Ce
matin, tout comme hier, je suis face à mes ombres, face à ce qui me dérange le plus
chez les autres et dans le monde. C’est exactement le reflet de ce que je vis en
moi, et en cela, je suis déjà apaisée; Les chemtrails qu’on nous sert au petit
déjeuner sont le miroir des médicaments
que je prends et surtout que je regarde avec un œil critique, en me jugeant de
ne pas être capable de vivre sainement.
En me levant, j’ai vu que le vent avait
emporté la housse de couette que j’aie mise à la machine hier soir après que
Bilou ait marqué son territoire en pissant dessus.
Comme je suis à chercher l'harmonie
intérieure et que mon environnement me renvoie "l’image" de mon taux vibratoire, j’ai interprété cela comme le signe de ma difficulté à trouver le
point zéro, et la colère l’a emporté au point de prendre un bout de cachet. Je n'ai pas culpabilisé puisque je suis tout de même consciente de faire de mon mieux et que cette "rechute" est perçue comme telle, selon la vision de l'ego.
Déjà,
le matin, j’ai passé 4 heures à lire des infos à propos des chemtrails et j’ai
dû courir pour être à l'heure à mon rendez vous chez le coiffeur.
Encore une occasion de
critiquer le mental et "son besoin de comprendre plutôt que d’accepter ce qui
est"; C'est une perception et une interprétation purement égotique qui trahit le manque d'amour de soi. L'auto-critique s’est manifestée par la colère que
je l’ai vite accueillie avant que ça ne vienne créer quelque chose de désagréable.
Puis en revenant au cœur, je me suis calmée et j’ai pardonné à mon mental
d’être si "égoïste" vis-à-vis du corps physique, de ses besoins, de toujours
passer en premier.
J’ai dû accueillir ces pensées injustes pour retrouver la
paix et la joie d’être. Parce que même le pardon dans ces circonstances n'a pas de raison d'être!
Mais, le ‘mal’ était fait, ma fréquence énergétique
était tellement descendue que j’ai ressenti une fatigue extrême. C’est allé
jusqu’à me couper l’appétit et je suis allée me coucher dégoûtée en plus par la
coupe de cheveu ratée de la coiffeuse. Mais ça sur le coup, je n'y ai pas prêté attention.
Cette femme s’intéresse aux
énergies, fait de l’hypnose, des soins énergétiques avec des bols chantant et
la conversation me passionnait tellement que je ne me suis pas préoccupée du
tout de ce qu’elle faisait.
En sortant, j’ai commandé deux livres de Barabra
Marciniak dont les messages, qu’elle reçoit par chaneling des Pléiadiens, des Arcturiens et
des Hathors, résonnent fortement en moi. J'étais contente de pouvoir me les procurer puisqu'il a contacté son livreur de suite.
Mais, au moment d’écrire cela dans mon
journal quotidien, j’ai encore critiqué mon mental. Premièrement parce que j’ai
vu dans mon bavardage incessant avec la coiffeuse, je devrais plutôt dire, dans
mon monologue, mon exposé de l’élève apprenti qui attend la reconnaissance,
l’approbation de ses professeurs, m’a profondément agacée même si j’ai pu y voir
une stratégie de l’ego, une défense qui consiste à montrer mon ‘intelligence’
afin d’éviter d’être manipulée, abusée !
Et oui, ça n’est pas encore si
facile pour moi, de me laisser toucher par un étranger, en tout
confiance ! De mettre mon ‘destin’ entre les mains de quelqu’un et même si
ça n’est pas grand-chose de se faire couper les cheveux, pour une part de moi,
celle qui doute encore de sa valeur, ça veut dire prendre le risque qu’on
touche à mon image, mon apparence !
Je me suis assez vite calmée parce que
des cheveux, ça repousse mais tout ceci m’a montré que je peinais encore à
m’accepter en totalité, à accepter le décalage entre des parts de moi, entre
mon esprit conscient ou plutôt ma personnalité humaine, mon cœur, celle que je
suis véritablement et celle que je voudrais être.
Puis en ces cas là, j’ai
tendance à râler contre mon mental et mon inconscient de continuer d’activer ces programmes
de la peur mais il ne fait qu’exécuter.
Puis ce comportement qui consiste à
étaler ses connaissances comme pour dire « tu vois, tu ne peux pas me
tromper, me manipuler » produit exactement l’effet inverse !
J’ai toujours agit de
cette façon quand j’étais en couple, ce qui place l’autre dans un sentiment
d’infériorité et l’amène à surenchérir ou encore à me faire un sale coup, comme
pour se venger. En tous cas, on n’est pas du tout dans l’amour mais plutôt dans
la lutte d’egos. J’avais déjà repéré le manège mais je ne me sentais pas encore
capable de me faire confiance et la rupture a été la seule solution possible.
Je
viens de comprendre le coup de la couette qui s’envole, c’est ce qui est
imprimé dessus qui m’a mis la puce à l’oreille et du coup, j’en ai ri
sincèrement ! Il y a des Bouddhas dessiné dessus !
Cette scène est le
parfait reflet de ma façon de critiquer mon aspect qui se veut ‘zen’.
Et oui
parce que vouloir lâcher prise, accepter ses ombres, être en paix, ça ne se réalise pas par la volonté, en
l’occurrence celle-ci est utilisée juste pour penser à revenir au cœur et ne
pas opposer de résistance à ce qui est, mais jusqu’au moment où on se calme, où
l’harmonie se créée par le fait de lâcher prise, par la magie de la grâce
divine, il faut accepter d’avoir toutes ces pensées critiques, se regard
déformé par le manque d’amour de soi et accepter qu’il y ait en soi des parts
encore soumises aux programmes évolutifs internes.
C’est très souvent là qu’on
bloque, quand on voit que malgré tout "nos efforts", on n’en soit encore à ramer.
Mais ce point de vue est encore un jugement qui nous prive de l’amour que nous
sommes, de sa libre circulation intérieure.
Premièrement parce que il n’y a pas
d’effort à fournir et si c’est le cas, on peut savoir à coup sûr que c’est
notre mental qui tente de contrôler les choses ce qui activer les programmes
inconscients de la survie, du rejet.
Depuis le cœur, en suivant l’élan qui
vient au moment où la sérénité s’installe, en ayant confiance en l’amour en soi, tout est facile, fluide,
évident.
Puis, le besoin de contrôle, d’être parfait, "réalisé", amène des frustrations,
maintient dans le jugement de soi et enclenche le programme de punition,
d’auto-flagellation. Ce qui va donner des scénarios où on sera trahit, abusé,
humilié…en réponse à notre demande de punition !
Je
viens d’aller repêcher ma housse de couette qui s’est coincée sous la plate
forme qu’ils ont enfin fini par installer, afin de pouvoir sortir de l’eau un
chien, une personne emportée dans le canal, par la puissance du courant. J’ai apprécié cet ‘effort’,
cette prise de conscience et l’intelligence à l’œuvre dans la conception de ce
système qui va sauver des vies et ma couette, lol.
Il a fallu tout de même
qu’il y ait régulièrement des animaux, (chiens, sangliers) qui arrivent noyés
juste avant la machine à broyer de l’usine à papier, pour qu’ils
agissent !
Bon l’important c’est que ce soit fait.
J’avais repêché deux
chiens tombés dans le canal, à grand peine et là aussi, j’avais pu voir le
sauveur à l’œuvre et équilibrer cette énergie puisqu’entre les deux incidents,
mon comportement avait beaucoup évolué.
La première fois, j’ai voulu qu’on
remarque mon exploit, j’en ai parlé à tout le monde, j’étais très excitée, mais
la deuxième fois, fut très discret et j’étais portée par la paix.
Une sérénité
que le chien a sentie et qui a fait qu’il n’a plus aboyé.
C’est ce qui m’avait
alarmé et en arrivant, j’ai trouvé un voisin paniqué, qui n’osait pas aider ce
chien, de peur de se faire mordre.
Je n’ai pas relevé le fait qu’il avait peur,
je n’en ai jamais reparlé, même les rares fois où on n’était un peu en friction.
C’est aussi un signe que cette fois là, c’est le cœur, l’amour sans condition pour
la vie qui a motivé le geste et non l’ego en mal de reconnaissance, de gloriole.
Ceci dit, dans les
deux cas une vie a été sauvée.
Tout
ce raisonnement est venu au fur et à mesure que j’ai lâché prise.
La
compréhension de la situation du matin avec le coiffeur est venue après un
sommeil où j’ai fait un rêve qui me montrait par symboles, que je m’accrochais
encore au rôle de la victime, au passé, mais j’ai pu aussi y déceler ma
progression et là encore, constater que la cohérence se réalisait naturellement
entre mes croyances actuelles et passées. La projection de mon état d’esprit du
moment, qui a confirmé mon intuition, l’interprétation de ce processus qui me
semble vraiment correspondre à ma réalité, mais aussi mon pouvoir de
co-création entre le conscient et l’inconscient qui est synchronisé au divin en
moi lorsque je suis dans le lâcher prise.
Malgré cette compréhension,
l’incident de la chatte qui pisse sur le canapé a révélé un déséquilibre
intérieur et m’aurait permis de voir ce que j’ai compris ce matin mais en
l’occurrence, ça m’a poussé à fuir mes émotions, à me cacher derrière les
cachets.
Puis j’ai fait un appel au divin intérieur afin qu’il rétablisse l’équilibre
mais j’ai aussi demandé à tous mes corps de s’unir.
Derrière cette affirmation,
cet appel, il y a la conscience que tout en moi est adéquate, que chacun des
corps a sa place légitime dans la formidable combinaison multidimensionnel qui
constitue un humain divin. Les corps reliés aux chakras du haut s'associent parfaitement à ceux reliés aux chakras du bas, créant ainsi l'harmonie parfaite.
C'est exactement l'image que "je reçois" en méditation...
Il y a aussi la conscience que le divin est à
l’intérieur, même si son énergie est infinie et ‘déborde’, c’est une façon de
reconnaitre son essence divine et de lâcher le besoin d’être sauvé, aidé par
l’extérieur…
J’ai
choisi de ne pas publier ce que j’avais écrit préférant attendre d’en avoir
envie et surtout d’y voir plus clair. Puis je commence à vouloir me garder un petit jardin secret, dans le sens de sacré.
Bien que je ne sois pas encore à vouloir
enseigner ou accompagner, ça reste un désir profond que je laisse infuser puis
il est évident qu’on ne peut transmettre quelque chose qu’on n’a pas !
Tout comme l’amour ne peut rayonner si à l’intérieur, c’est le conflit, la
division.
Pour
en revenir au symbole de la housse de couette imprimée de Bouddhas, il y a là, ma
difficulté à être entière, à continuer de sélectionner ce qui en moi est
adéquate, de vouloir mettre en valeur uniquement cet aspect bien que je sois plutôt authentique. Rien de tel pour activer les programmes involutifs de l’inconscient.
Le fait que je ne me sois pas reprochée de prendre un bout de cachet a favorisé le retour à la paix
et ça n’est pas tant le produit en lui-même qui a eu de l’effet, c’est bien
plus parce que je me suis autorisée cette ‘faiblesse’.
Dans cette circonstance
particulière, c’est une réponse qui correspondait au besoin du moment, celui de
limiter les dégâts. Quand le déséquilibre interne arrive à se manifester dans
la matière, il est bon, voire urgent, d’utiliser tous les moyens, quels qu’ils
soient, pour rétablir l’harmonie. Comme je sais que ça n’est pas une solution
viable, que c’est temporaire et que ce geste ne se brise pas en forçant, et
comme je reconnais ma difficulté à lâcher prise et en même temps mon désir de
libérer le passé, ceci crée une forme de relâchement des tensions, de
l’auto-critique, sans tomber dans l’excès, le désespoir…
Bon,
j’ai plein de trucs à faire comme d’habitude mais comme mon esprit est plus
clair ce matin, j’ai planifié ma journée, en laissant tout de même une place aux
imprévus, d’une façon efficace et éclairée.
La lumière divine est revenue par
la compréhension de ce que j’ai vécu, la juste interprétation de l'effet miroir et la reconnaissance du processus de
synthèse conscient-inconscient, effectué pendant le sommeil de la sieste et cette nuit aussi
puisqu’au réveil, j’avais en tête la chanson de Thiéfaine ; "j’en ai ma
claque de faire la queue" qui trahissait l’impatience à ne pas changer assez vite!
Une
fois que j’ai reconnu et accepté cette réalité interne, j’ai pu voir toute la
lumière et l’amour derrière le processus et comprendre l’aspect positif :
ce travail de cohérence, d’ajustement, se réalise de plus en plus en conscience,
à l'état de veille ce qui montre une moindre résistance, un peu plus de facilité
à lâcher prise.
Des petits détails ponctuels me renseignent sur mon état
vibratoire du moment comme le fait que les chats soient à nouveau à la maison,
le transit intestinal rétablit, et même mon repêchage de la couette où j’ai ri
de me voir les pieds dans l’eau, à ras des bottes en plastique ! J’ai été
à peine mouillée malgré tout et la scène cocasse m’a fait rire puis, j’y suis allée sans
prendre de médicament ! L’exploit !
C’est un signe que j’ose faire
face à mes émotions de plus en plus, que je peux rire de moi-même sans que ce
soit porté par un jugement comme une forme de résignation qui découle du mépris
de soi.
Tout ceci me montre que je peux faire totalement confiance à mes élans,
à mes émotions, à mon inconscient, à ma guidance, que mon âme est "collée" à ma personnalité, que mes corps
s’allègent, s’harmonisent, que l’amour divin est toujours en action et qu’il me
suffit de lâcher prise, de revenir en mon cœur pour que la paix s’installe et
que je reconnaisse le divin à l’œuvre, en toute chose.
Et quand je parle de
l’élan qui est toujours le bon c’est dans le sens où il me révèle mon ombre
afin que je puisse la reconnaitre et l'embrasser tout comme le décrit Debbie Ford dans l'exercice du deuxième texte publié sur ce blog. Je l'ai publié hier soir selon l'élan du moment et pour pouvoir le lire puisque j'ai décidé de le découvrir au fur et à mesure de sa publication ici. Je remarque que très souvent, j'y trouve ce que j'aie expérimenté dans les jours qui précèdent la publication. C'est encore une occasion supplémentaire de faire confiance à ma propre guidance qui correspond à Tout ce que je suis.
Je n’ai toujours pas
écouté la 5ème vidéo de Jean Jacques Crèvecœur mais là aussi, je
laisse mon âme me guider et si je ne suis pas amenée à la voir, ça veut dire
que je n’ai pas besoin d'être guidée par les autres et que mon âme prépare le terrain pour que je puisse m'ouvrir aux infos qui viennent confirmer ma propre intuition et ajouter des connaissances que je n'ai pas encore découvertes. Ce qui confirme aussi que je peux
accéder à la connaissance simplement en me faisant confiance et en m’aimant puis constater l'inter-reliance entre les personnes sur le même chemin.
Je constate aussi, par effet miroir, celle qui existe avec es personnes qui me perturbent beaucoup. D'ailleurs, je me suis amusée à répéter la phrase qu'utilise Debbie Ford pour intégrer la notion d'effet miroir et d'humanité Une, lorsque je critiquais intérieurement quelqu'un que je croisais ou voyait dans la rue; "Je suis comme ça, ils sont en moi", ça calme directe!
Hier soir, je bloquais, je n’arrivais pas à écrire la lettre qui accompagne le
livre de Bruce Lipton que j’ai acheté pour ma mère. Je voyais trop ce qui me
motivait à partager cette découverte et me jugeais de vouloir encore chercher son
approbation, sa reconnaissance. J’ai dû réécrire une trentaine de fois les
quelques lignes de présentation puis finalement, j’ai laissé tomber en me
disant que je le ferais quand ce sera le moment, quand ça coulera de source. Et
j’ai fini par arriver, tout à l'heure, à exprimer en quelques phrases, mon ressenti, ma pensée, qui se résume à l’expression de mon envie de partager ceci, et de lui donner la
possibilité de se faire sa propre opinion. J’ai fini ce mini courrier en la
remerciant de l’avoir donné la vie. Sans tomber dans le sentimentalisme mais
avec une profonde sincérité qui m’a tiré quelques larmes de reconnaissance,
signe que tout en moi était aligné et que la motivation n’était plus portée par
le manque d’amour vrai de soi.
J’ai Faim, ça aussi, c’est une signe de cohérence
interne. Une chose significative aussi, c'est quand j’appelle mes corps à s’unir; je vois
le symbole du chakra du cœur en ayant conscience de son sens: l’unité des
contraires, la parfaite cohérence entre les corps qui révèle l’amour en soi et
l’amplifie.
Bon,
je vais essayer de penser à me centrer, à lâcher prise au moindre signe de
déséquilibre et à appeler une fois de plus
les corps à s’unir amoureusement, avant d’aller faire les courses. La liste est
longue et je ne suis pas sure de tout faire ce matin mais ça n’est pas
important, ce qui compte c’est que je fasse les choses avec joie, tendresse
et en douceur ! Je continue de courir après le temps et là encore, je n'active pas l'auto-flagellation, je
prends ça comme un signe, un appel à respirer afin de casser le réflex
automatique, d’agir en conscience.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité (photo comprise), de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci