mardi 14 avril 2015

« Être libre et complet »...«Vois sur ton chemin »...








Nous portons en nous, une famille idéale que nous ne connaissons pas mais quand on prend conscience de cela, on peut alors de venir libre, complet et comblé. 
La vie nous enseigne au travers des rencontres, des interactions, par effet miroir, par le phénomène de rejet-d’attraction et celui de l’introspection. 
Il semble en tous cas, que ce soit notre conscience qui se projette au dehors afin de connaitre, de se reconnaitre à travers ces jeux de miroirs que constitue la quête de notre identité et du sens de la vie.
Lorsqu’on vient au monde, on incarne l’enfant et nos parents nous servent de modèle. 
On va alors imprimer tout ce qu’ils nous disent et faire le tri pour sélectionner ce qui est convenable et lâcher ce que nous jugeons incorrect. 
Cette sélection est déterminée par les réponses que nous recevons de notre environnement, à notre comportement ; si je pleure et que je vois que ça dérange, je me retiendrais de le faire ensuite, si je pose une question et qu’on me dit de me taire, je n’oserais plus interroger les "grands"…
En général, ce tri se révise à l’adolescence où on cherche à affirmer notre propre volonté mais en fait, on tente de s’imposer aux autres, en réaction, en étant "contre", on établit notre personnalité d’adulte par rejet et par attraction, au lieu de le faire selon nos aspirations véritables ; soit on entre en rébellion, soit on se conforme à la ‘norme’.

Selon ce que nous aurons réprimé en nous, et la puissance de l’énergie sexuelle étant déployée, un conflit intérieur va se créer. On ne saura plus vraiment qui on est puisque les aspirations de l’enfant n’ont pas été validées par l’extérieur et en conséquences, rejetées par nous-même mais comme l’énergie de vie nous pousse à l’action, on se laissera emporté par le courant du monde, on essaiera de faire sa place.

Durant toute notre vie, nous allons nous affranchir peu à peu de toute autorité en commençant par quitter le foyer parental. Mais on ne se donne pas le temps de se connaitre vraiment et pour couper le cordon ou pour avoir l’impression de le faire, on cherchera un partenaire pour partir de chez papa maman. 
Vis-à-vis de la société, on fera tout pour avoir sa place en travaillant et comme le contexte est difficile, on prendra ce qu’on trouve sans discuter les modalités du contrat par peur de ne pas être engagé. 
Peu à peu on se donne l’impression d’être adulte, mature et libre en acquérant un emploi, une maison, une voiture, une apparence enviable, en ayant des enfants. 

Mais pourtant, un vide se fait sentir, on se sent seul, isolé malgré la présence et l’amour de notre famille, nos amis, nos collègues. Alors on va commencer à chercher qui on est. 
On va rencontrer des gens qui ont donné du sens à leur vie, qui semblent connaitre les secrets, les mystères à propos de l’invisible, de la vie, de la mort. 




La période que nous vivons actuellement est vraiment exceptionnelle parce que nous retrouvons "des souvenirs", les connaissances autrefois réservées aux initiés sont à la portée de tous et ce qui devrait nous donner l’occasion de savoir qui nous sommes réellement devient en fait un casse tête puisqu’il y a autant de vérités énoncées que d’individus.
Mais tout ceci est une très bonne chose parce que ça offre un contexte idéal pour aller chercher en soi-même La connaissance. 
Nous pouvons vérifier, valider les infos que nous recevons par la sensation que nous ressentons en nous, en notre être, notre cœur et notre tête. 

L’effet miroir qui nous a servi à savoir comment agir lorsque nous étions enfants, peut être utilisé maintenant en conscience, en sachant que l’autre nous renvoie une image de nous-même. Soit un reflet de notre lumière, soit de notre ombre.

Ceux qui nous agacent, nous dérangent, qu’on trouve moche, bête, violent, mou, trop ci ou pas assez ça, nous renvoient les aspects intérieurs que nous avons jugés et rejetés. 
Je me suis amusée à observer les enfants jouer entre eux hier et j’ai vu leur comportement calqué sur celui de leurs parents pour les plus âgés et l’innocence, la spontanéité amoureuse des plus petits. 
Chaque commentaire que je faisais me renvoyait à mon propre auto-jugement ; les caractéristiques de chacun d’eux, je les porte aussi en moi, d’une façon plus ou moins intense mais bien réelle. La petite un peu fayotte qui veut plaire au grands; le bout de trois ans qui se défend à grands coup de claques sur son ainé de six ans, en s'étirant sur la pointe des pieds pour atteindre sa cible, la tête...
Qu’ils soient acceptés ou refoulés, je suis cela, comme disait Debbie Ford. Et comme je ne veux plus lutter, comme je veux vivre dans l’amour inconditionnel, je peux voir ce manège en moi, ce jeu d’attraction et de répulsion.

Le sentiment d’isolement, de solitude disparait lorsqu’on devient conscient de toutes les facettes qui composent notre être. Et chaque fois qu’on accueille à bras ouvert un défaut, un personnage intérieur qu’on ne voulait pas voir, on se sent entier, comme réparé de l’intérieur.

Les échanges par mail que j’ai en ce moment avec quelques personnes, me révèlent des facettes ignorées, des aspects refoulés, des comportements interdits, autocensurés, depuis l’enfance, et le seul fait d’accepter cela, me remplit de joie et de surprises.
Je peux voir quand et comment je nourris la victime intérieure, quand j’agis selon la peur, la culpabilité ou dans l’amour inconditionnel pour toute vie.

Les appels de mon enfant intérieur à travers mon intérêt pour la présence des enfants du voisinage, ma démarche pour les soins proposés par Lulumineuse qui répond au désir d’honorer cette part essentielle en moi, m’ont ouvert le cœur et la conscience. 
Je n’ai pas eu de visions ni de sensations particulières mais je sais que tout ceci est bénéfique. 
La reconnaissance de l’enfant en moi m’ouvre à nouveau sur mes aspirations profondes, mon désir d’accompagner les autres à trouver leur propre maitrise, l’amour intérieur et la complétude. 
Il reste encore à équilibrer les choses au niveau des croyances anciennes relatives à la ‘mission de vie’, aux ‘phares de lumière’, qui me semblent trop emprunts d’orgueil, de sens du devoir…




Chaque petit acte motivé par l’élan du cœur amplifie l’amour lumière en soi et le chemin se dessine de lui-même. Les qualités nécessaires à l’autonomie dans tous les domaines sont intégrées par ce désir d’unité intérieure, ce vœu de vivre selon les aspirations du cœur. Et pour cela, j’ai besoin de toutes les énergies en moi, du masculin, du féminin mais aussi de celle de l’enfant.
Quand je reviens au cœur lorsque quelque chose me dérange à l’extérieur, que ce soit le comportement de mes voisins, celui des dirigeants, je laisse l’amour agir et je sens bien que tout s’harmonise naturellement, que l’unité se réalise à des niveaux profonds.   
En réintégrant les facettes que les autres me renvoient, je peux reconnaitre que je porte tout en moi, que ma conscience est en fait le père, que l’intuition-sensations-âme représente la mère et le mental-émotionnel-imaginaire, l’expression du vivant c’est l’enfant intérieur.
En réalité, ils ne sont pas séparés et ils existent sous la forme d’énergies plus ou moins équilibrées jusqu’au corps physique qui est le temple de cette "famille royale" qui en assume la gouvernance. C’est en fait très complexe mais j’aime de plus en plus simplifier les choses. C’est la conséquence du retour à soi, du centrage et de l’ancrage tout autant que la pleine acceptation de mes ombres et celle de l’enfant intérieur sans qui je ne peux me connaitre et m’exprimer en vérité.
Au réveil, j’avais la chanson du film "les choristes", en tête ; « Vois sur ton chemin ». C’est assez significatif. Je suppose que c’est une des conséquences de ma volonté d’honorer l’enfant intérieur et ses rêves...de vouloir servir l'amour lumière, le vivant.

Les étiquettes de "travailleur de la lumière", de "maitre", les messages délivrés au nom des anges, des archanges, sont des leurres, on s'attache aux entités qui nous renvoient notre propre lumière mais ce sont des moyens inconscients d'amplifier le manque de confiance en soi. 
C'est un manque de reconnaissance de sa nature complète et véritable qui amène à chercher des stratégies pour construire une forme de crédibilité. Que ce soient des stratégies marketing, de reconnaissance extérieure, ou de survie, elles sont mises en place par la personnalité, par l'ego, qui veut nous préserver de la souffrance. 

Parce qu'il s'imagine qu'en allant sonder nos profondeurs on va y trouver des horreurs ou de la souffrance. La peur du noir, de l'ombre, de l'autre sont encore très vivantes et on les nourrit continuellement par le jugement envers soi-même, envers ce qu'on estime incorrect. 
Pourtant il faut se voir en totalité pour trouver notre lumière intérieure, embrasser tout notre être pour manifester le divin que nous sommes. Être divin ça ne veut pas dire avoir des pouvoirs sur les autres, connaitre les mystères de la vie, de l'univers, c'est juste être amour et lumière; acceptation et conscience. Être conscient de ses ombres et de sa lumière puis constater que ces deux aspects constituent notre entièreté, notre souveraineté.
 
« Vois sur ton chemin » - Les Choristes, montage vidéo réalisé par Guy Perron


Je n'avais jamais vraiment écouté les deux premières phrases qui me touchaient pourtant profondément à chaque fois. Maintenant, je sais pourquoi, ce qui est exprimé en ses quelques phrases résume la voie de ceux qui se sentent artisans de lumière. 
C'est en soi que ce travail d'alchimisation se réalise par l'amour inconditionnel et c'est en le rayonnant purement et simplement, à chaque instant, en direction de toute vie, que la "mission" se réalise, très souvent à notre insu. 

Accueillir l'enfant intérieur pleinement et se laisser guider par son cœur peut guérir, transformer ceux qui nous entourent. En ayant ce même comportement avec les autres, en les considérant comme des enfants de lumière et d'amour, leur comportement en sera l'expression. 
Lorsqu’on est en interaction avec quelqu’un les deux peuvent sortir grandis, chacun reflète l’autre et les énergies semblables amplifient par le mouvement énergétique de l’un à l’autre. Ce qui va amplifier l’amour lumière en soi, que l’autre soit considéré comme un ami ou un ennemi, ne change que le reflet qui nous sera renvoyé mais dans les deux cas, c’est en ayant conscience de l’effet miroir, de la loi d’attraction et de la puissance de l’amour, que l’échange sera bénéfique et équitable. 
On aura amplifié l’amour vrai de soi et de l’autre, la confiance en soi et en l’autre.
J’ai un coup de barre, une envie de dormir que je vais honorer de ce pas…

Clef 18
« L’important pour vous maintenant, c’est d’arriver à faire la connexion entre vos corps de Lumière ou vos multidimensionnalités, votre corps de matière et votre soleil intérieur, le Divin, la Puissance Infinie, l’Amour immense qui demeure en vous. Votre corps rayonnera tout cela, votre corps en sera sublimé. A ce moment-là, votre conscience humaine sera elle-même transformée. » 




Je ne crie pas encore victoire mais tout l'amour que j'ai engrangé, laissé circulé à chaque retour en mon cœur semble avoir rétablit la santé dans mon estomac, il n'y  plus de saignements depuis hie matin. 
Il y a eu ces interactions qui m'ont amenée à réaliser ce retour au centre et l'amplification dans l'échange qui on favorisé la guérison. Et le soin de Lulumineuse en fait partie mais aussi les expériences avec les voisins. 
C'est un tout, un ensemble de circonstances où j'ai choisi l'amour sans conditions, plutôt que la peur, le jugement ou le rejet. 
Je peux donc remercier tout autant les êtres que j'ai croisés, ceux du monde visible ou de l'invisible, ceux qui m'ont soutenus, que ceux qui m'ont amenés à m'abandonner à l'amour plutôt que de lutter. A accueillir mes peurs, ma colère, ma révolte et à les amener au cœur afin qu'ils soient harmonisés et qu'ainsi ils amplifient l'amour en moi rétablissant l'harmonie, l'ordre et la santé.  

Clef 555
« Projetez tout l'Amour et la Lumière du Divin en vous sur les êtres de ce monde qui vous paraissaient les plus abjects car, même si cela vous révolte, ils font aussi partie du Plan Divin. Ils sont là pour faire changer ce monde, même si ce monde doit changer dans la douleur et la souffrance. Une renaissance à la Lumière passe toujours par une souffrance. 
Projetez toujours l'Amour et la Lumière sur tous les êtres destructeurs. »

Ils font bien de préciser « même si ça vous révolte » parce que pour la personnalité, c’est dur à encaisser mais quand on sait que l’amour ouvre la conscience et que c’est la seule voie de guérison, de transformation…la personnalité se plie à cette loi immuable. 
Je la laisse réagir, comme ce matin à la vue d’un avion qui passait d’ailleurs juste à côté de la lune, enfin de mon point de vue, évidemment. 

Là encore, c’est une belle leçon ; tout dépend de la perspective où on se place ! 
J’ai donc pris une ou deux photos mais cette fois-ci, je n’ai rien dit, j’ai tourné mon objectif sur la beauté de la lumière du soleil qui reflétait sur les gouttes laissées par l’arrosage effectué gentiment et en douceur par le voisin, malgré que j’insiste à le faire moi-même. J'ai fini par le laisser faire puisque je suppose qu'il est un peu gêné de m'avoir demandé d'arroser son jardin au mois de mai, parce qu'il part voir de la famille.

Clef 656
« Lorsque vous aurez passé un certain cap, lorsqu’il émanera de vous des énergies de Paix, de Sagesse et d’Amour, tout changera autour de vous ! Même les êtres les plus rétifs à la transformation pourront se transformer à votre contact. »

J’ai remarqué que le comportement des enfants envers moi changeait par des détails significatifs. A peine j’étais sortie pour faire un tour avec la chienne que l’un d’eux et venu me dire en s’excusant, en des formules de politesse à rallonge, qu’ils avaient lancé le ballon dans le jardin ‘sans le faire exprès’ et n’avaient pas osé aller le rechercher. 
Les voisins savent que le jardin est sacré et même les enfants puisque l‘année dernière quand ça arrivait, je gueulais parce que ça casse les fleurs. Puis surtout parce que je me sentais agressée...




Cette fois-ci, je n’ai rien vu comme je venais de faire une sieste relaxation de deux heures et que j’étais en paix malgré leurs cris qui ne m’atteignaient pas, c’est passé tout seul. 
J’ai préféré aller le chercher moi-même pour ne pas qu’ils écrasent les pousses puisque je désherbe autour des plans de fleurs et les laisse sur place, ce qui fait qu’il faut savoir que ce ne sont pas des ‘mauvaises herbes’. 
Par endroits, c’est assez tassé et il n’y a pas de place pour passer mais j’aime mieux cette façon de faire qui respecte la nature et en plus, c’est beaucoup plus joli à mon goût. Puis ça évite aussi de laisser le sol à nu et donc d’arroser trop souvent.

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci