Ces
deux derniers jours ont été tout autant éprouvants que libérateurs !
C’est
souvent de cette façon que se vit l’alchimie émotionnelle; ça commence par une
sensation désagréable qui se dissipe à mesure qu’on arrive à accepter
sincèrement ce qui est.
Le seul fait d’imaginer que l’opération chirurgicale de ma mère pouvait être fatale,
m’a permis de faire le tri dans mes croyances et de les lâcher. J’ai pu
vérifier une fois de plus l’efficacité du processus, la puissance de l’amour en
même temps que celle de la peur.
Ce qui a créé la guérison, ramené le calme, c’est
d’avoir pu exprimer toutes les peurs qui remontaient à la surface. Déjà, le
seul fait de ne pas avoir cherché à les occulter, les nier ou les refouler, est
immense puisque ça casse le réflexe conditionné. La conscience qui éclaire l’ombre
et l’amour qui l'englobe, libère des mécanismes de l’inconscient tout en
réunifiant les aspects éparpillés de la personnalité. L’acte de réintégration
par lui-même et le processus alchimique, permettent d’élargir la conscience et
de restituer l’intégrité de l’être. La sensation de vide, de manque est alors
dissipée puisque les énergies équilibrées, harmonisées à l’amour divin, rendent
sa lumière aux facettes du diamant intérieur.
Ce qui a pour effet d’augmenter
la capacité à recevoir plus de lumière/amour de la source et à la restituer, à la
rayonner à l’état brut ou pur.
La
famille biologique est un puissant révélateur de nos ombres parce que les liens
affectifs sont forts et l’intimité de l’enfance partagée avec ses membres, est
une relation unique et privilégiée.
D’ailleurs ça me rappelle une chanson de Jacques
Higelin que je viens de trouver sur Youtube. Bon, l’image n’est pas terrible
mais le son et les mots peuvent ramener dans l’enfance, dans son aspect tendre,
magique, merveilleux, au travers des petites choses simples du quotidien, de la
vie.
Jacques
Higelin ; « Mamy »
Il
n’y a pas de nostalgie à avoir vis-à-vis de l’enfance parce que cet être
fragile demeure en chacun et en s’autorisant à être soi-même, il réapparait amenant
avec lui ses belles énergies qui rendent la vie joyeuse et plein!
La
méditation d’hier m’a montré que ce temps passé dans l’intimité de son cœur, est
essentiel pour ne pas dire vital, en ce moment. J’ai été très apaisée en voyant
les énergies roses et surtout violettes, pénétrer mon troisième œil. Enfin, c’est
comme ça que je le vois puisque ça me vient lorsque je suis en paix dedans et
elles arrivent au niveau de cet organe interne. C’est aussi ce qui m’a confirmé
que la peur était libérée.
Ce n’est pas une mauvaise chose que les facultés
spirituelles viennent petit à petit parce que sans la sagesse du cœur, l’orgueil
peut voiler la compréhension et l’interprétation.
Puis
ce potentiel a dû être exploité dans d’autres vies, de façon injuste, amenant
de la culpabilité, des remords et ça n’est qu’en libérant ces énergies que les
dons seront restitués. Si on considère
le niveau d’inconscience de l’humain qui s’accroche à ses croyances, faute de
clarté et son besoin de reconnaissance, on peut comprendre que tout a été faussé.
Encore
aujourd’hui, on va "vénérer" quelqu’un qui donnera l’impression qu’il a du
pouvoir. Les célébrités, les starlettes, les politiciens mais aussi les prêtres, le pape, les "gourous" qui n'ont pour la plupart qu'une sature proportionnelle au nombre de leurs fidèles.
Mais très souvent, derrière les apparences, on peut voir quelqu’un en
grande souffrance, en besoin extrême de reconnaissance et ça n’est que son
aplomb, basé sur l’estime de soi relative aux qualités exclusivement, qui lui
donnera un certain charisme, une certaine crédibilité. La force de conviction
qui émane d’un être va subjuguer les autres mais si celle-ci est construite sur
le manque, le besoin, ça n’est que du vent, une illusion de grandeur, par
comparaison.
Je
me suis libérée d’un grand poids en abandonnant l’idée d’aider les autres. Il
est évident qu’on ne peut pas vendre et en même temps être transparent, la
société n’est pas prête à donner du crédit aux gens honnêtes !
Quand
je parle d’honnêteté, je ne parle pas du fait de ne pas voler, mais de
se cacher à soi-même et aux autres, les aspects moins reluisants de soi, ignorer l'aspect face à face obligatoire avec ses ombres, dans le processus de guérison.
Il
est clair qu’en considérant l’état actuel du monde, si on ne fait pas face à son ombre, on peut souhaiter le
quitter, le combattre ou fuir cette cruelle réalité. Mais ce sentiment vient du fait qu'on fuit sa propre noirceur. Et c’est ce que j’ai fait toute
ma vie mais, ça n’est plus possible quand on retrouve la conscience de qui on est vraiment.
Quand
on demande à la source d’envoyer ses énergies d’amour et de lumière, elle le
fait toujours seulement comme ce que l’on reçoit ne correspond pas à nos attentes, on pense que personne ne nous entend. Une fois que le processus d’auto-guérison
est enclenché et surtout qu’on a affirmé l’intention d’être éclairé, "attachez vos ceintures",
ça va remuer !
Il
est clair que si je ne parlais que des côtés difficiles du processus ça ne
donnerait pas envie de sonder ses profondeurs mais bien que ce soit pénible à
vivre et incontournable, c’est une façon de pouvoir reconnaitre sa propre
lumière, la présence divine en soi.
On ne peut pas libérer quelque chose sans
en être conscient.
Et pour devenir conscient, il nous faut voir ce qui était
caché et comme cette chose a été jugée mauvaise et qu’on l’a refoulée, lorsqu’elle
apparait, la peur va l’accompagner et amplifier la sensation désagréable. Puis,
ce que nous appelons "défauts", ne sont que des énergies exacerbées, coincées,
déséquilibrées.
Seul le cœur peut les harmoniser, révéler leur lumière, les équilibrer, les ajuster,
en les fusionnant avec l’amour divin.
Pour
en revenir à la journée d’hier, j’ai l’impression d’avoir gravit une marche de
plus vers la libération ! J’ai pu voir toutes les peurs qui restaient et m’en
délester. L’énergie envoyée semble avoir participé au bon déroulement de l’opération
qui a été un succès ! Il faut dire que j’ai attendu que la paix se
manifeste à l’intérieur et que ce soit le cœur qui formule le vœu de guérison.
C’est
indispensable de purifier d’abord ses pensées et de libérer les émotions avant
de prier ou d'envoyer des intentions d'amour, de paix ou de guérison.
L'idée d’ingérence est venue m'obligeant à trouver le juste milieu et donc à venir au cœur.
Le mental peut imaginer ce dont l’autre a besoin
mais c’est toujours en fonction de ses propres peurs et besoins qu’il
raisonnera.
Un peu comme lorsqu’on veut faire un cadeau à quelqu’un. A moins de
connaitre intimement la personne on ne fera que projeter nos propres envies.
Et
bien sûr l’autre fera mine d’apprécier par politesse avant d’aller mettre en
vente ses cadeaux sur Internet. Je ne sais plus le chiffre exact mais on a
comptabilisé le nombre de cadeaux revendus après les fêtes, sur Ebay et c’est
assez édifiant !
Le
cœur sait ce qui est juste, ce qui se cache derrière les apparences et le
mental peut aussi le savoir en étant transparent et honnête.
J’ai
détricoté les pensées hier, afin de venir à la source et j’ai pu voir que la
majorité de mes peurs étaient non seulement infondées mais très egocentriques.
Par
exemple la peur de la perte d’un être cher est purement egotique quand on sait
que la vie ne s’arrête pas après la mort. Encore plus avec les témoignages de
tous ceux qui ont vécu des expériences de mort imminente.
Par intuition, je n’ai
aucun doute quand au caractère éternel de la présence divine en chacun. Puis
quand on s’interroge au sujet de la mort, on peut voir que la souffrance est
liée à ce que nous pensons perdre.
Il est clair que l’idée de devenir "orpheline"
a dû être examinée de près.
Déjà, accepter d’avoir ce genre de peur à près de
cinquante ans, c’est une claque pour l’ego mais ça permet de contacter l’enfant
intérieur, de le consoler, de lui redire que je suis là pour lui, que
maintenant, Je Suis sa mère, qu’il n’a rien à craindre puisque je suis assistée
par la meilleure équipe qui puisse exister ; la source de toute vie, au
travers de ma présence divine et de mon âme.
La
source est un modèle pour ces aspects intérieur en apprentissage (l'âme), en expansion par la manifestation dans la densité, la chair (la présence divine).
Même si la
présence divine est parfaite, l’expérience d’unité vécue avec l’âme et la
personnalité, est unique, bien que renouvelée, chaque fois que l’âme s’incarne
dans un corps physique.
Ce désir de fusion de l’âme et de la présence divine au
travers d’un corps physique, d’une personnalité humaine est un processus d’expansion,
de manifestation de la source, jusque dans la densité qui enrichit l’être et
lui permet de s’épanouir.
Je
suis soulagée d’avoir eu de bonnes nouvelles de ma mère !
Je peux
aussi remercier mon chat, Féliz, pour son soutien ces dernières 24h !
Il est venu, deux nuits de suite, me mordiller l’oreille pour que je soulève les draps et qu’il se colle à moi !
Sa façon de faire m’a fait rire parce que ça ressemblait à l’approche d’un
humain !
J’ai pu constater que j’avais encore tendance à vouloir prendre
les douleurs de ma mère sur moi, en me faisant mal, comme par hasard, à la main
gauche, celle où elle a subit l’opération.
C’était assez étrange, les images
qui ont défilé dans l’écran intérieur. J’ai eu la sensation de libérer un
trauma d’une vie passée où ma mère en faisait partie. Comme si j’avais eu la
tête tranchée...
Chaque
fois que j’ai des images en tête, je les entoure d’amour, c'est-à-dire que je
me contente de voir sans chercher à comprendre, à interpréter et comme ça se
réalise depuis le cœur, il n’y a pas de jugement donc rien qui ne vienne
fausser la vision. De toute façon il n'est pas nécessaire de comprendre, le plus important c'est de faire confiance au cœur qui sait ce qu'il fait.
D’ailleurs,
pendant la méditation d’hier, le mental s’est vite calmé et je n’ai fais que
respirer calmement et laisser passer tout ce qui se présentait, sans réagir et
les couleurs sont apparues, clouant définitivement le bec du mental. Je n’ai
pas eu à le cadrer, ni à le diriger pour qu’il se calme, ça s’est fait tout
seul, à mesure que mon corps physique se détendait.
Plus on lâche prise et plus
ça devient facile de le faire. Et par la pratique, on amplifie l’amour et la confiance
en soi, rendant le processus plus léger, rapide et efficace.
J’ai senti que la
patience était demandée et comme elle est fortement reliée à l’amour, en venant
dans le cœur, le stress à diminué et la confiance s’est installée.
Le
ciel est bleu ce matin, le soleil commence à chauffer et je suis soulagée de ne
plus avoir à rallumer le poêle pendant la journée !
Moi qui voulait voir la peur du
manque en face, j’ai été servie et mise en contacte avec la plus profonde et
certainement l’origine de celle-ci au travers de la relation à ma mère.
Le
manque affectif maternel conditionne toute une vie, à moins de revisiter le
passé, en prenant soin de l’enfant qu’on a été et qui a cru manquer d’amour.
Oui,
l’enfant a senti ce manque c'est une réalité mais l’adulte que je suis peut le combler en étant
attentif à ses appels et en le laissant exprimer ce qu’il a sur le cœur. Le
processus de l’alchimie émotionnelle, revient à écouter les besoins de l’enfant
en soi et c’est la source elle-même qui y répond.
L’ancrage
ou la relation à la terre mère en ayant conscience d’être un de ses enfants, en
ayant foi en son amour parfait, restaure la relation à la mère biologique
puisque les besoins sont comblés, les carences effacées. Du coup, ça libère des
attentes vis-à-vis de la personne qui nous a donné la vie. Ce qui rend la
relation plus légère et saine.
Mon amour pour ma mère biologique a amplifié
dans cette introspection/acceptation.
J’ai pu reconnaitre tout ce qu’elle a
fait pour moi, objectivement et ainsi remplacer mes jugements par de la
reconnaissance.
J’ai pardonné ce que j’avais considéré comme injuste étant
enfant mais je me suis aussi pardonnée d’avoir eu ces deux points de vue
dichotomiques à son sujet.
D’un côté l’adulte que je suis maintenant, qui est consciente
de ses efforts, du fait qu’elle a dû s’endurcir et délaisser le côté maternel, affectueux
afin de subvenir seule, aux besoins matériels de la famille et de l’autre, l’enfant
intérieur encore marqué par le manque affectif maternel.
La phrase que je me
répète quand je commence à me critiquer et celle là même que j’ai formulée
quand j’ai pris conscience de sa façon spécifique de manifester son amour ;
« elle a toujours fait sincèrement de son mieux ! » Et oui, j’ai
commencé par lui pardonner, enfin par prendre conscience de son point de vue,
avant de pouvoir appliquer ce même regard sur moi-même, sur mes propres « faiblesses » !Mais ça ne s'est pas fait en un jour!
Cette
situation m’a aussi montrée tous les progrès, toutes les peurs qui n’ont
plus d’impact sur ma personnalité.
La peur de ne plus avoir de référence, le
besoin d’autorité qui n’est plus incarnée par ma mère mais par ma propre
présence divine.
L’assurance en mes propres convictions, la foi qui est devenue
certitude.
Le soutien indéfectible du divin, de la Terre Mère et l’amplification
du sentiment de sécurité.
Je peux vérifier une fois de plus que l’ombre révèle
la lumière, qu’en sondant ses profondeurs, on trouve des trésors. Il ne s’agit
pas de devenir magicien, quoi que la vie devienne magique lorsqu’on lui fait
confiance et qu’on suit ses élans.
Les cadeaux, les trésors des profondeurs,
sont toutes les qualités acquises sur le parcours, l’intégration des énergies
de la source qui élèvent la conscience et ouvrent le cœur; l’expansion du cœur,
de l’amour en soi, la liberté d’être, l’autonomie affective qui s’ancre en
profondeur, la confiance qui grandit et affranchit de la peur, la liberté d’être
soi-même, la capacité d’aimer, de s’aimer sans conditions, la patiente et la tendresse
vis-à-vis de soi et des autres tout naturellement, le changement de fréquence
vibratoire qui rend la vie belle, le pouvoir de l’amour, de l’alchimie et de ma
capacité à réaliser le processus avec plus d’aisance, avec une foi totale, le
lâcher prise plus facile et bientôt réflex…
La
confiance en soi est bâtie sur le roc, sur l’expérience, sur la connaissance et
l’acceptation de soi, sur l’amour inconditionnel. Une énergie toute puissante
qui va recoller les morceaux, restaurer les corps et relier les aspects de l’être
donnant une formidable sensation de complétude et d’infini…
Voilà un aperçu des
cadeaux de la foi, de l’introspection et de la vision du cœur.
C'est plus qu'encourageant...
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci