samedi 28 mars 2015

« L'amour et la lumière en toutes choses »







Ce matin, tout comme hier, je suis face à mes ombres, face à ce qui me dérange le plus chez les autres et dans le monde. C’est exactement le reflet de ce que je vis en moi, et en cela, je suis déjà apaisée; Les chemtrails qu’on nous sert au petit déjeuner sont le  miroir des médicaments que je prends et surtout que je regarde avec un œil critique, en me jugeant de ne pas être capable de vivre sainement. 
En me levant, j’ai vu que le vent avait emporté la housse de couette que j’aie mise à la machine hier soir après que Bilou ait marqué son territoire en pissant dessus. 
Comme je suis à chercher l'harmonie intérieure et que mon environnement me renvoie "l’image" de mon taux vibratoire, j’ai interprété cela comme le signe de ma difficulté à trouver le point zéro, et la colère l’a emporté au point de prendre un bout de cachet. Je n'ai pas culpabilisé puisque je suis tout de même consciente de faire de mon mieux et que cette "rechute" est perçue comme telle, selon la vision de l'ego. 
Déjà, le matin, j’ai passé 4 heures à lire des infos à propos des chemtrails et j’ai dû courir pour être à l'heure à mon rendez vous chez le coiffeur. 
Encore une occasion de critiquer le mental et "son besoin de comprendre plutôt que d’accepter ce qui est"; C'est une perception et une interprétation purement égotique qui trahit le manque d'amour de soi. L'auto-critique s’est manifestée par la colère que je l’ai vite accueillie avant que ça ne vienne créer quelque chose de désagréable. 


Puis en revenant au cœur, je me suis calmée et j’ai pardonné à mon mental d’être si "égoïste" vis-à-vis du corps physique, de ses besoins, de toujours passer en premier. 
J’ai dû accueillir ces pensées injustes pour retrouver la paix et la joie d’être. Parce que même le pardon dans ces circonstances n'a pas de raison d'être! 
Mais, le ‘mal’ était fait, ma fréquence énergétique était tellement descendue que j’ai ressenti une fatigue extrême. C’est allé jusqu’à me couper l’appétit et je suis allée me coucher dégoûtée en plus par la coupe de cheveu ratée de la coiffeuse. Mais ça sur le coup, je n'y ai pas prêté attention.
Cette femme s’intéresse aux énergies, fait de l’hypnose, des soins énergétiques avec des bols chantant et la conversation me passionnait tellement que je ne me suis pas préoccupée du tout de ce qu’elle faisait. 
En sortant, j’ai commandé deux livres de Barabra Marciniak dont les messages, qu’elle reçoit par chaneling des Pléiadiens, des Arcturiens et des Hathors, résonnent fortement en moi. J'étais contente de pouvoir me les procurer puisqu'il a contacté son livreur de suite.

Mais, au moment d’écrire cela dans mon journal quotidien, j’ai encore critiqué mon mental. Premièrement parce que j’ai vu dans mon bavardage incessant avec la coiffeuse, je devrais plutôt dire, dans mon monologue, mon exposé de l’élève apprenti qui attend la reconnaissance, l’approbation de ses professeurs, m’a profondément agacée même si j’ai pu y voir une stratégie de l’ego, une défense qui consiste à montrer mon ‘intelligence’ afin d’éviter d’être manipulée, abusée ! 
Et oui, ça n’est pas encore si facile pour moi, de me laisser toucher par un étranger, en tout confiance ! De mettre mon ‘destin’ entre les mains de quelqu’un et même si ça n’est pas grand-chose de se faire couper les cheveux, pour une part de moi, celle qui doute encore de sa valeur, ça veut dire prendre le risque qu’on touche à mon image, mon apparence ! 
Je me suis assez vite calmée parce que des cheveux, ça repousse mais tout ceci m’a montré que je peinais encore à m’accepter en totalité, à accepter le décalage entre des parts de moi, entre mon esprit conscient ou plutôt ma personnalité humaine, mon cœur, celle que je suis véritablement et celle que je voudrais être. 
Puis en ces cas là, j’ai tendance à râler contre mon mental et mon inconscient de continuer d’activer ces programmes de la peur mais il ne fait qu’exécuter. 
Puis ce comportement qui consiste à étaler ses connaissances comme pour dire « tu vois, tu ne peux pas me tromper, me manipuler » produit exactement l’effet inverse ! 

J’ai toujours agit de cette façon quand j’étais en couple, ce qui place l’autre dans un sentiment d’infériorité et l’amène à surenchérir ou encore à me faire un sale coup, comme pour se venger. En tous cas, on n’est pas du tout dans l’amour mais plutôt dans la lutte d’egos. J’avais déjà repéré le manège mais je ne me sentais pas encore capable de me faire confiance et la rupture a été la seule solution possible.

Je viens de comprendre le coup de la couette qui s’envole, c’est ce qui est imprimé dessus qui m’a mis la puce à l’oreille et du coup, j’en ai ri sincèrement ! Il y a des Bouddhas dessiné dessus ! 
Cette scène est le parfait reflet de ma façon de critiquer mon aspect qui se veut ‘zen’. 
Et oui parce que vouloir lâcher prise, accepter ses ombres, être en paix, ça ne se réalise pas par la volonté, en l’occurrence celle-ci est utilisée juste pour penser à revenir au cœur et ne pas opposer de résistance à ce qui est, mais jusqu’au moment où on se calme, où l’harmonie se créée par le fait de lâcher prise, par la magie de la grâce divine, il faut accepter d’avoir toutes ces pensées critiques, se regard déformé par le manque d’amour de soi et accepter qu’il y ait en soi des parts encore soumises aux programmes évolutifs internes. 
C’est très souvent là qu’on bloque, quand on voit que malgré tout "nos efforts", on n’en soit encore à ramer. Mais ce point de vue est encore un jugement qui nous prive de l’amour que nous sommes, de sa libre circulation intérieure. 
Premièrement parce que il n’y a pas d’effort à fournir et si c’est le cas, on peut savoir à coup sûr que c’est notre mental qui tente de contrôler les choses ce qui activer les programmes inconscients de la survie, du rejet. 
Depuis le cœur, en suivant l’élan qui vient au moment où la sérénité s’installe, en ayant confiance en l’amour en soi, tout est facile, fluide, évident. 
Puis, le besoin de contrôle, d’être parfait, "réalisé", amène des frustrations, maintient dans le jugement de soi et enclenche le programme de punition, d’auto-flagellation. Ce qui va donner des scénarios où on sera trahit, abusé, humilié…en réponse à notre demande de punition !

Je viens d’aller repêcher ma housse de couette qui s’est coincée sous la plate forme qu’ils ont enfin fini par installer, afin de pouvoir sortir de l’eau un chien, une personne emportée dans le canal, par la puissance du courant. J’ai apprécié cet ‘effort’, cette prise de conscience et l’intelligence à l’œuvre dans la conception de ce système qui va sauver des vies et ma couette, lol. 
Il a fallu tout de même qu’il y ait régulièrement des animaux, (chiens, sangliers) qui arrivent noyés juste avant la machine à broyer de l’usine à papier, pour qu’ils agissent ! 
Bon l’important c’est que ce soit fait. 
J’avais repêché deux chiens tombés dans le canal, à grand peine et là aussi, j’avais pu voir le sauveur à l’œuvre et équilibrer cette énergie puisqu’entre les deux incidents, mon comportement avait beaucoup évolué. 
La première fois, j’ai voulu qu’on remarque mon exploit, j’en ai parlé à tout le monde, j’étais très excitée, mais la deuxième fois, fut très discret et j’étais portée par la paix. 
Une sérénité que le chien a sentie et qui a fait qu’il n’a plus aboyé. 
C’est ce qui m’avait alarmé et en arrivant, j’ai trouvé un voisin paniqué, qui n’osait pas aider ce chien, de peur de se faire mordre. 
Je n’ai pas relevé le fait qu’il avait peur, je n’en ai jamais reparlé, même les rares fois où on n’était un peu en friction. 
C’est aussi un signe que cette fois là, c’est le cœur, l’amour sans condition pour la vie qui a motivé le geste et non l’ego en mal de reconnaissance, de gloriole. 
Ceci dit, dans les deux cas une vie a été sauvée.

Tout ce raisonnement est venu au fur et à mesure que j’ai lâché prise. 
La compréhension de la situation du matin avec le coiffeur est venue après un sommeil où j’ai fait un rêve qui me montrait par symboles, que je m’accrochais encore au rôle de la victime, au passé, mais j’ai pu aussi y déceler ma progression et là encore, constater que la cohérence se réalisait naturellement entre mes croyances actuelles et passées. La projection de mon état d’esprit du moment, qui a confirmé mon intuition, l’interprétation de ce processus qui me semble vraiment correspondre à ma réalité, mais aussi mon pouvoir de co-création entre le conscient et l’inconscient qui est synchronisé au divin en moi lorsque je suis dans le lâcher prise. 
Malgré cette compréhension, l’incident de la chatte qui pisse sur le canapé a révélé un déséquilibre intérieur et m’aurait permis de voir ce que j’ai compris ce matin mais en l’occurrence, ça m’a poussé à fuir mes émotions, à me cacher derrière les cachets. 
Puis j’ai fait un appel au divin intérieur afin qu’il rétablisse l’équilibre mais j’ai aussi demandé à tous mes corps de s’unir. 
Derrière cette affirmation, cet appel, il y a la conscience que tout en moi est adéquate, que chacun des corps a sa place légitime dans la formidable combinaison multidimensionnel qui constitue un humain divin. Les corps reliés aux chakras du haut s'associent parfaitement à ceux reliés aux chakras du bas, créant ainsi l'harmonie parfaite. 
C'est exactement l'image que "je reçois" en méditation...
Il y a aussi la conscience que le divin est à l’intérieur, même si son énergie est infinie et ‘déborde’, c’est une façon de reconnaitre son essence divine et de lâcher le besoin d’être sauvé, aidé par l’extérieur…

J’ai choisi de ne pas publier ce que j’avais écrit préférant attendre d’en avoir envie et surtout d’y voir plus clair. Puis je commence à vouloir me garder un petit jardin secret, dans le sens de sacré. 
Bien que je ne sois pas encore à vouloir enseigner ou accompagner, ça reste un désir profond que je laisse infuser puis il est évident qu’on ne peut transmettre quelque chose qu’on n’a pas ! Tout comme l’amour ne peut rayonner si à l’intérieur, c’est le conflit, la division.
Pour en revenir au symbole de la housse de couette imprimée de Bouddhas, il y a là, ma difficulté à être entière, à continuer de sélectionner ce qui en moi est adéquate, de vouloir mettre en valeur uniquement cet aspect bien que je sois plutôt authentique. Rien de tel pour activer les programmes involutifs de l’inconscient. 
Le fait que je ne me sois pas reprochée de prendre un bout de cachet a favorisé le retour à la paix et ça n’est pas tant le produit en lui-même qui a eu de l’effet, c’est bien plus parce que je me suis autorisée cette ‘faiblesse’
Dans cette circonstance particulière, c’est une réponse qui correspondait au besoin du moment, celui de limiter les dégâts. Quand le déséquilibre interne arrive à se manifester dans la matière, il est bon, voire urgent, d’utiliser tous les moyens, quels qu’ils soient, pour rétablir l’harmonie. Comme je sais que ça n’est pas une solution viable, que c’est temporaire et que ce geste ne se brise pas en forçant, et comme je reconnais ma difficulté à lâcher prise et en même temps mon désir de libérer le passé, ceci crée une forme de relâchement des tensions, de l’auto-critique, sans tomber dans l’excès, le désespoir…

Bon, j’ai plein de trucs à faire comme d’habitude mais comme mon esprit est plus clair ce matin, j’ai planifié ma journée, en laissant tout de même une place aux imprévus, d’une façon efficace et éclairée. 
La lumière divine est revenue par la compréhension de ce que j’ai vécu, la juste interprétation de l'effet miroir et la reconnaissance du processus de synthèse conscient-inconscient, effectué pendant le sommeil de la sieste et cette nuit aussi puisqu’au réveil, j’avais en tête la chanson de Thiéfaine ; "j’en ai ma claque de faire la queue" qui trahissait l’impatience à ne pas changer assez vite! 
Une fois que j’ai reconnu et accepté cette réalité interne, j’ai pu voir toute la lumière et l’amour derrière le processus et comprendre l’aspect positif : ce travail de cohérence, d’ajustement, se réalise de plus en plus en conscience, à l'état de veille ce qui montre une moindre résistance, un peu plus de facilité à lâcher prise. 

Des petits détails ponctuels me renseignent sur mon état vibratoire du moment comme le fait que les chats soient à nouveau à la maison, le transit intestinal rétablit, et même mon repêchage de la couette où j’ai ri de me voir les pieds dans l’eau, à ras des bottes en plastique ! J’ai été à peine mouillée malgré tout et la scène cocasse m’a fait rire puis, j’y suis allée sans prendre de médicament ! L’exploit ! 
C’est un signe que j’ose faire face à mes émotions de plus en plus, que je peux rire de moi-même sans que ce soit porté par un jugement comme une forme de résignation qui découle du mépris de soi. 

Tout ceci me montre que je peux faire totalement confiance à mes élans, à mes émotions, à mon inconscient, à ma guidance, que mon âme est "collée" à ma personnalité, que mes corps s’allègent, s’harmonisent, que l’amour divin est toujours en action et qu’il me suffit de lâcher prise, de revenir en mon cœur pour que la paix s’installe et que je reconnaisse le divin à l’œuvre, en toute chose. 
Et quand je parle de l’élan qui est toujours le bon c’est dans le sens où il me révèle mon ombre afin que je puisse la reconnaitre et l'embrasser tout comme le décrit Debbie Ford dans l'exercice du deuxième texte publié sur ce blog. Je l'ai publié hier soir selon l'élan du moment et pour pouvoir le lire puisque j'ai décidé de le découvrir au fur et à mesure de sa publication ici. Je remarque que très souvent, j'y trouve ce que j'aie expérimenté dans les jours qui précèdent la publication. C'est encore une occasion supplémentaire de faire confiance à ma propre guidance qui correspond à Tout ce que je suis.

Je n’ai toujours pas écouté la 5ème vidéo de Jean Jacques Crèvecœur mais là aussi, je laisse mon âme me guider et si je ne suis pas amenée à la voir, ça veut dire que je n’ai pas besoin d'être guidée par les autres et que mon âme prépare le terrain pour que je puisse m'ouvrir aux infos qui viennent confirmer ma propre intuition et ajouter des connaissances que je n'ai pas encore découvertes. Ce qui confirme aussi que je peux accéder à la connaissance simplement en me faisant confiance et en m’aimant puis constater l'inter-reliance entre les personnes sur le même chemin. Je constate aussi, par effet miroir, celle qui existe avec es personnes qui me perturbent beaucoup. D'ailleurs, je me suis amusée à répéter la phrase qu'utilise Debbie Ford pour intégrer la notion d'effet miroir et d'humanité Une, lorsque je critiquais intérieurement quelqu'un que je croisais ou voyait dans la rue; "Je suis comme ça, ils sont en moi", ça calme directe! 

Hier soir, je bloquais, je n’arrivais pas à écrire la lettre qui accompagne le livre de Bruce Lipton que j’ai acheté pour ma mère. Je voyais trop ce qui me motivait à partager cette découverte et me jugeais de vouloir encore chercher son approbation, sa reconnaissance. J’ai dû réécrire une trentaine de fois les quelques lignes de présentation puis finalement, j’ai laissé tomber en me disant que je le ferais quand ce sera le moment, quand ça coulera de source. Et j’ai fini par arriver, tout à l'heure, à exprimer en quelques phrases, mon ressenti, ma pensée, qui se résume à l’expression de mon envie de partager ceci, et de lui donner la possibilité de se faire sa propre opinion. J’ai fini ce mini courrier en la remerciant de l’avoir donné la vie. Sans tomber dans le sentimentalisme mais avec une profonde sincérité qui m’a tiré quelques larmes de reconnaissance, signe que tout en moi était aligné et que la motivation n’était plus portée par le manque d’amour vrai de soi. 

J’ai Faim, ça aussi, c’est une signe de cohérence interne. Une chose significative aussi, c'est quand j’appelle mes corps à s’unir; je vois le symbole du chakra du cœur en ayant conscience de son sens: l’unité des contraires, la parfaite cohérence entre les corps qui révèle l’amour en soi et l’amplifie.
Bon, je vais essayer de penser à me centrer, à lâcher prise au moindre signe de déséquilibre et à appeler une fois de plus les corps à s’unir amoureusement, avant d’aller faire les courses. La liste est longue et je ne suis pas sure de tout faire ce matin mais ça n’est pas important, ce qui compte c’est que je fasse les choses avec joie, tendresse et en douceur ! Je continue de courir après le temps et là encore, je n'active pas l'auto-flagellation, je prends ça comme un signe, un appel à respirer afin de casser le réflex automatique, d’agir en conscience.

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité (photo comprise), de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci