jeudi 10 septembre 2015

« Aimes-tu de la bonne façon ? » Lise Bourbeau & commentaire perso





Ta façon d'aimer est bonne pour toi si elle ne te cause pas d'émotions désagréables. 
Les émotions comme la colère, l'impatience, la rancune, la tristesse, le sentiment de rejet, etc. sont des signes qui t'indiquent que ta façon d'aimer a besoin d'amélioration, si, bien entendu, tu désires être plus heureux/heureuse dans tes relations (amis, enfants, conjoint, etc.)
Aimer, c'est accepter les désirs, les opinions, les comportements des autres, même si tu n'es pas d'accord et même si tu ne comprends pas pourquoi ils sont ainsi.  
Aimer reste le moyen par excellence pour arriver au bonheur véritable, ce à quoi nous aspirons tous. 
Nous avons tous à apprendre à aimer malgré toutes sortes de situations difficiles telles la violence, la jalousie, l'indifférence, le rejet, la pauvreté, etc. 

Il est difficile pour certains de s'ouvrir à l'acceptation, car ils craignent qu'en acceptant la situation dérangeante, elle ne changera jamais et qu'ils devront ainsi toujours vivre avec. J'ai constaté que c'est le contraire qui se produit. Tente l'expérience !
 
L'amour (l'acceptation) a un pouvoir de guérison énorme et pas seulement au niveau physique. 
L'acceptation mène définitivement à la transformation de la situation dérangeante. Cette transformation peut se produire de plusieurs manières et, souvent, de façon inattendue. Toutefois, chacun a des limites et il est important d'en tenir compte et de les respecter *.

Il est impossible de te sentir aimé des autres si tu ne peux t'aimer toi-même.

Si tu te sens jugé ou critiqué, c'est que toi-même, tu te juges et te critiques intérieurement.
À quand remonte la dernière fois où tu t'es dit : « Je m'aime », en le ressentant vraiment en toi ? 
En t'acceptant, c'est-à-dire en te donnant le droit d'être qui tu es, d'avoir certains comportements avec lesquels les autres et toi-même n'êtes pas toujours d'accord, et en ayant toujours en tête où tu veux en arriver, tu développeras l'amour de toi graduellement. 

De plus, je te suggère de faire une liste de toutes tes qualités et de la mettre à jour à chaque semaine. Cela t'aidera à entrer en contact avec la personne merveilleuse que tu es.

Lise Bourbeau




*J’ai envie de développer un peu au sujet de ce qui est écrit et peut prêter à confusion. Dans la relation à l’autre, il ne s’agit pas de subir
Si par exemple on est avec quelqu’un qui ne nous respecte pas, la première chose à faire, c’est de se protéger ou au besoin de rompre. Et lorsqu'on est à l'abri, dans l'intimité, le face à face avec soi-même, l'introspection sincère, amènera à faire de cette expérience quelque chose d'instructif et à sentir l'amour en soi. Le recul que l'on prend lorsque les émotions sont accueillies, les faits acceptés, permet de voir avec les yeux du cœur et d'être enseigné par la sagesse intérieure. 
Chaque cas est unique et chacun a sa propre vision de l’amour mais selon mon expérience, tout commence en soi, tant la vision que l’interprétation des faits et c’est la vision de soi-même qui filtre. 
On voit les choses selon nos peurs, nos croyances elles-mêmes très souvent définies par nos blessures.

Lorsqu’on vit quelque chose de difficile, il est bon de prendre du recul et ça demande parfois de se séparer de la personne avec qui on a des difficultés mais la question à se poser, c’est : "Est-ce que je suis capable d’entendre et de nourrir mes Vrais besoins?" 
Celui d’être aimé est partagé par tous les humains mais souvent on confond les besoins issus de la peur; les stratégies et ceux qui sont essentiels au bien-être, que nous sommes seuls à pouvoir honorer.

Chercher un compagnon par peur d’être seul, pour combler un vide affectif, pour assumer ses besoins matériels…ne peut pas amener à l’épanouissement. Ces motifs sont inconscients et les relations de couple peuvent justement les amener à la conscience.
Ce postulat fausse totalement les choses et la relation mais lorsqu’on en devient conscient, la première chose à faire, c’est de ne pas se critiquer, puis se tourner vers son être intérieur, d’ouvrir son cœur et d’être réceptif aux voix qui vont se manifester, celles qui vont se plaindre, celles qui vont exprimer le sentiment d’injustice…

Ce sont précisément ces voix qui expriment nos blessures d’enfance et ont enclenché des stratégies pour éviter de les ressentir, d'en souffrir. En commençant par remercier celui qu’on appelle l’enfant intérieur puisque c’est cet aspect de nous-même qui est spontané, vrai, qui sait dire ce que le cœur porte comme blessures, on permet à l’amour lumière de circuler et de guérir ces blessures. La démarche peut sembler étrange pourtant, elle est efficace, ça marche.
Évidemment elle répond au désir de se connaitre véritablement, profondément, ce qui demande d’être transparent, honnête avec soi-même afin de savoir qui on est essentiellement, originellement.

Pouvoir entendre les pensées émotions intérieures qui remontent depuis l’enfance, sans les rejeter, sans les nier ou vouloir les rejeter, c’est un premier pas vers la connaissance de soi et la confiance qui s’installe restaure l’amour véritable de soi qui guérit ces blessures.

Le seul fait de ne pas nier, occulter ou juger ses pensées émotions suffit à les transmuter. 

Peu à peu, elles n’effraient plus et sont considérées pour ce qu’elles sont réellement, des fantômes du passé, des énergies bloquées qui visent à nous amener à la source de l’être, à toucher l’amour lumière dont nous sommes tous issus.

Accepter ce qui est, c’est un mode de vie qui demande d’être éprouvé, expérimenté en soi avant de pouvoir le vivre dans la relation à l’autre. Ça peut se faire simultanément mais comme nous attirons des personnes de même fréquence, si on se libère des masques formés par les blessures, ça remet en question le sens de nos relations actuelles. 
L’attitude de l’autre peut changer aussi parce que l’amour lumière que nous rayonnons alors est puissant et peut révéler cette essence aussi en l’autre mais c’est rare. 
Puisque nous attirons les êtres selon notre fréquence vibratoire et que ceci a pour objectif de nous connaitre en profondeur, si nous allons vers l’autre en jouant un rôle et que nous décidons de laisser l’être authentique s’exprimer, le comportement sera totalement différent et l’autre n’aura plus à faire à la même personne. 
Si on a joué le rôle de la victime et qu’en découvrant notre être essentiel, l’amour qui est en soi, on verra que nous n’avons plus besoin d’un sauveur, on saura aussi que ça n’est pas l’amour qui nous a attiré vers lui mais le besoin. 
L’amour véritable amène à être honnête envers soi-même et aussi envers l’autre. On se sentira poussé à lui dire la vérité et il est probable que ça ne lui convienne pas du tout. Ce qui est tout à fait compréhensible puisque lui-même joue un jeu. Il est aussi en mode égotique, cachant ses blessures intimes derrière un masque et la vérité pourra lui donner le sentiment d’être trahi.

Je pense qu’on ne peut pas aimer véritablement, inconditionnellement si on n’a pas ce même amour envers soi-même.
Vouloir se connaitre véritablement est une démarche personnelle qui nécessite une introspection sincère et bienveillante. Le courage de se voir tel que l’on est et suffisamment d’amour pour ne pas s’en vouloir, se juger. 
Et c’est justement en s’acceptant entièrement que cet amour se révèle et grandit en soi. 
Il nous rend autonome affectivement. 
De même en apprenant à reconnaitre les masques et les stratégies de l’ego, on peut mieux comprendre l’autre et voir au-delà des blessures. 
Puis quand on n’a plus besoin d’être aimé, on ne se précipitera pas sur "le premier venu", on prendra le temps de bien le connaitre. 

Cet amour qui est reconnu en soi n'a pas besoin d'être dirigé sur une seule et même personne pour rayonner et ainsi s'épanouir. On peut en faire l'expérience chaque fois qu'on accepte un aspect de soi qu'on a tendance à regarder de travers. Et ainsi, faire l'expérience de la puissance transformatrice de l'amour qui harmonise, équilibre ce défaut, cette faiblesse...

Malgré tout aimer quelqu’un c’est prendre le risque de se tromper parce que "l’amour rend aveugle". Chacun se cachant inconsciemment derrière ses blessures et se connaissant seulement en surface, seule la connaissance véritable et profonde de soi peut éviter de se leurrer. Mais sachant que tout expérience est formatrice, on ne restera pas enfermé dans la souffrance d'une séparation, on saura en trouver le sens, l'essence, l'enseignement, et en sortir grandi.
Quand on s’aime véritablement et qu’on va vers l’autre sans attentes, on s’épargnera bien des souffrances et des désillusions à ne pas croire que nous avons besoin d’un autre pour être heureux.
Les "relations miroirs" nous permettent de mieux nous connaitre et en ce sens toute expérience sera bienvenue pourvu que nous gardions la lucidité que le recul permet d’avoir. 
Chaque expérience amoureuse nous permet de grandir en sagesse, de mieux savoir qui nous sommes en vérité et ainsi de mieux définir nos valeurs, notre idéal. 

Je ne crois pas au couple éternel, à l’amour qui dure indéfiniment ou aux flammes jumelles puisque selon ma foi, chacun est complet, entier. Tout dépend du sens que nous donnons à cette incarnation et de notre objectif. 
Si le but est de grandir, de devenir conscient et d'éprouver de la joie sur ce chemin, alors, toute expérience peut être épanouissante même si elle est guidée par le manque ou par la peur. 

Merci de laisser les références, les liens, si vous souhaitez diffuser cet article dans son intégralité et de mentionner aussi ce blog (http://lydiouze.blogspot.fr ) afin de respecter le travail, l'investissement de chacun.