Voici quelques questions auxquelles je vous suggère de
répondre avant de continuer à lire cet article:
~ Pourquoi la plupart d'entre nous trouvent leur
motivation seulement dans la peur ou la perte ?
~ Pourquoi attendons-nous d’être malades avant
d’apprécier le miracle de la vie ?
~ Pourquoi avons-nous peur de perdre quelque chose
avant même d'en jouir ?
~ Pourquoi attendons-nous que notre partenaire nous
quitte pour réaliser à quel point nous l’aimons ?
~ Pourquoi remettons-nous nos désirs à plus tard comme
si nous avions tout le temps du monde ?
Est-ce que ces questions vous interpellent ? Quelles
sont vos réponses ?
Les deux raisons principales de l'incapacité de jouir
et de profiter de chaque instant de notre vie sont la peur et la culpabilité
qui sont sans cesse alimentées par nos croyances, par l'ego.
Vivre dans le moment présent signifie être en contact
avec ce qui se passe à ce moment précis sans s’inquiéter pour le futur, ni
penser au passé.
« Mais
il faut bien s’occuper du futur », direz-vous.
Vous avez raison, on
peut planifier son avenir et avoir des projets. Toutefois, il y a une
différence entre planifier et s’inquiéter.
Si vos pensées sont empreintes de peur ou de
culpabilité lorsque vous planifiez quelque chose, il est certain que vous ne
pouvez être en contact avec ce qui vous habite profondément. Ainsi, vous
n'agirez pas selon vos vrais besoins.
Ce sera la peur qui décidera pour vous.
Par contre, si
l'idée d'un projet futur vous enthousiasme beaucoup, vous prendrez les bonnes
décisions durant la planification, car vous serez dans le moment présent.
Vous
ne ressentirez ni peur ni culpabilité par rapport à vos désirs même s'ils
peuvent vous paraître injustes envers les autres par exemple.
On dit bien « Pourquoi s’en faire pour le futur alors que personne au monde ne le
connaît ? »
Surtout depuis que nous sommes dans l’ère du
Verseau, tout change très rapidement et nous devons toujours être prêts à nous
adapter.
Rien ne vous empêche de planifier, mais faites-le en
fonction de qui vous êtes à ce moment.
Vous devez vous permettre de changer
d’idée et de vouloir autre chose plus tard. Pourvu qu'une idée vous
enthousiasme beaucoup, vous savez que vous écoutez un besoin de votre
être.
Il est donc inutile de vous sentir coupable quand vous
changez d'idée.
Je connais plusieurs personnes qui n’osent pas aller de
l'avant, car elles pensent devoir admettre qu’elles se sont trompées.
En réalité, elles ne se sont pas trompées, leur
décision était juste au moment où elles l’ont prise.
C’est comme si vous
achetiez un vêtement parce que vous l’aimez et que deux ans plus tard vous vous
en vouliez de l'avoir acheté parce qu'il ne vous plaît plus et que vous croyez
avoir commis une erreur.
Quand vous vivez dans le moment présent, il n’y a pas
d’erreurs dans votre vie, il n’y a que des expériences.
Il est certain que ce n’est pas facile de toujours
être en contact avec le moment présent.
Il y a beaucoup d’interférences, le
plus important étant notre ego qui entretient des pensées d’inquiétude, de
peur, de culpabilité.
Nous vivons dans un monde de stress, d’anxiété, de
tension, de maladies.
De plus, quand nous pensons au passé, nous vivons des
regrets, des rancunes, de l’amertume et de la tristesse.
Voilà pourquoi il est
important d’être alerte à ce que vous vivez.
Aussitôt que vous vous rendez
compte que vous pensez au passé ou appréhendez le futur, je vous invite à
prendre trois grandes respirations et à reporter votre attention sur ce qui se
passe à cet instant même.
Les avantages que vous aurez à être centré seront de
vivre pleinement au présent et d'être dans la lumière. C'est dans ces moments
que surviendront les bonnes idées et les conseils pour vous diriger vers vos
besoins.
Mais que fait-on quand on
n’aime pas ce qui se passe en ce moment?
Je sais que notre vie ne reflète pas toujours nos
préférences.
Le seul moyen que je connaisse pour demeurer dans le présent
durant les situations moins agréables est de demeurer observateur.
Être
observateur signifie de vous regarder ainsi que la situation ou les personnes,
comme si vous regardiez un film.
Vous observez ce qui se passe aux plans
physique, émotionnel et mental.
Physiquement : que ressentez-vous dans votre
corps ?
Émotionnellement : prenez contact avec les sentiments qui surgissent en
vous ou que vous pouvez détecter chez les autres.
Mentalement : quelles sont
vos pensées, vos peurs, vos inquiétudes?
Être observateur signifie ne porter aucun jugement sur
ce que vous observez.
Vous mettez ainsi toutes les chances de votre côté pour
découvrir ce que vous avez à apprendre de cette situation désagréable.
Et
rappelez-vous que tout est temporaire.
Faire une rétrospective à la fin de la journée peut
vous aider à prendre conscience des situations où vous n'avez pas réussi à rester
dans le moment présent.
Donnez-vous simplement le droit de ne pas avoir été
capable de le faire à ces moments-là.
Plus vous vous acceptez
lorsque vous êtes tel que vous ne voulez pas, plus vite vous serez capable
d’être tel que vous le voulez.
Avec amour,
Lise Bourbeau
Je
reçois la lettre d’infos de Lise Bourbeau et vraiment c’est encore une belle
synchronicité. Elle est arrivée il y a trois jours mais je n’ai pas eu besoin de la lire pour
savoir comment réagir à la vue de mes chevilles énormes.
C’est une chose qui me
rassure, un signe que l'autonomie est là, ça vaut la peine de persévérer, d’écouter sa petite voix.
Cette résonance concernant l’impact de la peur et de la culpabilité confirme ce
que j’ai constaté et là encore, ça fait du bien de sentir qu’on n’est pas seule
à arriver aux mêmes conclusions.
Je me suis offert quatre heures de repos bien
mérité, enfin nécessaire, suivies de deux heures au jardin jusqu’à la tombée de la nuit où j’ai pu
prendre des photos comme j’aime, sur fond noir.
Le
stage qui ne commence pas avant le 18 mai, puisque c’est seulement mon rendez
vous pour l’inscription, me laisse tout le temps de finir de préparer le
terrain et de semer les graines.
Comme quoi le stress, l’appréhension ne
servent à rien sinon à libérer tout ceci, à lâcher prise et à faire totalement
confiance à la vie qui se charge de tout.
J’espère que cet article vous fera
autant de bien qu’il m’en a fait.
Pour finir, voici le lien d’une vidéo,
transmise par Patrice, qui m’a bien fait rire.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci