J’ai
envie de parler de ce que les messages postés ce matin suscitent en moi mais
comme j’ai pas mal de choses à faire, on
verra plus tard. Pour le moment, je vais faire ma balade dans la nature, offrir
au soleil et à la terre, via la rivière, ce qui remonte à la surface depuis 24
heures.
Je pourrais même dire depuis toujours mais j’en suis consciente depuis quatre
ou cinq ans et sait le gérer depuis deux ans, à peu près. Si je parle de dates
c’est pour évoquer la ‘lenteur’ du processus d’intégration des énergies de la
source, de l’ouverture de cœur et de conscience que ça provoque. C’est encore
une chose à libérer à donner au divin en soi afin qu’il l’absorbe; l'impatience!
La notion de
temps est très relative et celle d’urgence continue de me manipuler en
coulisse. Je suis obligée de freiner, de me poser et de respirer pour retrouver
la raison, le savoir du cœur ; je suis un être éternel.
Il n’y a aucune
urgence et en se laissant porter par le désir, l’enthousiasme qui vient lorsqu’on
s’ancre à la terre, qu’on se connecte au divin intérieur, dans cet espace de
paix où rien ne vient perturber, où tout est perçu comme adéquate, le mental se
calme.
C’est le genre de croyance solidement ancrée qui nait de la peur de la
mort et qu’on porte en soi avant même de naitre.
C’est inscrit en nos gènes
mais un autre programme coexiste en ce lieu, c’est celui de la croissance éternelle,
de l’évolution et lorsqu’on libère la peur de la mort, on peut alors percevoir
l’équilibre entre ces deux programmations et l’éternité qui les sous-tend.
C’est
difficile à concevoir pour le mental mais le seul fait de savoir que je suis un
être de lumière, éternel, suffit à calmer le jeu des pourquoi et comment.
Bon
je dois aller faire quelques courses que je reporte depuis deux jours à cause
de la chaleur.
Le
nettoyage des corps mental et émotionnel est laborieux parce qu’il faut prendre
l’habitude de revenir au cœur en toutes circonstances et comme on agit de façon
réactionnelle automatiquement, ça demande d’être de plus en plus conscient de
soi, de ses pensées, et de devenir responsable.
Les croyances sur lesquelles est
fondée la société, sont exactement l’inverse puisqu’elles nous bercent dans l’idée
que nous sommes impuissants et que nous devons agir selon certaines normes afin
d’être heureux, libre et en bonne santé.
Tout est basé sur ce qui est tangible,
visible et on ignore généralement la puissance de la pensée et des émotions.
C’est
pourtant une réalité que chacun peut constater et les médias, les gouvernements
le savent bien puisqu’ils utilisent la publicité, les nouvelles dramatiques
pourtant rares, la politique, afin de manipuler l’opinion publique.
Tout
est fait pour nous maintenir dans la peur, la culpabilité et l’impuissance et
dans la croyance que l’apparence est importante puisque c’est grâce à elle qu’on
obtiendra du succès, donc du pouvoir. À condition que celle-ci corresponde aux
critères établis tant pour les femmes que pour les hommes.
Par les films, les
publicités, on nous formate et la sexualité représente un sujet brûlant dont l’industrie
est florissante puisqu’elle nourrit les fantasmes, les frustrations qui
découlent de ces modèles préfabriqués.
Même dans les églises où les prêtres
sont condamnés au célibat, les frustrations engendrent les perversions et
causent des dégâts auprès des enfants que les parents confient en toute
confiance à ses institutions. Je me demande pourquoi on représente les anges
sous la forme de bébés grassouillets…
Les dirigeants quels qu’ils soient, gouvernent
par le contrôle; le contrôle de la pensée, des émotions, des énergies, de la
nature, dans l’irrespect et l’acceptation totale de la masse.
On nous vend tout
un tas de produits sensés nous rendre heureux afin de compenser les nombreuses
frustrations dues à l’organisation de la société en système hiérarchique,
pyramidale et patriarcale.
Dès l’enfance on nous incite à grimper l’échelle
sociale par la compétition qui démarre à l’école où l’on note les élèves de
façon arbitraire et uniforme.
Le décor est posé, "si tu veux être heureux, il va
falloir en chier".
Mais
si on regarde en soi-même, on va trouver les mêmes codes, les mêmes règles et
les mêmes croyances !
On comprend alors que pour changer, pour « atteindre
le bonheur », ou au moins se libérer de la souffrance, il va falloir
changer complètement nos croyances et devenir responsable de notre monde
intérieur ; de nos pensées, de nos émotions, qui sont de l’énergie créatrice.
Qu’il va falloir agir dans l’amour total pour tout ce que nous sommes afin d’instaurer
la paix, la justice et la joie en soi pour que notre monde extérieur se
manifeste selon nos aspirations profondes. La notion de plaisir, essentielle, est
revisitée dès lors qu’on sait ce que sont les énergies.
L’énergie
de Vie, l’énergie sexuelle, du désir, est celle qui stimule notre créativité et
elle s’exprime donc au travers de notre pouvoir créateur, en tous domaines.
De
la création de pensées conscientes et inconscientes, aux actions diverses qu’on
peut entreprendre, elle est la matière qu'il nous faut associer à l'énergie divine afin que les deux servent ensembles nos aspirations les plus élevées.
Comme
ce pouvoir commence par la pensée, il est nécessaire d’apprendre à choisir
celles que l’on veut nourrir et celles qu’on ne veut plus entretenir en les
offrant tout simplement à la source, à notre lumière amour intérieurs.
Puisque
le contrôle amène la souffrance et les distorsions, il va nous falloir
apprendre à gérer nos pensées émotions par l’acceptation afin de nettoyer les
chakras par lesquelles l’énergie de vie, du désir circule.
A l’image d’un
torrent, l’énergie sexuelle ne peut être coupée sans créer de dégâts mais en
apprenant à la canaliser justement par le pouvoir de la pensée, de l’intention,
on pourra utiliser le pouvoir de création afin de manifester la vie que nous
souhaitons vivre et pas celle qu’on nous impose.
Je
discutais avec un ami Facebook qui fait le ramadan en ce moment. Il est au
Maroc et là-bas, ils goûtent aussi les joies de la canicule ! Je lui ai
demandé s’ils avaient le droit de boire et quand il m’a dit que non, je me suis
dit que tous ces dieux sont des créations humaines. Enfin, des idoles nourries
par la peur, l’ignorance de sa vraie nature qui poussent à rechercher des
maitres. Et bien évidemment, celui qui se proclame comme tel et commande ses disciples, est doté d’un ego
qui est son propre dieu.
Qui peut bien avoir besoin d’être
servi par les autres si ce n’est un individu qui aspire à obtenir du pouvoir
sur les autres ? Pour moi, ça s’appelle de la vampirisation ni plus ni
moins.
Et pour rechercher le pouvoir à l’extérieur,
pour se nourrir de l’approbation des autres, de leur reconnaissance et en
devenir dépendant, il faut nécessairement ignorer qu’on est constitué d’amour
et de lumière.
D’où
la méprise à propos de l’amour. On confond l’amour et le pouvoir de séduction !
On confond le plaisir du à l’excitation, la domination, et celui de l’échange,
du partage. Enfin pour ceux qui le font inconsciemment.
C'est
ce qui m'a toujours attristé sur cette planète; ceux qui sont plus
"intelligents", qui ont des connaissances, les utilisent pour dominer,
pour leur profit.
Ceci
dit, je ne suis pas au-dessus des autres mais comme je retrouve la mémoire de
qui je suis en vérité et les aspirations de mon âme en même temps que celles de
l’enfant intérieur, tout ceci m’apparait de plus en plus comme une immense
arnaque.
Tous ces dieux vénérés par des hommes et des femmes en quête de
parents, sont de faux dieux, des projections des manques, des peurs et des
frustrations humaines.
Il se peut qu’il y ait eu des manipulations génétiques,
des invasions extra-terrestres, des abus en tous genres mais tout ça, c’est le
passé.
Maintenant que nous connaissons notre pouvoir créateur à quoi bon
tourner une fois de plus son regard vers l’extérieur qui de toute façon nous
renvoie nos propres pensées émotions énergies.
Savoir
que nous sommes avant toutes choses des êtres constitués d’énergie, d’amour et
de lumière, au niveau essentiel, originel et que ces mêmes énergies sont
exactement celles que nous passons notre vie à rechercher restaure notre intégrité,
notre pouvoir.
La difficulté réside dans la croyance que c’est difficile
justement alors qu’il nous suffit de les unifier, de boucler la boucle, de
faire se rencontrer nos énergies dans l’espace du cœur, de les amener en ce
point zéro.
Lorsqu’on
accueille son ombre ou qualifiée comme telle, dans le cœur, la source d’amour
lumière les harmonise. On peut le constater par nos pensées, notre état d'être, qui changent.
Mais
comme nous avons accumulés tout un bagage énergétique et qu’en plus l’énergie
est en mouvement, en interaction avec l’extérieur, les plans subtils, les
autres humains, le collectif conscient et inconscient ça demande une certaine
maitrise qui s’acquiert par la pratique.
Cette maitrise consiste à casser le
réflexe de rejet et à confier à notre cœur, notre conscience qui s’aguerrit à
mesure que nous libérons les peurs, toutes les énergies de basses fréquences
qui nous traversent.
Je
suis allée en courses agacée et j’ai constaté que l’extérieur me renvoyait exactement
ce que je portais dans l’instant; la personne désagréable au guichet de la poste, par exemple. Je me suis donc recentrée et j’ai eu la
surprise d’entendre des jeunes jouer de la musique. Ce n’est pas souvent que ça
arrive puisque c’est une ville de curistes, de personnes plutôt âgées et voir
ces énergumènes chevelus, jouer de la batterie sur des bassines, des boites de
conserves, un didjiridu, des clochettes, m’a fait beaucoup de bien.
Les sons
étaient nouveaux mais j’ai commencé par vouloir raser les murs puis je suis
allée leur donner 5 euros par solidarité.
Pour les remercier d’exprimer l’audace
d’être soi, d’agir selon ses convictions en dépit du regard des autres. Ça m’a
rappelé des bons souvenirs mais aussi le fait que j’ai du boulot à ce niveau
là.
Retourner jouer de l’accordéon dans la rue me vient de plus en plus en tête
mais je sens que ça bloque. J’ai perdu l’habitude et bien que ça reviendrait
assez vite en pratiquant régulièrement, je sens que des croyances sont encore à
libérer. Une vidéo sur face de bouc m'a remémoré le plaisir et la joie de partager la musique. L'imagination, la créativité à l'honneur, l'argent ne fait pas tout, lol:
J’ai remarqué qu’à chaque fois que je dis à ma mère quelque chose, que
j’affirme un truc en rapport avec ma foi, il se passe exactement l’inverse
durant la semaine. Derrière ça, se cache encore le besoin de recevoir son
approbation et le manque de confiance en soi et donc l'opportunité d'amplifier cette confiance pas l'amour vrai de soi.
Parce que ma décision de prendre
des opiacés pour ne pas être dépendante affectivement des hommes, est aussi
reliée au manque affectif maternel, à la souffrance vécue par son
incompréhension.
Le fait qu’elle rejette mes différences, qu’elle se place en
norme, en référence, et me voit comme quelqu’un "d’anormal" est la conséquence de
mon manque de confiance, d'estime personnelle et même si c’est la situation de l’enfance qui a créé
cela, c’est à moi d’y remédier maintenant.
Je dois dire que j’ai été agacée de
constater que ça continuait de saboter les créations en coulisse mais d’un
autre côté, ça nourrit aussi ma foi en mon pouvoir créateur par la pensée
émotion.
Je
ne peux pas lâcher la dépendance sans que les causes de ce choix ne fassent
surface et c’est bon signe puisqu’il faut d’abord être
conscient pour changer.
Maintenant, il me faut accepter l’éventualité que j’aie
encore besoin des cachets pour pouvoir m’affirmer.
Je savais que des peurs
relatives aux croyances adoptées dans l’enfance émergeraient à l’idée d’aller
la voir cet été et bien c’est chose faite.
La
connexion à la terre, les petits défis à relever ; gérer mon quotidien
selon mes aspirations en libérant la culpabilité d’agir différemment de la
norme, prendre soin de moi au niveau mental, physique et énergétique en me
centrant et en me connectant à la source régulièrement, sont des outils que la
situation me donne d’utiliser avec plus d’intensité, de constance.
En
considérant cette expérience comme une occasion de s’affirmer par la maitrise
énergétique, la gestion des pensées énergies de façon à créer mon quotidien en
tirant le meilleur de mes capacités et ainsi d’amplifier l’amour et la
confiance en soi, ça devient un moteur et non une épreuve.
Je pense que je vais lâcher la pression liée au sevrage pendant ma méditation. Avec la canicule, je suis obligée de fermer les volets, de rester
enfermée tout l’après midi et le stress augmente. Je crois que je vais laisser
l’enfant intérieur s’exprimer au travers d’une lettre adressée à ma mère. Pas
une lettre comme j’ai pu en envoyer lorsque j’étais en classe de neige, que
dictait la maitresse d’école et qui commençait par « chers parents »,
J’espère que vous allez bien…non, une qui laisse l’enfant spontané et
authentique dire ce qu’il a sur le cœur.
Puisque
des peurs remontent, en laissant s’exprimer cet aspect intérieur, je pourrais
mieux me comprendre, m’aimer et ne pas m’identifier à ce qu’il dira.
L’écriture
spontanée est excellente pour faire ressortir les vieilles croyances et en
resituant les choses dans leur contexte, on ne peut qu’éprouver de la
compassion pour l’aspect blessé en soi.
Il y a vraiment une forte résonance avec les messages du groupe Miriadan que je publie selon l'élan de l'instant, à l'unité ou en les regroupant.
Ces trois derniers ont réveillés des sujets de discorde avec ma mère qui me reprochait de ne penser qu'au plaisir. C'était la façon de l'ado de manifester une connaissance distorsionnée par le conditionnement de la peur, l'oubli de sa vraie nature.
Le désir est un moteur mais la recherche fondamentale, c'est l'amour et en agissant depuis le cœur, en faisant les choses avec amour, le plaisir de vivre rend tout beaucoup plus vivant.
Et la sexualité n'est plus considérée comme le summum puisque l'énergie de vie n'est plus focalisée à cet endroit. Ce n'est plus un besoin mais un désir de partage.
Et ce qui n'est plus un besoin ne créé pas de masques, de distorsion, de dépendance, de souffrance...
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci