Ce
matin je me suis réveillée dans un rêve où j’appartenais à une tribu et j’en
étais même le chef. La dernière phrase que je prononçais aux gens devant moi
parlait de vengeance et j’ai juste eu le temps de rectifier le tir encore à
moitié endormie. J’ai eu juste le temps de lui dire : « non, non, pas
la vengeance, le pardon » à cette phrase, s’ajoutait l’énergie correspondante
et ce qu’il a reçu, c’est une forme d’image symbole comme celle que je perçois
et qui me permettent de "visualiser l’idée".
Et comme celle-ci vibre sur la
fréquence divine, j’en comprends le sens profond même si la plupart du temps, à
ce stade, je peine à l’expliquer mais de toute façon, le truc, ça n’est pas de
comprendre intellectuellement mais de l’appliquer de façon à l’intégrer à tous
les niveaux de l’être conscient, inconscient, émotionnel et vibratoirement.
Je sais que c'est fait quand le mental peut expliquer le concept qui illustre une application des lois
universelles ou « vérités divines ». Je mets ce terme entre
parenthèse parce que la vérité divine est immense et perçue différemment selon
le degré de conscience, ou selon la "dimension" depuis laquelle elle est observé,
appréhendée.
D’ailleurs en me relisant juste avant de publier cela, je me dis que c'est incompréhensible pour la majorité des gens cependant, pour moi, ce sont des vérités, tant au niveau de ma foi que de l'interprétation des rêves, des images symboles et la simultanéité ou "l'inter-reliance entre les vies".
Il
est clair que je mets à jour mes croyances par le fait d’agir en conscience au
quotidien, en changeant mes pensées, mon comportement. Certaines d’entre elles
sont purement absorbées, désintégrées dans l’amour et je conserve uniquement
les vérités que j’aie validées par l’expérience. Il faut un temps d’adaptation
pour le mental, pour que l’unité intérieure se réalise dans la cohérence, le
respect de tous les corps afin de rester en lien avec son entourage et cette dimension.
La
croyance demande une force de conviction qui très souvent se nourrit par l’argumentation,
ce qui tourne vite au conflit, au besoin d’avoir raison.
La foi en ses origines
divines et en la toute puissance de l’amour est indiscutable parce qu’elle se
nourrit d’expériences et de choix très personnels qui ne demandent pas d’approbation
extérieure.
Toute la différence est là et le résultat aussi, en faisant des
choix intérieurs relativement à l’état d’être, en choisissant d’agir depuis le cœur,
c’est le divin intérieur qui guide et confirme la pertinence d’un choix par le
bien-être ressenti, le sentiment de justesse, l’harmonie en soi et avec l’extérieur.
Ressentir en soi-même, le changement d’état, de pensées, de vibrations et le
voir se manifester dans la réalité, dans l’instant, libère des croyances qui
sont des balises sur le chemin vers l’autonomie.
Plus on avance et plus elles
restent derrière tout simplement sans que ce soit une perte ou que ça engendre
des peurs.
La souveraineté passe par un déconditionnement mental où on va
lâcher les croyances basées sur la peur, l’idée de séparation, la peur de la
mort et comme c’est l’amour lumière en soi qui les absorbe, on ne doit rien à
personne.
En faisant cela, on désactive les blessures du passé puisqu'en plus, il apparait guérit dans le présent et comme cette guérison s'effectue par le contact avec l'enfant qu'on a été, la notion de passé, de présent et de futur, se dilue, devient floue. Mais ce flou n'est pas celui de la fuite ou de la déraison, il est le fruit de la conscience pleinement présente lors de ces connexions aux différents aspects de soi.
On ne s’y identifie à aucun d'eux puisqu’on renait à sa vraie nature, complète. Ses blessures nous
relient à l’humanité, à tous ceux qui portent ses mêmes vibrations, que ce soit
dans le présent ou le passé.
Je
vois la vie, les expressions divines, les étincelles qui sont portées par
chacun, comme un big bang où toute forme de vie qui vient jusque dans la
matière, la densité de troisième dimension, est expulsée simultanément depuis
la source. Chaque âme projette des incarnations simultanément, en embrassant des
sois et elle trace une ligne d’expérience pour chaque humain qui nait de cette
rencontre, selon la vibration commune.
Les expériences de ces personnalités
humaines porteront sur les mêmes thèmes, l’intégration de l’amour et de la
lumière, à divers degré de densité selon la capacité de chacune à se souvenir
et à agir en conséquence.
Tout sera expérimenté d’un pôle à l’autre et chaque
incarnation apportera les connaissances qui viendront illuminer l’ensemble afin
que la conscience Une soit remplie de connaissances vécues, du savoir être et aimer.
Afin qu’elle passe
de la connaissance théorique d’elle-même à la connaissance vécue pleinement,
dans chaque dimension où elle s’exprime.
C’est assez complexe à comprendre pour le mental et donc à expliquer mais
ça me permet de mieux comprendre ce que je suis et surtout, d’accepter, de voir
autrement ceux qui jouent des rôles que la dualité fait percevoir comme négatifs.
Ce point de vue est celui de l’âme et de la conscience, au-delà de la dualité.
Enfin de l’âme dont les incarnations lui ont restitué suffisamment d’amour
lumière en les ayant intégré. Un peu comme si l’explosion se vivait à l’envers
ou si on compare la naissance des incarnations à un expir, nous sommes
maintenant à la phase de l’inspir chargé d’oxygène qui va venir nourrir le
cerveau, la conscience Une.
Sur
ce chemin d’intégration de l’amour lumière, la reliance à d’autres
personnalités par affinités, selon des vibrations communes, est perçue et
lorsqu’on accepte de lâcher prise, d’offrir à l’amour, des vieilles croyances,
de les relâcher, les incarnations ou extensions auxquelles nous sommes reliées,
bénéficient de l’élévation vibratoire que nous vivons.
Si on exprime les choses
selon l’espace temps linéaire, ça veut dire que nos vies passées bénéficient de
chaque prise de conscience que nous réalisons.
De même lorsque nous offrons à la
source une situation afin qu’elle soit vécue dans l’amour, ce sont ceux avec
qui nous interagissons qui bénéficient d’une ouverture de cœur et de conscience
puisque nous sommes interconnectés dans tous les sens.
Je
dois aller chercher du tabac…
La
chaleur continue d’être écrasante mais je m’y adapte et le fait de penser à me
centrer régulièrement est d’une grande efficacité. Ça me permet d’accepter ce
qui est, sans résister et de cette façon, je peux voir la leçon à en tirer puis être en paix et en joie presque constamment.
Ça va
très vite quand on lâche prise.
La capacité de s’adapter est essentielle parce
que le point de vue change et amène à oser sortir de sa zone de confort. Ce qui
fait que je change d’avis assez facilement.
Comme c’est dans le sens de la
progression, en alignement avec la volonté d’incarner l’amour, il n’y a que la personnalité
qui est un peu dérangée mais elle a vite fait de voir l’avantage du changement de
position. Je ne doute plus du tout du pouvoir de l’amour qui est en moi et de
la force du centrage permettant de franchir des obstacles estimés
infranchissables avant.
J’ai
bien l’impression qu’en conseillant le chef de tribu de mon rêve, j’ai récupéré
ses énergies, lol. Il ne s’agit pas de dominer l’autre, d’avoir du pouvoir sur les
autres ou les choses, mais d’utiliser son pouvoir d’aimer, d’intégrer les
énergies divines par l’acceptation de ses propres fluctuations internes.
S’aimer
soi-même et entièrement en reconnaissant ses qualités tout comme ses défauts,
en ne culpabilisant pas pour les uns et en ne se vantant pas pour les autres
mais en les laissant s’équilibrer dans le cœur, confère un immense pouvoir.
La
seule référence ou autorité, c’est cette énergie divine en soi et lorsqu’on s’y
abandonne, on devient autonome, libre.
Je
continue mon sevrage sans forcer, sans planifier outre mesure et en ne m’interdisant
pas "de craquer". Je sais de quoi je suis capable à ce niveau là, ce que mon
corps physique peut supporter, ce que mon mental peut gérer et tout ceci
m’oblige à être centrée, consciente de mon monde intérieur.
Comme
l’effet de ces médicaments, c’est de me maintenir dans le mental et l’illusion
de contrôler les choses et comme je sais que ce sont les croyances à ce sujet
qui leur confèrent leur pouvoir, c’est en modifiant les croyances que j’arriverais
à m’en libérer. Dans ce déconditionnement et ce reconditionnement, ce
changement de croyances, la plupart d’entre elles disparaissent, deviennent
totalement obsolète et ça me montre l’intérêt de cette dépendance, son
caractère initiatique par le sevrage, le désir sincère de changer de mode de
fonctionnement.
Ma
croyance la plus importante, celle qui a créé un fort attachement à ces produits,
c’est : « je ne suis pas capable d’être moi-même ; libre et
souveraine ». Et comme je la libère en devenant consciente de mes pensées
émotions de façon à les rectifier lorsqu’elles ne sont pas issues de l’amour
pur, je me situe de plus en plus facilement et souvent dans le présent, sur les
fréquences de l’amour lumière.
Cet « acte », ce mouvement, ce centrage
est la guérison même.
J’ai reparlé au voisin de la fête du 14 juillet qu’il
organise en lui disant pourquoi je ne voulais pas venir puis j’ai fini par me
dire que mon besoin d’intégration était plus fort que la peur de sortir de mes
gonds.
Parce que si je regarde bien ce qui m’empêche très souvent de m’intégrer,
c’est le fait d’être spontanée et de ne pas encore bien savoir maitriser mes
pensées émotions.
Là aussi, je peux vérifier le pouvoir de manifestation par la
projection de mes propres croyances qui déterminent mon point de vue. L’effet
miroir et la puissance de la pensée qui créé l’interprétation des faits et les
faits eux-mêmes.
En
prenant cette fête comme une occasion supplémentaire d’apprendre à me centrer
en présence d’autres personnes, ça change la perspective et comme celui qui
organise la fête est au courant de cela même si je ne lui ai pas expliqué les
choses en détail, ça me sécurise.Je lui ai aussi dit que je n'étais sûre de rien puisque je suis l'élan de l'instant me fiant au gps intérieur.
Le
constat que le fait de guérir l’enfant intérieur restitue le potentiel énergétique
caractéristique de l’enfant, puis que le même processus se réalise lorsqu’on
contacte une autre vie, une incarnation « passée » ou un autre aspect
de soi, confirme la simultanéité des expressions du Soi et de l’âme. Du coup on pourrait s'y perdre mais comme en même temps on se désidentifie de l'ego, c'est gérable pour le mental. Ce qui aide aussi considérablement c'est de vivre dans l'instant, sans s'attacher à ce qui est vécu.
Concernant
l’ego, je le considère maintenant comme une programmation basée sur la survie,
un système qui gère les corps tant que l’individu vit dans l’inconscience de sa
vraie nature et pas comme une entité puisque je suis de plus en plus consciente
de ce que je vis. Il n’y a donc aucune raison de le combattre ou de le rejeter,
il suffit de se centrer pour être conscient de soi et ne pas laisser ce système
agir par défaut.
L’ego
est un système de survie qui s’enclenche de façon inconsciente et si on ramène
son attention en son corps physique, si on choisi les pensées qu’on veut
nourrir, offrant celles qui ne nous servent plus à la source, c’est alors notre
âme et conscience qui habitent et gèrent ensembles les corps.
C’est
l’heure de la douche que je vais agrémenter de rayons selon l’élan, l’inspiration
du moment. J’aime utiliser mon pouvoir de création par la pensée et le verbe en
suivant l’inspiration du moment et en ayant pris soin de me centrer.
Pour faciliter
le retour au cœur, au centre de l’être, je me suis inventée quelques mantras
comme « j’appelle mes corps à s’unir à se servir mutuellement pour le bien
de l’ensemble » ou encore « je m’aime et je me libère avec amour et gratitude envers mes cellules ».
Elles ont un effet magique
instantané parce qu’elles ont un sens pour moi, chaque mot est l’expression
véritable de ce que je suis et de ce que je vis.
Elles sont portées par la foi,
la conscience de l’être et ma fréquence vibratoire s’élève automatiquement.
Les
prières et mantras formulés par d’autres n’ont pas autant d’impact (d'ailleurs je ne peux même pas les prononcer) que lorsque
je les créé moi-même, parce qu’en même temps, j’affirme mon pouvoir et la
reconnaissance, l’acceptation de la responsabilité qui m’incombe d’offrir à la
source la guidance et la gestion de mon monde intérieur.
Je
suis encore très egocentrée et en manque d’ancrage mais les activités telles
que la balade et le jardin sont intégrées à mon planning de façon constante
favorisant l’équilibre des corps.
La patience est encore
l’énergie qui peut faciliter le processus. Puis je peux aussi constater les
progrès à ce niveau là et amplifier la confiance en ce processus de guérison
par l’acceptation de ce qui est.
J’ai
été agréablement surprise de trouver la lettre d'info de Simon Leclerc et son
message comme un témoignage de ce qu’il a intégré et lui permet de réaliser; manifester sa vie en son âme et conscience.
Voilà qui est en résonance avec ce que je vis
tout comme l’envie de manifester ma réalité depuis le cœur. Je n’arrive
toujours pas à savoir comment former cela, pour le moment, ce qui compte le
plus, c’est de suivre le courant de la vie, de continuer d’apprendre à lâcher
prise et de suivre la guidance de l’âme. Tout change si vite à l'intérieur et dans ma relation aux autres !
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci