samedi 16 mai 2015

« Cœur et conscience à l’épreuve du vent » & "Vibra conférence" Darpan





Le vent a amplifié sa puissance et le brassage interne continue mais comme tout un 'travail' de prise de conscience s’effectue et la pratique du retour au cœur devient automatique, je trouve la paix dans tout ce chaos. Je prends juste le temps de me poser quelques minutes pour respirer un peu, revenir au centre, au présent. 
L'acceptation de ce qui est, de tout ce qui se présente est réellement ce qui permet d'être serein et de plus en plus lucide. Ce regard neutre depuis le cœur, exempt de jugement, ramène à sa puissance intérieure, la confiance en soi, tout en douceur. La tendresse intérieure pallie l'agressivité extérieure et aussi celle qui se manifeste en soi. C'est assez difficile à comprendre pour le mental mais c'est une réalité que je vis et cela suffit à le rassurer, à éviter de se prendre la tête, de se perdre dans les "pourquoi", "comment", "pourquoi moi"? 
En fait, toutes nos interrogations sont projetées vers l'extérieur afin de donner du sens à ce qui nous dépasse et tentent de répondre à la peur de l'inconnu, du vide, de la mort. Tant en notre être intérieur que vis à vis du monde lorsqu'on se sent exclu et de l'univers dans lequel on se sent minuscule. C'est l'expression de notre refus d'accepter ce que nous semblons être, ce qui se manifeste en soi, les différences et la façon dont tourne le monde.



Je repense à la vidéo de Darpan* et bien que je sois d’accord avec ce qu’il dit, sa façon d’être, trop radicale, me dérange un peu, ça met en évidence ma perception faussée du masculin, ma difficulté à savoir ce qu'est cette énergie, au-delà des croyances et des stéréotypes, par l’observation intérieure de mes réactions. Je vois aussi que je reste influençable mais que je sors de la position de l'enfant qui a besoin d'être reconnu et validé et son discours ne vient pas briser des illusions parce que la vie elle-même m'amène à les reconnaitre et à les lâcher. 


 
C'est assez synchrone une fois de plus. J'ai commencé par essayer de comprendre son point de vue afin de comprendre mes réactions puis constatant que je m’égarais, j'ai perçu les choses depuis l'intérieur. 
On fait souvent cela lorsqu'on est face à quelqu'un qu'on ne comprend pas ou qui ne pense pas comme nous. On cherche à comparer nos points de vue pour savoir qui a raison et qui a tort.
C'est une stratégie d'évitement de l'ego qui agit tel un programme permettant de se faire une idée de l'extérieur qui nous éloigne de notre être véritable. Ce qui vient nous faire réagir chez l'autre, c'est seulement un reflet de ce que nous vivons en dedans et lorsqu'on vient en soi, lorsqu'on ressent ce qui se passe en soi selon ce qu'on entend, on peut savoir ce qui en nous a besoin d'être reconnu et pacifié, ajusté. 

Nos croyances imprègnent nos perceptions et fausse notre regard. Pour cette raison le fait de venir au cœur, de faire ce retour sur soi permet de mieux se connaitre et de découvrir l'être véritable, notre propre lumière, sagesse, au travers de nos comportement réactionnels détectés. De cette façon on libère les masques, les facettes de la personnalité, l'attachement à ce que nous croyons être, petit à petit. On tombe les murs qui entourent notre cœur, pierre par pierre.
Les stratégies qui naissent de la peur, les parades de l’ego, sont nombreuses et comme il le dit, parfois très sophistiquées.

L’ego est un mode de protection et d’individualisation et j’ai apprécié sa façon de présenter la double fonction de cet aspect de la personnalité, à la fois système de protection ce qui veut dire qu’il n’y a pas à lui attribuer des étiquettes de méchant…et outil de différenciation qui permet d'avoir conscience de soi, de se connaitre et de s'affirmer en tant qu'individu. Savoir qu'il est une fonction, un programme, l'expression des multiples facettes de la personnalité et pas l'être véritable, est essentiel.

Comme le dit le Groupe, canalisé par Steve Rother, la Vérité passe par les filtres de chacun et elle est toujours teintée. Même celui qui perçoit les choses avec lucidité n’est pas tout le temps connecté à son cœur, à l’amour, ni exempt de peurs. Ce qui signifie aussi qu’il peut être injuste, mais c’est aussi ce qui est sensé le rende humble et tolérant.  

Chacun a un parcours de vie bien spécifique. Et c’est cela qui permet la diversité, qui permet au plus grand nombre d’accéder à l’amour en soi, par l'acceptation des différences. Nous venons tous pour apprendre à aimer, en commençant par soi-même et c’est dans ce cheminement qu’on trouve sa nature véritable. Et selon les personnalités, le vécu, les résistances, la dureté de cœur, on aura plus ou moins de faciliter à lâcher prise. Et encore, quand je parle de dureté de cœur, je ne blâme personne parce que selon l’enfance que l’on vit, on va se fermer, construire un mur de résistance plus ou moins solide et difficile à tomber. 




Notre personnalité qui se construit au fil du temps n’est pas non plus totalement dissoute dans le sens où on ne perd pas le sens de l'individualité mais comme on ne s'attache plus aux contours, aux multiples facettes de la personnalité qui sont des expressions de notre être, le fruit de nos interactions passées et puisqu'elles n'ont plus de raison d'être, elles retournent à la source, vidées de leur substance comme on ne les nourrit plus. Elles demeurent en nous sous forme d'énergies et sont absorbées dans l'amour chaque fois qu'on accueille une pensée émotion qui nourrissait cette facette de la personnalité avant. Plus on ressent qui on est réellement et moins on a besoin de s'attacher aux aspects de cette personnalité qu'on lâche peu à peu. C'est plutôt troublant de voir s'écrouler certaines de nos illusions et chaque fois que vient le doute, parce que le point de vue de l'autre bouscule notre équilibre, revenir en soi permet de lâcher le questionnement interne et de se souvenir que tout ça n'est qu'un jeu éphémère dont le but et l'ouverture du cœur et de la conscience.

Nous avons toujours recours à des stratégies d’évitement lors même que la conscience de qui nous sommes est relativement claire. Cette clarté se révèle dans le contraste et n'est pas permanente, nos pensées inconscientes représentent 95% de l'activité cérébrale.
Personne n’est totalement transparent et encore moins quand il s’agit d’être crédible, de vouloir transmettre des connaissances. Le jeu exige de tenir compte du degré de conscience de ceux qui reçoivent et quand il faut monnayer cela, ça complique grandement les choses ; Dés lors qu’on prend une étiquette, on est contraint de suivre les codes relatifs à la personnalité humaine, aux mots, aux concepts.   
A moins d'être conscient de soi, de sa vraie nature, de se sentir libre d’être ce que l'on est, on aura besoin de se construire un personnage crédible qui corresponde aux attentes extérieures. Et on n'en sera pas conscient. 

Vivre dans l'amour, selon ce que je pense et ressens, c'est être lucide, voir les jeux de l'ego, percevoir l'être derrière les masques et ne pas rester sur la réaction première de rejet, de jugement. C'est être capable de revenir au cœur de soi afin de voir l'autre objectivement avec les yeux du cœur, sans projeter nos peurs ou nos frustrations sur lui. Tant qu'on n'a pas lâché le jugement envers soi-même, on sera toujours dans la réaction. Et quand on est conscient de ces jeux de la personnalité, les réactions seront toujours là mais on sait qu'elles nous indiquent que nous agissons selon les stratégies de l'ego et demandent simplement à être reconnues comme telles, comme un système de défense, pour que nous puissions ensuite discerner, voir à partir de l'amour, au-delà du masque. 
C'est en ayant ce regard neutre sur soi, en acceptant de se voir en toute transparence et sans jugement, qu'on apprend à sortir des schémas inconscients.

Lorsqu'on découvre notre nature profonde et véritable, repérer et lâcher tous les masques ne se fait pas en une fois. C'est par l'acceptation de nos pensées émotions réactions que celles-ci perdent leur intensité, leur valeur, à mesure qu'on ne s'y attache plus, qu'elles ne constituent plus ce que nous croyons être. Tant que nous sommes dans le jugement, c'est que nous doutons de notre valeur et que nous avons besoin d'avoir raison. Ce qui m'amène à me dire que ce sont nos pensées émotions qui nous poussent dans une direction plutôt qu'une autre. A travers elle nous trouvons l'être véritable et la stabilité émotionnelle. 
Les images, les croyances, se mêlent aux symboles et on déchiffre tout ceci de façon à comprendre la vie, à se connaitre et à se comprendre. Tout nous reflète, tout peut nous donner une image de ce que nous portons comme masque, tout nous révèle à la fois notre ombre et notre lumière.
En ce sens tout peut nous aider à trouver l’amour en soi. Que ce soit par attraction ou par repli sur soi parce qu’on aura été blessé et que l’isolement d’avec les autres nous aura finalement amené à trouver le divin en nous ou en ayant un contact avec l’invisible ou encore en suivant un guide humain, tous les chemins mèneront finalement au cœur.   

Que ce soient nos croyances, nos rêves, nos aspirations, nos doutes ou nos peurs, ils révèlent des aspects de soi frustrés et nous serons attirés par les personnes qui nous renvoient les images positives, bienveillantes de nous-même et au contraire nous fuirons celles qui nous reflètent nos ombres et dans la quête spirituelle, on fuira les gens qui nous montreront un ego très actif, un aspect violent intérieur qu’on cherche à cacher. 
On préfèrera lire des messages sirupeux, flatteurs, qui nous donnent confiance en nous-même, en notre nature véritable parce qu’on sait au fond de soi que nous sommes l’amour. Intuitivement et aussi par le ressenti, peut-être de façon plus aisée pour ceux dont l’énergie féminine est plus développée ou active, que lorsqu’on est fermé à ses émotions, ses sentiments et ce, qu’on soit homme ou femme. 
Puis quand l'amour de soi, la confiance en soi augmentent, on devient plus lucide, les illusions se désagrègent à mesure qu'on tombe les masques. 




Une tendance à vouloir jouir de la vie, la quête du bonheur va aussi fausser le jeu, nourrir l’illusion et comme le dit Darpan, le monde des émotions. Mais y voir une bête bien que ce système de perception ou ce monde soit reliés à l’aspect sauvage de l’humain, aux différents règnes, est encore une façon de pousser l'autre à rejeter un aspect de soi, on nie l’unité qui peut être réalisée par l'acceptation.
Vouloir être un miroir pour les autres est dangereux parce que ça n’est pas ce que veut la majorité des gens qui s’accroche à ses émotions parce qu'on confond effectivement l’amour avec les émotions. Tout comme le mental elles sont des outils de connaissance de soi un moyen de se reconnaitre, de se libérer. Par comparaison, on pourra distinguer ces deux mondes en nous, connaitre les énergies et avoir le goût d’unifier tout ce que nous sommes, de faire la paix avec soi-même. La difficulté vient du fait qu’on s’identifie à des aspects partiels de soi, à l’ego, aux émotions, aux pensées, à l’amour selon l’idée qu’on s’en fait. On s'identifie aux reflets, à notre personnalité et à ses outils de perceptions, à ce qui est extérieur ou périphérique.

L’amour est la base de tout et il s’exprime différemment selon qu’il est perçu par les sens, l’intellect, les blessures, le cœur, le christ intérieur. Mais il n’y a pas besoin de hiérarchiser cela puisque le point de vue de chacun est différent justement pour amener un point de vue global à l’ensemble. Les chemins qui mènent à l’amour divin, universel et inconditionnel sont aussi nombreux qu’il y a d’individus. Selon ce que je vis, tout ceci et sensé nous amener à être plus tolérant, permissif et on le devient en s'acceptant soi-même.

Notre monde basé sur le système patriarcal parce que l’humain manque de maturité, de lucidité et d’amour, créé des personnalités enfantines, en quête d’autorité parce que le manque de confiance en soi est immense. La société hiérarchisé, compartimenté en classes définies selon le degré d’intelligence, celle du mental, la capacité à élaborer des stratégies de lutte, de défense, manque cruellement d’énergie féminine, de tendresse. La femme est reléguée au rôle de mère afin de nourrir le système patriarcal et à celui d’objet sexuel pour assouvir les besoins insatiables d’équilibre chez l’homme. Il ne sait pas gérer ses émotions, sa sensibilité et la femme lui sert d’exutoire, de décharge émotionnelle. Lorsqu'il est plus conscient de lui-même, de ses sentiments, émotions, elle le reconnecte au féminin qui est en lui, par reflet et dans la relation sexuelle. C'est un jeu de miroir où chacun verra ce qu'il porte mais n'exprime pas ou peu. Comme il le dit, l'autre révèlera les blessures mais comme c'est vécu dans un cadre intime et que les deux sont reliés par l'amour, au niveau du cœur, une libération pourra se faire par l'acceptation, dans l'amour inconditionnel. 

Nous sommes dans la phase, au niveau collectif et individuel ou chacun est amené à intégrer le féminin en lui-même afin de créer un équilibre masculin féminin dans nos sociétés. Ce qui veut dire que les femmes doivent trouver leur pouvoir, leur autonomie, leur indépendance, accepter leur aspect masculin et unifier ses deux énergies à l’intérieur. Dans le quotidien, ça va créer des conflits le temps que l’ajustement se réalise. Les femmes vont avoir tendance à sur-développer leur côté masculin, à le vivre selon le modèle d’agressivité perçu dans la société. 
Le mental agit selon ce qu’il connait, selon ses propres références, selon sa façon de percevoir le monde et inévitablement selon son passé, et donc ses blessures. Il faut défaire tous nos systèmes de croyances, références basées sur l'enfance, se dissocier du père biologique et se tourner vers la source en soi, remettre en question l’autorité extérieure afin de pouvoir penser par soi-même et vivre selon ses propres valeurs. Et comme le risque d’être exclu va aller grandissant, on fera des allers et retours entre l’ego et le cœur. L’amour et la peur.
En devenant conscient de notre mode de fonctionnement, de notre vraie nature et en laissant l’amour, le divin en soi remettre de l’ordre, prendre les rênes de notre vie, on va peu à peu se désidentifier de la personnalité, calmer le corps émotionnel par les retours au cœur, l’alchimie émotionnelle qui révèlera le divin intérieur de façon à rester cohérent et à éviter d’exclure des aspects de soi.

L’ego, le mental fonctionnent en divisant, en excluant et l’être se trouve parcellé, incomplet, bancal. Lorsqu’on agit depuis le cœur, celui-ci n’exclue aucun aspect interne au contraire, il restaure l’harmonie, trouve l’équilibre en permanence. Pas selon un modèle établit mais selon l’instant, l’unicité de l’être, de l’individu.
Pour cette raison commencer à accepter de revenir au cœur en toute circonstance va nous amener à trouver peu à peu notre axe, à nous installer au centre de l’être où chaque corps sera absorbé dans l'unité du cœur.
Les énergies actuelles, l'état du monde, nous révèlent comment nous sommes constitués et comment nous fonctionnons et en acceptant tout ce que nous découvrons, on se place automatiquement sur la fréquence de l’amour. Lorsque l’humain commence à sentir cet amour en lui, il aura tendance à se croire privilégié, voire élu. La confiance en soi augmentera au point de se sentir au-dessus des autres, de se dire « moi, j’ai compris » sous entendu, les autres sont endormis, stupides, aveugles, sans conscience, sans cœur parce que c'est interprété, récupéré par le mental.
Ce n’est pas conscient, c’est la façon de fonctionner de notre système de pensée qui créé ces distorsions que l’amour divin permet de reconnaitre et ceci crée en l’individu, une forme d’humilité qui le libère peu à peu du jugement. 

On sait que nos blessures guérissent, quand on cesse de juger l’extérieur parce qu’on a arrêté de se juger soi-même, de se coller la pression. Le jugement est une forme primitive de discernement qui demande à baigner dans l’amour afin de devenir lucidité. Mais celle-ci sera appliquée à soi-même et ce faisant on aura de l’empathie pour l’autre. Sans aller jusqu’à le brosser dans le sens du poil, on pourra refléter l’amour que nous sommes, les énergies que nous émanons éveilleront sa propre étincelle intérieure.

Selon la loi d’attraction, lorsqu’on souhaite transmettre des clefs de guérison, on attirera des gens qui nous ressemblent, qui portent des énergies similaires. Si on agit selon notre cœur, la personnalité sera équilibrée par l’amour et ce sont nos blessures ou les cicatrices qui colorerons notre aura attirant d’autres êtres à même d’être réceptif à notre langage.






Selon ce que je pense et expérimente, l’autre nous révèle à nous même pour nous aider à réintégrer touts les aspects de ce que nous sommes. Il n’est pas nécessaire cependant de se projeter en l’autre, de fusionner pour ce faire. En acceptant de reconnaitre que nous portons tout en nous-même, on libère ces aspects manquants, refoulés pour x raisons. 
Je sais que ma difficulté se situe au niveau de l’acceptation du masculin en moi, que je perçois encore au travers de mes blessures, de ce que je voie à l’extérieur qui n’est que le reflet de ma vision interne du masculin en moi, la peur de la puissance, de la violence, des énergies de destruction. Comme j’en ai peur ces énergies sont disproportionnées et s’expriment dans l’excès. Ce qui n’arrange rien à l’affaire. 

En acceptant de porter ou d’être traversée par la colère, d’être injuste, violente, en reconnaissant à quel point je nourris cette violence en refoulant ma vulnérabilité, en acceptant donc d’être autant faite d’énergie masculine que féminine, l’équilibre se crée, les croyances nées de la peur sont relâchées, désactivées. Ce qui va donner dans le concret, un moment de flottement, de vide puisque les anciennes croyances s’étiolent et les nouvelles se mettent en place à mesure que je réintègre tout ce que je suis et qu’ainsi l’énergie d’unité s'installe en moi. 
Je dis que de nouvelles croyances se mettent en place, c’est plutôt la vision du mental et sa façon d’interpréter ce qui est qui change mais ça n’est pas lui qui réalise ce changement, il tente d’interpréter ce que le cœur émane afin d’être cohérent, de ne pas avoir l’impression d’être manipulé. 
Puis, cette même peur, celle d’être manipulée, va aussi se dissoudre dans la reconnaissance de l’amour, du divin en soi et le fait d’accepter de lui donner les rênes. Il finira par reconnaitre que le divin a toujours été aux commandes et dans ce constat, que l’amour sans conditions amenait à faire, la notion de jugement vis-à-vis de l’extérieur et les anciennes considérations s’effaceront peu à peu. La confiance en l’amour en soi, au divin et en la vie, favoriseront le lâcher prise.

La compassion n’agit pas de la même façon et lorsqu’on a ce regard sur soi, on l’a aussi vis-à-vis de l’autre sans pour autant se laisser envahir. Même quand on sait plus ou moins comment l’humain divin fonctionne, on continue de tâtonner, de faire des erreurs et c’est ce qui nous permet de considérer l’autre en égal au niveau divin et aussi humain. 

L’effet miroir est trop souvent perçu à sens unique mais si deux personnes se rejoignent, c’est qu’elles portent les mêmes énergies. En progressant vers l’unité intérieure, on attirera des personnes complémentaires mais elles continuent d’être attirées par nos énergies, par ce que nous émanons inconsciemment tout autant que par ce que nous affichons volontairement. Le risque de se croire plus éveillé, évolué que les autres grandit à mesure qu’on intègre sa puissance mais les choses sont bien faites parce que le déséquilibre sera reflété en l’autre ramenant la personne dans le cœur, la reconnaissance que chacun est un miroir pour l’autre et qu’en cela, chacun enseigne l’autre. 
Puis il est évident qu’on désire transmettre nos connaissances et notamment l’alchimie émotionnelle parce que ça nous affecte encore, parce que la résonance intérieure nous permet de guérir nos propres blessures en voulant guérir l’autre. Ce rôle nous oblige à venir en notre cœur, activer le féminin intérieur afin qu’il y ait une guérison, du résultat. On active le masculin intérieur dans la crédibilité que l’on se donne, selon les critères d’évaluation du monde et le féminin  intérieur dans l‘accueil des émotions enseigné aux autres.
Il est très rare que quelqu’un se dédie à la guérison des autres s’il n’a pas lui-même souffert et si ces souffrances ne sont plus actives en lui, inconsciemment. Quelque rares personnes vivent en étant en permanence dans la compassion. Mais elles s’entourent d’une équipe qui assurera la logistique, le côté purement matériel, temporel des choses.  

Je suis cependant convaincue qu’on peut arriver à être dans l’unité intérieure en permanence. Ceci se réalisant au fur et à mesure, tout au long d’une vie, on rayonne naturellement ces énergies mais dès qu’on se définit d’une façon ou d’une autre, on est ‘piégé’ dans un rôle. A moins de jouer le jeu et de le dire, il vaut mieux agir anonymement, ne pas en faire une profession. Je crois qu’Isabelle Padovani arrive bien à équilibrer tout ça. 
En tous cas cette vidéo m'amène à réfléchir sur le masculin en soi, à lâcher le besoin de se référer à un père, une autorité humaine, à prendre le risque d'oser suivre mon intuition et à me tourner vers le 'père' divin avec plus de confiance.  



*Darpan sur L’AMOUR ENTRE L’HOMME ET LA FEMME avec Julien et Gwennoline (trois mondes qui se croisent)



Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci