J’ai carrément eu la flemme d’écrire hier. Il faut dire que
je devais partir tôt de la maison pour aller à Perpignan et en revenant de ce périple, j’étais vidée !
Mais ça m’a fait du bien de casser la routine même si j’ai regretté d’avoir
conduit comme une dingue et risqué de manger une voiture en pleine face, en
doublant. Je n’ai pas eu d’autre choix que de me glisser entre deux voitures
puisque sinon, je me serais rabattue sur le véhicule que je doublais. J’ai
préféré suivre l’élan plutôt que de freiner et semer la panique autour. J’ai eu
vite fait de calculer que j’avais la place de passer.
Ce n'est qu'une fois rentrée à la maison, que j’ai accueilli la peur de
la punition, la culpabilité, la honte aussi d’avoir été si inconséquente. Si j’avais
été seule, je n’y penserais même plus mais comme j’avais une passagère, j’ai
pas mal ruminé avant de lâcher prise. J’ai dû m’y reprendre à deux fois tant les
idées négatives venaient. J’ai aussi cherché à comprendre ce qui avait motivé
ce comportement mais j’ai vite abandonné parce que ça augmentait le malaise et m'embrouillait encore plus.
De
toute façon, il n’y a pas eu de conséquences graves sauf peut être la peur
suscitée chez mon amie et les autres conducteurs. En plus, je venais de lui préciser que je ne prenais pas de risques non calculés ! Il est vrai que
les autres conducteurs n’ont pas eu d’autres choix que de se ranger et c’est
certainement pour cette raison que je n’ai ressenti aucune peur, j’ai gardé mon
sang froid.
Puis une fois que la connerie est faite, il n’y a pas de
raison de ruminer indéfiniment. Je me suis excusée auprès de mon amie et il
semble qu’elle ait passé l’éponge, du moins qu’elle n’ait pas eu trop le temps
de paniquer.
Le fait de conduire me stress encore pas mal, c’est la
situation qui continue de m’agacer le plus, de susciter beaucoup d’impatience, de
colère et il vaut mieux que j’évite d’embarquer des passagers dans mes virées. J’ai
beau savoir que le mieux c’est d’accueillir la peur avant de démarrer, je n’ai
pas encore le réflexe. Du coup, la peur
me rend agressive et impatiente. Je vais essayer de penser à respirer avant de
prendre le volant, la prochaine fois.
C’est tout de même dingue de ne pas arriver à en faire un
réflexe. C’est trop simple pour le mental qui aime les trucs compliqués
et s’imagine que pour guérir, il faut beaucoup de connaissances, de rituels
compliqués…alors qu'il suffit de savoir respirer !
L’histoire du riche, dans la bible, qui va faire chercher un
prophète par ses serviteurs et qui reviennent en lui disant de tremper ses yeux
dans les eaux d’une rivière, pour recouvrer la vue, je crois et qui ne peut se
satisfaire de la réponse, me vient à la mémoire.
Il y a derrière cela, l’idée qu’un individu a besoin de se sentir
privilégié, reconnu par l’élite médicale, l’autorité, en l’occurrence, un
prophète à l’époque, pour s’autoriser à guérir.
La notion de culpabilité
intervient aussi dans la maladie. On a tendance à penser qu’on a fait quelque
chose de mal, qu’on est puni et du coup on peine à imaginer qu’on puisse être pardonné.
Effectivement, si on attend d’être pardonné par "Dieu", si on s’imagine que c’est
son pardon qui nous délivrera, on sera dans l’attente de recevoir quelque
privilège, un signe qui nous garantira que le divin ne nous en veut pas.
Alors
que ça n’est que nous-même qui refusons de nous pardonner et faisons ainsi obstacle
à la grâce. En ayant toutes sortes de croyances erronées à propos du divin on
se prive de la guérison.
Si on considère, que nous sommes une étincelle divine
matérialisée dans un corps de chair, que nous cocréons notre vie même si la
plupart du temps, ça n’est pas conscient, et que cette vie nous permet d’expérimenter
la dualité afin de grandir en sagesse, par nos choix, l’idée même de punition
et de récompense devient obsolète.
Puisque nous sommes responsables de nous-même et uniquement
de nous, que nous sommes dans un jeu d’illusion
et de contraste, la culpabilité n’a pas de raison de perdurer.
Il est normal de
culpabiliser quand on fait des erreurs mais si on ne passe pas par l’étape du
pardon, on se créé son propre enfer, sans que ça puisse changer les faits.
Et qui d’autre que nous-même peut réaliser ce pardon ?
La conscience ne juge pas, l’intelligence de la source qui est en nous, n’a
jamais jugé aucun des actes de la personnalité.
Prendre conscience de son
erreur et demander pardon, si besoin, aux personnes qui ont subit les conséquences
de nos choix non éclairés, et à soi-même, est suffisant pour intégrer la leçon
et ne pas refaire la même erreur.
On se rajoute tout un tas de mauvaises raisons
de se maintenir dans un état de victime. Puisque si on ne se pardonne pas, si
on attend d’être pardonner par le divin, on nie son pouvoir de choisir, on
refuse de voir la situation avec les yeux du cœur et on s’endurcit.
Il y a ce que je réalise consciemment, ce que je crée
inconsciemment et comme je ne suis pas seule à disposer du pouvoir de création,
il me faut aussi apprendre à relativiser, à accepter les échecs, les erreurs,
les imperfections, la faiblesse de l’humain manipulé par ses croyances et ses peurs.
Ne pas se pardonner, c’est une façon donc de nier le divin
en soi et aussi de nourrir l’idée que la compassion des autres nous délivrera
de la culpabilité, que leur pardon nous délivrera. Par orgueil, par manque d’amour vrai de soi, on peinera à
accepter d’avoir fait une erreur et ça nous maintient dans le rôle de la
victime puisqu'on attend une sanction de l'extérieur et du divin.
De même, croire que nous sommes responsables de nos créations ne doit pas nous faire oublier que nous ne sommes pas seuls à le faire et qu'il y a plusieurs paramètres du monde invisible que nous ne pouvons absolument pas maitriser. Un plan d'ensemble dont nous faisons partie au niveau de la conscience divine et que la personnalité ne peut pas vraiment connaitre, du moins en totalité.
Nous ne pouvons
pas contrôler ce que les autres créent, ce que la vie nous amène à vivre. Même
si nous cocréons, même si nous le faisons la plupart du temps sans en être
conscient, nous sommes responsables de ce que nous vivons, de la façon dont
nous intégrons ce qui est.
Nous ne sommes pas toujours l’initiateur de ce que
nous vivons mais nous pouvons toujours
choisir comment nous allons réagir face à ce qui arrive.
C’est bien là que notre pouvoir se situe et non dans la
capacité de changer un événement. La culpabilité entraine les regrets, les
remords et on s’enferme dans un cycle infernal ! Prendre conscience de son
erreur, l’accepter et enregistrer la leçon afin de ne pas refaire la même bourde,
permet de passer à autre chose.
Culpabiliser nous maintient aussi dans l’inconscience,
dans l’idée que nous n’avons pas eu le contrôle sur la situation. Or il ne s’agit
pas de contrôler mais de permettre l’expérience et de gérer les pensées et les
émotions qui auront amené à vivre la situation. On pourra alors détecter quelle
fausse croyance a généré les faits et accueillir la part de soi qui est dans la
peur ou l’ignorance.
La culpabilité est amplifiée lorsque l’estime de soi dépend
de l’opinion des autres, de la reconnaissance extérieure mais quand on commence
à développer l’amour vrai de soi, il devient plus facile de la lâcher.
On ne le fait
pas comme pour se disculper, comme pour justifier n’importe quel comportement
ou encore se donner le droit de faire tout et n’importe quoi. On admet qu’on n’est
pas parfait et ainsi, on active la perfection de l’amour en soi, par l’accueil de l’émotion
et des pensées de déni, de rejet de soi.
Lorsqu’on réalise ce genre de mise à jour des croyances et
des émotions, on sera beaucoup mois prompt à juger autrui. Surtout lorsqu’on ne
comprend pas ce qui nous a motivé,
lorsqu’on se rend compte que c’est la peur non gérée qui a généré un
comportement et que ce sont des stratégies inconscientes qui se sont mises en
place.
On sera motivé à devenir plus présent à soi-même, plus conscient de ce que
nous vivons. Puis en lâchant la culpabilité, on retrouvera une forme de
maitrise dans la gestion émotionnelle qui nous aidera à reprendre confiance en
soi.
Voici les clefs de sagesse du moment, piochées sur le site
de Monique Mathieu :
Clef 359
Bientôt tous les petits problèmes de votre corps, tout ce
qui vous fait souffrir et que vous appelez à tort maladie disparaîtra petit à
petit. Il faudra de plus en plus élever votre conscience au-dessus de la
maladie, il faudra prendre conscience que votre corps fonctionne parfaitement.
Intellectuellement vous le comprenez mais vous n’arrivez pas l’intégrer.
Toutefois il y aura encore dans vos corps des épurations, une lutte entre les
énergies en place et les nouvelles énergies qui s’installent.
Clef 258
N’oubliez jamais que l’Amour est la seule énergie
souveraine dans tout l’Univers et qu’avec cette énergie tout vous est possible,
votre propre transformation ainsi que la transformation de ceux que vous aimez.
De plus, l’Amour vous protège de l’extérieur, vous protège de toutes les formes
pensées qui pourraient vous atteindre et vous déstabiliser. Si vous restez
toujours dans cette énergie, dans la conscience que l’Amour est la plus grande
force de l’Univers, rien ni personne ne pourra vous atteindre, si ce n’est
l’Amour. L’Amour attire l’Amour, la Joie attire la Joie, la Paix attire la
Paix.
Voilà qui me remet sur mon chemin
et il est clair qu’en pareille circonstance, l’amour se manifeste dans le
pardon à soi. Je suis la seule à pouvoir le faire, à pouvoir restaurer la libre
circulation de cette énergie de vie, de la source, en accueillant les aspects
fragiles de mon humanité.
Clef 852
Il faut que vous compreniez que vous avez une chose
essentielle à faire, c'est de pardonner ! Pardonnez-vous et
pardonnez aux autres parce que tout ce qui n'est pas pardonné crée
une souffrance qui s'imprègne dans vos corps subtils et dans votre âme qui,
petit à petit, restitue cette souffrance à votre corps de matière.
Bon, le message est clair ! 4 pages sur le sujet, me
montrent que ça n’est pas si facile à réaliser puisque c’est dans l’inconscient
que demeurent les fausses croyances et ça n’est qu’en étant à l’écoute des
émotions, dans le lâche prise que je peux avoir une vision profonde des choses,
accéder à ce qui créé le blocage de l’énergie.
Clef 861
Nous vous demandons avec insistance : Bien sûr, vous êtes
obligé(e) de vivre dans cette troisième dimension, nous le comprenons !
Lorsque nous vous demandons de lâcher prise, cela veut dire de ne pas
cristalliser sur une situation donnée !
Lorsque vous vivez une expérience,
vivez-la en vous disant : « cette expérience me permet d’évoluer, mais elle n’a
que ce seul mérite ! Une fois que j’aurai vécu cette expérience il faudra
simplement que je l’oublie. Il ne faut pas que je ramène sans arrêt toutes les
vieilles expériences, tous les vieux traumatismes, toutes les vieilles
souffrances ». Tout cela doit disparaître de vous et ne vous appartient plus.
Bon et bien, il est temps de passer à autre chose ! Mais
pour qu’une leçon soit bien intégrée, il faut accueillir toutes les pensées, les émotions, afin de libérer la charge énergétique,
de défaire les nœuds. Chaque fois que mon mental revient sur cette histoire, je
me contente de respirer et de « voir », ressentir, se qui se
manifeste, sans juger, jusqu’à ce que plus rien ne m’y ramène.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci