vendredi 1 mai 2015

« La faculté d’imagination-création de la Source en l’humain »






Ce qui suit est ma propre vision-interprétation de l'humain divin, de ces facultés et des mondes, depuis mon cœur conscience, ceci émane de ce que je suis et de mon expérience de la vie. Les échanges, lectures et le point de vue d'autres ont évidemment participé à cela mais je me suis approprié certaines vérités énoncées par différents êtres, personnes, en les validant par l'expérimentation et c'est en cela que je dis que j'exprime ce que je pense. 
Je ne tente pas de convaincre qui que ce soit mais je partage juste ce qui m'est venu en tête tout à l'heure, comme je fais chaque jour depuis deux ans.

"On en fait des tours et des détours pour comprendre qui nous sommes et connaitre l’amour ! Nous sommes rendus à la fin du jeu de l’incarnation et tout le monde est bousculé de l’intérieur parce que nous retrouvons notre vérité, notre essence Amour Lumière. En tant que conscience éternellement reliée ou plutôt baignant éternellement dans la source de tout ce qui est, nous sommes ces énergies divines, ce masculin féminin incarné dans un corps de chair.
Nous avons passés un temps infini, qui n’est en fait que l’instant du maintenant, à chercher, à expérimenter qui nous sommes et comme notre potentiel est immense, nous avons créé des mondes par notre pouvoir de création, d'imagination.
Nous nous sommes fabriqués des mondes depuis notre inconscience, notre subconscient et notre conscience.  Je commence par écrire l’inconscient parce que pour le jeu soit complet et parfait, pour que nous puissions créer selon notre potentiel entier, il nous fallait commencer par créer depuis l’oubli, en nous séparant virtuellement de la source père mère afin de devenir autonome et mature, à l’image de nos parents divins.
Nous avons donc compartimenté notre conscience en trois casiers afin d’explorer, de créer sans conscience et en gardant une part de connaissance inscrite dans notre ADN.

La conscience pure ne peut être totalement cachée puisqu’elle est lumière, savoir. 
Nous avons donc créé l’inconscient en nous incarnant dans un véhicule de chair doté de corps subtils, d’outils de perception et de création, afin de goûter le contraste qu’offre la dualité, dans la matière, le concret, le palpable. 

Il nous fallait apprendre "loin de la source", dans la densité et ces corps ont formé un voile constituant l’oubli de notre vérité et de nos origines. 
Nous devions nous émanciper en utilisant notre pouvoir d’imagination, de penser par nous même et d’apprendre à créer.

En tant que pur esprit connecté à la source en conscience, nous n’avions pas la possibilité d’être conscient d’exister en tant qu’unité. Pour devenir comme nos parents, il nous fallait apprendre les lois de l’univers, les sons, les fréquences, les énergies et c’est au travers de la matière que tout ceci a pu se faire.  
Comme nous avons incarné ces corps qui nous isolent virtuellement de notre source, notre mental a commencé à concevoir et interpréter le monde et lui-même, au travers de l’environnement, des autres et des échanges qu'ils permettent. 
Par notre capacité de percevoir et de créer par la puissance de notre psyché-émotionnel, nous projetons l’objet observé, au travers de notre inconscient, notre subconscient et de notre conscience. 
Nous avons créé un monde éthérique fruit de nos pensées conscientes et inconscientes. Chacun selon son point de vue, selon ce qu'il vit et comment il le vit dans tous ces corps, projette dans l’atmosphère, ce qu’il perçoit de la façon dont il le voit, le ressent, l’expérimente. 
La conscience a donc été appelée dieu, le subconscient, l’âme et l’inconscient l’ombre animale.
La vidéo l’odyssée de la vie, nous donne le parcours de l’humanité et les projections créations qui résultent de chaque étape de la formation du fœtus.
Tous les mondes énergétiques sont notre création, l’accumulation des pensées-émotions-interprétations-énergies des milliards d’êtres qui ont habité la planète.
Nous avons réalisé ces prouesses afin de comprendre notre nature divine, de savoir ce qu’est l’amour.
Ce que nous croyons être un sentiment, au mieux une énergie, est tout ce qui existe. 
C’est la vie, le vivant, la source la danse du masculin et du féminin de la source. La conscience pure, la lumière est l’intelligence, la connaissance et l’amour son expression, sa manifestation, sont mouvement, son action. Les deux sont inséparables, éternels et forment les univers. 
C’est tellement immense que c’est inconcevable cependant on peut en appréhender l’ampleur, la vérité, en venant simplement en notre cœur qui sait puisqu'il est le carrefour de l'humain et du divin. 
Le mental limité volontairement par la conscience Une que nous sommes tous, peut s’en faire une image et c’est ce qu’il fait depuis toujours. 
Cette faculté d’imaginer, de projeter l’énergie amour lumière, forme des entités, des associations d’idées-émotions-énergies qui sont le reflet de notre perception. 
Les anges et archanges (tels que nous les imagions), les maitres, les guides, les entités de lumière sont des énergies projetés par la conscience collective qui n’existent pas dans la matière mais dans ces mondes parallèles formés depuis que l’humain est né de la conscience Universelle, depuis qu'il a été projeté de la source. Ils existent, anges et archanges, en tant qu'énergie depuis la source père mère et notre imagination créatrice leur a donné une forme. 




Il y a les énergies qui émanent de l’inconscient, de cette part qui enregistre notre vécu, nos pensées émotions, sans que nous en ayons conscience. Ce sont l’expression de nos peurs, de nos manques, nos illusions, nos frustrations, nos émotions refoulées. Puis il y a les émanations issues de notre subconscient, ce que nous appelons l’âme qui est la perception de l’âme de la terre au travers de l’individu. L'âme de la terre étant la manifestation de la conscience source et de ces extensions que nous sommes, à un niveau pur, proche de la source.
Puis il y a les mondes créés par nos espoirs, nos rêves, notre imaginaire qui se nourrit de nos besoins, de nos envies, nos désirs…Tous s'imbriquent, son interreliés ou se superposent.

Maintenant que nous devenons plus conscients de ce que nous sommes par les envois d’énergie de la source père mère qui nettoie nos filtres, nous pouvons accéder à ces mondes subtils en nous qui ont leurs parallèles dans les mondes invisibles. 
Plus nous sommes dans le déni de notre ombre et de nos rêves et plus les entités que nous verrons ou ressentirons sembleront réelles. C’est l’intensité de l’énergie bloquée qui donne corps aux énergies de ces mondes issus de la psyché.  

Je brosse ici un tableau subjectif loin d’être complet, il n’est dicté par personne d’autre que ma propre conscience qui se révèle à mesure que je nettoie les filtres appelés couramment voiles, que sont le mental et l’émotionnel. Et le nettoyage se réalise par l’amour sans conditions. Ce n’est pas mon mental qui créé des visions mais la conscience qui éclaire et le mental qui tente d’interpréter ce qu’il perçoit selon son cadre de référence.

C’est en lisant des messages spirituels que je peux sentir depuis quel monde ils sont perçus et en déterminer la ‘véracité’ ou du moins la part de vérité qu’ils contiennent et savoir s’ils sont le fruit du déni ou de la conscience. Si le corps émotionnel y réagit c'est que je ne suis pas dans l'amour et en venant en mon cœur, en accueillant l'émotion, j'aurais alors un regard neutre. Mais si mon émotionnel a réagit, c'est que l'objet perçu, le message lu, fait partie de cette sphère, qu'il est reçu au travers de ce filtre et qu'il y trouve son origine.
Le truc ça n’est pas trop de savoir si c’est vrai ou non mais l’impact que cela créé sur soi-même. Est-ce que ça rend plus lucide, plus amoureux et reconnaissant de sa vraie nature, et donc est-ce que ça me permet d’élargir mon cœur et ma conscience ou non ? 

Vous allez me dire que c’est très prétentieux ou totalement délirant mais je me fie à mon cœur et à mon intuition ou à l’amour lumière que je suis. Je précise aussi que je ne viens pas de lire un des messages du groupe via Steve Rohter ou du groupe Miriadan via Magali où je retrouve pourtant une forte résonance. Comme je l'ai déjà dit, je veux savoir de l'intérieur et ces lectures ou leur survol agissent comme des déclencheurs.

La lumière, c’est de l’information qui est capté par les cœurs-consciences, et restituée selon leur degré de transparence.
Plus on est dans le déni de son ombre, de ses blessures et plus notre perception et interprétation de ce qui est, seront faussées. Plus on s’identifiera à notre personnalité. Cette identification nous fait croire que nous sommes l’objet que nous observons. 

La conscience née de la source père mère, qu’on peut comparer à un soleil qui émet des rayons, des énergies qui sont à la fois des consciences et des mouvements particuliers, ou subdivisions de l’amour lumière. Plus ces consciences-énergies s’éloignent de leur centre et plus elles s‘individualisent, s’éparpillent. Jusqu’à atterrir sur la planète ou ailleurs mais comme nous sommes sur terre, c’est ce qui m’importe actuellement. 





Plus on s’éloigne de la source, plus on entre dans la densité et plus on va perdre la mémoire. Ce qui demeure en nous c’est la conscience de soi et le besoin d’amour. Ils sont les clefs, les moteurs qui nous font avancer dans le noir jusqu'à trouver la lumière et l'amour logés en notre coeur-conscience (enfin concentrés et purs en cet espace). Nous y avons accès consciemment plus facilement en cet endroit situé au carrefour des dimensions; degrés de conscience.
Notre ADN contient toute la mémoire de notre grand voyage et la porte de notre conscience située dans notre cœur, est accessible lorsqu’on laisse celui-ci nettoyer les filtres que forment la peur et le manque d’amour.

Nous avons imaginé avant de faire ce voyage, que nous pourrions nous souvenir de qui nous sommes, nous retrouver, au travers d’un jeu de miroir, à travers le regard des autres qui sont aussi issus de cette source père mère et qui apparaissent comme des autres sois lorsqu’on réintègre nos ombres. C’est dans ce retour au cœur, dans cette effusion de lumière-amour de la source, qu’on prend conscience de qui nous sommes puis par l’effet miroir, qu’on réalise que l’autre est soi.  

L’imagination projette les aspects de soi mais pour accéder au cœur de qui nous sommes, il nous faut embrasser tous ces objets-énergies que nous avons projetés comme des questions posés à l’univers. Ces projections énergétiques sont des parts de nous-même qui maintenant nous reviennent et nous guide apparaissant comme les réponses à nos questions existentielles. 
L’univers en mouvement nous montre le processus de naissance et de mort d’une étoile. Elle explose et se projette puis se rétracte comme une éternelle inspiration expiration. 
Ce phénomène régit tout ce qui est. On l’appelle vie et mort dans notre dimension mais en fait, c’est un cycle éternel de fusion et d’explosion, d’évolution, par ce mouvement de contraction et d’explosion.  Et nous sommes à l’étape du retour aux sources, à nos origines, amour et lumière.

Tout ce que nous vivons, pensons, ressentons, n’a pour seul but que de nous ramener en notre cœur afin de laisser l’amour agir et de prendre conscience de notre puissance. Celle de la psyché et celle de l’amour, la connaissance et le mouvement.
La lumière nous permet de voir ce qui est et l’amour de savoir que ce que nous voyons est un message de notre propre conscience qui nous appelle à effectuer ce mouvement vers notre cœur, à embrasser ce qui est, afin de retrouver notre pureté, la transparence qui nous permet de voir en vérité, selon l’intelligence du cœur. 

Depuis le cœur, on sait que notre être est unité et harmonie et qu’en embrassant ce que l’autre nous reflète, nous retrouvons notre intégrité et notre complétude. Notre multidimensionnalité se révèle dans cette communion avec ce que nous avons éparpillé vers l’extérieur. Nous sommes la question, la réponse et la réalisation.

Avoir l’humilité de reconnaitre nos émanations et les ramener à soi, en son centre cœur, permet de reconnaitre en l’autre un égal, un point de vue autre de la conscience Une. Lorsqu’on embrasse son ombre, on embrasse aussi celui qui nous l’a reflété et tous ceux qui ont le même point de vue. Toute notre lumière et toutes nos ombres nous révèlent à nous-même et nous ramène à la conscience Une, originelle, celle qui est constitué d’amour et de lumière. En le faisant nous devenons conscient que nous sommes l’humanité entière. On est au-delà de la notion de frère et sœur qui déjà nous permet de vivre en conscience d‘égal à égal. On n’a plus besoin des mondes invisibles pour se connaitre et on les reconnait en tant que nos enfants, nos créations qui vont aussi remplir notre être, révéler notre aspect multidimensionnel. Quand on embrasse ces objets et les reflets que nos frères et sœurs nous renvoient, on absorbe la quatrième dimension, celle des projections mentales-émotionnelles-énergétiques et comme nous réalisons l’unité intérieure et extérieur, nous prenons conscience d’être l’humanité et l’invisible, nous absorbons alors la cinquième dimension. Enfin celle de l’humanité Une animée par l’amour sans conditions, au-delà de la dualité.

Tout ceci se réalise pas à pas, étape par étape parce que le mental ne peut pas accéder à un niveau de conscience unifiée s’il n’est pas pénétré de l’amour et guidé par cette énergie. 
Il nous faut reconnaitre le processus de l’effet miroir, nous dissocier de l’autre, distinguer la personne du reflet afin de commencer par intégrer l’amour et lâcher l’idée d’ennemi extérieur. Restaurer l’amour en nous-même afin qu’il nous guide, nous reconstruise en libérant les croyances définies par la peur et l‘ignorance. Les émotions nous indiquent si nous percevons depuis la peur, la personnalité ou depuis le coeur et la conscience.
Ceci se réalise par l’intégration de la lumière qui nous révèle nos ombres et désactive ainsi les programmes inconscients qui régissaient nos vies. Tant qu’on ne reconnait pas être créateur de son monde et responsable de ce que nous émanons, notre vision sera faussée et les jeux de rôles nous éloigneront de notre vraie nature.  




Les rôles de victime bourreau et sauveur sont créés et nourris par le manque d’amour et de connaissance de soi. On sait lorsque nous sommes en réaction, dans des émotions qu'elles soient négatives ou positives que nous agissons selon ces programmes de survie, que ça n’est pas notre être qui s’exprime mais la peur et l’inconscience. 
Et pour sortir de cette identification aux personnages, aux projections mentales-émotionnelles-énergétiques, il nous faut activer l’amour divin intérieur par l’acceptation de ce qui est. 
La porte de notre cœur va ainsi s’ouvrir en grand et nous donner accès aux mondes invisibles et pour ne pas retomber dans l’identification aux reflets extérieurs, il nous faut agir depuis notre centre cœur, depuis l’unité de nos corps afin d’être conscients de qui nous sommes et de pouvoir fusionner avec ce qui est, sans craindre d’être anéantis. 

C’est à cette étape que j'en suis; La peur d’être absorbée, de disparaitre en embrassant ces mondes. Pour cette raison, en agissant dans l’amour inconditionnel de soi, la peur de l’inconnu est absorbée dans l’acceptation de ce qui est, de ce que je porte, reflète, émet et peut récupérer, recycler, au travers du cœur. Et pour ce faire, il faut déjà le reconnaitre. 
Le mental, l'émotionnel agissent en partenaire en émetteur d'idée et l'émotion en donne la couleur. Lorsque j’accueille un défaut, la puissance de l’amour et la lumière contenue dans ce potentiel énergétique est une certitude que l’expérience me confirme. 
L’effet de cette alchimie est multiple puisqu’en même temps qu’il me fortifie, me donne confiance en moi et en la vie, il me révèle que je suis cela; Tant l’objet que son recyclage et l’alchimie; tant l’amour et la lumière., la question et la réponse, le problème et la solution, la maladie et la santé…

J’admets que c’est un peu confus mais ça se précise de jour en jour. Puis nettoyer les filtres du mental et de l’émotionnel permet déjà de vivre mieux en soi et avec les autres, de ne plus agir en robot et de pouvoir créer en conscience. Enfin, de porter un regard nouveau sur les corps subtils, d’en connaitre la véritable fonction ; des outils de perceptions puis des récipients où les énergies de la source, le masculin et le féminin pourront être associés en conscience afin de créer dans la matière, par le couple cœur-conscience, le monde qui correspond à ce que nous sommes en essence. 
Nos créations pour le moment se limitent à des mondes énergétiques, imaginaires et des scénarios construits par défaut qui reproduisent nos schémas de pensée limitées, selon nos croyances basées la notion de séparation, d’exclusion et de dualité, envisagée comme une lutte. Ce qui créé le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui, enfin tel qu'il nous apparait parce que je commence à me dire que ceci est la projection de notre conscience collective, dans une vibration plus lente. 

L'image qui m'est venue pour "comprendre" que la dualité est une dynamique et que les deux pôles sont les extrémités d'un même cercle, c'est celle de ses jouets de l'enfance constitués de deux boules accrochées chacune à une ficelle, elles-mêmes noués. 
En les balançant et en accélérant le mouvement, elles forment un cercle. 

Enfin tout ceci m motive à continuer d'intégrer l'amour en le laissant circuler librement, en agissant selon l'élan du moment juste pour savourer cet état de bien-être, de liberté et d'unité intérieure. Je vais au jardin avant qu'il ne pleuve. Il y a encore eu le ballet des avions mais j'offre tout ceci à la source. Ce n'est plus mon affaire. Je vais en profiter pour lui offrir aussi la peur de la critique. Elle continue de me rappeler à la raison du cœur et à la patience dans ce processus de libération".  


   
 




Je précise que je ne suis pas du tout en guerre contre les mondes imaginaires, les mondes invisibles et encore moins ce monde puisque la lutte avec extérieur ne résout rien et en plus elle est le reflet de nos luttes internes. Et ces différents points de vues particuliers, qu'ils émanent d'humains ou d'entités, ont enrichit ce que je suis tout autant que l'effet miroir. Mais je peux les comparer aux états d’être entre les moments où je suis sous effet des cachets ou avant sous l’effet des drogues et l’état où je suis lorsque je suis en mon cœur, dans l’amour sans conditions. 
Le ressenti n’est plus de l’ordre de la sensation quoi qu’il se traduise aussi par cela mais c’est un état de bien-être complet où on est comblé tant au niveau du corps physique qu’au niveau mental. 
On sait, on ne se pose pas de question mais on a juste envie de partager, d’embrasser le monde qu’on reconnait comme on se reconnait. D'ailleurs ça me fait penser à l'envie qu'on a d'explorer le monde, de le gouter lorsqu'on est bébé et qu'on porte tout à sa bouche. 
Les drogues enfin certaines, donnent ce sentiment d’aimer tout le monde mais ça laisse un goût amer à la redescente. Quand on est en son cœur, dans cet état de plénitude, il n’y a pas de chute, pas de peur de perdre, ni de doute ou d’attachement. L’idée même de la mort est égale, on sait que ça ne changerait pas grand-chose, qu’on serait quand même là, quelque part et partout à la fois. 
C’est ce qui amène à se dire que l’amour est la seule chose qui soit réelle. 
Aller vers les mondes éthériques en voulant s'extraire de ce monde serait encore se nourrir d’illusion. 
Le bien-être, la plénitude et la connaissance même si on ne sait pas dire les choses, sont au-delà des messages spirituels qu’on trouve sur la toile. Enfin de la majorité d’entre eux. C’est vrai qu’ils sont des indicateurs, des reflets du divin en soi mais ils ne sont pas l’être véritable que nous sommes tout comme l’image que le miroir nous renvoie, c’est un aspect de la réalité. 
Finalement, l'achat inspiré du meuble glace me semble être un moyen, un appel à me regarder sous un nouvel angle, à me familiariser avec mon image et apprendre à y voir la lumière et l'amour que je suis, dans l'acceptation totale de chacune des dimensions que je porte et bien évidemment celle de la personnalité apparemment limitée. 

Ce genre d'état de plénitude et de "savoir" est très souvent suivi d'un contraste, d'une redescente dans la matière qui peut être brutale si on n'y perçoit pas une invitation à lâcher prise à propos de la mort. J'y ai pensé plusieurs fois ces derniers temps mais pas comme un problème ni une solution plutôt comme quelque chose de proche, un passage pour lequel il est bon de se préparer. 
La pluie m'a arrêtée dans mon élan et le travail au jardin n'avance pas beaucoup à ce rythme là. En rentrant et en voyant les pots de muguets offerts par des voisins, je me suis dit que finalement tout est bien. 


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci