Ce matin, je me laisse guider par le hasard pour écrire. Je
n’avais aucune idée du thème que j’aborderais alors j’ai suivi l’élan qui m’a
amené sur le site de Monique Mathieu où un nouveau message a été publié. Il parle
du pardon tout comme la première clef de sagesse que j’ai piochée sur ce même
site « du ciel à la terre ».
Clef 459
« Essayez de travailler le plus possible
les colères intérieures, le lâcher prise, et surtout le pardon, les peurs et
l’Amour.
Une immense énergie est à votre disposition.
Plus vous l’appellerez, plus elle viendra de l’extérieur, et plus elle
s’ouvrira de l’intérieur. Il y aura fusion entre les énergies
d’Amour appartenant à votre âme et toutes les énergies d’Amour que vous
attirerez à vous venant de l’Univers et aussi des Hiérarchies de Lumière qui
sont des êtres extraordinaires, des constructeurs de mondes, des dieux
créateurs. »
Je peux effectivement témoigner des effets très positifs
qui résultent du fait de pardonner sincèrement et surtout de se pardonner à
soi-même. Car c’est une phase du processus de guérison qu’on a tendance à
minimiser voire à ignorer ou encore à refuser.
Je constate que la culpabilité
est aussi toxique que la peur et c’est une raison de plus pour lâcher tout
jugement. En ce sens, vouloir se pardonner implique tout un travail à faire au
niveau du mental, des croyances. Il ne faut pas oublier non plus que c’est un
processus qui comporte plusieurs étapes et qu’il est indispensable de les vivre
toutes.
En fait, le pardon est en soi, un chemin initiatique et en
même temps une délivrance et comme nous vivons dans un monde de contraste, où
la lumière s’exprime dans son ensemble, d’un extrême à l’autre, il nous faut
gravir l’échelle émotionnelle, pas à pas, avec persévérance et patience afin
que le processus puisse guérir la personne en profondeur tout en lui permettant
d’être enseignée à chaque étape du parcours. Le principe est simple, il s’agit
de commencer par reconnaitre les faits jusqu'à pouvoir abandonner tout jugement.
Beaucoup de traumas sont occultés, enfouis dans les
profondeurs de l’inconscient, mais la vie, les situations du quotidien, les
rencontres, sont autant d’occasion de sonder ces parts de nous-même qui régissent
notre personnalité tant que nous sommes identifiés uniquement à l’ego.
Commencer par exprimer ses souffrances auprès d’un psy, d’un
ami, d’un animal, d’un arbre, de tout être apte à nous écouter sans juger,
permet de vider le mental et de libérer la charge émotionnelle, celle dont les
émotions sont révélées, telles que la colère, le sentiment d’injustice, la
haine même et la tristesse.
Peu à peu, à mesure que nous ouvrons notre cœur,
par le processus d’accueil des émotions, en lâchant prise lorsqu’elles émergent,
la lumière de la source commence à éclairer notre vision, l’âme se
manifeste, on pourra ainsi changer sa perception des choses en douceur et
l’amour qui pourra pénétrer en profondeur guérira le passé.
Comme on accepte de
se voir en face, de guérir ses blessures par la prise en charge de l’enfant
intérieur, de nos émotions, la vérité de ce que nous sommes nous sera révélée
selon notre capacité à laisser les énergies de la source circuler
librement.
Il faut savoir aussi que ce processus n’est pas linéaire et
les retours en arrière qui nous permettent de lâcher le passé en le revisitant,
nous font aller toujours plus loin dans les profondeurs de
l’inconscient et en même temps dans les différentes dimensions de l’être, les
plus subtiles, éclairées, rendant illusoire la notion de passé et de futur,
abolissant les barrières du temps et de l’espace.
La notion de jugement perd aussi son sens puisque le pardon
et la sensation de l’amour en soi, puis la lumière qui révèle notre sagesse, nous
permettent de savoir que nous sommes un être éternel qui existent au-delà des
apparences, en dehors de l’espace temps.
Nous comprenons que nous sommes des
êtres d’amour et de lumière en sentant ces énergies circuler en nous, depuis notre cœur et en
constatant leur effet guérisseur sur nos différents corps.
En apprenant à venir
en notre cœur, notre essence divine est ressentie de l'intérieur et nous pouvons constater
que son intelligence surpasse celle du mental. Peu à peu en prenant confiance
en l’amour et la lumière qui nous habitent et en constatant par effet miroir,
la réalité de la loi d’attraction et de notre potentiel créateur, le mental
accepte de suivre le cœur.
La libération émotionnelle, par son processus nous permet
de ressentir la vibration d’amour et de communier avec le divin, de le sentir
en sa chair et on constate alors que l’ouverture du cœur permet l’intégration
de la sagesse; nous passons de la croyance à la connaissance.
Quand on libère le mental et l’émotionnel de l’accusation,
du jugement, la paix qu’on ressent, rend la vie beaucoup plus facile et légère,
peu à peu on lâche la notion de bien et de mal qui devient obsolète. On se rend
compte que c’est cette vision qui nous maintient dans la peur et l’ignorance de ce qu’est l’amour, de notre
vraie nature, de l’être divin que nous sommes.
J’ai nourri la culpabilité en jugeant le
comportement de fuite par la prise de médicaments alors même que mon désir était de me rapprocher du divin
intérieur, d’être présente à mon corps physique. Je ne pouvais pas encore admettre
que c’est en acceptant mes ombres que ma lumière se révèle. Puisque je
considérais l’ombre comme quelque chose de négatif je voulais être uniquement
dans la lumière, m’identifier à cet aspect en refoulant, en ignorant, les appels
de mon enfant intérieur. Peu à peu, j’ai compris que ma vision duelle des
choses m’empêchait de vivre à partir du cœur et de réaliser l’unité intérieure.
Il ne faut pas se leurrer, à moins de souffrir ou de sentir
les bénéfices qui résultent de la guérison émotionnelle, le mental ne voudra
pas lâcher le contrôle et il continuera à agir en mode survie.
La gestion émotionnelle ne fait pas que soulager la
personne d’un poids, elle ouvre aussi la conscience et comme il nous faut venir
en notre cœur pour réaliser cet exercice efficacement, peu à peu nous
reconnaissons l’intelligence du cœur, sa puissance. Nous comprenons que depuis cet espace,
nous pouvons avoir une vision juste des choses, une vision complète qui nous
permet de comprendre que tout a un sens.
La paix que nous
expérimentons à chaque fois que nous libérons des émotions, nous motive à
continuer ce travail qui devient plus facile à force de pratique et dont les synchronicités
et les résultats parfois miraculeux nous invitent à laisser tomber le jugement.
Longtemps lorsque des émotions qui éveillaient des
blessures du passé, se manifestaient, j’étais triste et en colère, je pensais
que le processus ne marchait pas ou que je ne serais jamais libre, totalement
libérée. Puis peu à peu, j’ai pu constater que j’étais mon propre bourreau et
que le déséquilibre venait du fait que ma vision était totalement limitée par
le concept de bien et de mal.
En fait, je continuais de me punir d’avoir été victime, je
me jugeais encore et c’est mon corps physique qui en faisait les frais. En niant les élans de mon cœur en freinant mes
envies, en jugeant mes faiblesses, je me privais moi-même de ressentir l’amour
que je suis. J’avais un regard rempli de compassion pour mon père, lui trouvait
beaucoup de circonstances atténuantes puisqu’il reproduisait un schéma vécu
mais je n’arrivais pas à avoir ce même regard sur moi.
J’ai donc décidé de faire des séances d’EFT pour changer
mon point de vue à mon propos. Tant que je me juge de prendre des médicaments,
de fumer des cigarettes et parfois même de l’herbe, je m’enferme dans la prison
du mental et me coupe de mon cœur. Il a fallu pas moins d’un an pour que je sois
convaincue que le jugement envers moi-même était précisément ce qui m’empêchait
de recevoir plus d’amour de la source.
J’ai dû libérer la peur de tomber dans la décadence, en
abandonnant la notion de bien et de mal, le jugement. Ce lâcher prise m’a amené
à comprendre que le monde reflète mes croyances et que ma vision dépend
totalement de ma façon d’interpréter les choses.
Quand on cesse de s’invalider, on se libère d’un poids
énorme qui nous maintenait dans la gravité et nous amenait à nous identifier aux
personnages construits par la peur et le jugement.
Ma quête de lumière, ma
volonté de n’être qu’amour et lumière m’obligeait à renier des aspects
importants de ma personnalité et ainsi, je nourrissais la division, amplifiait
la croyance en la séparation, en la hiérarchie, la comparaison, la sensation
d’être incomplète, vide, impuissante ; je m’identifiais toujours à mon mental. La souffrance qui en résultait me poussait à
vouloir vivre à partir du cœur, à m’y loger le plus souvent possible afin de
sentir la paix, à choisir l’amour en toutes circonstances.
Ce choix m’a permis de constater le pouvoir de l’amour
inconditionnel et ma vie qui devenait de moins en moins dramatique, commençait
à me renvoyer ce même amour amplifié. En lâchant progressivement la notion de
bien et de mal, j’ai élargit ma vision et les choses me sont apparues dans une
perspective beaucoup claire.
Je peux maintenant
constater la pertinence de mes aspects cachés qui une fois perçus à partir du
cœur délivrent leur message et me permettent d’amplifier l’amour en soi,
l’amour de soi, la confiance en soi et en la vie.
De ce point de vue, la notion de temps devenant aussi
obsolète puisque les allers retours entre passé et présent permettant la
guérison des blessures, révèlent la mobilité du mental qui devient alors un
atout. Son côté aléatoire peut être considéré comme la capacité à être souple,
flexible, ce sont ces vertus ou ce contexte qui préparent à accueillir le changement.
Chaque aspect autrefois perçu comme négatif s’équilibre
lorsqu’il est amené au cœur et comme il n’y a plus d’identification au mental
seulement, les personnages se désagrègent et les énergies de la source s’activent
et s’harmonisent. En utilisant la vie comme un miroir, je peux constater mon
évolution, l’efficacité des libérations et dès lors, les expériences sont
perçues comme telles. Elles ne définissent plus qui je suis mais sont
simplement des occasions de mieux me connaitre, de pouvoir ajuster ma fréquence
vibratoire et de me maintenir dans le cœur. Tout m’amène à constater que mon pouvoir réside dans la maitrise des émotions et donc des énergies. Comme c’est l’amour
sans conditions qui guérit, mon pouvoir est celui d’aimer, de choisir d’ouvrir
mon cœur et ainsi de laisser la source se déverser.
Clef 357
« Il n’y a pas de privilégiés aux yeux de
la Source, il y a simplement des êtres qui ont le courage de travailler sur
eux, de s’ouvrir, d’aimer, d’aimer leurs ennemis plus que leurs amis. Tout
n’est qu’une question d’apprentissage, de volonté. »
La volonté devient une notion obsolète quand on se rend
compte que le bien-être dépend de l’alignement des corps, des chakras, de leur
harmonisation à l’essence divine en soi. Tout est fluide lorsqu’on suit le
cœur, lorsque la volonté de la personne s’accorde à celle du divin en soi.
Quand on se rend compte que la souffrance résulte de la résistance à ce qui
est, on s’abandonne peu à peu au mouvement de l’être, de la source, de la vie.
On constate que le jugement créé une forme de dysharmonie et que le lâcher
prise offre un confort intérieur, une force indestructible, une paix durable.
C’est en délaissant la tendance à juger qu’on se libère du
mental egotique, de sa vision étriquée et qu’on vit alors à partir du cœur,
dans une dimension où le conflit et la séparation n’existent pas.
On lâche aussi peu à peu le besoin de comprendre avec
l’intellect, à mesure que l’on constate les bienfaits de l’abandon à l’amour
que nous sommes. La vie devient magique et facile lorsqu’on décide de suivre
son cœur. La peur et la culpabilité qui peuvent être considérés comme des
ennemis, deviennent des instructeurs, des panneaux indicateurs qui nous
permettent de revenir à la raison du cœur. En aimant ses ombres, on invite la
lumière et l’amour divins à diriger notre vie.
L’acceptation de nos faiblesses
nous réconcilie avec la vie que nous considérons alors comme un jeu tout en ayant conscience que tout en soi est divin, sacré. Les
énergies de l’enfant intérieur qui sont celles de l’âme, peuvent s’exprimer
sans retenue, sans complexe.
On renait en reconnaissant les forces complémentaires en
soi comme des énergies parentales qui peuvent guérir l’enfant en soi. Celui-ci
n’a plus de raison de s’exprimer en force puisqu’il est aimé et reconnu. Le
corps émotionnel se stabilise et toutes les énergies, les facettes de la
personnalité s’expriment alors dans l’harmonie et l’équilibre.
La prise en charge de son monde intérieur libère de toute
autorité extérieure, du besoin d’être guidé puisqu’on laisse l’âme et le divin
nous inspirer et l’harmonie rétablit la souveraineté de l’être. Cependant il
nous faut aussi libérer l’idée que nous sommes créateurs tous puissants
vis-à-vis de l’extérieur.
Nous avons le pouvoir de changer notre perception des
choses en voyant avec les yeux du cœur. Nous ne changeons pas les faits mais la
façon de les voir, de les interpréter et de les intégrer. Accepter d’avoir des
limites en tant qu’humain invite le divin à agir mais comme le mental ne peut
appréhender qu’un dixième de la réalité, on comprend qu’il nous faut lâcher
prise. Que la lumière en nous agit avec plus d’efficacité quand nous lui faisons
totalement confiance. C’est une position inconfortable pour le mental au début
mais il se calme petit à petit, en constatant le mieux être immédiat et les
résultats positifs qu’engendrent le lâcher prise.
Quand on craint de se laisser aller à être soi-même c’est
que nous n’avons pas encore lâché la notion de jugement, que nous continuons de
raisonner à partir de la peur, que nous continuons de comparer, de hiérarchiser.
C’est alors que le pardon à soi nous ouvre le cœur et libère l’amour de la
source, une sensation de paix nous envahit et nous
délivre de l’attachement aux résultats, des attentes et donc des déceptions.
On est alors ouvert à la vie, à la nouveauté, au présent.
Comme on vit la paix par l’abandon du jugement, le pardon à soi, on va
l’appliquer aux autres. On s’autorise à être soi-même sans rejeter
quoi que ce soit dans la confiance que notre cœur nous guide toujours au bon
endroit, au bon moment, et comme ça se vérifie, on peut alors goûter la liberté d'être en cessant de se juger, de se rejeter.
Puis plus on apprend à venir en soi quand quelque
chose nous déstabilise plus on comprend où est notre pouvoir véritable ;
dans la responsabilisation de soi, l'amour inconditionnel de soi. Le comportement des autres ne vient plus
nous titiller puisque nous ne cherchons plus à changer.
J’ai pu constater un immense mieux être quand j’ai décidé
de ne plus juger quoi que ce soit en moi. Les épandages chimiques ont suscités
de la colère, de la tristesse et ce sont ces énergies qui continuaient de me
maintenir dans l’impuissance et nourrissaient la croyance que j’étais
manipulée.
Ce constat m’a amené à voir que je continuais de souffrir parce que
je croyais encore que des aspects de moi me manipulaient et en acceptant la
dépendance, en lâchant le jugement, je n’ai pas pour autant augmenté les doses.
Au contraire, l’envie de diminuer à nouveau, selon mon rythme, mon ressenti en
me contentant de lâcher tout jugement, se manifeste. Je ne me fixe aucun
résultat, aucune date ni ne projette comment je serais une fois libérée de ça.
Je fais confiance à l’intelligence du cœur, du corps physique et du divin en
sachant que la seule chose à faire, c’est justement de laisser faire, de me
laisser être ce que je suis à chaque instant.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci