jeudi 25 juin 2015

« C’est lorsqu’on cesse de vouloir contrôler la vie qu’elle apparait dans toute sa splendeur ».





La nuit a été longue et chargée ! Près de sept heures d’un sommeil consacré au repos du corps et comme je l’avais pressenti, au voyage vers d’autres sphères où se rejoignent différentes dimensions de l’être. Je me suis réveillée vers quatre heures pour aller aux toilettes et j’ai spontanément remercié la terre de m’accueillir en elle. 

Tout devient de plus en plus limpide bien que le mental ait du mal à suivre. Mais comme j’apprends à faire confiance à l’élan, à ne pas douter de la pertinence de celui-ci, comme je ne juge plus ce qui est ni ce que je fais dans l’instant, la vie devient fluide, facile, une aventure, une découverte de chaque instant.

La mémoire de ce que je suis en vérité se ravive de jour en jour et je peux ainsi faire totalement confiance à ce qui me vient à l’esprit. Reste à déterminé ce qui est de l'ordre de la projection et du désir profond mais dans l'ensemble c'est plus clair. Je ne divise plus ce que je suis même si je continue de nommer différents aspects de l’être, c’est pour mieux sentir la multidimensionnalité.
Chaque chakra est relié à un corps qui nous donne accès à différentes sphères toutes aussi fascinantes. 
La Vie, l’esprit, anime tout ce qui est, je commence à le percevoir de plus en plus et ça rend la vie qui de prime abord pourrait sembler banale, totalement magique. 
Pas dans le sens de spectaculaire mais de réellement vivant, vibratoire. 
Nos sens bien que limités peuvent s’affiner dans le désir de transparence, d’intégrité, d’abandon de toute forme de contrôle. C’est lorsqu’on cesse de vouloir contrôler la vie qu’elle apparait dans toute sa splendeur.


Le contact régulier avec Magali, mais aussi les messages qu’elle reçoit et la lecture du livre de Steve Rother, soulèvent peu à peu le voile et la seule chose qui m’empêche d’être totalement moi-même, c’est le besoin du mental de comprendre, d’assimiler les choses un minium, de façon à rester cohérente, à pouvoir fonctionner dans ce monde, à rester en lien avec les êtres qui m’entourent.  
Je n’en suis plus à me rabaisser, à me mettre au niveau des autres parce que c’est totalement inutile. Du moins ça n’est pas le bon chemin. 
La dépendance aux cachets me permettait de jouer le jeu des masques, de la dualité, du contraste, du cache-cache avec soi-même, son âme, sa puissance et sa grandeur. 

Maintenant, je n’en ai plus besoin, je suis prête à assumer ce que je suis, mes différences, même si elles sont énormes par rapport à mon entourage. Je suis soutenue par les méditations guidées de Deepak Chopra qui ont structuré ma foi et me donne l’élan de poursuivre sur ma lancée avec plus de force, de confiance en ma propre guidance et de reconnaissance de celle-ci.

La connexion à l’âme est permanente, seul le doute nous empêche de le voir, de le savoir, de le constater. Les synchronicités sont devenues naturelles et constituent la confirmation de ma foi, de la valeur de mes élans. 
Ce matin j’ai reporté la ballade dans la nature à ce soir à cause des bruits de tronçonneuse à proximité. Il va me falloir offrir à la source, la colère de cette tendance destructrice de l’humain, de hommes, une fois de plus. Mais en même temps, c’est le moyen de parvenir à libérer tout ce qui encombre le canal interne qui reçoit et distribue l’énergie de Vie dans tous les corps.
Entre les bruits de tronçonneuse et ceux de ferraille, de l’échafaudage qui est devant mes fenêtres depuis plus d’un mois, il est clair que le masculin intérieur cherche sa juste place. Comme pour toute chose, je ne cherche plus de référence extérieur, l’humain a la capacité de s’adapter, d’innover puisque nous sommes des co-créateurs bien que la plupart du temps et la majorité des gens n’en soit pas conscient.

Mais quand on le sait, quand on l’accepte, on peut alors faire de cette vie, une succession de moments magiques, transcendantaux, extraordinaires, artistiques !
Accueillir pleinement l’enfant intérieur, restitue ses pouvoirs de création, d’innovation, de réécriture, de renaissance de soi et de son potentiel.

L’âme, la conscience nous guident sur ce parcours qui devient une création de chaque instant et même si on n’est pas conscient de tout et d’ailleurs heureusement sinon on serait freiné par la peur, les mondes invisibles qui nous entourent ainsi que les entités.

Nous sommes co-créateurs et notre mission est de nous en rappeler afin de retrouver la raison d’être de notre venue sur terre. Elle consiste à "construire des ponts."
Comme je le disais hier, ça demande de passer par plusieurs étapes dont la première est de laisser la lumière révéler tout ce que nous sommes et tout ce que nous ne sommes pas. 
Par effet contraste, l’âme et la conscience se révèlent dans l’accueil de ce qui se manifeste en soi.

L’action de prendre du recul, d’observer depuis l’espace du cœur, sans jugement, ce qui se manifeste en soi, libère les vielles croyances et simultanément révèle la conscience divine qui est notre vraie nature. Celle-ci se compose d’amour, représentée par l’âme et de lumière ; la conscience pure. 
La lumière se révèle par contraste, dans l’ombre ; c’est dans la profondeur de notre vérité en tant qu’humain, celle que notre inconscient recèle, que nous pouvons trouver l’amour que nous sommes, notre âme et notre lumière ; la conscience divine ou intelligence pure. 

La conscience n’a pas de sentiment comme l’âme et leur union permet d’être lucide et bienveillant à la fois. L’âme ne juge pas mais comme elle ressent puisqu’elle habite le corps physique, comme elle est sensorielle, elle a une vision due à son expérience qui enrichit la conscience. Elle permet le lien entre la personnalité et la source, elle est un pont et nous pouvons l’être aussi puisque l’âme c’est nous. 
C’est ce que nous sommes ici et maintenant, dans cette vie, masculin, féminin et enfant réunis. Les sous personnalités sont des énergies, de la substance qui devient potentiel lorsque le cœur se charge de les harmoniser. 






Il est clair que j’ai des lacunes concernant le masculin que j’associe à la destruction, mais plutôt que d’essayer de comprendre intellectuellement, je laisse la porte de mon cœur ouverte afin de recevoir des réponses. 
Pour le problème de l’échafaudage posé devant mes fenêtres, j’ai pensé hier, appeler le propriétaire pour lui demander de faire le nécessaire puisque les ouvriers ne l’utilisent plus mais comme je n’aime pas me plaindre ou balancer puisque chacun possède une conscience et que j’ai assez nourri le rôle de la victime, j’ai lâché l’affaire. 

Et ce matin, l’homme qui est en train de charger les éléments démontés de l’échafaudage, est la réponse à ma demande. C’est à croire que la télépathie a fonctionné sur ce coup là. 

Ça me donne l’idée de m’adresser à l’âme de toutes les personnes avec qui ça coince, celles que j’ai tendance à juger ou simplement étiqueter. 

Personne n’est jamais définitivement ceci ou cela, nous changeons au gré de nos humeurs, selon la fréquence qui nous porte et lorsqu’on sait comment se centrer, s’ancrer, transmuter les énergies, ça ne nous rend pas parfait aux yeux des autres mais au moins nous sommes authentiques, capables de pardonner, de réparer, de demander pardon…
Nos erreurs, nos faiblesses nous maintiennent dans une forme d’humilité nous préservant de l’orgueil puis lorsqu’on a définitivement établit sa demeure en son cœur, lorsque c’est lui qui dirige les opérations en conscience, nous arrivons au point zéro ; zéro réaction, jugement, accusation, plus de balancement, de sautes d’humeur…

En revenant au cœur à chaque vague émotionnelle et par l’acceptation de cela, l’humeur devient égale, plus rien ne vient perturber la sérénité. Mais ça ne veut pas dire qu’on devient immobile, bien au contraire, on entre dans la danse éternelle de la vie consciente et pleine, on se laisse porter par l’élan de l’instant sans plus douter de soi. 
Ce qui ne veut pas dire non plus qu’on aura raison vis-à-vis des autres mais juste qu’on est en phase avec soi-même, avec l’âme et la conscience.

De ce point de vue, les autres peuvent dire, faire et être ce qu’ils veulent, c’est égal.

Bon, « J’accueille le flic, le destructeur, le juge intérieurs en mon cœur et laisse l’amour lumière les prendre en charge. » 
Offrir à la source tout ce qui nous dépasse permet de s’élever au-delà de tout problème, conflit, souci par l’amour que nous sommes et la lumière nous permettra d’avoir un regard neuf sur ce qui est. La prise de conscience c'est de la lumière, c'est la sagesse divine en action. 

Direction jardin, j’ai de quoi m’occuper ! Le ciel est déjà couvert d’un voile posé par les va et vient des avions qui ne chôment pas ! Parfois, je me dis qu’ils participent de façon positive à l’élévation de fréquence planétaire, à l‘ouverture des consciences mais aussi au niveau énergétique et physique, à la transformation de la planète lui fournissant des éléments qui permettent sa transmutation. 
La terre est en pleine mutation et ceux que l’on voit comme des « méchants manipulateurs » pourraient bien être les acteurs de l’évolution sans qu’ils en soient conscients. De plus, je suis convaincue que la majorité d’entre eux pensent bien faire, pensent agir contre le réchauffement climatique et même si cette théorie est contestée, je sens que tout est bien, que la source orchestre tout de façon parfaite.

Si on observe la nature, elle peut nous apprendre beaucoup concernant l’harmonie et dans ce processus, les parasites, envahisseurs ou encore les fourmis perturbatrices, celles qui gênent de travail de leurs congénères s’avèrent être indispensables au bon fonctionnement de l’ensemble. Il y a quelques enseignements à en tirer ! 
La nature est comme un livre ouvert, elle nous enseigne les lois universelles, les lois spirituelles et lorsqu’on s’ouvre, lorsqu’on ouvre son cœur et son esprit, dans l’acceptation de ce qui est, on affine sa perception des choses, on voit d’une perspective neutre et donc forcément plus large, globale. 
La difficulté, c’est que le mental suive, qu’il puisse traduire correctement ce qui est perçu de façon nouvelle. Il n’a pas les données qui permettent une juste interprétation mais s’il est disposé à apprendre il ne tarde pas à développer ses facultés, sont entendement. 
Pour que ce soit possible, il est indispensable de cesser de l’invalider, de le rabaisser, de le critiquer, de le comparer à l’esprit et à partir de là de le juger comme inférieur
Il est l’esprit, il en est l’extension et il ne tient qu’à notre bon vouloir de laisser l’amour lumière infuser son intelligence
Si on l’écarte du processus non seulement on devient incohérent mais on se prive de recevoir l’amour lumière, de vivre l’unité, de sentir la complétude de l’être. 
C’est très courant dans les milieux dits spirituels de le rejeter, de le voir comme un empêcheur de s’élever. 
Mais ce postulat est totalement injuste et nie l’intelligence suprême de la source. 

L’orgueil qui s’immisce chez celui qui se croit éveillé voile l’entendement. Tout ce que nous sommes est divin et la perfection de cela réside dans l’unité de l’être.
Si on rejette un des outils, un des corps, un élément de notre être, nous nous privons de reconnaitre ce que nous sommes, nous limitons notre potentiel qui est celui d’aimer. Sans amour, il n’y a pas d’intelligence, elle sera limitée à l’instinct de survie qui amène à éliminer l‘autre, à l’exclure. Il n’y  pas non plus de co-création consciente, délibérée. 




La pensée du jour de Neale Donald Walsch:

En ce jour de votre vie, je crois que Dieu souhaite que vous sachiez …
que l’acceptation de votre faiblesse est le premier pas
pour réparer une déconvenue.
Thomas Kempis a dit cela, et il avait raison. C’est parfois
la chose la plus difficile à faire. Pourtant sa propre vérité et
la vérité envers les autres comme quoi vous avez failli vous assure
presque d’aller très loin. Tout le monde peut vous voir de toute façon,
pourquoi ne pas admettre ce que tout le monde voit ?
Vous ne pouvez pas lâcher prise sur quelque chose
si vous ne remarquez pas que vous vous y agrippez.
Admettez vos « faiblesses » et regardez-les
se métamorphoser en vos plus grandes forces.
Avec tout mon amour, votre ami …
Neale




Encore une journée chargée, vivante, dans la paix malgré l’irritation due au sevrage. Les symptômes sont rares mais la colère et la nervosité se manifestent et comme je les offre à la source, je n’ai pas le temps de m’y identifier, de m’y attarder. J’ai surpris un gros crapaud prés du canal, on s’est effrayé mutuellement ! Dans la pénombre, j’ai cru que c’était un rat mais le ploc dans l’eau et la forme qui fait un bond m’ont convaincue que c’était un batracien. J’ai rigolé en pensant à la chanson de Diane Dufresne, « aujourd’hui, j’ai rencontré l’homme de ma vie » !

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci