Nous
portons en nous, une famille idéale que nous ne connaissons pas mais quand on prend
conscience de cela, on peut alors de venir libre, complet et comblé.
La vie
nous enseigne au travers des rencontres, des interactions, par effet miroir,
par le phénomène de rejet-d’attraction et celui de l’introspection.
Il semble en
tous cas, que ce soit notre conscience qui se projette au dehors afin de connaitre,
de se reconnaitre à travers ces jeux de miroirs que constitue la quête de notre
identité et du sens de la vie.
Lorsqu’on
vient au monde, on incarne l’enfant et nos parents nous servent de modèle.
On va
alors imprimer tout ce qu’ils nous disent et faire le tri pour sélectionner ce
qui est convenable et lâcher ce que nous jugeons incorrect.
Cette sélection est
déterminée par les réponses que nous recevons de notre environnement, à notre
comportement ; si je pleure et que je vois que ça dérange, je me
retiendrais de le faire ensuite, si je pose une question et qu’on me dit de me
taire, je n’oserais plus interroger les "grands"…
En
général, ce tri se révise à l’adolescence où on cherche à affirmer notre propre
volonté mais en fait, on tente de s’imposer aux autres, en réaction, en étant
"contre", on établit notre personnalité d’adulte par rejet et par attraction, au
lieu de le faire selon nos aspirations véritables ; soit on entre en rébellion,
soit on se conforme à la ‘norme’.
Selon ce que nous aurons réprimé en nous, et
la puissance de l’énergie sexuelle étant déployée, un conflit intérieur va se
créer. On ne saura plus vraiment qui on est puisque les aspirations de l’enfant
n’ont pas été validées par l’extérieur et en conséquences, rejetées par
nous-même mais comme l’énergie de vie nous pousse à l’action, on se laissera
emporté par le courant du monde, on essaiera de faire sa place.
Durant
toute notre vie, nous allons nous affranchir peu à peu de toute autorité en commençant
par quitter le foyer parental. Mais on ne se donne pas le temps de se connaitre vraiment et pour couper le cordon ou pour avoir l’impression de le
faire, on cherchera un partenaire pour partir de chez papa maman.
Vis-à-vis de
la société, on fera tout pour avoir sa place en travaillant et comme le
contexte est difficile, on prendra ce qu’on trouve sans discuter les modalités
du contrat par peur de ne pas être engagé.
Peu à peu on se donne l’impression d’être
adulte, mature et libre en acquérant un emploi, une maison, une voiture, une
apparence enviable, en ayant des enfants.
Mais pourtant, un vide se fait
sentir, on se sent seul, isolé malgré la présence et l’amour de notre famille,
nos amis, nos collègues. Alors on va commencer à chercher qui on est.
On va
rencontrer des gens qui ont donné du sens à leur vie, qui semblent connaitre les secrets, les mystères à propos de l’invisible, de la vie, de la mort.
La
période que nous vivons actuellement est vraiment exceptionnelle parce que nous retrouvons "des souvenirs", les connaissances autrefois réservées aux initiés sont
à la portée de tous et ce qui devrait nous donner l’occasion de savoir qui nous
sommes réellement devient en fait un casse tête puisqu’il y a autant de vérités
énoncées que d’individus.
Mais
tout ceci est une très bonne chose parce que ça offre un contexte idéal pour
aller chercher en soi-même La connaissance.
Nous pouvons vérifier, valider les infos
que nous recevons par la sensation que nous ressentons en nous, en notre être,
notre cœur et notre tête.
L’effet miroir qui nous a servi à savoir comment agir
lorsque nous étions enfants, peut être utilisé maintenant en conscience, en
sachant que l’autre nous renvoie une image de nous-même. Soit un reflet de
notre lumière, soit de notre ombre.
Ceux
qui nous agacent, nous dérangent, qu’on trouve moche, bête, violent, mou, trop
ci ou pas assez ça, nous renvoient les aspects intérieurs que nous avons jugés
et rejetés.
Je me suis amusée à observer les enfants jouer entre eux hier et j’ai
vu leur comportement calqué sur celui de leurs parents pour les plus âgés et l’innocence,
la spontanéité amoureuse des plus petits.
Chaque commentaire que je faisais me
renvoyait à mon propre auto-jugement ; les caractéristiques de chacun d’eux,
je les porte aussi en moi, d’une façon plus ou moins intense mais bien réelle.
La petite un peu fayotte qui veut plaire au grands; le bout de trois ans qui se défend à grands coup de claques sur son ainé de six ans, en s'étirant sur la pointe des pieds pour atteindre sa cible, la tête...
Qu’ils soient acceptés ou refoulés, je suis cela, comme disait Debbie Ford. Et
comme je ne veux plus lutter, comme je veux vivre dans l’amour inconditionnel,
je peux voir ce manège en moi, ce jeu d’attraction et de répulsion.
Le
sentiment d’isolement, de solitude disparait lorsqu’on devient conscient de
toutes les facettes qui composent notre être. Et chaque fois qu’on accueille à
bras ouvert un défaut, un personnage intérieur qu’on ne voulait pas voir, on se
sent entier, comme réparé de l’intérieur.
Les
échanges par mail que j’ai en ce moment avec quelques personnes, me révèlent
des facettes ignorées, des aspects refoulés, des comportements interdits, autocensurés,
depuis l’enfance, et le seul fait d’accepter cela, me remplit de joie et de
surprises.
Je
peux voir quand et comment je nourris la victime intérieure, quand j’agis selon
la peur, la culpabilité ou dans l’amour inconditionnel pour toute vie.
Les
appels de mon enfant intérieur à travers mon intérêt pour la présence des
enfants du voisinage, ma démarche pour les soins proposés par Lulumineuse qui
répond au désir d’honorer cette part essentielle en moi, m’ont ouvert le cœur et
la conscience.
Je n’ai pas eu de visions ni de sensations particulières mais je
sais que tout ceci est bénéfique.
La reconnaissance de l’enfant en moi m’ouvre
à nouveau sur mes aspirations profondes, mon désir d’accompagner les autres à
trouver leur propre maitrise, l’amour intérieur et la complétude.
Il reste
encore à équilibrer les choses au niveau des croyances anciennes relatives à la
‘mission de vie’, aux ‘phares de lumière’, qui me semblent trop emprunts d’orgueil,
de sens du devoir…
Chaque
petit acte motivé par l’élan du cœur amplifie l’amour lumière en soi et le
chemin se dessine de lui-même. Les qualités nécessaires à l’autonomie dans tous
les domaines sont intégrées par ce désir d’unité intérieure, ce vœu de vivre
selon les aspirations du cœur. Et pour cela, j’ai besoin de toutes les énergies
en moi, du masculin, du féminin mais aussi de celle de l’enfant.
Quand
je reviens au cœur lorsque quelque chose me dérange à l’extérieur, que ce soit
le comportement de mes voisins, celui des dirigeants, je laisse l’amour agir et
je sens bien que tout s’harmonise naturellement, que l’unité se réalise à des
niveaux profonds.
En réintégrant les
facettes que les autres me renvoient, je peux reconnaitre que je porte tout en moi,
que ma conscience est en fait le père, que l’intuition-sensations-âme
représente la mère et le mental-émotionnel-imaginaire, l’expression du vivant c’est
l’enfant intérieur.
En
réalité, ils ne sont pas séparés et ils existent sous la forme d’énergies plus
ou moins équilibrées jusqu’au corps physique qui est le temple de cette "famille
royale" qui en assume la gouvernance. C’est en fait très complexe mais j’aime de
plus en plus simplifier les choses. C’est la conséquence du retour à soi, du
centrage et de l’ancrage tout autant que la pleine acceptation de mes ombres et
celle de l’enfant intérieur sans qui je ne peux me connaitre et m’exprimer en
vérité.
Au réveil, j’avais la
chanson du film "les choristes", en tête ; « Vois sur ton
chemin ». C’est assez significatif. Je suppose que c’est une des
conséquences de ma volonté d’honorer l’enfant intérieur et ses rêves...de vouloir servir l'amour lumière, le vivant.
Les
étiquettes de "travailleur de la lumière", de "maitre", les messages
délivrés au nom des anges, des archanges, sont des leurres, on s'attache aux entités qui nous renvoient notre propre lumière mais ce sont des moyens inconscients d'amplifier le manque de confiance en soi.
C'est un manque de
reconnaissance de sa nature complète et véritable qui amène à chercher des stratégies pour construire une forme
de crédibilité. Que ce soient des stratégies marketing, de reconnaissance extérieure, ou de survie, elles sont mises en place par la personnalité, par l'ego, qui veut nous préserver de la souffrance.
Parce qu'il s'imagine qu'en allant sonder nos profondeurs on va y trouver des horreurs ou de la souffrance. La peur du noir, de l'ombre, de l'autre sont encore très vivantes et on les nourrit continuellement par le jugement envers soi-même, envers ce qu'on estime incorrect.
Pourtant il faut se voir en totalité pour trouver notre lumière intérieure, embrasser tout notre être pour manifester le divin que nous sommes. Être divin ça ne veut pas dire avoir des pouvoirs sur les autres, connaitre les mystères de la vie, de l'univers, c'est juste être amour et lumière; acceptation et conscience. Être conscient de ses ombres et de sa lumière puis constater que ces deux aspects constituent notre entièreté, notre souveraineté.
« Vois sur ton chemin » - Les Choristes, montage
vidéo réalisé par Guy Perron
Je n'avais jamais vraiment écouté les deux premières phrases qui me touchaient pourtant profondément à chaque fois. Maintenant, je sais pourquoi, ce qui est exprimé en ses quelques phrases résume la voie de ceux qui se sentent artisans de lumière.
C'est en soi que ce travail d'alchimisation se réalise par l'amour inconditionnel et c'est en le rayonnant purement et simplement, à chaque instant, en direction de toute vie, que la "mission" se réalise, très souvent à notre insu.
Accueillir l'enfant intérieur pleinement et se laisser guider par son cœur peut guérir, transformer ceux qui nous entourent. En ayant ce même comportement avec les autres, en les considérant comme des enfants de lumière et d'amour, leur comportement en sera l'expression.
Lorsqu’on est en
interaction avec quelqu’un les deux peuvent sortir grandis, chacun reflète
l’autre et les énergies semblables amplifient par le mouvement énergétique de
l’un à l’autre. Ce qui va amplifier l’amour lumière en soi, que l’autre soit
considéré comme un ami ou un ennemi, ne change que le reflet qui nous sera
renvoyé mais dans les deux cas, c’est en ayant conscience de l’effet miroir, de
la loi d’attraction et de la puissance de l’amour, que l’échange sera bénéfique
et équitable.
On aura amplifié l’amour
vrai de soi et de l’autre, la confiance en soi et en l’autre.
J’ai un coup de barre, une
envie de dormir que je vais honorer de ce pas…
Clef 18
« L’important pour
vous maintenant, c’est d’arriver à faire la connexion entre vos corps de
Lumière ou vos multidimensionnalités, votre corps de matière et votre soleil
intérieur, le Divin, la Puissance Infinie, l’Amour immense qui demeure en vous.
Votre corps rayonnera tout cela, votre corps en sera sublimé. A ce moment-là,
votre conscience humaine sera elle-même transformée. »
Je ne crie pas encore victoire mais tout l'amour que j'ai engrangé, laissé circulé à chaque retour en mon cœur semble avoir rétablit la santé dans mon estomac, il n'y plus de saignements depuis hie matin.
Il y a eu ces interactions qui m'ont amenée à réaliser ce retour au centre et l'amplification dans l'échange qui on favorisé la guérison. Et le soin de Lulumineuse en fait partie mais aussi les expériences avec les voisins.
C'est un tout, un ensemble de circonstances où j'ai choisi l'amour sans conditions, plutôt que la peur, le jugement ou le rejet.
Je peux donc remercier tout autant les êtres que j'ai croisés, ceux du monde visible ou de l'invisible, ceux qui m'ont soutenus, que ceux qui m'ont amenés à m'abandonner à l'amour plutôt que de lutter. A accueillir mes peurs, ma colère, ma révolte et à les amener au cœur afin qu'ils soient harmonisés et qu'ainsi ils amplifient l'amour en moi rétablissant l'harmonie, l'ordre et la santé.
Clef 555
« Projetez
tout l'Amour et la Lumière du Divin en vous sur les êtres de ce monde qui vous
paraissaient les plus abjects car, même si cela vous révolte, ils font aussi
partie du Plan Divin. Ils sont là pour faire changer ce monde, même si ce monde
doit changer dans la douleur et la souffrance. Une renaissance à la Lumière
passe toujours par une souffrance.
Projetez toujours l'Amour
et la Lumière sur tous les êtres destructeurs. »
Ils
font bien de préciser « même si ça vous révolte » parce que pour la
personnalité, c’est dur à encaisser mais quand on sait que l’amour ouvre la
conscience et que c’est la seule voie de guérison, de transformation…la
personnalité se plie à cette loi immuable.
Je la laisse réagir, comme ce matin à
la vue d’un avion qui passait d’ailleurs juste à côté de la lune, enfin de mon
point de vue, évidemment.
Là encore, c’est une belle leçon ; tout dépend
de la perspective où on se place !
J’ai donc pris une ou deux photos mais
cette fois-ci, je n’ai rien dit, j’ai tourné mon objectif sur la beauté de la
lumière du soleil qui reflétait sur les gouttes laissées par l’arrosage
effectué gentiment et en douceur par le voisin, malgré que j’insiste à le faire
moi-même. J'ai fini par le laisser faire puisque je suppose qu'il est un peu gêné de m'avoir demandé d'arroser son jardin au mois de mai, parce qu'il part voir de la famille.
Clef
656
« Lorsque vous aurez
passé un certain cap, lorsqu’il émanera de vous des énergies de Paix, de
Sagesse et d’Amour, tout changera autour de vous ! Même les êtres les plus
rétifs à la transformation pourront se transformer à votre contact. »
J’ai remarqué que le
comportement des enfants envers moi changeait par des détails significatifs. A
peine j’étais sortie pour faire un tour avec la chienne que l’un d’eux et venu
me dire en s’excusant, en des formules de politesse à rallonge, qu’ils avaient
lancé le ballon dans le jardin ‘sans le faire exprès’ et n’avaient pas osé aller
le rechercher.
Les voisins savent que le jardin est sacré et même les enfants
puisque l‘année dernière quand ça arrivait, je gueulais parce que ça casse
les fleurs. Puis surtout parce que je me sentais agressée...
Cette fois-ci, je n’ai rien vu comme je venais de faire une sieste
relaxation de deux heures et que j’étais en paix malgré leurs cris qui ne m’atteignaient
pas, c’est passé tout seul.
J’ai préféré aller le chercher moi-même pour ne pas
qu’ils écrasent les pousses puisque je désherbe autour des plans de fleurs et
les laisse sur place, ce qui fait qu’il faut savoir que ce ne sont pas des ‘mauvaises
herbes’.
Par endroits, c’est assez tassé et il n’y a pas de place pour passer
mais j’aime mieux cette façon de faire qui respecte la nature et en plus, c’est
beaucoup plus joli à mon goût. Puis ça évite aussi de laisser
le sol à nu et donc d’arroser trop souvent.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci