mardi 13 janvier 2015

« Ce dont le monde a besoin, c’est de retrouver son âme d’enfant » & Contes





J’ai passé une longue nuit et me suis réveillée avec la pêche puis j’ai commencé ma ballade sur Internet. Peu à peu, en lisant quelques infos, mon taux vibratoire a chuté et j’ai dû faire le point. Je suis allée me recoucher pour trouver le calme mental et j’ai interrogé mon monde intérieur en accueillant mes émotions. La colère, la fatigue face à la récurrence de la bêtise humaine puis, petit à petit, j’en suis venue à considérer de plus près ce qui me troublait. 
Je suis arrivée naturellement à mon agacement par rapport à l’achat du bois. La personne que j’aie contactée samedi devait me rappeler hier et j’attends toujours ! Du coup, je n’ai pas osé rallumer le poêle et la colère a monté lentement mais sûrement entre hier et ce matin. 
La lecture des infos, des commentaires et les sujets polémiques avaient rajouté un peu plus de colère à la mienne. Et oui, les situations à répétition où je me faisais avoir continuent malgré toutes les peurs libérées et l’amour de soi plus vrai de jour en jour. 
Loin de me faire douter de ma foi, j’ai donc amené tout ça au cœur et il s’est chargé de ramener mon mental à sa raison et la paix dans ma maison. Ma paix a été troublée par la sonnerie du téléphone mais en raccrochant, c’est une grande joie qui m’a remplie.


Je n’ai pas eu à souffrir pour que la situation se débloque mais juste à me recentrer, à accueillir les émotions qui me montrait que je me laissais encore berner par la peur. 
J’ai accepté cette réalité et le téléphone a sonné. 
Au début de la conversation, c’était un peu chaud. J’avais oublié de préciser qu’il me fallait des bûches de 30 centimètres, ce qui représente plus de travail et donc change le prix du, (de la?) stère. Il m’a dit qu’à cette dimension, il livrait à la tonne ! Voilà qui n’arrangeait pas mon affaire alors j’ai donc parlé de ma situation financière, mon budget serré, sans jouer la victime ou encore la malheureuse, juste pour aller au plus simple et parce que ce sont les faits. 
Finalement, je devrais être livrée jeudi pour le prix convenu samedi. Je ne peux pas encore être certaine que tout se passera comme prévu mais au moins, j’ai pu vérifier l’efficacité du lâcher prise et sais quoi faire pour que rien ne vienne interrompre le flux de l'amour, de la paix intérieurs et de la confiance.

De toute façon, il n’est plus possible de retourner en arrière, de continuer de résister à ce qui est et de se cacher à soi-même. 
Parce qu’en soi, il y a le divin et en ces temps de chaos, il n’y a que le cœur pour procurer une paix, une sécurité, une joie et pour faciliter la vie en suivant ses élans.

J’ai donc écouté l’envie du moment et me suis mise à faire du ménage après avoir dansé, pianoté et chanté. Une fois le corps en mouvement, je me suis rappelée comment j’ai été bloquée ses derniers temps, à ne pas pouvoir bouger sans ressentir de douleur alors la gratitude m’a portée et j’ai voulu honorer mon corps physique. 

Enfin, je dis « je l’ai voulu », je ne l’ai pas décidé, c’est venu naturellement. 
Et c’est de cette façon que je veux vivre, sans plus calculer mes gestes, refouler mes colères, retenir mes élans. 
De cette façon, l’extérieur ne définit pas mes états d’être puisque je réalise la paix en revenant en mon cœur et la joie vient juste derrière.

Ce que je raconte ici peut sembler bien dérisoire surtout face aux évènements actuels dans le monde mais pour moi, c’est devenu indéniable, le seul monde dont je sois responsable, c’est ma propre maison, mon espace vital et la relation avec mes proches, avec tous les humains que je croise. 

Toutes les exigences que je reportais sur les autres, tout ce que j’attendais de recevoir, je me l’offre ; l’amour vrai, la paix, la joie, la transparence, la liberté dans ces choix là. 
La liberté de le vivre en moi et de le rayonner. Le monde est comme il est, je choisis comment je veux vivre en moi, chez moi et avec les autres.

Ce dont le monde a besoin, c’est de retrouver son âme d’enfant, sa pureté, sa transparence, sa vérité, sa confiance et sa force dans cette découverte
Et comme tout est en soi, il est bon de retrouver cet aspect intérieur, de l’écouter puis d’oser être soi-même justement dans sa vulnérabilité, sa vérité de l’instant. 
Être vrai avec soi-même, sincère en face à face entre celui qu’on est à l’extérieur et celui qu’on est dans la spontanéité. S’exercer à être honnête, authentique et bienveillant dans la relation à soi bénéficie largement au bien-être des autres aussi. Puis par résonance, mon cœur vibre vers l'extérieur, toutes les énergies que je porte...

Toutes les religions, les partis politiques, les enseignements, nous éloignent de notre vérité, de notre être, de notre centre cardiaque et c’est logique parce que si tout le monde découvrait cet espace où règne la paix, la joie et l’amour sans conditions, personne n’aurait besoin de chercher en l’autre ce qu’il a en lui-même
Fini la séduction, la manipulation, les injustices, les magouilles, les dominations et la lutte pour le pouvoir, fini ce monde tel qu’il est.

J’ai tout de même relevé quelque chose qui me plait bien sur le site de Chris Orgone, "l'@claireur"



 

Des scientifiques ont fait des expériences sur des fourmis. 
Ils ont observé que l'organisation du travail dans la fourmilière était très structurée. 
Il y avait la reine, qui pondait les œufs, les nourrices, qui l'alimentaient, les ménagères, qui nettoyaient, les maçonnes, qui construisaient et réparaient, les ouvrières, qui cherchaient des provisions, les guerrières, qui veillaient à la défense de la fourmilière... Cependant 10 % des fourmis, non seulement ne faisaient rien, mais gênaient le travail des autres, se mettant en travers et parfois même défaisant ce que les autres avaient fait.

Les chercheurs, donc, enlevèrent les 10 % gêneuses, pensant améliorer le fonctionnement du tout. 
Hélas ! Au lieu d'un ordre accru, il y eut panique. 
Les fourmis couraient en tous sens, se rentraient dedans... Au bout d'un certain temps, la fourmilière se reconstitua, et les activités reprirent.

Les rôles avaient été redistribués. Chacune avait apparemment sa place. 
Et... à nouveau 10 % des fourmis passaient tout leur temps à entraver le travail des autres ! Les chercheurs recommencèrent trois fois. A chaque expérience, ils constatèrent qu'une fois supprimé les 10% " empêcheuses de tourner en rond ", il y avait désorganisation, affolement. Chaque fois que la fourmilière recommençait à fonctionner, 10 % de nouvelles fourmis avaient repris le rôle d'obstructrices du travail des autres.


J’aime bien les contes parce qu’ils délivrent des messages que chacun capte selon son degré d’ouverture et qui permet de trouver des pistes de réflexion. Il est vrai aussi que lorsque j’ai commencé à étudier la psychologie, parmi les nombreuses spécialisations proposées, une seule attirait mon attention, c’est l’éthologie, c'est-à-dire la compréhension de l’humain au travers de l’observation du comportement animalier. La nature nous enseigne des vérités à propos de la terre, de nous-mêmes, de notre corps physique ; les animaux et les éléments nous montrent la palette des émotions et surtout la capacité à être vrai, les énergies, les vertus, qui sont en nous et comment les gérer. 


« L'aigle et la tempête ! »


Saviez-vous que l'aigle sait quand une tempête s'approche et cela bien avant que celle-ci n'éclate. Alors l'aigle vole vers un endroit élevé et attend que les vents arrivent. 

Quand la tempête frappe, il déploie ses ailes de façon à ce que le vent l'emporte vers le haut et l'élève au-dessus de la tempête. 
Pendant que la tempête fait rage en dessous, l'aigle s'élève au-dessus de celle-ci. 

L'aigle ne fuit pas la tempête, il l'utilise simplement pour s'élever plus haut 
Il monte avec les vents qui apportent la tempête. 

Quand les tempêtes de la vie nous tombent dessus, et tôt ou tard, nous en faisons tous l'expérience, nous pouvons nous élever au-dessus de celles-ci. 

Ne laissons pas les peurs, la haine, obscurcir notre jugement. 
Les tempêtes n'ont pas à venir à bout de nous. 
Nous pouvons nous permettre de nous soulever au-dessus d'elles. 

Rappelons-nous, ce ne sont pas les fardeaux de la vie qui nous abaissent, 
mais notre façon de les prendre.  Soyez un aigle.
http://indicescibles.blogspot.fr

Pour s’envoler, il est bon de s’ancrer et c’est en allant dans nos profondeurs que nous trouvons la force de nous élever sans risquer de nous égarer dans les sphères de la peur, de la colère. 
En les amenant à trouver l’équilibre intérieur, par l’alchimie qui s’opère dans le cœur, leur énergie amplifiera l’amour, la paix et l’harmonie en soi. 
La peur est alors absorbée, réorientée et la confiance en soi augmente par le constat de la puissance du cœur, de l’amour en soi. 







« L’Arbre de l’Humanité »


"L'arbre trônait dans la plaine aride, non loin du village, depuis des temps immémoriaux. Les grands-pères et les grands-pères des grands-pères l'avaient toujours vu. 
On disait qu'il était aussi vieux que la Terre. On le savait magique. 
Des femmes trompées venaient le supplier de les venger, des hommes jaloux, en secret, cherchaient auprès de lui un remède à leur mal. 
Mais personne ne goûtait jamais à ses fruits magnifiques.

Pourquoi? Parce que la moitié d'entre eux était empoisonnée. 
Mais on ne savait laquelle : le tronc massif se séparait en deux grosses branches dont l'une portait la vie, l'autre la mort. On regardait mais on ne touchait pas.

Une année, un été chaud assécha la terre, un automne sec la craquela, un hiver glacial gela les graines déjà rabougries. La famine envahit bientôt le village. Miracle : seul sur la plaine, l'arbre demeura imperturbable. Aucun de ses fruits n'avait péri.
Les villageois affamés se dirent qu'il leur fallait choisir entre le risque de tomber foudroyés, s'ils goûtaient aux merveilles dorées, et la certitude de mourir de faim s'ils n'y goûtaient pas.
Un homme dont le fils ne vivait plus qu'à peine osa soudain s'avancer. 
Sous la branche de droite il fit halte, cueillit un fruit, ferma les yeux, le croqua et... survécut. Alors tous les villageois l'imitèrent et se ruèrent sur les fruits sains de la branche droite.
Repus, ils considérèrent la branche gauche. Avec dégoût d'abord, puis haine. Ils regrettèrent la peur qu'ils avaient eue et décidèrent de se venger en la coupant au ras du tronc.
En 2 jours, l'arbre amputé de sa moitié empoisonnée noircit, se racornit et mourut sur pied, ainsi que ses fruits."
Conte malgache

Que représente cet arbre, sinon le symbole de nous-mêmes ? À la fois bons et méchants, généreux et avides, emportés et sages, en quête de vérité et en proie à l'erreur, nous traversons pourtant la vie sur nos deux jambes.
Et tant que nous restons entiers, le positif se mêle en nous au négatif. 
C'est une preuve de bonne santé !
Y avez-vous déjà pensé ? si nous étions naturellement bons, nous n'aurions aucun mérite à le devenir...

La première étape vers le bonheur est de nous accepter tel que nous sommes, la seconde de changer ce que nous souhaitons changer en nous !
Christian Godefroy 
http://indicescibles.blogspot.fr 


Bon, c'est l'heure de rire! Rien de tel pour ne pas se laisser envahir par les énergies ambiantes.


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci