
extérieures est l’essence même de l’être.
La
capacité à rester centré et ancré, de suivre ses propres élans, sans douter de
leur pertinence augmentera notre force, la confiance en la Vie, en nous-même et
l’élément indispensable à la création délibérée, la loi de la permissivité sera
intégrée en douceur chaque fois qu’une émotion sera vécue sans jugement.
La
vibration majeure ou dominante demeure celle de la paix.
Puisqu’on
comprend que tout dépend de notre intention, de notre attention qui détermine
notre fréquence vibratoire, on viendra vite en notre cœur y trouver cette paix profonde
d’un grand réconfort.
L’intuition
s’affine en même temps que les perceptions et on saura mieux s’orienter,
choisir d’utiliser notre pouvoir de focalisation.
Puis
dans des périodes comme celle que nous vivons, le pouvoir de maintenir sa fréquence
élevée, accordée à l’amour lumière en soi va développer encore plus la capacité
de créer parce qu’on pourra demeurer en paix, se dissocier de nos blessures et
lâcher le passé sans aucun regret.
Puis on se dissocie aussi de l’inconscient
collectif, et on ne tombe plus dans les pièges, les manipulations de masse.
On
sait sans aucun doute le pouvoir de l’amour, de rester centré en son cœur tandis
que tout autour est bouleversé.
C’est aussi de cette façon qu’on perd le
réflexe de juger tout en devenant de plus en plus lucide.
Quand on cesse d’avoir
peur de soi-même commence une belle histoire d’amour !
Un amour pour l'être complet multidimensionnel que nous sommes qui ne se soucie pas du paraitre. Qui n'est pas dépendant de l'image, de la surface mais qui vibre depuis les profondeurs embrassant tout notre être.
On n’a plus peur
des autres non plus, on ne craint plus le regard extérieur, la critique.
Les
pensées émotions sont des énergies, le matériau de notre créativité et plus on
se connait, plus on sait être en paix, plus on est guidé et soutenu par nos
propres moyens, notre propre fréquence à laquelle s'ajoute des vibrations extérieures similaires.
Quand
on constate que nos pensées émotions ne nous définissent pas, quand on sent que la paix
du cœur les tempère, les équilibre, tout devient possible et le jugement
arbitraire n’a plus aucun intérêt.
Il ne s’agit plus de se situer vis-à-vis des
autres mais de rester aligné à l’être d’amour et de lumière que nous sommes.
Ce
respect de nos propres valeurs nous ouvre les portes de la création consciente,
délibérée. Sans vouloir se précipiter puisqu'il n'y a pas d'urgence, on sait qu’il suffit de vibrer la paix, l’amour
et la joie qui en découlent pour que notre environnement se conforme à cela.
On
s’autorise à rêver tout en sachant que notre pouvoir de créer s’exerce dans le
présent et qu'il est synonyme du verbe aimer.
Merci
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dans son intégralité et de mentionner aussi ce blog (http://lydiouze.blogspot.fr )
afin d’honorer l’expression unique de chacun.