lundi 22 décembre 2014

« Masculin Et Féminin sacrés » selon le Dr Véronique Baudoux





Ce matin, j’ai écouté des conférences au sujet du masculin et du féminin sacrés et j’ai envie de partager ces infos avec vous. Il est essentiel de savoir comment on fonctionne d’un point de vue énergétique, pour comprendre les différences hommes/femmes qui ne sont pas censées nous opposer ni même nous compléter. 
Chaque individu dispose de ces deux énergies mal comprises et donc mal utilisées. J’apprécie la façon du Dr Baudoux de présenter les choses plutôt pragmatique et même si j’ai fait une pause dans ma lecture de son livre, « Divine Sexualité », il contient beaucoup de clef de compréhension.
« Masculin Et féminin sacré »
Le point de vue du Dr Véronique Baudoux :


Différences hommes femmes (8mn):


Énergies masculines et féminines négatives ou déséquilibrées:(2mn33) et (3mn38)





Énergies masculines et féminines positives (3mn):



Nous pouvons constater combien le mode prédateur perdure sur la planète et il est indispensable de revisiter nos croyances, de libérer les émotions refoulées concernant la sexualité, de réintégrer les aspects positifs de ces énergies internes complémentaires.

On joue des rôles dans la relation à l’autre et par effet miroir, on peut découvrir nos ombres, tout ce que nous avons caché dans l’inconscient, qui n’entrait pas dans le cadre de nos croyances, qui sont l’addition de croyances passées, adoptées dans d’autres vies, de celles définies par notre culture, notre famille…  
Tout ce qui est logé dans l’inconscient constitue un réservoir de potentiel inutilisé que la sagesse acquise au fil des expériences permet de revisiter, en accueillant les émotions qui se manifestent dans le quotidien, afin de réintégrer ces énergies et de les harmoniser.

Il n’est pas nécessaire d’être en couple pour connaitre nos croyances cachées à propos de la sexualité puisque l’énergie sexuelle se manifeste au travers de nos élans, de nos désirs. Elle est une énergie créatrice, une énergie qui nous pousse à aller vers l’autre, à s’extérioriser, à manifester dans la matière...
Le problème en général, c’est qu’on pense qu’elle est réservée à la sexualité et comme on ne sait pas gérer ses émotions, on a vite fait de refouler le désir, de le juger. 

Cette énergie est puissante et incontrôlable cependant, on peut l’accueillir et la diriger vers le cœur, en prendre conscience et l’observer plutôt que de la manifester dans son élan primaire, le rapport sexuel, qui vécu par besoin rendra dépendant de son partenaire. Une relation basée sur la séduction, la domination et les jeux de pouvoir s’en suivra inévitablement puisqu’on va chercher à prendre chez l’autre ce qu’on pense ne pas avoir en soi.

Quand ma libido se réveille, plutôt que de la refouler, ou de la consommer, (en ayant recours à la masturbation par exemple), je me contente de la ressentir dans les chakras du bas et de l’accompagner éventuellement vers les chakras du haut, où elle s’exprimera dans un élan créatif. La lecture de l’article de Lulumineuse m’a bien plu parce qu’elle explique le mouvement de l’énergie, du feu de la terre, qui peut être senti ou visualisé au niveau du chakra sacré.

Non seulement on n’est pas victime de ses émotions, c'est-à-dire qu’on n’a pas à les subir si on les accueille sans jugement, mais on ne l’est pas non plus de sa libido. On peut tout à fait amener au cœur cette énergie et ainsi l’équilibrer, la libérer du surplus énergétique dû au blocage, au refoulement ou encore à la surexcitation qu’elle peut amener si on se laisse submerger par elle.
Le fait de contenir un désir va l’amplifier et les perversions sont généralement dues aux frustrations qu’engendre ce genre d’attitude. Plus on va vouloir occulter quelque chose et plus cette chose se renforcera. L’énergie est mouvante et ne peut pas être contenue, enfermée, brimée sans que ça créé des blocages ou des excès.

Apprendre la gestion des émotions c’est essentiel pour savoir gérer ces mouvements internes de l’énergie de vie, de l’énergie sexuelle. Nos différents corps la perçoivent et l’expriment différemment mais en libérant les fausses croyances, en amenant au cœur chaque émotion que le sujet suscitera, on équilibre et unifie le masculin et le féminin, en soi.
J’ai publié deux articles distincts qui abordent le thème du masculin et du féminin pour faciliter la lecture, la rendre plus digeste. Le thème du féminin sacré est très développé surtout dans les milieux dits spirituels mais au niveau du masculin, il y avait des carences. Pour cette raison le sujet est largement développé ici, ce qui vient combler le manque d’infos.

Notre façon de considérer le monde en divisant, en opposant et en hiérarchisant, a voilé notre compréhension et amplifié la lutte, le conflit tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. 
Mais en revenant au cœur, la vision qui s’élargit permet de comprendre que ces énergies sont en chacun et qu’il suffit de les associer pour devenir complet, intègre et autonome. Elles ne s’opposent pas mais se complètent en chacun, indépendamment du genre.

La température est de saison ce matin et j’ai allumé le feu seulement maintenant parce que je ne ressens plus trop le froid. C’est en allant aux toilettes que j’ai constaté que mon corps avait besoin de chaleur. Je ne sais pas si c’est la conséquence de la préménopause ou du sevrage mais ma sensibilité au froid est drôlement réduite. C’est une bonne chose dans un sens parce que j’ai souffert longtemps d’un genre de froid intérieur qui venait de mes blocages internes, de mon identification au rôle de la victime. De ma difficulté à accepter les règles de l’incarnation, à voir le corps physique comme un poids, un aspect de la personnalité que j’ai longtemps haït.

Là aussi, le fait de regarder ses peurs en face a permis la réintégration de l’énergie masculine qui, libérée de ces anciennes étiquettes, a retrouvé son aspect sacré et tout son sens, lorsque perçue avec les yeux du cœur. 
L’amour vrai de soi et le centrage permettent de voir ce qui est, d’une façon nouvelle et en cessant de croire qu’il y a un ennemi en soi, que ce soit la colère, l’ego, les défauts, les personnages encore occultés ou refoulés, on voit les choses dans leur aspect positif.

Le désir d’unité intérieure amènera inéluctablement à voir ce qui en nous est faussé ou excessif. A partir de là, le seul fait d’accueillir ce qui se manifeste en soi, sans jugement, équilibre naturellement les forces en nous. Il est important de pouvoir nommer ce qui se vit à l’intérieur, nommer dans le sens de reconnaitre.
Tant qu’on voit les choses à partir de l’ego seulement, on va continuer de diviser et d’étiqueter dans le but de choisir ce que l’on veut être. Mais en fait on se prive de tout notre potentiel tout en étant dans le confit permanent, le déni ou le rejet. 
Dans l’introspection et l’acceptation de ce qui est, on se contente de voir et d’alléger, d’équilibrer les énergies par l’accueil des émotions et ainsi, on ne choisit plus mais on se libère des faux semblants.
Les masques qui tombent révèlent notre vraie nature, celle qui n’est soumise à aucun formatage, aucune obligation ni restriction. Par son association avec l’esprit, la conscience divine, et par la stabilisation qui se réalise dans le cœur, il n’y a plus d’excès ni de limitations mentales mais un juste équilibre s’installe naturellement. 
Les énergies d’amour, de sagesse s’associent à la volonté du cœur. Dans l’alchimie émotionnelle, les deux énergies sont mises à contribution et travaillent ensembles. Elles apprennent à fonctionner en duo lorsque l’ego s’associe au cœur et que sa volonté se calque sur celle du divin.
Mais ça n’est pas le résultat d’un conformisme, c’est l’énergie d’amour inconditionnel qui est à l’œuvre et la confiance en soi, en la vie, qui permettent cette réalisation. L’ego s’aligne sur la fréquence du cœur quand on l’y autorise, quand on réalise le mouvement intérieur qui consiste à aller vers le cœur, à amener l’énergie à s’équilibrer en ce centre dont une des facultés est d’harmoniser les énergies.

Je n’ai pas senti mes règles venir ! Il faut dire que ça ne ressemble pas à ce que j’ai connu avant mais déjà, je peux constater l’efficacité du travail effectué au niveau de l’acceptation des énergies féminines très souvent associées à la faiblesse, du moins qui n’ont pas les qualités de compétitivité requises pour faire sa place dans la société. J’ai dû revisiter les croyances à ce sujet et libérer les peurs relatives au monde émotionnel, la peur d’être vulnérable et tous les clichés concernant le féminin. D’ailleurs ma vision à ce propos était associée à ma façon d’agir vis-à-vis des émotions que je qualifiais de négatives et que je ne voulais pas sentir.

On pense que pour se libérer du rôle de la victime, il nous faut mettre en avant les énergies de lutte, de résistance, d’opposition afin de ne pas être abusé mais c’est au contraire ce qui renforce nos croyances et nous affaiblis. 

On se libère effectivement des rôles en acceptant premièrement de faire un bilan de nos croyances, en accueillant nos ombres et comme c’est l’amour inconditionnel qui est alors à l’œuvre, il va équilibrer, épurer, ce qui nous libère aussi de l’emprise de l’ego puisqu’il n’est plus question d’éliminer mais de recycler, d’harmoniser. Il n’y a donc pas de perte, de rejet, d’abandon de part de soi mais une réintégration équilibrée qui permet aussi de guérir les blessures de l’âme.
Il n’y a aucun risque à s’abandonner au divin en soi, à son cœur, de lâcher prise, puisque c’est ce qui permet de guérir et de trouver l’harmonie. Le fait d’équilibrer les énergies masculines et féminines en soi, permet de créer en conscience en disposant de tout notre potentiel.
Lorsque le retour au point zéro est devenu un réflexe, on ne cherche plus à vouloir, mais à suivre l’élan en toute confiance. Ce n’est qu’après, avec un peu de recul qu’on verra la pertinence du désir si on ne vient pas y ajouter de la peur, de l’appréhension et qu’on est suffisamment ouvert, à l’écoute de soi, pour ce faire. 
C’est là où l’abandon du jugement, de la notion de bien et de mal, est essentiel puisqu’il nous ouvre sur d’autres voies jusqu’alors inconnues. On facilitera le processus par la confiance en soi, au divin en soi puis à tout son être.

On progresse toujours par l’ouverture simultanée du cœur et de la conscience, l’un ne va pas sans l’autre. C’est ce qui permet l’équilibre et l’harmonisation, l’activation de sa propre sagesse.


Vous pouvez lire les articles de Véronique Baudoux et vous inscrire gratuitement pour bénéficier d’outils, à cette adresse : http://veroniquebaudoux.com

Il y a aussi des conférences de Diane Bellego à ce sujet mais je n’ai pas réussi à écouter son discours qui ne me correspond pas. Je me fie à mon ressenti et à la résonance que crée les infos en moi et si je bloque, je n’insiste pas même si ça peut être la forme qui me dérange. Vous pourrez trouver ses vidéos en allant sur la page You Tube de celles qui sont dans cet article.   



Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci