La métamorphose continue, enfin la découverte de ce que je suis en totalité, se manifeste au jour le jour, exigeant des rectifications qui seraient impossibles si je n’avais pas pris l’habitude de me centrer, de m’ancrer et de me connecter.
Je me rends compte à quel point c’est devenu indispensable et en même temps de
la puissance indéniable que procure ce centrage dans le cœur, en conscience,
en étant connecté au divin en soi mais aussi enracinée au cœur de la terre
mère.
Le trio corps âme esprit a besoin d’être aligné en permanence et c’est de
cette façon qu’on acquiert la pleine puissance dans l’amour véritable pour tout
ce qui est.
L’amour vrai de soi est essentiel mais il ne peut se limiter. S’il
ne rayonne pas vers l’extérieur, le déséquilibre interne s’en suivra et le
mal-être aussi.
Il n’est pas question d’agir pour faire plaisir aux autres mais
d’être conscient de qui on est véritablement et obligatoirement on saura que
les autres sont inclus en cette conscience divine.
Il
y a eu une fête sur la pelouse commune des deux bâtiments où j’habite et comme
c’est le nouvel arrivant qui a invité ses amis dont le style n’est pas apprécié
par mon voisinage, les réactions ont été diverses et plutôt négatives. La piscine
qui avait été installée et remplie à été vidée (par on ne sait qui) et j’ai eu l’occasion de parler avec un
voisin avant-hier de cette fête qui m’avait un peu agacée par son caractère
bruyant. La musique enfin je devrais dire le bruit, puisque je n’entendais que
les boum boum assourdissants de ce rythme qui rappelle l'usine, m’avait gonflée
tout autant que les cris des enfants. J'ai évidemment gardé ce jugement abusif pour moi-même et je l'ai offert à la source afin de retrouver une juste vision des choses.
Mes
premières réflexions étaient basées sur la peur de subir ça tout l’été mais
comme j’avais parlé au voisin de cette situation avant de prendre les cachets,
je restais consciente du caractère faussée de ce point de vue et mon propos
était dépourvu de jugement négatif.
Puis hier, en allant au jardin on a reparlé de ça
avec les deux voisins de jardin et j’ai vu que leur point de vue était assez
critique. J’ai donné mon opinion franchement, sans prendre parti. J’ai juste dit
que j’avais du mal à communiquer avec le locataire arrivé l’année dernière et
que son caractère spécial me renvoyait au mien.
Je n’ai pas cherché à
cautionner ce qu’ils disaient à propos du mode de vie de ce voisin du genre rebelle
qui partage la garde de ses enfants avec la mère et semble s’en occuper avec
sérieux.
Mais
tout de même je m’en voulais un peu d’avoir eu des réflexions un peu réac’
quand à son manque de respect puisqu’après tout, il a autant le droit de faire
la fête que n’importe quel locataire ici.
J’ai fini par me rendre compte que j’avais
été un peu manipulée par le besoin, par mes propres intérêts et que mon
discours était influencé par le fait que j’ai demandé à l’un d’eux d’arroser
mon jardin quand je serais absente.
L’après midi, je fais la sieste et j’ai dormi
pendant quatre heures pour récupérer le peu de sommeil de la nuit passée puis au réveil, j’ai vu
que le jeune avait à nouveau invité ses amis. Des personnes avec des enfants et
plutôt rebelles dans l’ensemble.
Comme je devais aller arroser le jardin et
passer par la pelouse commune où ils étaient, et qu'en plus ils avaient un chien genre pitbull, et ma chienne
est en chaleur, je me suis centrée afin d’être objective.
Je me suis ancrée à
la terre pour me sentir en sécurité, à ma place, j’ai offert les pensées
émotions injustes à la source, celles qui venaient de l’ego qui ne voit que son
intérêt et réagit en mode survie, puis j’ai demandé à mes corps d’être solidaires, unis, afin de rester moi-même
et d’agir selon ma vraie nature.
Je
suis sortie tranquillement et j’ai amené la chienne faire ses besoins dans la
nature pour éviter le conflit. Puis en revenant, je me suis dit que je n’avais
pas à changer mes habitudes, que les chiens sont souvent plus civilisés que les
humains et qu’il n’y avait pas de raison pour que ça se passe mal. C’est ce que
j’ai dit au jeune voisin, sur un ton naturel.
Le dialogue a été fluide, respectueux et
petit à petit, je me suis rendue compte que j’avais face à moi des gens qui me
reflétaient ma propre jeunesse. Je me suis mise à leur place et j’ai considéré
que les propos des voisins le matin même étaient ceux de la peur, de l’égoïsme
et du rejet arbitraire.
J’ai
arrosé en prenant mon temps, comme chaque soir, puis le chat est venu au rendez-vous, comme d’habitude, la chienne a eu un espace réduit
mais c’est parce qu’elle est tellement obnubilée par la nourriture que je ne
voulais pas qu’elle quémande à leur table.
Bref, tout s’est bien passé, ils ont
tout rangé à la nuit et malgré le vin, il n’y a pas eu de débordement. A 22h30,
tout le monde était parti et je me sentais bien dans ma peau d’avoir été moi-même, intègre, sans avoir ressenti le besoin de me jeter sur un bout de cachet, par peur ou pour ajuster mon comportement puisque finalement j’aurais été sur la défensive et pour le coup, les choses auraient pu mal tourner. Je n'ai pas ma langue dans la poche et quand je me sens agressée, j'ai vite fait d'aboyer.
J’ai
beaucoup appris une fois de plus autant sur moi que sur les autres, les
comportements humains, et toujours la peur qui fausse les relations puis j’ai pu
encore constater la puissance du centrage.
Finalement,
mon idée de voir l’autre dans ses qualités reste une façon de juger, donc un
regard egoïque, limité et l’idéal c’est vraiment la neutralité. Si j’agis vis à vis de
l’autre en focalisant mon attention sur ses qualités, mon comportement sera faussé et il se peut que je fayotte sans même m’en apercevoir. Par
contre si je me centre jusqu’à ne plus émettre aucun jugement, l’objectivité me
permet d’être moi-même et dans la justesse, le juste milieu.
Le
fait de demander à mes corps d’être unis est vraiment magique parce que ça me
donne un sentiment de sécurité, de puissance, qui me rend libre d’être ce que je
suis, depuis le cœur.
Ni
dans l’accusation, ni dans la compassion ni dans l’indifférence quoi que
ça s’en approche mais dans l’authenticité et la permissivité.
Bon je vais voir comment réagissent les voisins ce matin parce que tous les arguments qui auraient pu leur faire croire que j’étais de leur côté, ne tiennent plus la route. Je n’ai plus rien à reprocher à ces jeunes puisqu’ils ont fait preuve de respect. Il y a un conflit d’intérêt puisqu'un des voisins veut avoir la main mise sur le quartier depuis cinq ans, contrôler les choses en maitre. Il fait tout pour rallier les gens à son point de vue quitte à mettre à dos des personnes pour dominer l’ensemble. Le fameux "diviser pour mieux régner"...
Il m’a permis de réviser ma position vis-à-vis de l’autorité en ne me laissant
pas manipuler par mes propres ombres et en restant intègre. Mais il faut être vigilante...
Je ne regrette pas du tout d’avoir décliné l’invitation surtout le 14 juillet où les esprits seront échauffés !
Je ne regrette pas du tout d’avoir décliné l’invitation surtout le 14 juillet où les esprits seront échauffés !
Les humains vont vers les autres par intérêt, en
pensant à ce qu’ils ont à gagner dans la relation et lorsqu’on cohabite, ça
oblige soit à choisir un camp, soit à rester intègre.
Et donc à ne pas craindre d'être seule face aux autres.
Pour rester soi-même, il
faut déjà se connaitre et ne pas croire qu'on a besoin de l’autre. Aimer être seul parce
qu’on sait que la solitude n’existe pas puisque nous sommes multidimensionnel,
préserve des jeux de rôle.
Malgré tout comme c’est la façon dont les gens vivent
les relations, il y a vraiment intérêt à être centré pour ne pas se laisser
manipuler tant par ses peurs que par les autres.
Et pour ça, accueillir ses propres ombres, offrir cela à la Source, est le moyen
infaillible de rester vrai et entier.
J'ai bien l'impression que c'est exactement le propos de cette incarnation; à travers les relations on apprend à se reconnaitre et à reconnaitre l'autre en même temps; parce que lorsqu'on se centre, qu'on s'aligne à l'amour lumière en soi, la séparation n'existe plus. Ni avec le divin intérieur ni avec l'autre en qui on se reconnait.
En
venant en son cœur, on se souvient qu’on cocréé les situations du quotidien
pour grandir en amour et en sagesse et ce savoir permet de se situer non plus vis-à-vis
des autres mais selon notre vraie nature et les lois universelles de l’amour.
Choisir de se centrer en toutes circonstances, permet d’apprendre à manifester sa réalité de façon consciente, délibérée.
Je
peux aussi remercier les guides qui m’ont aidée pour cela. Tant ceux de l’invisible
que mes compagnons poilus qui me reflètent avec exactitude, mon état d’être, la
façon dont les énergies se placent en moi. Féliz, le chat se méfie des gens
enfin de ceux qui sont agressifs ou qui n’aiment pas les chats et de le voir
tranquille au jardin comme il le fait tous les soirs, m’a rassurée et soutenue.
Je crois que je vais prendre l’habitude de m’ancrer et de me centrer chaque
fois que j’irais vers les autres, quels qu’ils soient, que je les connaisse ou
non.
Enfin, quand je dis connaitre c’est un bien grand mot parce que nous sommes des êtres énergétiques et sensibles, et à ce titre, notre comportement peut varier du tout au tout.
Si la peur se manifeste, elle peut amener à être
agressif et à fausser totalement les relations.
Se
libérer des préjugés et à priori est un premier pas qui favorise des relations
plus justes. La complaisance n’est pas de l’amour et pour être juste, il faut
déjà l’être envers soi-même. Se connaitre et s’accepter en totalité aide à voir
l’autre de façon objective, sans lui coller une étiquette qui va induire un
comportement correspondant chez la personne sur qui on projette nos propres peurs
et jugements.
Idem lorsqu’on aime quelqu’un, il est bon de savoir ce qui créé ce
sentiment.
On va se rendre compte que très souvent c’est parce que l’autre nous
valorise.
Ce n’est pas vraiment de l’amour mais de l’intérêt.
Quand
on est dans l’amour vrai de soi, on n’a plus besoin des autres et les relations
ne sont plus basées sur le donnant donnant mais sur le goût d’être ensemble et l'excitation à l'idée de se reconnaitre en l'autre, de découvrir un aspect caché du Soi, de la conscience Une. Et
selon cet état d’esprit, on est bien, à l’aise avec tout le monde.
Il y a un
échange mais on ne veut plus avoir raison, instruire l’autre, le convaincre, ou
chercher à lui plaire.
En agissant selon le cœur, l’élan, l’intuition, sans craindre
de déplaire, d’être rejeté, on aura de vraies relations où chacun de sentant
respecté sera amené à laisser briller sa lumière.
Ce qui veut dire qu’il sera
vrai, authentique, sincère.
Ce
qui rend les relations conflictuelles et inégales, c’est l’ignorance de sa
vraie nature et de celle de l’autre; Le fait d’ignorer notre pouvoir créateur
par la pensée, l’intention et l’émotion.
On croit qu’il faut dominer l’autre
pour exister, se sentir valeureux. Et pour savoir qui on est en vérité, il faut
être connecté à son intuition, au féminin
intérieur. Un homme qui se fie à son intuition agira de façon pacifique
et cherchera l’équilibre, l’harmonie.
On nous apprend à devenir responsable
matériellement alors que c’est avant tout la maitrise de nos pensées et de nos
émotions qui nous rend libre.
La pensée du jour de Neale Donald Walsche m'a poussée à publier ce texte que je pensais garder pour moi. Par moments, je me demande si ça sert à quelqu'un tout ce déballage et même si c'est compréhensible! Comme je suis convaincue que la foi s'acquiert par l'expérience, en apprenant à se tourner vers l'intérieur, je doute souvent de l'intérêt de partager mon expérience qui finalement vous éloigne de votre cœur ou vous maintient dans le mental. Mais bon, selon mon intuition, c'est un élan "valable" que mon ego freine parfois par des pensées du style; "c'est du nombrilisme impudique" ou carrément "tu es en train de te rabaisser, de casser toute crédibilité"...
En ce jour de votre vie, je crois
que Dieu souhaite que vous sachiez …
qu’en ce jour, vous aurez l’opportunité de mener votre propre campagne.
qu’en ce jour, vous aurez l’opportunité de mener votre propre campagne.
La vie vous invite à vous élire
comme un Leader Spirituel, et
de prendre poste dès aujourd’hui. Que dit un leader spirituel ?
Un leader spirituel ne dit pas « Suivez-moi. » Un leader spirituel
dit : « J’y vais en premier. »
de prendre poste dès aujourd’hui. Que dit un leader spirituel ?
Un leader spirituel ne dit pas « Suivez-moi. » Un leader spirituel
dit : « J’y vais en premier. »
Décidez aujourd’hui de prêter
serment: Je promets d’y
« aller en premier » lorsqu’il s’agit de manifester du pardon,
de la compassion, de la compréhension, de la générosité,
de la gentillesse, de la joie, de la positivité et de l’amour.
« aller en premier » lorsqu’il s’agit de manifester du pardon,
de la compassion, de la compréhension, de la générosité,
de la gentillesse, de la joie, de la positivité et de l’amour.
Avec tout mon amour, votre ami ..
Neale
Neale
« Un
leader spirituel » selon l’ego c’est un rôle qui demande de se montrer
fort, crédible, parfait, toujours aligné et impeccable, propre sur lui, un
exemple, un modèle pour les autres.
Selon mon cœur et ma conscience, chacun est son propre maitre, sa propre autorité et c’est en étant vrai, authentique, dans tous les aspects de l’être qu'on manifeste son amour lumière, l'être véritable, qui bien qu'il soit parfait, n'a pas créé la personnalité pour qu'elle soit parfaite mais pour qu'à travers elle, le divin, l'amour lumière, puissent rayonner sur tout ce qui est.
Selon mon cœur et ma conscience, chacun est son propre maitre, sa propre autorité et c’est en étant vrai, authentique, dans tous les aspects de l’être qu'on manifeste son amour lumière, l'être véritable, qui bien qu'il soit parfait, n'a pas créé la personnalité pour qu'elle soit parfaite mais pour qu'à travers elle, le divin, l'amour lumière, puissent rayonner sur tout ce qui est.
Être parfaitement soi-même, c'est être maitre de ses énergies, de façon à agir selon ses propres convictions, valeurs, selon sa foi, son ressenti et son cœur.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci