mardi 23 décembre 2014

Transparence & « Conférence témoignage de Serge Aora »






Il est clair qu’une extraordinaire révolution des consciences est en train de se réaliser. L’idée que les choses dans le monde vont aller en empirant semble de plus en plus logique si on considère le monde d’un point de vue énergétique et selon l’effet miroir. 

Tant que chacun agira selon la peur, le manque et le besoin, en utilisant la violence pour gérer son monde intérieur, il ne saurait y avoir la paix sur terre. 
La connaissance du processus d’éveil ou de réalisation, qui passe inévitablement par l’alchimie émotionnelle, est connue mais elle n’intéresse pas grand monde parce qu’il faut être prêt à la transparence, à se remettre en question, à lâcher les croyances qui nous semblaient solides, sûres... 
Déjà, il y a un travail monstre à réaliser au niveau spirituel afin de libérer les croyances adoptées par la majorité des gens qui croient en autre chose que ce que les 5 sens permettent de capter.  


La religion censée relier les gens ne fait que diviser et les conflits dans le monde ont toujours été déclenchés par des fanatiques, extrémistes, qui sont capables d’aller jusqu’à créer des bourreaux et en même temps des sauveurs, pour conserver leur hégémonie. 
Tout est basé sur l’image, l’apparence et les religions s’organisent autour de reliques, d’icônes, de textes écrits et réécrits pendant des millénaires. On traine des vieilles croyances qui sont autant de signes de notre attachement à la peur et à la souffrance. 

Il n’y a pas d’autre possibilité de se défaire de la tyrannie du superficiel qu’en venant au cœur de soi-même, dans ses profondeurs et avec une totale transparence.
Un être qui cherche la vérité en dehors de lui-même ne fait que nourrir l’illusion du manque, la division et la lutte internes. 
On peut utiliser les vertus de l’esprit pour appréhender la spiritualité mais tant qu’on ne va pas au fond des choses, de soi, on reste prisonnier de la dualité ou de la matrice comme beaucoup se plaisent à nommer ce modèle basé sur la peur et le déni de soi. Je n’ai pas vu ce film, la vie ne l’a pas amené devant mes yeux et je ne cherche pas à le voir puisque je me contente de suivre les élans du moment.
En matière de spiritualité, d’éveil, nous sommes en l’an deux et ça n’est pas uniquement le credo de quelques personnes que le thème de l’ascension interpelle, c'est la triste réalité au niveau de l'émotionnel et parfois mental de l'humanité.

La maturité ou sagesse s’acquiert par la responsabilisation de soi. 
Il est clair que tant qu’on ne décide pas de se prendre en main, on reste soumis aux pensées inconscientes refoulées. La plupart d’entre elles se nourrissent de la peur et de l’illusion de la séparation.
Il est utile de comprendre de quoi nous sommes faits mais le risque d’amplifier la division est grand si on ne libère pas la notion de bien et de mal. Ce point est difficile à comprendre et à accepter tant que la peur dirige notre vie. La personnalité qui se construit selon ses choix, créé des repères qui vont l’aider à avancer dans le monde. Elle observe et compare afin de choisir ce qui lui correspond, ce qui va la conforter dans ses croyances. Elle nomme ce qu’elle perçoit, selon ses mêmes croyances et se sent en sécurité dans ce qui constitue en fait la prison qui l’enferme et l’éloigne de sa véritable nature.  

Tant que la personne fonde son identité sur des croyances, elle demeure en surface, dans le mental, dans la projection, la supputation et l’argumentation. Elle vit à côté de ses pompes, s’accrochant aux vérités inculquées par ceux qu’elle considère comme supérieurs.
La lumière divine qui éclaire la planète depuis quelques temps, réalise un travail de révélation qui permet de voir ce qui est réellement et pas comme on se l’imagine, comme on voudrait que ça soit.

En commençant par accueillir la peur de la peur, on fait un pas immense vers la libération, la réconciliation. Parce que finalement, tous les conflits dans le monde sont générés et nourris par nos peurs individuelles ajoutées. C’est le reflet du combat que nous menons contre nous-même. Chaque aspect de soi rejeté, mal aimé, refoulé, ignoré, constitue une masse énergétique qui voile notre vision de la réalité.
L’idée que l’autre est un ennemi, vient de ce déni de soi. Tout ce qui est caché dans l’inconscient continue de vivre, de demander de la nourriture, de crier à l’injustice et tant que ça n’est pas vu, aimé et réintégré, l’idée du manque sera la base de nos croyances. Dans ce contexte, il ne faut pas s’étonner qu’il y ait tant de violence, de déviance et de guerres. Le système prédateur qui dirige le monde est à l’image de notre façon de gérer nos ombres. Mais ça n’est pas en la mettant sous le tapis de notre conscience quelles peuvent être libérées.

Le mouvement New-âge creuse encore plus l’écart entre l’ombre et la lumière ! Plus on appelle la lumière et plus l’ombre est visible, puissante. 
Dans ce monde de contraste, l’un ne va pas sans l’autre. 
Plus on nie des aspects de soi et plus on leur donne de l’énergie. 
Plus on lutte contre l’ombre et plus elle se renforce. 
Ce rejet amplifie les blessures de l’âme, le conflit interne et la division qui ne permet pas de considérer les choses avec le recul nécessaire qui donne une vision globale de ce qui est.

La quête de vérité demande d’être objectif, neutre et sincère, authentique. Malheureusement on fait l’inverse, on émet une hypothèse qu’on va chercher à valider à tout prix. La notion d’authenticité est totalement absente si on tente de faire coller la réalité à nos croyances. En commençant par admettre qu’on a fait fausse route, qu’on s’est accroché à des fausses croyances on permet à l’énergie divine de nous montrer la réalité de ce qui est en nous.
On va alors pouvoir comprendre les mécanismes de survie de l’ego et distinguer le type de comportement que nos croyances génèrent. On va remettre en question chacune d’elles jusqu’à comprendre que ce sont des repères et non des vérités. La notion de division sera considérée comme un moyen pour l’ego de se situer, d’appréhender le monde qui cause plus de souffrance que de sentiment de sécurité.

Non seulement l’ego ne peut pas avoir une vision complète, donc réelle de ce qui est, mais on peut aussi comprendre qu’il ne peut pas être juste. Une vision partielle ne permet pas de connaitre la vérité, on aura un aperçu tronqué de la réalité. 
La foi en quelque chose d’autre que ce que nous pouvons appréhender par les cinq sens devrait nous amener à réaliser que les choses ne sont pas ce qu’elles paraissent. 
C’est aussi effrayant pour le mental que ça peut amener d’espérance. 
Notre propre expérience nous montre que nous agissons très souvent d’une façon qui ne reflète pas ce que nous ressentons.
La « chance » des femmes, c’est d’être intuitives mais le problème c’est qu’on interprète ce que l’on ressent au travers de nos croyances. Le manque d’ancrage et le rejet de sa propre force, nous empêchent de manifester notre réalité selon notre ressenti. Les nombreuses blessures ayant été vécues dans les relations amoureuses et sexuelles, on a fait des associations mentales, établit des croyances à partir d’une vision déformée de la réalité. 
On a limité l’amour à la relation de couple et à la famille et de ce fait, on a créé des conditions et des rôles où chacun s’est enfermé lui-même. 
Le cœur a tellement fait souffrir les gens qu’on s’en méfie et on a essayé de contrôler les émotions, les sentiments, de le faire taire afin de ne plus endurer les blessures qui demeurent ancrées profondément. 
De cette façon, nous nous sommes coupés de notre source d’amour, de notre guidance naturelle.
La sensation de séparation a naturellement amplifié et le besoin de sécurité nous a poussés à adopter les vérités établies par une élite qui semblait connaitre la vie mieux que nous. 
On est tellement fasciné par les mystères de la vie que chacune de nos interrogations sans réponses trouve écho dans leurs affirmations, que seule leur audace à rendue crédible à nos yeux finalement. 
Mais les mystères ne sont autres que ce que nous refusons de voir en face.

Quand on se coupe de son cœur, on ne ressent plus notre essence divine et on va s’identifier au mental parce qu’on pensera que c’est notre seule réalité. On doutera constamment de notre propre sagesse puisque celle-ci sera limitée par la vision duelle de l’ego. L’inconscient sera perçu comme un inconnu dangereux puisqu’il créera des comportements incontrôlables et excessifs. On se méfiera de ses émotions, de tout ce qui remue en dedans, de tout ce qui vient perturber nos croyances. On préfèrera souffrir, mentir, faire semblant, juste pour avoir raison, pour ne pas voir nos repères s’écrouler et perdre notre identité. On s’enfermera dans nos croyances qui nous donneront la sensation de comprendre la vie et nous-même.
Jusqu’au moment où la vie nous amènera à en vérifier l‘inexactitude. Il nous faudra vivre quelque chose qui bouleversera le sens de notre identité, la perte d’un emploi, une séparation, un deuil, pour oser remettre en question toutes ces croyances sur lesquelles nous nous sommes construits. Notre cœur devra être déchiré afin que la lumière divine puisse filtrer, que nous puissions la connaitre, la reconnaitre.

On croira alors qu’il nous faut souffrir pour toucher le divin, l’âme. On ne comprendra pas qu’en fait ce sont nos propres croyances conscientes ou inconscientes qui créent les circonstances de notre vie. Celles qui ont été adoptées depuis l’ego, depuis la peur, le manque et le besoin. 
L’ego qui divise pour mieux cerner ne conçoit pas que l’on puisse être à la fois humain, charnel Et spirituel, divin, il ne comprend pas que tout a une raison d’être. 
Il pense que le bien est l’opposé du mal mais quand on observe les choses, sans y mêler d’émotions, sans étiqueter ou comparer, avec un regard neutre, on voit bien que tout est beaucoup plus complexe que cela.

L’intellect est un outil de mesure qui ne peut pas considérer les choses autrement mais en l’associant au cœur, en amenant les émotions, les énergies en ce centre, l'équilibre se fera naturellement, par la grâce de l'amour divin. Comme la foi au divin en soi amplifie dans l’alchimie émotionnelle, les croyances peuvent être abandonnées sans que ça crée de confusion ou de mal-être.
Tant que la peur domine un être, il ne pourra pas avoir une vision réaliste des faits et pour cette raison, il est indispensable de purifier sa vision par l’accueil des émotions. 
Dans cet exercice, on prend confiance en son cœur, en sa propre sagesse qui se libère au fur et à mesure que nous lui faisons confiance, que nous choisissons de ne pas réagir, juste pour voir ce qui est en réalité. En cassant le réflexe conditionné, on peut voir ce qui se trame dans l’inconscient, les stratégies qui se mettent en place et on comprend que la peur est toujours le moteur de la réaction.
A mesure qu’elle est libérée, on peut percevoir l’amour qui est en notre cœur parce qu’il se manifeste dans l’intimité, dans cette reconnaissance de sa puissance à l’œuvre lorsqu’on on accepte ce qui est. 
L’observation neutre révèle l’aspect double des choses et par le fait la présence divine en même temps que l’inconscient. 
Puisqu’il y a un observateur et un observé, on comprend ce que veut dire multidimensionnalité. On comprend que celle-ci se compose de tous nos corps, qu’ils forment des entités multiples par l’association pensée/émotion. On découvre les personnages qui maintiennent nos croyances vivantes ; le juge, le critique, le rêveur, le censeur, le perfectionniste……
On comprend alors que pour connaitre notre vraie nature, il faut libérer tous les masques et les croyances qui les ont formées. Qu’en libérant les énergies bloquées par les émotions refoulées, par la peur, le déni, le rejet…les croyances obsolètes seront absorbées dans l’amour et viendront nourrir la confiance en soi, la force, l’audace d’être soi-même.
Les personnages intérieurs pacifiés, équilibrés, parleront d'une seule voix, d'un commun accord.

J’ai écouté avec joie la vidéo suivante hier soir, parce que j’ai constaté combien cette personne avait progressé. Il était un peu trop perché à mon goût et une phrase qui sonnait faux à mes oreilles m'avait fait fuir une de ses conférences. Pourtant l'énergie était puissante. Je n'ai pas non plus le même regard qu'avant mais je note que l'alchimie émotionnelle l'a ancré dans la réalité. Ce qui a augmenté ses capacités, ses connaissances...
Je ne suis pas toujours d’accord avec ce qu’il dit mais l'authenticité me touche toujours puis c’est un plaisir de voir un être qui se libère du conflit, des rôles et de la peur.
Celle-ci porte des milliers de masques et on peut s’imaginer que ça sera laborieux de les lâcher vu le nombre ! Mais comme c’est à chaque fois une joie de se sentir libéré d’un poids, on ne s’attache plus à la notion de temps, à la nécessité de réussir puisqu’on sait que la perte d’une croyance déstabilise momentanément. Elle laisse un vide que nous allons chercher à remplir au début en modifiant une croyance puis quand on fait confiance à l’amour, aux élans de son cœur, on sait que le vide n’existe pas, que c’est un réservoir de potentiel, qui ne demande qu’à se manifester.


VibraConférence/Interview du mardi 16 décembre avec Serge Aora du site  http://www.institutaora.com
 






Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci