La
nuit a été longue et chargée ! Près de sept heures d’un sommeil consacré
au repos du corps et comme je l’avais pressenti, au voyage vers d’autres
sphères où se rejoignent différentes dimensions de l’être. Je me suis réveillée
vers quatre heures pour aller aux toilettes et j’ai spontanément remercié
la terre de m’accueillir en elle.
Tout devient de plus en plus limpide bien que
le mental ait du mal à suivre. Mais comme j’apprends à faire confiance à l’élan,
à ne pas douter de la pertinence de celui-ci, comme je ne juge plus ce qui est
ni ce que je fais dans l’instant, la vie devient fluide, facile, une aventure,
une découverte de chaque instant.
La
mémoire de ce que je suis en vérité se ravive de jour en jour et je peux
ainsi faire totalement confiance à ce qui me vient à l’esprit. Reste à déterminé ce qui est de l'ordre de la projection et du désir profond mais dans l'ensemble c'est plus clair. Je ne divise
plus ce que je suis même si je continue de nommer différents aspects de l’être,
c’est pour mieux sentir la multidimensionnalité.
Chaque
chakra est relié à un corps qui nous donne accès à différentes sphères toutes
aussi fascinantes.
La Vie, l’esprit, anime tout ce qui est, je commence à le
percevoir de plus en plus et ça rend la vie qui de prime abord pourrait sembler
banale, totalement magique.
Pas dans le sens de spectaculaire mais de
réellement vivant, vibratoire.
Nos sens bien que limités peuvent s’affiner dans
le désir de transparence, d’intégrité, d’abandon de toute forme de contrôle. C’est
lorsqu’on cesse de vouloir contrôler la vie qu’elle apparait dans toute sa
splendeur.
Le
contact régulier avec Magali, mais aussi les messages qu’elle reçoit et la
lecture du livre de Steve Rother, soulèvent peu à peu le voile et la seule chose
qui m’empêche d’être totalement moi-même, c’est le besoin du mental de
comprendre, d’assimiler les choses un minium, de façon à rester cohérente, à
pouvoir fonctionner dans ce monde, à rester en lien avec les êtres qui m’entourent.
Je n’en suis plus à me rabaisser, à me mettre au niveau des autres parce que c’est
totalement inutile. Du moins ça n’est pas le bon chemin.
La dépendance aux
cachets me permettait de jouer le jeu des masques, de la dualité, du contraste,
du cache-cache avec soi-même, son âme, sa puissance et sa grandeur.
Maintenant,
je n’en ai plus besoin, je suis prête à assumer ce que je suis, mes différences,
même si elles sont énormes par rapport à mon entourage. Je suis soutenue par les méditations guidées de Deepak Chopra qui ont structuré ma foi et me
donne l’élan de poursuivre sur ma lancée avec plus de force, de confiance en ma
propre guidance et de reconnaissance de celle-ci.
La
connexion à l’âme est permanente, seul le doute nous empêche de le voir, de le
savoir, de le constater. Les synchronicités sont devenues naturelles et constituent
la confirmation de ma foi, de la valeur de mes élans.
Ce matin j’ai reporté la ballade
dans la nature à ce soir à cause des bruits de tronçonneuse à proximité. Il va
me falloir offrir à la source, la colère de cette tendance destructrice de l’humain,
de hommes, une fois de plus. Mais en même temps, c’est le moyen de parvenir à
libérer tout ce qui encombre le canal interne qui reçoit et distribue l’énergie
de Vie dans tous les corps.
Entre
les bruits de tronçonneuse et ceux de ferraille, de l’échafaudage qui est devant mes fenêtres
depuis plus d’un mois, il est clair que le masculin intérieur cherche sa juste
place. Comme pour toute chose, je ne cherche plus de référence extérieur, l’humain
a la capacité de s’adapter, d’innover puisque nous sommes des co-créateurs bien
que la plupart du temps et la majorité des gens n’en soit pas conscient.
Mais
quand on le sait, quand on l’accepte, on peut alors faire de cette vie, une
succession de moments magiques, transcendantaux, extraordinaires, artistiques !
Accueillir
pleinement l’enfant intérieur, restitue ses pouvoirs de création, d’innovation,
de réécriture, de renaissance de soi et de son potentiel.
L’âme,
la conscience nous guident sur ce parcours qui devient une création de chaque
instant et même si on n’est pas conscient de tout et d’ailleurs heureusement
sinon on serait freiné par la peur, les mondes invisibles qui nous entourent
ainsi que les entités.
Nous
sommes co-créateurs et notre mission est de nous en rappeler afin de retrouver
la raison d’être de notre venue sur terre. Elle consiste à "construire des
ponts."
Comme je le disais hier, ça demande de passer par plusieurs étapes dont la
première est de laisser la lumière révéler tout ce que nous sommes et tout ce
que nous ne sommes pas.
Par effet contraste, l’âme et la conscience se révèlent
dans l’accueil de ce qui se manifeste en soi.
L’action
de prendre du recul, d’observer depuis l’espace du cœur, sans jugement, ce qui
se manifeste en soi, libère les vielles croyances et simultanément révèle la
conscience divine qui est notre vraie nature. Celle-ci se compose d’amour, représentée
par l’âme et de lumière ; la conscience pure.
La lumière se révèle par
contraste, dans l’ombre ; c’est dans la profondeur de notre vérité en tant
qu’humain, celle que notre inconscient recèle, que nous pouvons trouver l’amour
que nous sommes, notre âme et notre lumière ; la conscience divine ou
intelligence pure.
La conscience n’a pas de sentiment comme l’âme et leur union
permet d’être lucide et bienveillant à la fois. L’âme ne juge pas mais comme
elle ressent puisqu’elle habite le corps physique, comme elle est sensorielle,
elle a une vision due à son expérience qui enrichit la conscience. Elle permet
le lien entre la personnalité et la source, elle est un pont et nous pouvons l’être
aussi puisque l’âme c’est nous.
C’est ce que nous sommes ici et maintenant,
dans cette vie, masculin, féminin et enfant réunis. Les sous personnalités sont
des énergies, de la substance qui devient potentiel lorsque le cœur se charge
de les harmoniser.
Il est clair que j’ai des lacunes concernant le masculin que
j’associe à la destruction, mais plutôt que d’essayer de comprendre
intellectuellement, je laisse la porte de mon cœur ouverte afin de recevoir des
réponses.
Pour le problème de l’échafaudage posé devant mes fenêtres, j’ai
pensé hier, appeler le propriétaire pour lui demander de faire le nécessaire
puisque les ouvriers ne l’utilisent plus mais comme je n’aime pas me plaindre
ou balancer puisque chacun possède une conscience et que j’ai assez nourri le
rôle de la victime, j’ai lâché l’affaire.
Et ce matin, l’homme qui est en train
de charger les éléments démontés de l’échafaudage, est la réponse à ma demande.
C’est à croire que la télépathie a fonctionné sur ce coup là.
Ça me donne l’idée
de m’adresser à l’âme de toutes les personnes avec qui ça coince, celles que j’ai
tendance à juger ou simplement étiqueter.
Personne n’est jamais définitivement
ceci ou cela, nous changeons au gré de nos humeurs, selon la fréquence qui nous
porte et lorsqu’on sait comment se centrer, s’ancrer, transmuter les énergies,
ça ne nous rend pas parfait aux yeux des autres mais au moins nous sommes
authentiques, capables de pardonner, de réparer, de demander pardon…
Nos
erreurs, nos faiblesses nous maintiennent dans une forme d’humilité nous préservant
de l’orgueil puis lorsqu’on a définitivement établit sa demeure en son cœur,
lorsque c’est lui qui dirige les opérations en conscience, nous arrivons au point
zéro ; zéro réaction, jugement, accusation, plus de balancement, de sautes
d’humeur…
En
revenant au cœur à chaque vague émotionnelle et par l’acceptation de cela, l’humeur
devient égale, plus rien ne vient perturber la sérénité. Mais ça ne veut pas
dire qu’on devient immobile, bien au contraire, on entre dans la danse
éternelle de la vie consciente et pleine, on se laisse porter par l’élan de l’instant
sans plus douter de soi.
Ce qui ne veut pas dire non plus qu’on aura raison vis-à-vis
des autres mais juste qu’on est en phase avec soi-même, avec l’âme et la
conscience.
De
ce point de vue, les autres peuvent dire, faire et être ce qu’ils veulent, c’est
égal.
Bon,
« J’accueille le flic, le destructeur, le juge intérieurs en mon cœur et
laisse l’amour lumière les prendre en charge. »
Offrir à la source tout ce
qui nous dépasse permet de s’élever au-delà de tout problème, conflit, souci
par l’amour que nous sommes et la lumière nous permettra d’avoir un regard neuf
sur ce qui est. La prise de conscience c'est de la lumière, c'est la sagesse divine en action.
Direction
jardin, j’ai de quoi m’occuper ! Le ciel est déjà couvert d’un voile posé
par les va et vient des avions qui ne chôment pas ! Parfois, je me dis qu’ils
participent de façon positive à l’élévation de fréquence planétaire, à l‘ouverture
des consciences mais aussi au niveau énergétique et physique, à la transformation de
la planète lui fournissant des éléments qui permettent sa transmutation.
La
terre est en pleine mutation et ceux que l’on voit comme des « méchants
manipulateurs » pourraient bien être les acteurs de l’évolution sans qu’ils
en soient conscients. De plus, je suis convaincue que la majorité d’entre eux
pensent bien faire, pensent agir contre le réchauffement climatique et même si
cette théorie est contestée, je sens que tout est bien, que la source orchestre
tout de façon parfaite.
Si
on observe la nature, elle peut nous apprendre beaucoup concernant l’harmonie
et dans ce processus, les parasites, envahisseurs ou encore les fourmis
perturbatrices, celles qui gênent de travail de leurs congénères s’avèrent être
indispensables au bon fonctionnement de l’ensemble. Il y a quelques
enseignements à en tirer !
La nature est comme un livre ouvert, elle nous
enseigne les lois universelles, les lois spirituelles et lorsqu’on s’ouvre, lorsqu’on
ouvre son cœur et son esprit, dans l’acceptation de ce qui est, on affine sa perception
des choses, on voit d’une perspective neutre et donc forcément plus large,
globale.
La difficulté, c’est que le mental suive, qu’il puisse traduire
correctement ce qui est perçu de façon nouvelle. Il n’a pas les données qui
permettent une juste interprétation mais s’il est disposé à apprendre il ne
tarde pas à développer ses facultés, sont entendement.
Pour que ce soit
possible, il est indispensable de cesser de l’invalider, de le rabaisser, de le
critiquer, de le comparer à l’esprit et à partir de là de le juger comme inférieur.
Il est l’esprit, il en est l’extension et il ne tient qu’à notre bon vouloir de
laisser l’amour lumière infuser son intelligence.
Si on l’écarte du processus
non seulement on devient incohérent mais on se prive de recevoir l’amour
lumière, de vivre l’unité, de sentir la complétude de l’être.
C’est très courant
dans les milieux dits spirituels de le rejeter, de le voir comme un empêcheur
de s’élever.
Mais ce postulat est totalement injuste et nie l’intelligence
suprême de la source.
L’orgueil qui s’immisce chez celui qui se croit éveillé
voile l’entendement. Tout ce que nous sommes est divin et la perfection de cela
réside dans l’unité de l’être.
Si
on rejette un des outils, un des corps, un élément de notre être, nous nous
privons de reconnaitre ce que nous sommes, nous limitons notre potentiel qui
est celui d’aimer. Sans amour, il n’y a pas d’intelligence, elle sera limitée à
l’instinct de survie qui amène à éliminer l‘autre, à l’exclure. Il n’y pas non plus de co-création consciente,
délibérée.
La pensée du jour de Neale Donald Walsch:
En
ce jour de votre vie, je crois que Dieu souhaite que vous sachiez …
que l’acceptation de votre faiblesse est le premier pas
pour réparer une déconvenue.
que l’acceptation de votre faiblesse est le premier pas
pour réparer une déconvenue.
Thomas
Kempis a dit cela, et il avait raison. C’est parfois
la chose la plus difficile à faire. Pourtant sa propre vérité et
la vérité envers les autres comme quoi vous avez failli vous assure
presque d’aller très loin. Tout le monde peut vous voir de toute façon,
pourquoi ne pas admettre ce que tout le monde voit ?
la chose la plus difficile à faire. Pourtant sa propre vérité et
la vérité envers les autres comme quoi vous avez failli vous assure
presque d’aller très loin. Tout le monde peut vous voir de toute façon,
pourquoi ne pas admettre ce que tout le monde voit ?
Vous ne pouvez pas lâcher prise
sur quelque chose
si vous ne remarquez pas que vous vous y agrippez.
Admettez vos « faiblesses » et regardez-les
se métamorphoser en vos plus grandes forces.
si vous ne remarquez pas que vous vous y agrippez.
Admettez vos « faiblesses » et regardez-les
se métamorphoser en vos plus grandes forces.
Avec
tout mon amour, votre ami …
Neale
Neale
Encore
une journée chargée, vivante, dans la paix malgré l’irritation due au sevrage.
Les symptômes sont rares mais la colère et la nervosité se manifestent et comme
je les offre à la source, je n’ai pas le temps de m’y identifier, de m’y
attarder. J’ai surpris un gros crapaud prés du canal, on s’est effrayé
mutuellement ! Dans la pénombre, j’ai cru que c’était un rat mais le ploc
dans l’eau et la forme qui fait un bond m’ont convaincue que c’était un
batracien. J’ai rigolé en pensant à la chanson de Diane Dufresne, « aujourd’hui,
j’ai rencontré l’homme de ma vie » !
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci