mardi 28 avril 2015

« La part d'ombre du chercheur de lumière » résumé-traduction du livre de Debbie Ford, par Geneviève Lebouteux (8è partie)






Chapitre 9 : Laissez briller votre propre lumière
« Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne sommes pas comme il faudrait. 
Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au delà de toute mesure » dit Marianne Williamson dans « le retour de l’amour » (texte plus long, repris par Nelson Mandela lors de son investiture).

La seule chose qui nous empêche d’être complets, entiers, est la peur
Pleins de peur, nous créons des situations dans nos vies pour nous prouver que les limitations que nous nous sommes imposées sont appropriées. 
Pour dépasser notre peur, nous devons la regarder et la comprendre avec amour. 
Ensuite nous pouvons l’embrasser.

Nous avons peur de notre magnificence car elle défie nos principales croyances. 
Elle contredit tout ce qui nous a été dit. C’est rare de rencontrer quelqu’un qui soit à l’aise avec le plein éclat de sa lumière. 
Chacun possède des aspects positifs qu’il a de la difficulté à reconnaître et à embrasser. 
La plupart de nous avons été éduqués à ne pas nous montrer suffisants ou prétentieux : nous avons alors enfoui certains de nos dons les plus précieux.


Quand j’étais jeune, une femme est venue au collège pour nous parler de l’amour de soi, de l’importance de reconnaître toutes nos bonnes qualités et d’être capable de les partager avec les gens avec qui nous vivons. Nous avions à nous reconnaître nous-mêmes pour toutes les bonnes choses que nous avions faites. 
J’ai réalisé que j’avais toujours cru jusqu’alors que dénigrer les meilleurs parts de moi-même me rendait meilleure. Ce jour-là, j’ai appris l’une des plus belles leçons de ma vie : ce n’est pas seulement bien de dire de bonnes choses à propos de nous-mêmes, c’est impératif.

EXERCICE
De la même façon que dans l’exercice du chapitre 5 mais  avec une liste de mots positifs (non traduite ici…), identifiez ceux avec lesquels vous ne vous sentez pas bien
Dites à haute voix : « Je suis ….. », si cela vous rend mal à l’aise ou si vous admirez cette qualité chez d’autres mais ne pouvez la réaliser pour vous-même, notez le mot.

Vous possédez toutes ces qualités. Tout ce que vous avez à faire pour les manifester est de les démasquer, de vous les approprier et de les embrasser. 

Certaines personnes ont beaucoup de mal à intégrer certaines qualités. En prononçant « je suis désirable » par exemple, un tas d’émotions peuvent surgir : la colère, la résignation, la peur, la honte, la culpabilité, la joie, l’excitation ou tout autre chose. Aucun ressenti n’est plus correct qu’un autre. 
L’important c’est de rester avec ce que l’on ressent. Peu importe ce que vous éprouvez, ne fuyez pas car en entrant dans le processus de récupérer les parties reniées de vous-mêmes, vous dites à l’univers que vous êtes prêts à vivre votre complétude.

Assumer un trait positif que l’on a précédemment dénié est effrayant car cela nous demande d’abandonner toutes les histoires et excuses. Nous devons abandonner toutes les explications que nous avions données au fait de ne pas avoir fait ce que nous voulions dans la vie.

On nous a enseigné de ne pas reconnaître notre grandeur. La plupart de nous croyons que nous possédons certaines qualités mais pas d’autres. Mais nous sommes tout. Nous sommes tous les traits, les beaux et les laids, enveloppés ensemble.

Nous repérons les qualités positives que nous refusons d’assumer en regardant celles que l’on admire chez d’autres personnes. Il ne s’agit que de projections positives

Une fois que nous les avons récupérées, nous expérimentons la paix intérieure, la paix profonde qui nous fait savoir que nous sommes parfaits, exactement comme nous sommes.

Quand vous ne reconnaissez pas votre plein potentiel, vous n’autorisez pas l’univers à vous offrir ses dons divins. Votre âme gémit pour réaliser son plein potentiel. 
L’amour qui n’inclut pas la totale acceptation de vous-même est incomplet.

Chaque fois que je juge, moi-même ou les autres, je sais que je porte des appréciations négatives sur un trait de caractère ou un événement. C’est essentiel alors, que je m’autorise à exprimer mes émotions d’une façon saine.

Souvent, quand nous n’obtenons pas ce que nous désirons, c’est qu’au fond nous l’écartons de nous : nous pensons que nous n’en sommes pas dignes.

La désespérance provient du fossé que nous imaginons exister entre Dieu et nous-mêmes. Se rappeler que nous sommes Un avec tout ce qui existe est se réveiller à la présence de Dieu en nous. 

Notre divinité et notre passion sont intimement jumelées. 
Quand nous éveillons notre passion, nous éveillons notre divinité. 
Si vous avez travaillé longtemps sur vous-mêmes et n’êtes pas parvenus à aimer complètement et à embrasser tout ce que vous êtes, ne soyez pas découragé
C’est notre plus grande tâche. C’est pour réaliser cette tâche que nous sommes ici.

Pour vous aider, je vous suggère de créer des rituels qui vous soient propres pour prendre soin de vous, vous materner. On ne sait pas comment faire le plus souvent. Déjà, le plus important c’est d’avoir l’intention de se materner.

Commencez par exemple à accrocher une photo de vous, bébé, à un endroit où vous pouvez la voir plusieurs fois dans la journée. Ce bébé est un aspect de vous-même. 
Si on en prend soin, il vous apportera toute la joie et le bonheur que vous avez toujours désirés. Cela peut vous permettre de recontacter votre innocence. 
Imaginez vous donner de l’amour à ce bébé, écoutez votre voix intérieure pour savoir ce que vous pouvez faire pour lui aujourd’hui. La plupart des gens ont besoin de repos et d’appréciation. Nous sommes le plus souvent trop occupés à être occupé que nous ne prenons pas soin de nous-mêmes. Considérez aussi ce que vous projetez sur les bébés.
Vous pouvez aussi vous masser avant votre douche et remercier Dieu pour chaque partie de votre corps, vous relaxer, voir s’il y a une part de vous qui reste stressée, communiquer avec elle…
La chose importante est de s’honorer soi-même
Donnez-vous le message que vous êtes important. 
Quand j’ai commencé mon processus de guérison, j’ai dressé une liste de toutes les choses que je pouvais faire pour moi-même. Au lieu de plonger dans ma tristesse, j’ai décidé le projet de tomber amoureuse de moi-même. 
Je me demandais régulièrement ce qui pouvait me faire le plus de bien, j’ai changé petit à petit mon mode de vie.
Faites vous pour vous même ce que vous aimeriez que d’autres vous fassent. Devenez important à vos propres yeux.
Je vous promets que si vous vous aimez et vous respectez depuis le plus profond de votre être, vous attirerez à vous la même qualité d’amour et de respect de la part de l’univers entier.

EXERCICE
Cet exercice permet d’identifier et de laisser aller les énergies émotionnelles toxiques. Notre attention portera sur le pardon. Dans un état de relaxation profonde, vous prenez votre ascenseur intérieur pour aller dans votre jardin.(cliquez sur le lien, l'exercice est en bas de page) Bien installé sur votre siège de méditation, vous vous posez les questions suivantes et notez les réponses qui vous arrivent :

-Qu’est-ce que je me raconte sur qui je suis vraiment qui explique les circonstances de ma vie actuelle ?
- Quels ressentiments, vieilles blessures, colère ou regrets est-ce que je porte dans mon cœur ?
- A qui ai-je été in capable ou non désireux de pardonner ?
- Qu’est-ce qui a besoin d’arriver pour que je me pardonne et que je pardonne aux autres ?
- Maintenant faites une liste des gens à qui vous avez besoin de pardonner et écrivez à chacun d’eux une courte lettre.
- Qu’avez vous besoin de vous dire pour accepter votre vie maintenant ?
- Écrivez une lettre pour vous pardonner vous-mêmes.
- Faites une liste des trois personnes que vous admirez le plus avec trois qualités pour chacune. 
Récupérez ces neuf qualités ainsi que celles positives que vous avez encore du mal à intégrer (cf exercice du milieu de ce chapitre), placez vous devant un miroir en répétant « je suis…. », jusqu’à ce que vous soyez à l’aise avec ces affirmations.

Résumé du livre de Debbie Ford : « The dark side of the light chasers »
Editions Hodder et Stoughton
Résumé – traduction de Geneviève Lebouteux, mars 2002

 






Voir les chapitres précédents, le premier se trouve au bas de la page : http://lydiouze.blogspot.fr/search/label/Debbie%20Ford
 J’ai commandé le livre mais il est en attente de réédition. Vous pouvez peut-être le trouver sur Amazon. Là encore, je me disais qu’acheter un livre chez eux, c’était une façon de cautionner les gens qui n’ont pas de respect pour leurs employés mais si on considère que chacun choisit sa vie justement pour apprendre et évoluer…Je ne mets toujours pas le lien mais laisse l’idée faire son petit bonhomme de chemin, tranquillement.





Je peux encore vérifier que la peur et le jugement ont été bien libérés depuis que je publie ces articles. Le premier a soulevé de la peur et les suivants, à chaque fois, ça représentait quelque chose d’éprouvant mais avec moins d'intensité. 
Comme je les lis au fur et à mesure que je les mets en page, je découvrais avec appréhension et je n’arrivais pas à faire les exercices tels qu’indiqués. 
Les synchronicités, le fait que je vois que je faisais le « travail » à ma façon et que ça me préparait pour publier ces textes en ayant la conviction nécessaire pour le faire, a nourrit la confiance en soi, en ma propre guidance et en ma capacité de me prendre en charge. 
Je n’arrive pas à publier quelque chose avec lequel je ne suis pas en résonance, c’est plus fort que moi et c’est une très bonne chose que mon guide intérieur m’amène à libérer les peurs ou fausses croyances juste avant de lire et de publier les articles. 
C’est un énorme avantage de faire les choses selon son envie, son élan de l’instant et ça me prouve encore que je peux me faire totalement confiance.

Je ne suis pas plus chanceuse, forte, libre parce que célibataire, sans enfants, sans patron ou quoi que ce soit d’autre, que vous, ni moins. 
Nous avons tous les mêmes attributs humains et divins, les mêmes potentiels, tout dépend de notre seule volonté de nous aimer vraiment, d’accepter de prendre en charge nos blessures et il n’y a absolument rien à craindre puisque le divin en nous est toujours présent, à l’écoute et n’attend que notre voix, notre désir pour y répondre.  


Merci de laisser les références, les liens, ainsi que celui qui mène au site de l’éditeur, si vous souhaiter diffuser cet article et de mentionner aussi ce blog (http://lydiouze.blogspot.fr ) afin de respecter le travail de chacun. Celui de recherche, de retranscription et d’édition a demandé du temps et de l’énergie même si c’est réalisé avec passion.