Il est clair qu’une extraordinaire révolution des consciences est
en train de se réaliser. L’idée que les choses dans le monde vont aller en
empirant semble de plus en plus logique si on considère le monde d’un point de
vue énergétique et selon l’effet miroir.
Tant que chacun agira selon la peur,
le manque et le besoin, en utilisant la violence pour gérer son monde intérieur,
il ne saurait y avoir la paix sur terre.
La connaissance du processus d’éveil
ou de réalisation, qui passe inévitablement par l’alchimie émotionnelle, est connue
mais elle n’intéresse pas grand monde parce qu’il faut être prêt à la
transparence, à se remettre en question, à lâcher les croyances qui nous
semblaient solides, sûres...
Déjà, il y a un travail monstre à réaliser au niveau
spirituel afin de libérer les croyances adoptées par la majorité des gens qui
croient en autre chose que ce que les 5 sens permettent de capter.
La religion censée relier les gens ne fait que diviser et
les conflits dans le monde ont toujours été déclenchés par des fanatiques, extrémistes,
qui sont capables d’aller jusqu’à créer des bourreaux et en même temps des
sauveurs, pour conserver leur hégémonie.
Tout est basé sur l’image, l’apparence
et les religions s’organisent autour de reliques, d’icônes, de textes écrits et
réécrits pendant des millénaires. On traine des vieilles croyances qui sont
autant de signes de notre attachement à la peur et à la souffrance.
Il n’y a
pas d’autre possibilité de se défaire de la tyrannie du superficiel qu’en
venant au cœur de soi-même, dans ses profondeurs et avec une totale transparence.
Un être qui cherche la vérité en dehors de lui-même ne fait
que nourrir l’illusion du manque, la division et la lutte internes.
On peut
utiliser les vertus de l’esprit pour appréhender la spiritualité mais tant qu’on
ne va pas au fond des choses, de soi, on reste prisonnier de la dualité ou de
la matrice comme beaucoup se plaisent à nommer ce modèle basé sur la peur et le
déni de soi. Je n’ai pas vu ce film, la vie ne l’a pas amené devant mes yeux et
je ne cherche pas à le voir puisque je me contente de suivre les élans du moment.
En matière de spiritualité, d’éveil, nous sommes en l’an
deux et ça n’est pas uniquement le credo de quelques personnes que le thème de
l’ascension interpelle, c'est la triste réalité au niveau de l'émotionnel et parfois mental de l'humanité.
La maturité ou sagesse s’acquiert par la
responsabilisation de soi.
Il est clair que tant qu’on ne décide pas de se
prendre en main, on reste soumis aux pensées inconscientes refoulées. La plupart
d’entre elles se nourrissent de la peur et de l’illusion de la séparation.
Il est utile de comprendre de quoi nous sommes faits mais
le risque d’amplifier la division est grand si on ne libère pas la notion de
bien et de mal. Ce point est difficile à comprendre et à accepter tant que la
peur dirige notre vie. La personnalité qui se construit selon ses choix, créé
des repères qui vont l’aider à avancer dans le monde. Elle observe et compare
afin de choisir ce qui lui correspond, ce qui va la conforter dans ses croyances.
Elle nomme ce qu’elle perçoit, selon ses mêmes croyances et se sent en sécurité
dans ce qui constitue en fait la prison qui l’enferme et l’éloigne de sa véritable
nature.
Tant que la personne fonde son identité sur des croyances,
elle demeure en surface, dans le mental, dans la projection, la supputation et
l’argumentation. Elle vit à côté de ses pompes, s’accrochant aux vérités
inculquées par ceux qu’elle considère comme supérieurs.
La lumière divine qui éclaire la planète depuis quelques
temps, réalise un travail de révélation qui permet de voir ce qui est
réellement et pas comme on se l’imagine, comme on voudrait que ça soit.
En commençant par accueillir la peur de la peur, on fait un
pas immense vers la libération, la réconciliation. Parce que finalement, tous
les conflits dans le monde sont générés et nourris par nos peurs individuelles
ajoutées. C’est le reflet du combat que nous menons contre nous-même. Chaque
aspect de soi rejeté, mal aimé, refoulé, ignoré, constitue une masse énergétique
qui voile notre vision de la réalité.
L’idée que l’autre est un ennemi, vient de ce déni de soi.
Tout ce qui est caché dans l’inconscient continue de vivre, de demander de la nourriture,
de crier à l’injustice et tant que ça n’est pas vu, aimé et réintégré, l’idée
du manque sera la base de nos croyances. Dans ce contexte, il ne faut pas s’étonner
qu’il y ait tant de violence, de déviance et de guerres. Le système prédateur
qui dirige le monde est à l’image de notre façon de gérer nos ombres. Mais ça n’est
pas en la mettant sous le tapis de notre conscience quelles peuvent être
libérées.
Le mouvement New-âge creuse encore plus l’écart entre l’ombre
et la lumière ! Plus on appelle la lumière et plus l’ombre est visible, puissante.
Dans ce monde de contraste, l’un ne va pas sans l’autre.
Plus on nie des
aspects de soi et plus on leur donne de l’énergie.
Plus on lutte contre l’ombre
et plus elle se renforce.
Ce rejet amplifie les blessures de l’âme, le conflit
interne et la division qui ne permet pas de considérer les choses avec le recul
nécessaire qui donne une vision globale de ce qui est.
La quête de vérité demande d’être objectif, neutre et sincère,
authentique. Malheureusement on fait l’inverse, on émet une hypothèse qu’on va
chercher à valider à tout prix. La notion d’authenticité est totalement absente
si on tente de faire coller la réalité à nos croyances. En commençant par
admettre qu’on a fait fausse route, qu’on s’est accroché à des fausses croyances
on permet à l’énergie divine de nous montrer la réalité de ce qui est en nous.
On va alors pouvoir comprendre les mécanismes de survie de l’ego
et distinguer le type de comportement que nos croyances génèrent. On va
remettre en question chacune d’elles jusqu’à comprendre que ce sont des repères
et non des vérités. La notion de division sera considérée comme un moyen pour l’ego
de se situer, d’appréhender le monde qui cause plus de souffrance que de sentiment
de sécurité.
Non seulement l’ego ne peut pas avoir une vision complète,
donc réelle de ce qui est, mais on peut aussi comprendre qu’il ne peut pas être
juste. Une vision partielle ne permet pas de connaitre la vérité, on aura un
aperçu tronqué de la réalité.
La foi en quelque chose d’autre que ce que nous
pouvons appréhender par les cinq sens devrait nous amener à réaliser que les
choses ne sont pas ce qu’elles paraissent.
C’est aussi effrayant pour le mental
que ça peut amener d’espérance.
Notre propre expérience nous montre que nous
agissons très souvent d’une façon qui ne reflète pas ce que nous ressentons.
La « chance » des femmes, c’est d’être intuitives
mais le problème c’est qu’on interprète ce que l’on ressent au travers de nos
croyances. Le manque d’ancrage et le rejet de sa propre force, nous empêchent de
manifester notre réalité selon notre ressenti. Les nombreuses blessures ayant
été vécues dans les relations amoureuses et sexuelles, on a fait des associations
mentales, établit des croyances à partir d’une vision déformée de la réalité.
On
a limité l’amour à la relation de couple et à la famille et de ce fait, on a
créé des conditions et des rôles où chacun s’est enfermé lui-même.
Le cœur a
tellement fait souffrir les gens qu’on s’en méfie et on a essayé de contrôler
les émotions, les sentiments, de le faire taire afin de ne plus endurer les
blessures qui demeurent ancrées profondément.
De cette façon, nous nous sommes
coupés de notre source d’amour, de notre guidance naturelle.
La sensation de séparation a naturellement amplifié et le
besoin de sécurité nous a poussés à adopter les vérités établies par une élite
qui semblait connaitre la vie mieux que nous.
On est tellement fasciné par les
mystères de la vie que chacune de nos interrogations sans réponses trouve écho dans
leurs affirmations, que seule leur audace à rendue crédible à nos yeux finalement.
Mais les mystères ne sont autres que ce que nous refusons de voir en face.
Quand on se coupe de son cœur, on ne ressent plus notre
essence divine et on va s’identifier au mental parce qu’on pensera que c’est
notre seule réalité. On doutera constamment de notre propre sagesse puisque
celle-ci sera limitée par la vision duelle de l’ego. L’inconscient sera perçu
comme un inconnu dangereux puisqu’il créera des comportements incontrôlables et
excessifs. On se méfiera de ses émotions, de tout ce qui remue en dedans, de
tout ce qui vient perturber nos croyances. On préfèrera souffrir, mentir, faire
semblant, juste pour avoir raison, pour ne pas voir nos repères s’écrouler et
perdre notre identité. On s’enfermera dans nos croyances qui nous donneront la
sensation de comprendre la vie et nous-même.
Jusqu’au moment où la vie nous amènera à en vérifier l‘inexactitude.
Il nous faudra vivre quelque chose qui bouleversera le sens de notre identité,
la perte d’un emploi, une séparation, un deuil, pour oser remettre en question
toutes ces croyances sur lesquelles nous nous sommes construits. Notre cœur devra
être déchiré afin que la lumière divine puisse filtrer, que nous puissions la
connaitre, la reconnaitre.
On croira alors qu’il nous faut souffrir pour toucher le
divin, l’âme. On ne comprendra pas qu’en fait ce sont nos propres croyances conscientes
ou inconscientes qui créent les circonstances de notre vie. Celles qui ont été
adoptées depuis l’ego, depuis la peur, le manque et le besoin.
L’ego qui divise
pour mieux cerner ne conçoit pas que l’on puisse être à la fois humain, charnel
Et spirituel, divin, il ne comprend pas que tout a une raison d’être.
Il pense
que le bien est l’opposé du mal mais quand on observe les choses, sans y mêler d’émotions,
sans étiqueter ou comparer, avec un regard neutre, on voit bien que tout est
beaucoup plus complexe que cela.
L’intellect est un outil de mesure qui ne peut pas
considérer les choses autrement mais en l’associant au cœur, en amenant les
émotions, les énergies en ce centre, l'équilibre se fera naturellement, par la grâce de l'amour divin. Comme la foi au divin en soi amplifie
dans l’alchimie émotionnelle, les croyances peuvent être abandonnées sans que
ça crée de confusion ou de mal-être.
Tant que la peur domine un être, il ne pourra pas avoir une
vision réaliste des faits et pour cette raison, il est indispensable de purifier
sa vision par l’accueil des émotions.
Dans cet exercice, on prend confiance en
son cœur, en sa propre sagesse qui se libère au fur et à mesure que nous lui
faisons confiance, que nous choisissons de ne pas réagir, juste pour voir ce qui
est en réalité. En cassant le réflexe conditionné, on peut voir ce qui se trame
dans l’inconscient, les stratégies qui se mettent en place et on comprend que
la peur est toujours le moteur de la réaction.
A mesure qu’elle est libérée, on peut percevoir l’amour qui
est en notre cœur parce qu’il se manifeste dans l’intimité, dans cette
reconnaissance de sa puissance à l’œuvre lorsqu’on on accepte ce qui est.
L’observation
neutre révèle l’aspect double des choses et par le fait la présence divine en
même temps que l’inconscient.
Puisqu’il y a un observateur et un observé, on
comprend ce que veut dire multidimensionnalité. On comprend que celle-ci se
compose de tous nos corps, qu’ils forment des entités multiples par l’association
pensée/émotion. On découvre les personnages qui maintiennent nos croyances
vivantes ; le juge, le critique, le rêveur, le censeur, le perfectionniste……
On comprend alors que pour connaitre notre vraie nature, il
faut libérer tous les masques et les croyances qui les ont formées. Qu’en
libérant les énergies bloquées par les émotions refoulées, par la peur, le
déni, le rejet…les croyances obsolètes seront absorbées dans l’amour et
viendront nourrir la confiance en soi, la force, l’audace d’être soi-même.
Les personnages intérieurs pacifiés, équilibrés, parleront d'une seule voix, d'un commun accord.
J’ai écouté avec joie la vidéo suivante hier soir, parce
que j’ai constaté combien cette personne avait progressé. Il était un peu trop perché à mon goût et une phrase qui sonnait faux à mes oreilles m'avait fait fuir une de ses conférences. Pourtant l'énergie était puissante. Je n'ai pas non plus le même regard qu'avant mais je note que l'alchimie émotionnelle l'a ancré dans la réalité. Ce qui a augmenté ses capacités, ses connaissances...
Je ne suis pas
toujours d’accord avec ce qu’il dit mais l'authenticité me touche toujours puis c’est un plaisir de voir un
être qui se libère du conflit, des rôles et de la peur.
Celle-ci porte des milliers de
masques et on peut s’imaginer que ça sera laborieux de les lâcher vu le nombre !
Mais comme c’est à chaque fois une joie de se sentir libéré d’un poids, on ne s’attache
plus à la notion de temps, à la nécessité de réussir puisqu’on sait que la
perte d’une croyance déstabilise momentanément. Elle laisse un vide que nous allons chercher
à remplir au début en modifiant une croyance puis quand on fait confiance à l’amour,
aux élans de son cœur, on sait que le vide n’existe pas, que c’est un réservoir de
potentiel, qui ne demande qu’à se manifester.
VibraConférence/Interview du mardi 16 décembre avec Serge
Aora du site http://www.institutaora.com
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci