Le
vent a amplifié sa puissance et le brassage interne continue mais comme tout un
'travail' de prise de conscience s’effectue et la pratique du retour au cœur
devient automatique, je trouve la paix dans tout ce chaos. Je prends juste le
temps de me poser quelques minutes pour respirer un peu, revenir au centre, au
présent.
L'acceptation
de ce qui est, de tout ce qui se présente est réellement ce qui permet d'être
serein et de plus en plus lucide. Ce regard neutre depuis le cœur, exempt de
jugement, ramène à sa puissance intérieure, la confiance en soi, tout en
douceur. La tendresse intérieure pallie l'agressivité extérieure et aussi celle
qui se manifeste en soi. C'est assez difficile à comprendre pour le mental mais
c'est une réalité que je vis et cela suffit à le rassurer, à éviter de se
prendre la tête, de se perdre dans les "pourquoi",
"comment", "pourquoi moi"?
En fait, toutes nos
interrogations sont projetées vers l'extérieur afin de donner du sens à ce qui
nous dépasse et tentent de répondre à la peur de l'inconnu, du vide, de la
mort. Tant en notre être intérieur que vis à vis du monde lorsqu'on se sent
exclu et de l'univers dans lequel on se sent minuscule. C'est l'expression de
notre refus d'accepter ce que nous semblons être, ce qui se manifeste en soi,
les différences et la façon dont tourne le monde.
Je
repense à la vidéo de Darpan* et bien que je sois d’accord avec ce qu’il dit,
sa façon d’être, trop radicale, me dérange un peu, ça met en évidence ma
perception faussée du masculin, ma difficulté à savoir ce qu'est cette énergie,
au-delà des croyances et des stéréotypes, par l’observation intérieure de mes
réactions. Je vois aussi que je reste influençable mais que je sors de la
position de l'enfant qui a besoin d'être reconnu et validé et son discours ne
vient pas briser des illusions parce que la vie elle-même m'amène à les
reconnaitre et à les lâcher.
C'est
assez synchrone une fois de plus. J'ai commencé par essayer de comprendre son
point de vue afin de comprendre mes réactions puis constatant que je m’égarais,
j'ai perçu les choses depuis l'intérieur.
On
fait souvent cela lorsqu'on est face à quelqu'un qu'on ne comprend pas ou qui
ne pense pas comme nous. On cherche à comparer nos points de vue pour savoir
qui a raison et qui a tort.
C'est
une stratégie d'évitement de l'ego qui agit tel un programme permettant de se
faire une idée de l'extérieur qui nous éloigne de notre être véritable. Ce qui
vient nous faire réagir chez l'autre, c'est seulement un reflet de ce que nous
vivons en dedans et lorsqu'on vient en soi, lorsqu'on ressent ce qui se passe
en soi selon ce qu'on entend, on peut savoir ce qui en nous a besoin d'être reconnu
et pacifié, ajusté.
Nos
croyances imprègnent nos perceptions et fausse notre regard. Pour cette raison
le fait de venir au cœur, de faire ce retour sur soi permet de mieux se
connaitre et de découvrir l'être véritable, notre propre lumière, sagesse, au
travers de nos comportement réactionnels détectés. De cette façon on libère les
masques, les facettes de la personnalité, l'attachement à ce que nous croyons
être, petit à petit. On tombe les murs qui entourent notre cœur, pierre par
pierre.
Les
stratégies qui naissent de la peur, les parades de l’ego, sont nombreuses et
comme il le dit, parfois très sophistiquées.
L’ego
est un mode de protection et d’individualisation et j’ai apprécié sa façon de
présenter la double fonction de cet aspect de la personnalité, à la fois
système de protection ce qui veut dire qu’il n’y a pas à lui attribuer des
étiquettes de méchant…et outil de différenciation qui permet d'avoir conscience
de soi, de se connaitre et de s'affirmer en tant qu'individu. Savoir qu'il est
une fonction, un programme, l'expression des multiples facettes de la
personnalité et pas l'être véritable, est essentiel.
Comme le dit le Groupe, canalisé par Steve Rother, la Vérité passe par les
filtres de chacun et elle est toujours teintée. Même celui qui perçoit les
choses avec lucidité n’est pas tout le temps connecté à son cœur, à l’amour, ni
exempt de peurs. Ce qui signifie aussi qu’il peut être injuste, mais c’est
aussi ce qui est sensé le rende humble et tolérant.
Chacun
a un parcours de vie bien spécifique. Et c’est cela qui permet la diversité,
qui permet au plus grand nombre d’accéder à l’amour en soi, par l'acceptation
des différences. Nous venons tous pour apprendre à aimer, en commençant par
soi-même et c’est dans ce cheminement qu’on trouve sa nature véritable. Et
selon les personnalités, le vécu, les résistances, la dureté de cœur, on aura
plus ou moins de faciliter à lâcher prise. Et encore, quand je parle de dureté
de cœur, je ne blâme personne parce que selon l’enfance que l’on vit, on va se
fermer, construire un mur de résistance plus ou moins solide et difficile à
tomber.
Notre
personnalité qui se construit au fil du temps n’est pas non plus totalement
dissoute dans le sens où on ne perd pas le sens de l'individualité mais comme
on ne s'attache plus aux contours, aux multiples facettes de la personnalité
qui sont des expressions de notre être, le fruit de nos interactions passées et
puisqu'elles n'ont plus de raison d'être, elles retournent à la source, vidées
de leur substance comme on ne les nourrit plus. Elles demeurent en nous sous
forme d'énergies et sont absorbées dans l'amour chaque fois qu'on accueille une
pensée émotion qui nourrissait cette facette de la personnalité avant. Plus on
ressent qui on est réellement et moins on a besoin de s'attacher aux aspects de
cette personnalité qu'on lâche peu à peu. C'est plutôt troublant de voir
s'écrouler certaines de nos illusions et chaque fois que vient le doute, parce
que le point de vue de l'autre bouscule notre équilibre, revenir en soi permet
de lâcher le questionnement interne et de se souvenir que tout ça n'est qu'un
jeu éphémère dont le but et l'ouverture du cœur et de la conscience.
Nous
avons toujours recours à des stratégies d’évitement lors même que la conscience
de qui nous sommes est relativement claire. Cette clarté se révèle dans le
contraste et n'est pas permanente, nos pensées inconscientes représentent 95%
de l'activité cérébrale.
Personne
n’est totalement transparent et encore moins quand il s’agit d’être crédible,
de vouloir transmettre des connaissances. Le jeu exige de tenir compte du degré
de conscience de ceux qui reçoivent et quand il faut monnayer cela, ça
complique grandement les choses ; Dés lors qu’on prend une étiquette,
on est contraint de suivre les codes relatifs à la personnalité humaine, aux
mots, aux concepts.
A
moins d'être conscient de soi, de sa vraie nature, de se sentir libre d’être ce
que l'on est, on aura besoin de se construire un personnage crédible qui
corresponde aux attentes extérieures. Et on n'en sera pas conscient.
Vivre
dans l'amour, selon ce que je pense et ressens, c'est être lucide, voir les
jeux de l'ego, percevoir l'être derrière les masques et ne pas rester sur la
réaction première de rejet, de jugement. C'est être capable de revenir au cœur
de soi afin de voir l'autre objectivement avec les yeux du cœur, sans projeter
nos peurs ou nos frustrations sur lui. Tant qu'on n'a pas lâché le jugement
envers soi-même, on sera toujours dans la réaction. Et quand on est conscient
de ces jeux de la personnalité, les réactions seront toujours là mais on sait
qu'elles nous indiquent que nous agissons selon les stratégies de l'ego et demandent
simplement à être reconnues comme telles, comme un système de défense, pour que
nous puissions ensuite discerner, voir à partir de l'amour, au-delà du
masque.
C'est
en ayant ce regard neutre sur soi, en acceptant de se voir en toute
transparence et sans jugement, qu'on apprend à sortir des schémas inconscients.
Lorsqu'on
découvre notre nature profonde et véritable, repérer et lâcher tous les masques
ne se fait pas en une fois. C'est par l'acceptation de nos pensées émotions
réactions que celles-ci perdent leur intensité, leur valeur, à mesure qu'on ne
s'y attache plus, qu'elles ne constituent plus ce que nous croyons être. Tant
que nous sommes dans le jugement, c'est que nous doutons de notre valeur et que
nous avons besoin d'avoir raison. Ce qui m'amène à me dire que ce sont nos
pensées émotions qui nous poussent dans une direction plutôt qu'une autre. A
travers elle nous trouvons l'être véritable et la stabilité émotionnelle.
Les
images, les croyances, se mêlent aux symboles et on déchiffre tout ceci de
façon à comprendre la vie, à se connaitre et à se comprendre. Tout nous
reflète, tout peut nous donner une image de ce que nous portons comme masque,
tout nous révèle à la fois notre ombre et notre lumière.
En
ce sens tout peut nous aider à trouver l’amour en soi. Que ce soit par
attraction ou par repli sur soi parce qu’on aura été blessé et que l’isolement
d’avec les autres nous aura finalement amené à trouver le divin en nous ou en
ayant un contact avec l’invisible ou encore en suivant un guide humain, tous
les chemins mèneront finalement au cœur.
Que
ce soient nos croyances, nos rêves, nos aspirations, nos doutes ou nos peurs,
ils révèlent des aspects de soi frustrés et nous serons attirés par les personnes
qui nous renvoient les images positives, bienveillantes de nous-même et au
contraire nous fuirons celles qui nous reflètent nos ombres et dans la quête
spirituelle, on fuira les gens qui nous montreront un ego très actif, un aspect
violent intérieur qu’on cherche à cacher.
On
préfèrera lire des messages sirupeux, flatteurs, qui nous donnent confiance en
nous-même, en notre nature véritable parce qu’on sait au fond de soi que nous
sommes l’amour. Intuitivement et aussi par le ressenti, peut-être de façon plus
aisée pour ceux dont l’énergie féminine est plus développée ou active, que
lorsqu’on est fermé à ses émotions, ses sentiments et ce, qu’on soit homme ou
femme.
Puis
quand l'amour de soi, la confiance en soi augmentent, on devient plus lucide,
les illusions se désagrègent à mesure qu'on tombe les masques.
Une
tendance à vouloir jouir de la vie, la quête du bonheur va aussi fausser le
jeu, nourrir l’illusion et comme le dit Darpan, le monde des émotions. Mais y
voir une bête bien que ce système de perception ou ce monde soit reliés à
l’aspect sauvage de l’humain, aux différents règnes, est encore une façon de
pousser l'autre à rejeter un aspect de soi, on nie l’unité qui peut être
réalisée par l'acceptation.
Vouloir
être un miroir pour les autres est dangereux parce que ça n’est pas ce que veut
la majorité des gens qui s’accroche à ses émotions parce qu'on confond
effectivement l’amour avec les émotions. Tout comme le mental elles sont des
outils de connaissance de soi un moyen de se reconnaitre, de se libérer. Par comparaison,
on pourra distinguer ces deux mondes en nous, connaitre les énergies et avoir
le goût d’unifier tout ce que nous sommes, de faire la paix avec soi-même. La difficulté vient du fait qu’on
s’identifie à des aspects partiels de soi, à l’ego, aux émotions, aux pensées,
à l’amour selon l’idée qu’on s’en fait. On s'identifie aux reflets, à notre
personnalité et à ses outils de perceptions, à ce qui est extérieur ou
périphérique.
L’amour
est la base de tout et il s’exprime différemment selon qu’il est perçu par les
sens, l’intellect, les blessures, le cœur, le christ intérieur. Mais il n’y a
pas besoin de hiérarchiser cela puisque le point de vue de chacun est différent
justement pour amener un point de vue global à l’ensemble. Les chemins qui
mènent à l’amour divin, universel et inconditionnel sont aussi nombreux qu’il y
a d’individus. Selon ce que je vis, tout ceci et sensé nous amener à être plus
tolérant, permissif et on le devient en s'acceptant soi-même.
Notre
monde basé sur le système patriarcal parce que l’humain manque de maturité, de
lucidité et d’amour, créé des personnalités enfantines, en quête d’autorité
parce que le manque de confiance en soi est immense. La société hiérarchisé,
compartimenté en classes définies selon le degré d’intelligence, celle du
mental, la capacité à élaborer des stratégies de lutte, de défense, manque
cruellement d’énergie féminine, de tendresse. La femme est reléguée au rôle de
mère afin de nourrir le système patriarcal et à celui d’objet sexuel pour
assouvir les besoins insatiables d’équilibre chez l’homme. Il ne sait pas gérer
ses émotions, sa sensibilité et la femme lui sert d’exutoire, de décharge
émotionnelle. Lorsqu'il est plus conscient de lui-même, de ses sentiments,
émotions, elle le reconnecte au féminin qui est en lui, par reflet et dans la
relation sexuelle. C'est un jeu de miroir où chacun verra ce qu'il porte mais
n'exprime pas ou peu. Comme il le dit, l'autre révèlera les blessures mais
comme c'est vécu dans un cadre intime et que les deux sont reliés par l'amour,
au niveau du cœur, une libération pourra se faire par l'acceptation, dans
l'amour inconditionnel.
Nous
sommes dans la phase, au niveau collectif et individuel ou chacun est amené à
intégrer le féminin en lui-même afin de créer un équilibre masculin féminin
dans nos sociétés. Ce qui veut dire que les femmes doivent trouver leur
pouvoir, leur autonomie, leur indépendance, accepter leur aspect masculin et
unifier ses deux énergies à l’intérieur. Dans le quotidien, ça va créer des
conflits le temps que l’ajustement se réalise. Les femmes vont avoir tendance à
sur-développer leur côté masculin, à le vivre selon le modèle d’agressivité
perçu dans la société.
Le
mental agit selon ce qu’il connait, selon ses propres références, selon sa
façon de percevoir le monde et inévitablement selon son passé, et donc ses
blessures. Il faut défaire tous nos systèmes de croyances, références basées
sur l'enfance, se dissocier du père biologique et se tourner vers la source en
soi, remettre en question l’autorité extérieure afin de pouvoir penser par
soi-même et vivre selon ses propres valeurs. Et comme le risque d’être exclu va
aller grandissant, on fera des allers et retours entre l’ego et le cœur.
L’amour et la peur.
En
devenant conscient de notre mode de fonctionnement, de notre vraie nature et en
laissant l’amour, le divin en soi remettre de l’ordre, prendre les rênes de
notre vie, on va peu à peu se désidentifier de la personnalité, calmer le corps
émotionnel par les retours au cœur, l’alchimie émotionnelle qui révèlera le
divin intérieur de façon à rester cohérent et à éviter d’exclure des aspects de
soi.
L’ego,
le mental fonctionnent en divisant, en excluant et l’être se trouve parcellé,
incomplet, bancal. Lorsqu’on agit depuis le cœur, celui-ci n’exclue aucun
aspect interne au contraire, il restaure l’harmonie, trouve l’équilibre en
permanence. Pas selon un modèle établit mais selon l’instant, l’unicité de
l’être, de l’individu.
Pour
cette raison commencer à accepter de revenir au cœur en toute circonstance va
nous amener à trouver peu à peu notre axe, à nous installer au centre de l’être
où chaque corps sera absorbé dans l'unité du cœur.
Les
énergies actuelles, l'état du monde, nous révèlent comment nous sommes constitués et comment nous
fonctionnons et en acceptant tout ce que nous découvrons, on se place
automatiquement sur la fréquence de l’amour. Lorsque l’humain commence à sentir
cet amour en lui, il aura tendance à se croire privilégié, voire élu. La
confiance en soi augmentera au point de se sentir au-dessus des autres, de se
dire « moi, j’ai compris » sous entendu, les autres sont endormis,
stupides, aveugles, sans conscience, sans cœur parce que c'est interprété,
récupéré par le mental.
Ce
n’est pas conscient, c’est la façon de fonctionner de notre système de pensée
qui créé ces distorsions que l’amour divin permet de reconnaitre et ceci crée
en l’individu, une forme d’humilité qui le libère peu à peu du jugement.
On
sait que nos blessures guérissent, quand on cesse de juger l’extérieur parce
qu’on a arrêté de se juger soi-même, de se coller la pression. Le jugement est
une forme primitive de discernement qui demande à baigner dans l’amour afin de
devenir lucidité. Mais celle-ci sera appliquée à soi-même et ce faisant on aura
de l’empathie pour l’autre. Sans aller jusqu’à le brosser dans le sens du poil,
on pourra refléter l’amour que nous sommes, les énergies que nous émanons
éveilleront sa propre étincelle intérieure.
Selon
la loi d’attraction, lorsqu’on souhaite transmettre des clefs de guérison, on
attirera des gens qui nous ressemblent, qui portent des énergies similaires. Si
on agit selon notre cœur, la personnalité sera équilibrée par l’amour et ce
sont nos blessures ou les cicatrices qui colorerons notre aura attirant
d’autres êtres à même d’être réceptif à notre langage.
Selon
ce que je pense et expérimente, l’autre nous révèle à nous même pour nous aider
à réintégrer touts les aspects de ce que nous sommes. Il n’est pas nécessaire
cependant de se projeter en l’autre, de fusionner pour ce faire. En acceptant
de reconnaitre que nous portons tout en nous-même, on libère ces aspects
manquants, refoulés pour x raisons.
Je
sais que ma difficulté se situe au niveau de l’acceptation du masculin en moi,
que je perçois encore au travers de mes blessures, de ce que je voie à
l’extérieur qui n’est que le reflet de ma vision interne du masculin en moi, la
peur de la puissance, de la violence, des énergies de destruction. Comme j’en
ai peur ces énergies sont disproportionnées et s’expriment dans l’excès. Ce qui
n’arrange rien à l’affaire.
En
acceptant de porter ou d’être traversée par la colère, d’être injuste,
violente, en reconnaissant à quel point je nourris cette violence en refoulant
ma vulnérabilité, en acceptant donc d’être autant faite d’énergie masculine que
féminine, l’équilibre se crée, les croyances nées de la peur sont relâchées,
désactivées. Ce qui va donner dans le concret, un moment de flottement, de vide
puisque les anciennes croyances s’étiolent et les nouvelles se mettent en place
à mesure que je réintègre tout ce que je suis et qu’ainsi l’énergie d’unité s'installe en moi.
Je
dis que de nouvelles croyances se mettent en place, c’est plutôt la vision du
mental et sa façon d’interpréter ce qui est qui change mais ça n’est pas lui
qui réalise ce changement, il tente d’interpréter ce que le cœur émane afin
d’être cohérent, de ne pas avoir l’impression d’être manipulé.
Puis,
cette même peur, celle d’être manipulée, va aussi se dissoudre dans la reconnaissance
de l’amour, du divin en soi et le fait d’accepter de lui donner les rênes. Il
finira par reconnaitre que le divin a toujours été aux commandes et dans ce
constat, que l’amour sans conditions amenait à faire, la notion de jugement
vis-à-vis de l’extérieur et les anciennes considérations s’effaceront peu à
peu. La confiance en l’amour en soi, au divin et en la vie, favoriseront le
lâcher prise.
La
compassion n’agit pas de la même façon et lorsqu’on a ce regard sur soi, on l’a
aussi vis-à-vis de l’autre sans pour autant se laisser envahir. Même quand on
sait plus ou moins comment l’humain divin fonctionne, on continue de tâtonner,
de faire des erreurs et c’est ce qui nous permet de considérer l’autre en égal
au niveau divin et aussi humain.
L’effet
miroir est trop souvent perçu à sens unique mais si deux personnes se
rejoignent, c’est qu’elles portent les mêmes énergies. En progressant vers
l’unité intérieure, on attirera des personnes complémentaires mais elles
continuent d’être attirées par nos énergies, par ce que nous
émanons inconsciemment tout autant que par ce que nous affichons
volontairement. Le risque de se croire plus éveillé, évolué que les autres
grandit à mesure qu’on intègre sa puissance mais les choses sont bien faites
parce que le déséquilibre sera reflété en l’autre ramenant la personne dans le
cœur, la reconnaissance que chacun est un miroir pour l’autre et qu’en cela,
chacun enseigne l’autre.
Puis
il est évident qu’on désire transmettre nos connaissances et notamment
l’alchimie émotionnelle parce que ça nous affecte encore, parce que la
résonance intérieure nous permet de guérir nos propres blessures en voulant
guérir l’autre. Ce rôle nous oblige à venir en notre cœur, activer le féminin
intérieur afin qu’il y ait une guérison, du résultat. On active le masculin
intérieur dans la crédibilité que l’on se donne, selon les critères
d’évaluation du monde et le féminin intérieur dans l‘accueil des émotions
enseigné aux autres.
Il
est très rare que quelqu’un se dédie à la guérison des autres s’il n’a pas
lui-même souffert et si ces souffrances ne sont plus actives en lui,
inconsciemment. Quelque rares personnes vivent en étant en permanence dans la
compassion. Mais elles s’entourent d’une équipe qui assurera la logistique, le
côté purement matériel, temporel des choses.
Je
suis cependant convaincue qu’on peut arriver à être dans l’unité intérieure en
permanence. Ceci se réalisant au fur et à mesure, tout au long d’une vie,
on rayonne naturellement ces énergies mais dès qu’on se définit d’une façon ou
d’une autre, on est ‘piégé’ dans un rôle. A moins de jouer le jeu et de le
dire, il vaut mieux agir anonymement, ne pas en faire une profession. Je crois
qu’Isabelle Padovani arrive bien à équilibrer tout ça.
En tous cas cette vidéo m'amène à réfléchir sur le masculin en soi, à lâcher le besoin de se référer à un père, une autorité humaine, à prendre le risque d'oser suivre mon intuition et à me tourner vers le 'père' divin avec plus de confiance.
*Darpan sur L’AMOUR ENTRE L’HOMME ET LA FEMME avec
Julien et Gwennoline (trois mondes qui se croisent)
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci