J’ai passé une longue nuit et me suis réveillée avec la pêche puis j’ai
commencé ma ballade sur Internet. Peu à peu, en lisant quelques infos, mon
taux vibratoire a chuté et j’ai dû faire le point. Je suis allée me recoucher
pour trouver le calme mental et j’ai interrogé mon monde intérieur en
accueillant mes émotions. La colère, la fatigue face à la récurrence de la bêtise
humaine puis, petit à petit, j’en suis venue à considérer de plus près ce qui
me troublait.
Je suis arrivée naturellement à mon agacement par rapport à l’achat
du bois. La personne que j’aie contactée samedi devait me rappeler hier et j’attends
toujours ! Du coup, je n’ai pas osé rallumer le poêle et la colère a monté
lentement mais sûrement entre hier et ce matin.
La lecture des infos, des
commentaires et les sujets polémiques avaient rajouté un peu plus de colère à
la mienne. Et oui, les situations à répétition où je me faisais avoir continuent
malgré toutes les peurs libérées et l’amour de soi plus vrai de jour en jour.
Loin de me faire
douter de ma foi, j’ai donc amené tout ça au cœur et il s’est chargé de ramener
mon mental à sa raison et la paix dans ma maison. Ma paix a été troublée par la
sonnerie du téléphone mais en raccrochant, c’est une grande joie qui m’a
remplie.
Je
n’ai pas eu à souffrir pour que la situation se débloque mais juste à me
recentrer, à accueillir les émotions qui me montrait que je me laissais encore berner
par la peur.
J’ai accepté cette réalité et le téléphone a sonné.
Au début de la
conversation, c’était un peu chaud. J’avais oublié de préciser qu’il me fallait
des bûches de 30 centimètres, ce qui représente plus de travail et donc change
le prix du, (de la?) stère. Il m’a dit qu’à cette dimension, il livrait à la tonne !
Voilà qui n’arrangeait pas mon affaire alors j’ai donc parlé de ma situation
financière, mon budget serré, sans jouer la victime ou encore la malheureuse,
juste pour aller au plus simple et parce que ce sont les faits.
Finalement, je
devrais être livrée jeudi pour le prix convenu samedi. Je ne peux pas encore
être certaine que tout se passera comme prévu mais au moins, j’ai pu vérifier l’efficacité
du lâcher prise et sais quoi faire pour que rien ne vienne interrompre le flux de l'amour, de la paix intérieurs et de la confiance.
De
toute façon, il n’est plus possible de retourner en arrière, de continuer de
résister à ce qui est et de se cacher à soi-même.
Parce qu’en soi, il y a le
divin et en ces temps de chaos, il n’y a que le cœur pour procurer une paix,
une sécurité, une joie et pour faciliter la vie en suivant ses élans.
J’ai
donc écouté l’envie du moment et me suis mise à faire du ménage après avoir
dansé, pianoté et chanté. Une fois le corps en mouvement, je me suis rappelée
comment j’ai été bloquée ses derniers temps, à ne pas pouvoir bouger sans
ressentir de douleur alors la gratitude m’a portée et j’ai voulu honorer mon
corps physique.
Enfin, je dis « je l’ai voulu », je ne l’ai pas
décidé, c’est venu naturellement.
Et c’est de cette façon que je veux vivre,
sans plus calculer mes gestes, refouler mes colères, retenir mes élans.
De
cette façon, l’extérieur ne définit pas mes états d’être puisque je réalise la
paix en revenant en mon cœur et la joie vient juste derrière.
Ce
que je raconte ici peut sembler bien dérisoire surtout face aux évènements
actuels dans le monde mais pour moi, c’est devenu indéniable, le seul monde
dont je sois responsable, c’est ma propre maison, mon espace vital et la
relation avec mes proches, avec tous les humains que je croise.
Toutes les
exigences que je reportais sur les autres, tout ce que j’attendais de recevoir,
je me l’offre ; l’amour vrai, la paix, la joie, la transparence, la liberté dans ces choix
là.
La liberté de le vivre en moi et de le rayonner. Le monde est comme il est,
je choisis comment je veux vivre en moi, chez moi et avec les autres.
Ce
dont le monde a besoin, c’est de retrouver son âme d’enfant, sa pureté, sa
transparence, sa vérité, sa confiance et sa force dans cette découverte.
Et
comme tout est en soi, il est bon de retrouver cet aspect intérieur, de l’écouter
puis d’oser être soi-même justement dans sa vulnérabilité, sa vérité de l’instant.
Être vrai avec soi-même, sincère en face à face entre celui qu’on est à l’extérieur
et celui qu’on est dans la spontanéité. S’exercer à être honnête, authentique
et bienveillant dans la relation à soi bénéficie largement au bien-être des
autres aussi. Puis par résonance, mon cœur vibre vers l'extérieur, toutes les énergies que je porte...
Toutes
les religions, les partis politiques, les enseignements, nous éloignent de
notre vérité, de notre être, de notre centre cardiaque et c’est logique parce que si tout le
monde découvrait cet espace où règne la paix, la joie et l’amour sans
conditions, personne n’aurait besoin de chercher en l’autre ce qu’il a en lui-même.
Fini la séduction, la manipulation, les injustices, les magouilles, les dominations et la lutte
pour le pouvoir, fini ce monde tel qu’il est.
J’ai
tout de même relevé quelque chose qui me plait bien sur le site de Chris
Orgone, "l'@claireur"
Des scientifiques ont fait des expériences sur des
fourmis.
Ils ont observé que l'organisation du travail dans la fourmilière
était très structurée.
Il y avait la reine, qui pondait les œufs, les
nourrices, qui l'alimentaient, les ménagères, qui nettoyaient, les maçonnes,
qui construisaient et réparaient, les ouvrières, qui cherchaient des
provisions, les guerrières, qui veillaient à la défense de la fourmilière... Cependant
10 % des fourmis, non seulement ne faisaient rien, mais gênaient le travail des
autres, se mettant en travers et parfois même défaisant ce que les autres
avaient fait.
Les chercheurs, donc, enlevèrent les 10 % gêneuses,
pensant améliorer le fonctionnement du tout.
Hélas ! Au lieu d'un ordre accru, il
y eut panique.
Les fourmis couraient en tous sens, se rentraient dedans... Au
bout d'un certain temps, la fourmilière se reconstitua, et les activités
reprirent.
Les rôles avaient été redistribués. Chacune avait
apparemment sa place.
Et... à nouveau 10 % des fourmis passaient tout leur
temps à entraver le travail des autres ! Les chercheurs recommencèrent trois
fois. A chaque expérience, ils constatèrent qu'une fois supprimé les 10% "
empêcheuses de tourner en rond ", il y avait désorganisation, affolement.
Chaque fois que la fourmilière recommençait à fonctionner, 10 % de nouvelles
fourmis avaient repris le rôle d'obstructrices du travail des autres.
J’aime
bien les contes parce qu’ils délivrent des messages que chacun capte selon son
degré d’ouverture et qui permet de trouver des pistes de réflexion. Il est vrai
aussi que lorsque j’ai commencé à étudier la psychologie, parmi les nombreuses
spécialisations proposées, une seule attirait mon attention, c’est l’éthologie,
c'est-à-dire la compréhension de l’humain au travers de l’observation du
comportement animalier. La nature nous enseigne des vérités à propos de la
terre, de nous-mêmes, de notre corps physique ; les animaux et les
éléments nous montrent la palette des émotions et surtout la capacité à être
vrai, les énergies, les vertus, qui sont en nous et comment les gérer.
« L'aigle et la tempête ! »
Saviez-vous que l'aigle sait quand une tempête s'approche et cela bien avant que celle-ci n'éclate. Alors l'aigle vole vers un endroit élevé et attend que les vents arrivent.
Quand la
tempête frappe, il déploie ses ailes de façon à ce que le vent l'emporte vers
le haut et l'élève au-dessus de la tempête.
Pendant que la tempête fait rage en
dessous, l'aigle s'élève au-dessus de celle-ci.
L'aigle ne fuit pas la tempête,
il l'utilise simplement pour s'élever plus haut
Il monte avec les vents qui
apportent la tempête.
Quand les tempêtes de la vie nous tombent dessus, et tôt
ou tard, nous en faisons tous l'expérience, nous pouvons nous élever au-dessus
de celles-ci.
Ne laissons pas les peurs, la haine, obscurcir notre jugement.
Les tempêtes n'ont pas à venir à bout de nous.
Nous pouvons nous permettre de
nous soulever au-dessus d'elles.
Rappelons-nous, ce ne sont pas les fardeaux de
la vie qui nous abaissent,
mais notre façon de les prendre.
Soyez un aigle.
http://indicescibles.blogspot.fr
Pour s’envoler, il est bon de s’ancrer et c’est
en allant dans nos profondeurs que nous trouvons la force de nous élever sans
risquer de nous égarer dans les sphères de la peur, de la colère.
En les
amenant à trouver l’équilibre intérieur, par l’alchimie qui s’opère dans le cœur,
leur énergie amplifiera l’amour, la paix et l’harmonie en soi.
La peur est alors
absorbée, réorientée et la confiance en soi augmente par le constat de la
puissance du cœur, de l’amour en soi.
"L'arbre trônait dans la plaine aride, non loin
du village, depuis des temps immémoriaux. Les grands-pères et les grands-pères
des grands-pères l'avaient toujours vu.
On disait qu'il était aussi vieux que
la Terre. On le savait magique.
Des femmes trompées venaient le supplier de les
venger, des hommes jaloux, en secret, cherchaient auprès de lui un remède à
leur mal.
Mais personne ne goûtait jamais à ses fruits magnifiques.
Pourquoi? Parce que la moitié d'entre eux était
empoisonnée.
Mais on ne savait laquelle : le tronc massif se séparait en deux
grosses branches dont l'une portait la vie, l'autre la mort. On regardait mais
on ne touchait pas.
Une année, un été chaud assécha la terre, un automne
sec la craquela, un hiver glacial gela les graines déjà rabougries. La famine
envahit bientôt le village. Miracle : seul sur la plaine, l'arbre demeura
imperturbable. Aucun de ses fruits n'avait péri.
Les villageois affamés se dirent qu'il leur fallait
choisir entre le risque de tomber foudroyés, s'ils goûtaient aux merveilles
dorées, et la certitude de mourir de faim s'ils n'y goûtaient pas.
Un homme dont le fils ne vivait plus qu'à peine osa
soudain s'avancer.
Sous la branche de droite il fit halte, cueillit un fruit,
ferma les yeux, le croqua et... survécut. Alors tous les villageois l'imitèrent
et se ruèrent sur les fruits sains de la branche droite.
Repus, ils considérèrent la branche gauche. Avec
dégoût d'abord, puis haine. Ils regrettèrent la peur qu'ils avaient eue et
décidèrent de se venger en la coupant au ras du tronc.
En 2 jours, l'arbre amputé de sa moitié empoisonnée
noircit, se racornit et mourut sur pied, ainsi que ses fruits."
Conte malgache
Que représente cet arbre,
sinon le symbole de nous-mêmes ? À la fois bons et méchants, généreux et
avides, emportés et sages, en quête de vérité et en proie à l'erreur, nous
traversons pourtant la vie sur nos deux jambes.
Et tant que nous restons
entiers, le positif se mêle en nous au négatif.
C'est une preuve de bonne santé
!
Y avez-vous déjà pensé ? si
nous étions naturellement bons, nous n'aurions aucun mérite à le devenir...
La première étape vers le
bonheur est de nous accepter tel que nous sommes, la seconde de changer ce que
nous souhaitons changer en nous !
Christian Godefroy
http://indicescibles.blogspot.fr
Bon, c'est l'heure de rire! Rien de tel pour ne pas se laisser envahir par les énergies ambiantes.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci