mercredi 1 juillet 2015

« La maitrise s’acquiert par la pratique régulière, dans l'amour total »





J’ai envie de parler de ce que les messages postés ce matin suscitent en moi mais comme  j’ai pas mal de choses à faire, on verra plus tard. Pour le moment, je vais faire ma balade dans la nature, offrir au soleil et à la terre, via la rivière, ce qui remonte à la surface depuis 24 heures. 
Je pourrais même dire depuis toujours mais j’en suis consciente depuis quatre ou cinq ans et sait le gérer depuis deux ans, à peu près. Si je parle de dates c’est pour évoquer la ‘lenteur’ du processus d’intégration des énergies de la source, de l’ouverture de cœur et de conscience que ça provoque. C’est encore une chose à libérer à donner au divin en soi afin qu’il l’absorbe; l'impatience! 
La notion de temps est très relative et celle d’urgence continue de me manipuler en coulisse. Je suis obligée de freiner, de me poser et de respirer pour retrouver la raison, le savoir du cœur ; je suis un être éternel. 
Il n’y a aucune urgence et en se laissant porter par le désir, l’enthousiasme qui vient lorsqu’on s’ancre à la terre, qu’on se connecte au divin intérieur, dans cet espace de paix où rien ne vient perturber, où tout est perçu comme adéquate, le mental se calme. 
C’est le genre de croyance solidement ancrée qui nait de la peur de la mort et qu’on porte en soi avant même de naitre. 
C’est inscrit en nos gènes mais un autre programme coexiste en ce lieu, c’est celui de la croissance éternelle, de l’évolution et lorsqu’on libère la peur de la mort, on peut alors percevoir l’équilibre entre ces deux programmations et l’éternité qui les sous-tend. 
C’est difficile à concevoir pour le mental mais le seul fait de savoir que je suis un être de lumière, éternel, suffit à calmer le jeu des pourquoi et comment.
Bon je dois aller faire quelques courses que je reporte depuis deux jours à cause de la chaleur.


Le nettoyage des corps mental et émotionnel est laborieux parce qu’il faut prendre l’habitude de revenir au cœur en toutes circonstances et comme on agit de façon réactionnelle automatiquement, ça demande d’être de plus en plus conscient de soi, de ses pensées, et de devenir responsable. 
Les croyances sur lesquelles est fondée la société, sont exactement l’inverse puisqu’elles nous bercent dans l’idée que nous sommes impuissants et que nous devons agir selon certaines normes afin d’être heureux, libre et en bonne santé. 
Tout est basé sur ce qui est tangible, visible et on ignore généralement la puissance de la pensée et des émotions.

C’est pourtant une réalité que chacun peut constater et les médias, les gouvernements le savent bien puisqu’ils utilisent la publicité, les nouvelles dramatiques pourtant rares, la politique, afin de manipuler l’opinion publique.

Tout est fait pour nous maintenir dans la peur, la culpabilité et l’impuissance et dans la croyance que l’apparence est importante puisque c’est grâce à elle qu’on obtiendra du succès, donc du pouvoir. À condition que celle-ci corresponde aux critères établis tant pour les femmes que pour les hommes. 
Par les films, les publicités, on nous formate et la sexualité représente un sujet brûlant dont l’industrie est florissante puisqu’elle nourrit les fantasmes, les frustrations qui découlent de ces modèles préfabriqués. 
Même dans les églises où les prêtres sont condamnés au célibat, les frustrations engendrent les perversions et causent des dégâts auprès des enfants que les parents confient en toute confiance à ses institutions. Je me demande pourquoi on représente les anges sous la forme de bébés grassouillets…

Les dirigeants quels qu’ils soient, gouvernent par le contrôle; le contrôle de la pensée, des émotions, des énergies, de la nature, dans l’irrespect et l’acceptation totale de la masse. 
On nous vend tout un tas de produits sensés nous rendre heureux afin de compenser les nombreuses frustrations dues à l’organisation de la société en système hiérarchique, pyramidale et patriarcale. 
Dès l’enfance on nous incite à grimper l’échelle sociale par la compétition qui démarre à l’école où l’on note les élèves de façon arbitraire et uniforme. 
Le décor est posé, "si tu veux être heureux, il va falloir en chier".

Mais si on regarde en soi-même, on va trouver les mêmes codes, les mêmes règles et les mêmes croyances ! 
On comprend alors que pour changer, pour « atteindre le bonheur », ou au moins se libérer de la souffrance, il va falloir changer complètement nos croyances et devenir responsable de notre monde intérieur ; de nos pensées, de nos émotions, qui sont de l’énergie créatrice.
Qu’il va falloir agir dans l’amour total pour tout ce que nous sommes afin d’instaurer la paix, la justice et la joie en soi pour que notre monde extérieur se manifeste selon nos aspirations profondes. La notion de plaisir, essentielle, est revisitée dès lors qu’on sait ce que sont les énergies.

L’énergie de Vie, l’énergie sexuelle, du désir, est celle qui stimule notre créativité et elle s’exprime donc au travers de notre pouvoir créateur, en tous domaines.
De la création de pensées conscientes et inconscientes, aux actions diverses qu’on peut entreprendre, elle est la matière qu'il nous faut associer à l'énergie divine afin que les deux servent ensembles nos aspirations les plus élevées. 






Comme ce pouvoir commence par la pensée, il est nécessaire d’apprendre à choisir celles que l’on veut nourrir et celles qu’on ne veut plus entretenir en les offrant tout simplement à la source, à notre lumière amour intérieurs. 
Puisque le contrôle amène la souffrance et les distorsions, il va nous falloir apprendre à gérer nos pensées émotions par l’acceptation afin de nettoyer les chakras par lesquelles l’énergie de vie, du désir circule. 
A l’image d’un torrent, l’énergie sexuelle ne peut être coupée sans créer de dégâts mais en apprenant à la canaliser justement par le pouvoir de la pensée, de l’intention, on pourra utiliser le pouvoir de création afin de manifester la vie que nous souhaitons vivre et pas celle qu’on nous impose.

Je discutais avec un ami Facebook qui fait le ramadan en ce moment. Il est au Maroc et là-bas, ils goûtent aussi les joies de la canicule ! Je lui ai demandé s’ils avaient le droit de boire et quand il m’a dit que non, je me suis dit que tous ces dieux sont des créations humaines. Enfin, des idoles nourries par la peur, l’ignorance de sa vraie nature qui poussent à rechercher des maitres. Et bien évidemment, celui qui se proclame comme tel et commande ses disciples, est doté d’un ego qui est son propre dieu. 
Qui peut bien avoir besoin d’être servi par les autres si ce n’est un individu qui aspire à obtenir du pouvoir sur les autres ? Pour moi, ça s’appelle de la vampirisation ni plus ni moins.   
Et pour rechercher le pouvoir à l’extérieur, pour se nourrir de l’approbation des autres, de leur reconnaissance et en devenir dépendant, il faut nécessairement ignorer qu’on est constitué d’amour et de lumière.
D’où la méprise à propos de l’amour. On confond l’amour et le pouvoir de séduction ! 
On confond le plaisir du à l’excitation, la domination, et celui de l’échange, du partage. Enfin pour ceux qui le font inconsciemment. 

C'est ce qui m'a toujours attristé sur cette planète; ceux qui sont plus "intelligents", qui ont des connaissances, les utilisent pour dominer, pour leur profit.


Ceci dit, je ne suis pas au-dessus des autres mais comme je retrouve la mémoire de qui je suis en vérité et les aspirations de mon âme en même temps que celles de l’enfant intérieur, tout ceci m’apparait de plus en plus comme une immense arnaque. 
Tous ces dieux vénérés par des hommes et des femmes en quête de parents, sont de faux dieux, des projections des manques, des peurs et des frustrations humaines. 
Il se peut qu’il y ait eu des manipulations génétiques, des invasions extra-terrestres, des abus en tous genres mais tout ça, c’est le passé

Maintenant que nous connaissons notre pouvoir créateur à quoi bon tourner une fois de plus son regard vers l’extérieur qui de toute façon nous renvoie nos propres pensées émotions énergies.  

Savoir que nous sommes avant toutes choses des êtres constitués d’énergie, d’amour et de lumière, au niveau essentiel, originel et que ces mêmes énergies sont exactement celles que nous passons notre vie à rechercher restaure notre intégrité, notre pouvoir. 
La difficulté réside dans la croyance que c’est difficile justement alors qu’il nous suffit de les unifier, de boucler la boucle, de faire se rencontrer nos énergies dans l’espace du cœur, de les amener en ce point zéro.

Lorsqu’on accueille son ombre ou qualifiée comme telle, dans le cœur, la source d’amour lumière les harmonise. On peut le constater par nos pensées, notre état d'être, qui changent. 
Mais comme nous avons accumulés tout un bagage énergétique et qu’en plus l’énergie est en mouvement, en interaction avec l’extérieur, les plans subtils, les autres humains, le collectif conscient et inconscient ça demande une certaine maitrise qui s’acquiert par la pratique. 
Cette maitrise consiste à casser le réflexe de rejet et à confier à notre cœur, notre conscience qui s’aguerrit à mesure que nous libérons les peurs, toutes les énergies de basses fréquences qui nous traversent. 






Je suis allée en courses agacée et j’ai constaté que l’extérieur me renvoyait exactement ce que je portais dans l’instant; la personne désagréable au guichet de la poste, par exemple. Je me suis donc recentrée et j’ai eu la surprise d’entendre des jeunes jouer de la musique. Ce n’est pas souvent que ça arrive puisque c’est une ville de curistes, de personnes plutôt âgées et voir ces énergumènes chevelus, jouer de la batterie sur des bassines, des boites de conserves, un didjiridu, des clochettes, m’a fait beaucoup de bien. 
Les sons étaient nouveaux mais j’ai commencé par vouloir raser les murs puis je suis allée leur donner 5 euros par solidarité. 
Pour les remercier d’exprimer l’audace d’être soi, d’agir selon ses convictions en dépit du regard des autres. Ça m’a rappelé des bons souvenirs mais aussi le fait que j’ai du boulot à ce niveau là. 
Retourner jouer de l’accordéon dans la rue me vient de plus en plus en tête mais je sens que ça bloque. J’ai perdu l’habitude et bien que ça reviendrait assez vite en pratiquant régulièrement, je sens que des croyances sont encore à libérer. Une vidéo sur face de bouc m'a remémoré le plaisir et la joie de partager la musique. L'imagination, la créativité à l'honneur, l'argent ne fait pas tout, lol:



J’ai remarqué qu’à chaque fois que je dis à ma mère quelque chose, que j’affirme un truc en rapport avec ma foi, il se passe exactement l’inverse durant la semaine. Derrière ça, se cache encore le besoin de recevoir son approbation et le manque de confiance en soi et donc l'opportunité d'amplifier cette confiance pas l'amour vrai de soi. 
Parce que ma décision de prendre des opiacés pour ne pas être dépendante affectivement des hommes, est aussi reliée au manque affectif maternel, à la souffrance vécue par son incompréhension. 
Le fait qu’elle rejette mes différences, qu’elle se place en norme, en référence, et me voit comme quelqu’un "d’anormal" est la conséquence de mon manque de confiance, d'estime personnelle et même si c’est la situation de l’enfance qui a créé cela, c’est à moi d’y remédier maintenant. 
Je dois dire que j’ai été agacée de constater que ça continuait de saboter les créations en coulisse mais d’un autre côté, ça nourrit aussi ma foi en mon pouvoir créateur par la pensée émotion.

Je ne peux pas lâcher la dépendance sans que les causes de ce choix ne fassent surface et  c’est bon signe puisqu’il faut d’abord être conscient pour changer
Maintenant, il me faut accepter l’éventualité que j’aie encore besoin des cachets pour pouvoir m’affirmer. 
Je savais que des peurs relatives aux croyances adoptées dans l’enfance émergeraient à l’idée d’aller la voir cet été et bien c’est chose faite.

La connexion à la terre, les petits défis à relever ; gérer mon quotidien selon mes aspirations en libérant la culpabilité d’agir différemment de la norme, prendre soin de moi au niveau mental, physique et énergétique en me centrant et en me connectant à la source régulièrement, sont des outils que la situation me donne d’utiliser avec plus d’intensité, de constance.
En considérant cette expérience comme une occasion de s’affirmer par la maitrise énergétique, la gestion des pensées énergies de façon à créer mon quotidien en tirant le meilleur de mes capacités et ainsi d’amplifier l’amour et la confiance en soi, ça devient un moteur et non une épreuve.

Je pense que je vais lâcher la pression liée au sevrage pendant ma méditation. Avec la canicule, je suis obligée de fermer les volets, de rester enfermée tout l’après midi et le stress augmente. Je crois que je vais laisser l’enfant intérieur s’exprimer au travers d’une lettre adressée à ma mère. Pas une lettre comme j’ai pu en envoyer lorsque j’étais en classe de neige, que dictait la maitresse d’école et qui commençait par « chers parents », J’espère que vous allez bien…non, une qui laisse l’enfant spontané et authentique dire ce qu’il a sur le cœur.
Puisque des peurs remontent, en laissant s’exprimer cet aspect intérieur, je pourrais mieux me comprendre, m’aimer et ne pas m’identifier à ce qu’il dira. 
L’écriture spontanée est excellente pour faire ressortir les vieilles croyances et en resituant les choses dans leur contexte, on ne peut qu’éprouver de la compassion pour l’aspect blessé en soi. 

Il y a vraiment une forte résonance avec les messages du groupe Miriadan que je publie selon l'élan de l'instant, à l'unité ou en les regroupant. 
Ces trois derniers ont réveillés des sujets de discorde avec ma mère qui me reprochait de ne penser qu'au plaisir. C'était la façon de l'ado de manifester une connaissance distorsionnée par le conditionnement de la peur, l'oubli de sa vraie nature. 

Le désir est un moteur mais la recherche fondamentale, c'est l'amour et en agissant depuis le cœur, en faisant les choses avec amour, le plaisir de vivre rend tout beaucoup plus vivant
Et la sexualité n'est plus considérée comme le summum puisque l'énergie de vie n'est plus focalisée à cet endroit. Ce n'est plus un besoin mais un désir de partage. 
Et ce qui n'est plus un besoin ne créé pas de masques, de distorsion, de dépendance, de souffrance...

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci