vendredi 10 juillet 2015

« Passé, présent, futur en un même "lieu" ; la conscience Une »





Ce matin je me suis réveillée dans un rêve où j’appartenais à une tribu et j’en étais même le chef. La dernière phrase que je prononçais aux gens devant moi parlait de vengeance et j’ai juste eu le temps de rectifier le tir encore à moitié endormie. J’ai eu juste le temps de lui dire : « non, non, pas la vengeance, le pardon » à cette phrase, s’ajoutait l’énergie correspondante et ce qu’il a reçu, c’est une forme d’image symbole comme celle que je perçois et qui me permettent de "visualiser l’idée". 
Et comme celle-ci vibre sur la fréquence divine, j’en comprends le sens profond même si la plupart du temps, à ce stade, je peine à l’expliquer mais de toute façon, le truc, ça n’est pas de comprendre intellectuellement mais de l’appliquer de façon à l’intégrer à tous les niveaux de l’être conscient, inconscient, émotionnel et vibratoirement. 
Je sais que c'est fait quand le mental peut expliquer le concept qui illustre une application des lois universelles ou « vérités divines ». Je mets ce terme entre parenthèse parce que la vérité divine est immense et perçue différemment selon le degré de conscience, ou selon la "dimension" depuis laquelle elle est observé, appréhendée.  

D’ailleurs en me relisant juste avant de publier cela, je me dis que c'est incompréhensible pour la majorité des gens cependant, pour moi, ce sont des vérités, tant au niveau de ma foi que de l'interprétation des rêves, des images symboles et la simultanéité ou "l'inter-reliance entre les vies". 

Il est clair que je mets à jour mes croyances par le fait d’agir en conscience au quotidien, en changeant mes pensées, mon comportement. Certaines d’entre elles sont purement absorbées, désintégrées dans l’amour et je conserve uniquement les vérités que j’aie validées par l’expérience. Il faut un temps d’adaptation pour le mental, pour que l’unité intérieure se réalise dans la cohérence, le respect de tous les corps afin de rester en lien avec son entourage et cette dimension.


La croyance demande une force de conviction qui très souvent se nourrit par l’argumentation, ce qui tourne vite au conflit, au besoin d’avoir raison. 
La foi en ses origines divines et en la toute puissance de l’amour est indiscutable parce qu’elle se nourrit d’expériences et de choix très personnels qui ne demandent pas d’approbation extérieure. 

Toute la différence est là et le résultat aussi, en faisant des choix intérieurs relativement à l’état d’être, en choisissant d’agir depuis le cœur, c’est le divin intérieur qui guide et confirme la pertinence d’un choix par le bien-être ressenti, le sentiment de justesse, l’harmonie en soi et avec l’extérieur. 
Ressentir en soi-même, le changement d’état, de pensées, de vibrations et le voir se manifester dans la réalité, dans l’instant, libère des croyances qui sont des balises sur le chemin vers l’autonomie. 
Plus on avance et plus elles restent derrière tout simplement sans que ce soit une perte ou que ça engendre des peurs. 

La souveraineté passe par un déconditionnement mental où on va lâcher les croyances basées sur la peur, l’idée de séparation, la peur de la mort et comme c’est l’amour lumière en soi qui les absorbe, on ne doit rien à personne. 
En faisant cela, on désactive les blessures du passé puisqu'en plus, il apparait guérit dans le présent et comme cette guérison s'effectue par le contact avec l'enfant qu'on a été, la notion de passé, de présent et de futur, se dilue, devient floue. Mais ce flou n'est pas celui de la fuite ou de la déraison, il est le fruit de la conscience pleinement présente lors de ces connexions aux différents aspects de soi. 
On ne s’y identifie à aucun d'eux puisqu’on renait à sa vraie nature, complète. Ses blessures nous relient à l’humanité, à tous ceux qui portent ses mêmes vibrations, que ce soit dans le présent ou le passé. 





Je vois la vie, les expressions divines, les étincelles qui sont portées par chacun, comme un big bang où toute forme de vie qui vient jusque dans la matière, la densité de troisième dimension, est expulsée simultanément depuis la source. Chaque âme projette des incarnations simultanément, en embrassant des sois et elle trace une ligne d’expérience pour chaque humain qui nait de cette rencontre, selon la vibration commune. 
Les expériences de ces personnalités humaines porteront sur les mêmes thèmes, l’intégration de l’amour et de la lumière, à divers degré de densité selon la capacité de chacune à se souvenir et à agir en conséquence. 
Tout sera expérimenté d’un pôle à l’autre et chaque incarnation apportera les connaissances qui viendront illuminer l’ensemble afin que la conscience Une soit remplie de connaissances vécues, du savoir être et aimer. 
Afin qu’elle passe de la connaissance théorique d’elle-même à la connaissance vécue pleinement, dans chaque dimension où elle s’exprime.

C’est assez complexe à comprendre pour le mental et donc à expliquer mais ça me permet de mieux comprendre ce que je suis et surtout, d’accepter, de voir autrement ceux qui jouent des rôles que la dualité fait percevoir comme négatifs. 
Ce point de vue est celui de l’âme et de la conscience, au-delà de la dualité. Enfin de l’âme dont les incarnations lui ont restitué suffisamment d’amour lumière en les ayant intégré. Un peu comme si l’explosion se vivait à l’envers ou si on compare la naissance des incarnations à un expir, nous sommes maintenant à la phase de l’inspir chargé d’oxygène qui va venir nourrir le cerveau, la conscience Une.

Sur ce chemin d’intégration de l’amour lumière, la reliance à d’autres personnalités par affinités, selon des vibrations communes, est perçue et lorsqu’on accepte de lâcher prise, d’offrir à l’amour, des vieilles croyances, de les relâcher, les incarnations ou extensions auxquelles nous sommes reliées, bénéficient de l’élévation vibratoire que nous vivons. 
Si on exprime les choses selon l’espace temps linéaire, ça veut dire que nos vies passées bénéficient de chaque prise de conscience que nous réalisons. 
De même lorsque nous offrons à la source une situation afin qu’elle soit vécue dans l’amour, ce sont ceux avec qui nous interagissons qui bénéficient d’une ouverture de cœur et de conscience puisque nous sommes interconnectés dans tous les sens.
Je dois aller chercher du tabac…

La chaleur continue d’être écrasante mais je m’y adapte et le fait de penser à me centrer régulièrement est d’une grande efficacité. Ça me permet d’accepter ce qui est, sans résister et de cette façon, je peux voir la leçon à en tirer puis être en paix et en joie presque constamment. 
Ça va très vite quand on lâche prise. 
La capacité de s’adapter est essentielle parce que le point de vue change et amène à oser sortir de sa zone de confort. Ce qui fait que je change d’avis assez facilement. 
Comme c’est dans le sens de la progression, en alignement avec la volonté d’incarner l’amour, il n’y a que la personnalité qui est un peu dérangée mais elle a vite fait de voir l’avantage du changement de position. Je ne doute plus du tout du pouvoir de l’amour qui est en moi et de la force du centrage permettant de franchir des obstacles estimés infranchissables avant.
J’ai bien l’impression qu’en conseillant le chef de tribu de mon rêve, j’ai récupéré ses énergies, lol. Il ne s’agit pas de dominer l’autre, d’avoir du pouvoir sur les autres ou les choses, mais d’utiliser son pouvoir d’aimer, d’intégrer les énergies divines par l’acceptation de ses propres fluctuations internes. 

S’aimer soi-même et entièrement en reconnaissant ses qualités tout comme ses défauts, en ne culpabilisant pas pour les uns et en ne se vantant pas pour les autres mais en les laissant s’équilibrer dans le cœur, confère un immense pouvoir. 
La seule référence ou autorité, c’est cette énergie divine en soi et lorsqu’on s’y abandonne, on devient autonome, libre. 






Je continue mon sevrage sans forcer, sans planifier outre mesure et en ne m’interdisant pas "de craquer". Je sais de quoi je suis capable à ce niveau là, ce que mon corps physique peut supporter, ce que mon mental peut gérer et tout ceci m’oblige à être centrée, consciente de mon monde intérieur.
Comme l’effet de ces médicaments, c’est de me maintenir dans le mental et l’illusion de contrôler les choses et comme je sais que ce sont les croyances à ce sujet qui leur confèrent leur pouvoir, c’est en modifiant les croyances que j’arriverais à m’en libérer. Dans ce déconditionnement et ce reconditionnement, ce changement de croyances, la plupart d’entre elles disparaissent, deviennent totalement obsolète et ça me montre l’intérêt de cette dépendance, son caractère initiatique par le sevrage, le désir sincère de changer de mode de fonctionnement.  

Ma croyance la plus importante, celle qui a créé un fort attachement à ces produits, c’est : « je ne suis pas capable d’être moi-même ; libre et souveraine ». Et comme je la libère en devenant consciente de mes pensées émotions de façon à les rectifier lorsqu’elles ne sont pas issues de l’amour pur, je me situe de plus en plus facilement et souvent dans le présent, sur les fréquences de l’amour lumière. 
Cet « acte », ce mouvement, ce centrage est la guérison même. 

J’ai reparlé au voisin de la fête du 14 juillet qu’il organise en lui disant pourquoi je ne voulais pas venir puis j’ai fini par me dire que mon besoin d’intégration était plus fort que la peur de sortir de mes gonds. 
Parce que si je regarde bien ce qui m’empêche très souvent de m’intégrer, c’est le fait d’être spontanée et de ne pas encore bien savoir maitriser mes pensées émotions. 
Là aussi, je peux vérifier le pouvoir de manifestation par la projection de mes propres croyances qui déterminent mon point de vue. L’effet miroir et la puissance de la pensée qui créé l’interprétation des faits et les faits eux-mêmes.

En prenant cette fête comme une occasion supplémentaire d’apprendre à me centrer en présence d’autres personnes, ça change la perspective et comme celui qui organise la fête est au courant de cela même si je ne lui ai pas expliqué les choses en détail, ça me sécurise.Je lui ai aussi dit que je n'étais sûre de rien puisque je suis l'élan de l'instant me fiant au gps intérieur.
Le constat que le fait de guérir l’enfant intérieur restitue le potentiel énergétique caractéristique de l’enfant, puis que le même processus se réalise lorsqu’on contacte une autre vie, une incarnation « passée » ou un autre aspect de soi, confirme la simultanéité des expressions du Soi et de l’âme. Du coup on pourrait s'y perdre mais comme en même temps on se désidentifie de l'ego, c'est gérable pour le mental. Ce qui aide aussi considérablement c'est de vivre dans l'instant, sans s'attacher à ce qui est vécu.

Concernant l’ego, je le considère maintenant comme une programmation basée sur la survie, un système qui gère les corps tant que l’individu vit dans l’inconscience de sa vraie nature et pas comme une entité puisque je suis de plus en plus consciente de ce que je vis. Il n’y a donc aucune raison de le combattre ou de le rejeter, il suffit de se centrer pour être conscient de soi et ne pas laisser ce système agir par défaut.
L’ego est un système de survie qui s’enclenche de façon inconsciente et si on ramène son attention en son corps physique, si on choisi les pensées qu’on veut nourrir, offrant celles qui ne nous servent plus à la source, c’est alors notre âme et conscience qui habitent et gèrent ensembles les corps.

C’est l’heure de la douche que je vais agrémenter de rayons selon l’élan, l’inspiration du moment. J’aime utiliser mon pouvoir de création par la pensée et le verbe en suivant l’inspiration du moment et en ayant pris soin de me centrer. 
Pour faciliter le retour au cœur, au centre de l’être, je me suis inventée quelques mantras comme « j’appelle mes corps à s’unir à se servir mutuellement pour le bien de l’ensemble » ou encore « je m’aime et je me libère avec amour et gratitude envers mes cellules ». 

Elles ont un effet magique instantané parce qu’elles ont un sens pour moi, chaque mot est l’expression véritable de ce que je suis et de ce que je vis. 
Elles sont portées par la foi, la conscience de l’être et ma fréquence vibratoire s’élève automatiquement. 
Les prières et mantras formulés par d’autres n’ont pas autant d’impact (d'ailleurs je ne peux même pas les prononcer) que lorsque je les créé moi-même, parce qu’en même temps, j’affirme mon pouvoir et la reconnaissance, l’acceptation de la responsabilité qui m’incombe d’offrir à la source la guidance et la gestion de mon monde intérieur.

Je suis encore très egocentrée et en manque d’ancrage mais les activités telles que la balade et le jardin sont intégrées à mon planning de façon constante favorisant l’équilibre des corps. 
La patience est encore l’énergie qui peut faciliter le processus. Puis je peux aussi constater les progrès à ce niveau là et amplifier la confiance en ce processus de guérison par l’acceptation de ce qui est.
J’ai été agréablement surprise de trouver la lettre d'info de Simon Leclerc et son message comme un témoignage de ce qu’il a intégré et lui permet de réaliser; manifester sa vie en son âme et conscience. 


Voilà qui est en résonance avec ce que je vis tout comme l’envie de manifester ma réalité depuis le cœur. Je n’arrive toujours pas à savoir comment former cela, pour le moment, ce qui compte le plus, c’est de suivre le courant de la vie, de continuer d’apprendre à lâcher prise et de suivre la guidance de l’âme. Tout change si vite à l'intérieur et dans ma relation aux autres !


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci