C’est puissant ce matin ! Comme je me laisse guider de
plus en plus par les élans, les désirs, que je ne cherche plus à refréner ou à
interpréter systématiquement ou encore à évaluer si c’est approprié ou non,
tout s’écoule facilement et à propos.
Ma méditation sur le trône, (en fait c’est
juste un « rituel » où je remercie la Terre Mère de me nourrir, de
soutenir mon corps physique, de me faciliter grandement le quotidien en prenant
en charge l’aspect matériel des choses), m’a amenée à parler à mon enfant intérieur
et à ma famille galactique dont l'origine serait Orion, selon ma guidance intérieure.
Puis, c’est venu comme une évidence, cet enfant en
moi, est un membre de cette famille, il est cet aspect intérieur directement
relié à l’âme et à la présence divine, comme leur enfant, leur création commune
que j’incarne sur cette terre.
Mon rôle, c’est de lui permettre de s’exprimer,
de libérer les traumas enregistré par l’âme afin qu’il puisse grandir et
s’épanouir en toute quiétude. Retrouver la conscience divine père mère en moi,
reconnaitre ma filiation et ma mission de vie, qui consiste à être et laisser
être cet aspect lumineux intérieur que j’ai géré avec des drogues faute de
connaitre mes capacités à le prendre en charge.
Cet enfant, il est ce que je
suis en vérité, sans fard, sans faux semblant, sans honte ni culpabilité,
amoureux de l’amour, de la paix, de la liberté et de la Vie. Il est mon audace
innocente et rêveuse et pour le prendre en charge, il me suffit d‘appeler les
énergies de la source père mère, de l’âme, de la présence, afin qu’il puisse
s’épanouir et exprimer son originalité, ses couleurs particulières, sa
combinaison énergétique spécifique, sa propre mélodie.
En continuant de me laisser guider, c'est-à-dire d’agir
sans réfléchir, je suis arrivée sur cette vidéo* qui a éveillé des sentiments
mitigés concernant le décès de mon frère. Il est vrai que le choc a été très
violent et m’a laissé abasourdie, remplie de remords, et dégoûté par ce début
de retrouvailles que la mort a englouti avec mes espérances de pouvoir enfin
partager tout avec ce frère si lumineux. Nous avons eu une conversation très
intime de cœur à cœur à propos de notre enfance commune où il m’a confié sa
culpabilité en tant que seul « homme » de la fratrie à ne pas avoir
pu défendre ses sœurs de ce père abuseur. C’était si tendre et naïf à la fois
qu’il porte ce poids alors qu’il était le plus jeune de nous trois. Je laisse
monter les émotions à ce sujet et même si j’ai déjà libéré pas mal d’entre
elles, il reste encore des regrets.
Je viens d’accueillir tout cela et c’est un torrent de larmes
purificatrices qui s’est déversé. J’ai dit tout ce que j’avais sur le cœur et
j’ai pu sentir le poids de sa culpabilité d’enfant équivalent à celui que
j’avais portée tant d’années.
J’ai pu voir que l’un comme l’autre, on portait quelque chose d’insensé,
d’injuste.
En lâchant les émotions associées à ce sentiment de culpabilité et d’injustice
dans l’auto-accusation, le personnage de la victime est allégé puis absorbé
dans l’amour vrai. Cet amour qui peut voir les choses dans toute leur ampleur
et révéler les erreurs de perception, les fausses croyances qui apparaissent
alors comme obsolètes. Mais il n’y a aucun jugement dans ce constat, c’est
presque même drôle tellement ça apparait comme une évidence.
Je publie cette vidéo parce qu’elle m’a confirmé mon
ressenti et les expériences vécues tout comme l’interprétation que j’en ai
faite. Ma première réaction face à l’invitation de cette personne a partager du
contenu sur google+ a été de me dire, encore une personne qui a besoin
d’élargir son champs de visibilité, de trouver des clients, tout comme sur face
de bouc où c’est le cas une fois sur cinq. Puis je suis allée sur sa page où
j’ai parcouru vite fait ses posts et me suis arrêtée sur cette vidéo. Après
tout, pourquoi ne pas jouer le jeu et accepter l’invitation en remerciement
pour cette vidéo ! A priori, je suis amie avec tout le monde dans le sens
où je ne rejette personne d’emblée. J’ai refusé une demande d’amitié sur face de
bouc parce que la personne publiait des images pornos. Au début, je ne prenais même
pas la peine de vérifier si la personne était sur la même longueur d’ondes mais
après qu’un "ami" m’ait proposé de poser nue, je me suis dit qu’un filtrage
serait utile !
Sandy Médium Coach : http://www.sandymediumcoach.com
*« Communiquer avec nos proches défunts »
Quand j’étais dans l’église de Jésus Christ des saints des
derniers jours, il y avait la possibilité de proposer le baptême aux défunts et
la généalogie occupait pas mal de mon temps. Bien évidemment, j’ai demandé à
des membres de l’église, de réaliser ce rituel pour mon frère. Ils ont des
temples sacrés où on peut faire ce genre de cérémonie mais pour avoir le droit
d’y entrer, il faut être pur. C'est-à-dire qu’il faut obéir aux commandements,
ne pas boire, ne pas fumer, ne pas avoir de relation sexuelle hors mariage…Trop
d’interdits pour moi et surtout la peur d’être manipulée, m’ont empêcher d’y
accéder.
Quand les choses sont trop mystérieuses, ça n’est pas pour moi. J’aime
savoir où je vais et comme à l’époque, la peur me dirigeait, j’avais bloqué sur
des questions auxquelles personne ne voulait répondre. Pourtant je voulais
juste savoir ce que voulait dire « ablutions » par exemple ou encore
pourquoi les femmes ne pouvait pas être prêtresse. On me disait que ce qui se
passait dans les temples était trop sacré pour en parler. Puis ça obligeait à
s’engager, à garder le secret. J’ai tellement souffert de devoir me taire
enfant que j’ai associé le secret à la noirceur, à tous ce qui est vil. Ce qui n’est pas faux non
plus. Mais, aspect positif de la chose, c'est que ça m'a poussée à la transparence, à vouloir connaitre les choses au-delà de l'apparence.
Puis, au fil du temps, après avoir quitté l’église, j’ai
regretté d’avoir imposé ce truc à mon frère mais comme en même temps venait
l’idée qu’on en peut contraindre personne, j’ai fini par lâcher cette
culpabilité.
A mesure que je libérais la peur, son poids énergétique dû aux
blocages, au fait que je n’extériorisais pas cela en conscience, les choses ont
évoluées et j’ai commencé à voir mon frère en rêves.
La première fois, je n’ai
pas eu de contact, je l’ai vu et j’ai été très soulagée de constater qu’il ne
souffrait pas et qu’il était auprès de ma mère. Il s’occupait du jardin et
veillait en même temps sur ma chère mère. Je m’en suis voulue très longtemps de
lui avoir arraché son fils des mains. C’est l’époque où je vadrouillais avec
mon sac à dos et j’ai eu la bonne idée de proposer à mon frère d’aller voir la
mer ! Les larmes coulent tandis que j’écris et c’est encore une occasion
de libérer les énergies de la culpabilité vis-à-vis d’elle.
Le fait de voir mon
frère vivant et heureux, m’a permis aussi de lâcher la culpabilité de lui avoir
proposé le baptême que je vois maintenant comme une invitation à se tourner
vers la lumière. Idem pour le besoin d’être pur pour aller au temple; côtoyer
l’astral demande de ne pas être attaché à la matière, de savoir gérer ce qui se
manifeste, sans tomber dans la peur qui peut attirer des énergies équivalentes.
Même si je ne veux pas voir, c'est-à-dire me focaliser sur les être du bas
astral, je sais ce que c’est que le désespoir, les pensées qu’il véhicule et
la puissance des croyances négatives. Je ne pense pas qu’ils soient mauvais par
choix, je les vois plutôt comme des êtres qui portent beaucoup d’ombre, de
souffrance et qui en sont prisonniers.
J’ai eu l’occasion de proposer à des
entités de se tourner vers la lumière et jamais ça ne s’est passé comme dans
les films d’exorcisme.
Je suis convaincue de la puissance des croyances et de
la façon dont elles modèlent notre monde, nos mondes invisibles compris. Les
gens qui sont remplis de peur voient ce qui est à travers ce filtre déformant
et attire des images, des énergies semblables qui peuvent apparaitre sous la
forme d’entités communément formées par l’imagination de toutes les personnes
qui nourrissent la peur, l’inconscient collectif.
Ce sont des projections
créations de la peur qui n’ont pas de pouvoir. Enfin qui ont le pouvoir qu'on leur donne. Ces énergies agglutinées se
nourrissent de ce qui leur ressemble, non pas comme des bêtes qui veulent manger mais comme des aimants
par la loi d’attraction. Il n’y a pas d’intention mauvaise derrière ces entités, ils sont prisonniers de la peur et ce sont
les pensées de l’individu associées aux égrégores correspondants qui se
« matérialisent énergétiquement » et peuvent apparaitre si
l’intensité de la peur, sa puissance vient l’amplifier.
Les âmes perdues sont à mon avis des personnes qui n’ont pas
compris qu’elles étaient mortes ou encore qui sont accrochés à la matière, à
leur famille, à leurs émotions ingérées, refoulées. Ils n’ont pas pu prendre
conscience de leur véritable nature et sont encore identifiés à leur
personnalité humaine à laquelle ils s’accrochent désespérément. Pourrait-on les
blâmer pour cela ?
Ne vivons nous pas tous à une moindre échelle, ce même
genre de sentiments lorsqu’on se cherche, lorsqu’on est en quête de sens ?
Dans ce contexte, selon ma façon de voir les choses, sans jugements et même
avec une certaine compassion pour ces êtres puisque je sais ce que c’est que de
vivre dans l’obscurité, la peur et le déni de soi, j’ai naturellement attiré
des âmes égarées.
C’est une des conséquences de l’ouverture du cœur et de l’abandon
du jugement.
Plus on ouvre son cœur et plus la lumière rayonne et en toute
logique celle-ci va être perceptible pour les âmes perdues qui vont
naturellement être attirées par ce rayonnement qui témoigne de la capacité
d’aimer sans conditions. Je ne me suis pas encombrée de rituel et me suis
adressée à eux comme si je les voyais, comme s’ils étaient dans la chair avec
tout de même la connaissance de la rapidité du processus de manifestation dans
l’astral.
Cette certitude est venue naturellement, tant dans le ressenti que
selon un raisonnement logique. Nous créons dans la matière mais comme celle-ci
est dense, il faut un certain temps pour que la matérialisation s’effectue mais
dans l’astral ça va beaucoup plus vite, c’est instantané.
Ce pouvoir est à
double tranchant parce que celui qui part chargé de peurs et de fausses
croyances bloquées dans les corps subtils, va projeter ces peurs et se créer
littéralement un enfer autour de lui. Un enfer composé de ses peurs, de ses
démons ou du moins de ce qu’il considère de la sorte.
Chaque fois que j’ai
proposé à une entité de se tourner vers sa propre lumière, vers son cœur, j’ai
eu un sentiment de bien-être qui ne venait pas de la sensation d’avoir bien
fait. C’était plutôt subtil comme un remerciement de la part de l’âme qui
trouvait l’amour lumière de la source et ainsi se libérait.
Chaque humain a un enfant intérieur qui est plus ou moins
actif et quand on est authentique, spontané, quand on aborde les choses avec
simplicité et sincérité, cet aspect innocent est touché en plein cœur, chez l'autre. Cette
reconnaissance permet une intimité, une communion de cœur à cœur qui n’a plus
besoin de mots, de voir d’être convaincu…
Je me demande si ces âmes venues me visiter n’était pas des
personnages de vies passées toujours est-il que ces expériences m’ont confirmé
que l’interprétation de la majorité des églises, n’était que la projection de
leurs croyances, de leur vision et qu’ils tirent leur pouvoir en faisant de ce
sujet, de la mort, un mystère qu’il faut craindre.
J’en ai testé des états de conscience modifiés au travers
des drogues et je n’ai jamais rencontré un seul monstre, une seule entité
« négative » et ce, même quand la peur me manipulait ! Elle
m’obligeait à être encore plus consciente, attentive et présente et donc
m’amenait à communier avec la lumière intérieure, le divin. La notion de bien
et de mal m’est toujours apparue comme excessive, injuste, trop radicale
et la vie m’a démontré que ça n’est pas si tranché. Comme je n’ai jamais voulu
céder à la peur (même si la stratégie de fuite est activée, j'en suis consciente et donc pas totalement prisonnière) et que j’ai toujours relativisé la notion de bien et de mal, je
n’ai pas nourri ces énergies excessivement et injustement opposées.
Le monde du bas astral contient toutes les projections de
nos peurs, de nos croyances duelles, la représentation de fantasmes inassouvis
et comme l’imagination humaine est débordante, comme ce monde est alimenté
depuis des millénaires, ça en fait des « gargouilles » !
Le mental a besoin de repères de figurer, de
nommer les choses et pour la lumière amour, c’est la même chose. On peut sentir
et voir les énergies mais on a besoin de leur donner une forme humaine pour
identifier ce qu’on perçoit au travers de l’intuition. D’un côté, il y a notre
pouvoir de projection, de donner une forme à nos pensées, nos croyances et de
l’autre on peut supposer que la vie, la source se manifeste en des formes
multiples et variées et qu’entre l’énergie divine pure de la source et
l’humain, il y a des formes plus ou moins lumineuses.
Pour cette raison, comme le mental peut créer toutes sortes
d’images, il est bon de ne pas chercher à voir l’invisible tant qu’on n’a pas
libéré le poids de la peur, de la culpabilité, de la honte…
Non pas que celui-ci
soit dangereux mais plutôt que notre vision est faussée par les énergies
coincées. Quand on connait le pouvoir de la peur et celui de l‘énergie refoulée
qui amplifie démesurément, on comprend qu’elle fausse notre entendement.
Il n’y a qu’à partir du cœur que la vision est neutre et
objective. Il n’y a que l’amour pur, inconditionnel, divin pour restaurer
l’équilibre, la vision et l’harmonie qui libère de la dualité, du conflit. Ce
qui est visible à nos yeux, c’est ce dont nous sommes conscients mais aussi ce
qui se cache dans l’inconscient et tant que ce dernier recèle des énergies
refoulées, il aura la primauté sur ce qui sera projeté. D’où la confusion si on
considère les visions depuis le mental en étant convaincu de la puissance du
mal, en étant dans le rejet de soi, qui se manifestera par une grande répulsion
vis-à-vis de tous ceux qui éveillent ce que l’on tente de se cacher à soi-même.
Pour en revenir à mon frère décédé à l’âge de dix neuf ans,
dans des circonstances dramatiques et jamais élucidées, j’ai pu le voir en rêve
et la dernière fois, on est tombé dans les bras l’un de l’autre. C’était très
vivant comme le dit la personne qui a créé la vidéo. Non seulement ça me montre
qu'il va bien, que l’ai libéré la peur et la culpabilité mais en plus que je peux communier,
communiquer avec lui, au delà de l'espace temps.
Quand on libère la peur, les croyances limitantes,
injustes, restrictives, l’horizon s’élargit sur d’autres dimensions et la porte
est le cœur. En passant par ce centre, on communie avec le divin et les
énergies qui s’y équilibrent, ne créent pas de distorsion.
On pourra faire l’expérience de l’invisible, des énergies,
par l’alchimie émotionnelle qui nous prépare à recevoir, à reconnaitre et
harmoniser tout ce qui se manifeste en soi.
Forcer les choses, par exemple en
utilisant des drogues hallucinogènes, en cherchant à voir à tout prix, en se
focalisant sur le troisième œil, ne peut qu’amener à vivre des expériences
déconcertantes parce que déformée par nos filtres. L’interprétation sera tout
aussi foireuse puisque dès le départ, tout est faussé, déséquilibré et
l’intention qui a porté la démarche étant la peur, le besoin de preuves, ça ne
peut pas être juste.
Pourtant lorsqu’on apprend à accepter ce qui se vit en soi,
la vision devient perçante, l’amour guérit, la lumière éclaire et révèle des
connaissances enfouies derrière les couches de peur. Ces connaissances que nous
partageons et qui ne demandent qu’à être accueillies, dans ce monde de contraste,
par l’acceptation de notre ombre. En elle, nous découvrons des trésors de
sagesse, de bienfaits, de savoir (ce qui nous est utile dans l'instant), nous y trouvons notre force en même temps que
notre tendresse, nous réalisons que TOUT est en nous et que nous sommes ce
tout.
Mais les mots ne peuvent pas le décrire justement c’est à
vivre en soi. Les mots sont réducteurs et comme ce qui est vécu dans le cœur
n’est pas de ce monde, n’est pas intellectualisé, ne procède pas d’un
raisonnement logique, l’interprétation sera subjective et aléatoire.
Cependant,
en nettoyant les filtres du mental et de l’émotionnel par la découverte de l’inconscient,
en laissant sortir ce qui est coincé, en laissant la lumière œuvrer, les
perceptions s’affinent et la vision qui devient neutre révèle l’aspect
invisible des choses. L’interprétation sera toujours subjective mais libérée de
la peur et du jugement arbitraire, le discernement amènera à simplifier les
choses et comme le besoin de preuve n’est plus nécessaire, l’attachement au
besoin de comprendre, de nommer, se désagrège. Ce n’est plus vital de
comprendre et d’interpréter, ça devient juste une façon particulière de
restituer les énergies qui nous traversent. La certitude qui émane du cœur, bien
que difficile à décrire, suffit à être soi-même, en toute confiance.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci