Je me suis réveillée en étant sur la défensive ce matin.
Féliz, le chat qui a passé la nuit allongé sur mon cœur a dû poser sa patte sur
un de mes seins pour que je sorte de mon sommeil. Le réflex a été automatique,
il a valsé ! Mon geste a été tout de même contenu et je peux voir que j’ai
aussi progressé à ce niveau. J’ai longtemps trouvé insupportable qu’on me
réveille et peu à peu, ça m’agresse moins.
Les gestes automatiques surtout quand il s’agit de se défendre, sont inconscients, et la mesure dans le geste me montre mon degré de confiance en la vie.
Je retrouve peu à peu la foi en la capacité de la
nature à se défendre et il semble que ce soit la conséquence de mon contact
avec la terre mère, de la reliance intime qui favorise la confiance en soi et
en la vie.
Je suis allée voir mon copain le chêne hier et j’ai senti de la
chaleur au bout de mes doigts à son contact. Pour la première fois de sa vie,
Bilou, la chatte européenne mère de Féliz, très sauvage, est venue en balade avec la chienne
et moi.
Elle reflète l’état de mon corps émotionnel et le fait qu’elle soit de plus en plus à l’aise dans le quartier me conforte dans l’efficacité du processus d’accueil des émotions.
Elle reflète l’état de mon corps émotionnel et le fait qu’elle soit de plus en plus à l’aise dans le quartier me conforte dans l’efficacité du processus d’accueil des émotions.
Le ciel n’était pas zébré comme d’habitude, on aurait dit que les épandages avaient été absorbés. Comme si quelque chose avait dispersé les nuages qui se forment habituellement. L’air été plus respirable et ce constat m’a redonné espoir.
Déjà, comme j’ai constaté l’impact des vidéos qui traitent le sujet, j’évite de les regarder pour préserver la paix en moi. Être lucide vis à vis de ce qui se passe dans le monde est une bonne chose puisque ça permet de devenir conscient mais si la maitrise des pensées n'est pas encore acquise, il vaut mieux se préserver.
Trouver l'équilibre entre s'intérioriser et voir au dehors, entre silence et expression, devient essentiel pour celui qui cherche la paix.
Ce n’est pas vraiment une stratégie d’évitement mais plutôt
une façon d’accepter ce qui est. Enfin
disons plutôt que j’essaie de voir l’aspect positif de la situation ; le
lâcher prise face aux événements sur lesquels je n’ai qu’un seul pouvoir, celui
d’admettre que je ne peux rien faire dans la matière pour que les choses
changent. Libérer la sensation d'être coincée, impuissante, devient la priorité. En accueillant les émotions qui se présentent afin de sentir la présence divine permet d'amplifier la foi et la confiance en l'amour.
Déjà, au niveau responsabilité, je peux lâcher toute culpabilité
puisque ça ne ferait qu’abaisser mon taux vibratoire et en plus ce serait bien
prétentieux d’imaginer pouvoir sauver la terre ! Ce serait comme aller contre la sagesse divine, nier son intelligence et la mienne par la même occasion.
Cependant, je peux éviter
de nourrir les égrégores qui affectent son état général. En gérant les émotions
qui émergent, je maintien la paix en moi et la rayonne. Cet état est un réel
soutien pour la planète ! Puis je peux amplifier ma foi en sa puissance en
focalisant mon attention sur ce qui la manifeste. Je peux aussi émaner des
pensées harmonieuses, parler avec la végétation et rayonner l’amour/lumière que
je suis, en conscience. Mais il est clair que j'en suis la première bénéficiaire.
Je sens que le contact avec le chêne m’apporte beaucoup de
bienfaits et nous échangeons nos énergies régulièrement. Mes sens s’affinent et
je commence à ressentir les vibrations par le toucher. Le soir, par la fenêtre,
je le salue et l’entoure mentalement d’amour et de lumière, en visualisant et
en venant en mon cœur, en ayant l’esprit serein.
J’ai eu envie de contact humain hier ! C’est plutôt
rare mais ça commence à devenir puissant. J’ai la chance de connaitre quelques
personnes avec qui le dialogue est sincère, dépourvu de jugement, transparent. C’est vraiment agréable de
pouvoir parler sans retenue, sans chercher à convaincre et sans craindre d’être
jugé. Puis je peux voir aussi combien j’ai progressé dans ma relation aux
autres par le fait que je ne prêche plus et que je ne joue plus trop les
enseignantes. Je suis passée de la phase où je voulais sauver l’autre à celle
où j’avais besoin de confirmer ma foi en l'exprimant puis enfin à la compréhension que dans
toute interaction, chacun apprend et peux grandir s'il ouvre son cœur et son esprit.
Le fait de s’observer, de prendre du recul sur soi, permet
de se connaitre vraiment mais aussi de considérer les autres comme des êtres
constitués d’amour et de lumière, donc dotés de sagesse divine, qu’ils en soient
conscient ou non. Sortir du jugement permet de voir, de reconnaitre les
qualités, de ressentir les énergies divines de l’autre sans pour autant ignorer ses
faiblesses.
En fait, il apparait
que ce sont les gens dont le mental est entêté, qui réfléchissent beaucoup, qui
ont le plus besoin de spiritualité, de comprendre comment ça marche, qui
manquent le plus de foi et dont le cœur peine à s’ouvrir.
Plus on affirme quelque
chose et plus on a besoin de l’entendre, plus on en manque.
Même quand on a
fait l’expérience de l’unité, le mental est si bavard qu’il nous faut sans
cesse revenir sur l’expérience passée pour raviver notre foi. Alors qu'il suffit d'être attentif au moment présent pour sentir la présence, il nous faut d'abord calmer le mental pour ce faire. Il en va de même pour
la gestion des émotions, on ne devrait même pas avoir besoin de réaliser le
processus, enfin de faire intervenir la pensée puisque c’est la sagesse divine,
l’énergie qui œuvre.
L’acceptation mentale ne guérit pas cependant ça permet de
ne pas opposer de résistance, de caler sa volonté sur celle de la source et
donc de laisser faire en toute confiance. L’alignement des chakras favorise
alors la libre circulation de l’énergie de guérison.
Ce n’est donc pas la
volonté qui « agit » mais bien le fait de ne pas s’opposer à ce qui
est.
Je reviens à mes réactions vis-à-vis des épandages et je me
dis que le fait de vouloir quoi que ce soit pour quelqu’un ou quelque chose d’autre
que soi, est à la limite de l’invasion, de l’ingérence.
Déjà, ça n’est pas en
gesticulant, en vociférant tel un enfant capricieux que les choses peuvent s’améliorer !
C’est l’image qui m’est venue hier ! En fait quand on a soif de justice,
on se place donc en juge et ce mécanisme égotique ne fait qu’enfler l’orgueil
tout en maintenant l’être dans des énergies de basses vibrations.
Admettre que
la terre n’a pas besoin de nous pour exister et que la reliance à cette super âme
est bénéfique pour nous avant de l’être pour elle, c’est déjà faire preuve d’humilité.
On a beau être d’essence divine, nous ne pouvons exercer
notre pouvoir d’aimer en se posant en
juge. Quand on apprend à s’accepter tel que l’on est et qu’on constate
que nous ne sommes pas condamnés pour ça mais qu’au contraire, la paix s’installe,
on perd l’habitude de se poser en juge.
Car si nous devions être puni pour nous
faiblesses, nous ne serions plus ici pour le dire. On se cache souvent derrière
le fait que nos petits travers sont beaucoup moins grave que les actes de
certains humais qui impactent sur l’ensemble de
la population.
On créé des échelles de valeurs pour tout mais le fait de juger
reste inadéquate dans un monde où chacun dispose du libre choix.
Si on veut
être juste, il ne peut y avoir deux poids et deux mesures. Soit on pardonne
tout le monde, soit on continue de juger. Quand on ressent les bénéfices du
lâcher prise, du pardon à soi et aux autres, on comprend que l’amour sans
conditions est la puissance qui guérit, que c’est la manifestation de notre
essence véritable.
On a aussi tendance à se focaliser sur les défauts des
autres pour minimiser les nôtres ou encore pour se justifier. Mais quand on
veut être parfaitement honnête avec soi-même, et qu’on décide de se prendre en
charge, de s’occuper de nous-même avant de s’occuper des autres, on se rend
compte que nous ne sommes pas toujours dans l’amour malgré notre volonté sincère.
Si
nous arrivons à accepter cette réalité sans nous condamner, on délaissera le
besoin de juger, de critiquer ou de lutter contre les injustices du monde.
De plus, si nous savons que nous avons été
tour à tour victime, bourreau et sauveur, le jugement n’a plus sa place ;
les victimes d’aujourd’hui furent très souvent les bourreaux d’hier.
Quand on perçoit les mondes subtils, que ce soit en étant à
l’écoute de nos pensées et en ressentant les vibrations qu’elles émettent, ou en
« voyant » les énergies, ou simplement parce que notre foi est
grande, on convient que les apparences sont un leurre, une illusion.
Quand on
étudie le comportement de l’humain simplement en s’observant en toute
objectivité, on constate que nous jouons souvent un rôle, c'est-à-dire que nous
agissons d’une façon différente de nos principes, de nos idéaux, de nos
pensées. Nous pouvons aussi connaitre la
puissance de l’inconscient.
La science classique et quantique démontrent que l’énergie
de vie imprègne toute substance, que l’invisible, l’infiniment petit a autant d’importance
sinon plus que le visible, dans le processus de la vie.
On peut facilement constater que notre vision, nos sens, ont
une perception limitée des choses et qu’il est donc impossible de se faire une
idée globale de ce qui est. Pour cette raison, tout jugement devient très
subjectif et aléatoire. Il se fonde sur une infime part de la réalité et ne
peut donc pas être juste, équitable.
Comme nous ne sommes pratiquement jamais dans la pleine
conscience, nous ne pouvons pas être objectif. De plus nos filtres mentaux, nos
croyances et l’état de notre corps émotionnel voilent, faussent notre vision.
Entre les bénéfices ressentis par le non jugement et la
connaissance des mondes subtils, l’idée même de juger devient obsolète. Quand
en plus on sait que nous sommes des miroirs les uns pour les autres, on
comprend que ce qui nous fait réagir c’est ce qui est éveillé en nous. L’autre
ne fait que mettre le doigt là où ça fait mal, il nous révèle à nous-même. Dans
cette perspective, l’accusation s’adresse avant tout à nous-même. Et à moins de
se pardonner, de s’accepter en totalité, on va souffrir de notre propre
condamnation. La culpabilité va nous affaiblir de l'intérieur, baisser notre taux vibratoire et ainsi diminuer nos défenses immunitaires naturelles.
Nous n’avons alors d’autre choix que de nous pardonner, de
lâcher la notion de jugement si nous voulons être en paix. Quand on se pacifie
et que par le fait, on devient moins prompt à juger, la notion de dualité
révèle alors son véritable sens.
C’est un processus révélateur qui permet de voir les
choses telles qu’elles sont, d’en connaitre l’ampleur, de révéler la lumière
par contraste et l’ombre de la même manière et ainsi de pouvoir constater que
tout porte son contraire.
Que l’équilibre se trouve au point zéro. On
comprend aussi que les "opposés" se complètent, qu’ils émanent de la même source,
qu’ils en sont l’expression étendue, dans les deux directions extrêmes.
Le processus d’accueil des émotions nous révèle la force de
l’acceptation, la puissance de l’amour sans conditions, la présence divine.
On
peut voir que l’harmonie résulte de l’équilibre, de l’alignement des corps sur
la fréquence divine de l'amour our, sans conditions ni restrictions.
On se rend compte que nos souffrances viennent d’un manque
d’amour, que nos erreurs sont la conséquence de notre incompréhension, de notre
vision distorsionné de l’amour.
Ceci dit, la tendance à juger peut perdurer malgré tout
mais peu à peu, on utilisera le mode comparatif pour élargir sa vision, se faire une opinion. Puis
en ne se punissant pas pour le fait de persister à juger, on permettra à l’amour
de réaliser son œuvre et la présence divine qui pourra se manifester et être
intégrée avec plus d’intensité nous aidera à lâcher la notion de jugement.
Je pensais aux animaux et leur relation à la maladie. Ils
guérissent beaucoup plus vitre que nous parce qu’ils ne l’amplifient pas mentalement.
Nous avons tellement tendance à focaliser sur ce qui ne va pas que nous l’amplifions
et nous privons de voir ce qui va parfaitement bien. Nous créons ainsi un
déséquilibre intérieur qui amplifiera le mal-être.
La meilleure façon de considérer ce qui est avec justesse, exactitude, c’est d’être capable de voir l’ensemble d’une situation et de
faire un bilan équilibré des choses. De voir le bon en toute chose afin de nourrir
l’espérance mais aussi d’avoir assez de lucidité pour voir l’aspect sombre ce
qui aura pour effet de préserver de l’arrogance, de l’orgueil, de la vanité, qui
se manifestent en adoptant un point de vue extrémiste, radical ou réactionnaire.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci