mercredi 27 août 2014

"La pédagogie Montessori c’est quoi ?" par Anne-Laure Vaineau


Sculpture de Jurga



Favoriser la confiance en soi, l’autonomie, tout en permettant à l’enfant d’évoluer à son propre rythme et en toute liberté. Telles sont les promesses de la pédagogie Montessori, que certains jugent trop débonnaire et permissive. En quoi consiste ce mode d’éducation qui se veut placer l’enfant au centre de la pédagogie ? Éléments de réponses avec Charlotte Poussin, éducatrice et directrice d’une école Montessori.
Sommaire
  • Les principes de la pédagogie Montessori
  • Montessori : des écoles hors-normes
  • 3 questions à…
« L’enfant n’est pas un vase que l’on remplit, mais une source que l’on laisse jaillir. » Telle est la philosophie de l’éducation de Maria Montessori, première femme médecin d’Italie, dévouée à la cause des enfants. « Éduquer, ce n’est pas dresser » prône celle qui, en janvier 1907 ouvre la première Maison des enfants (Casa dei Bambini en italien). 
Sa révolution ? Mettre à la disposition des écoliers un matériel adapté, mais surtout, les laisser libres de choisir eux-mêmes les activités qu’ils souhaitent faire, pendant le temps qu’ils le désirent. Elle constate alors, avec surprise, que les tout-petits (dès trois ans), sont capables de faire preuve d’une concentration et d’une autodiscipline inattendues. C’est ainsi que nait la pédagogie Montessori : dès lors que l’enfant se trouve dans un environnement propice, accompagné par un éducateur qui s’adapte à lui et le stimule, l’enfant apprend par lui-même, à son rythme. Un siècle plus tard, cette méthode a fait de nombreux adeptes à travers le monde et plus de 20 000 écoles ont ouvert leurs portes. Mais pour les montessoriens, la France et ses quelques cent écoles, reste à la traîne. À ce jour, l’Education nationale refuse de valider une telle pédagogie, contraignant les établissements à se développer en marge du système public.


Les principes de la pédagogie Montessori

La liberté
C’est une notion fondamentale de la pédagogie Montessori. En classe, les enfants sont libres de choisir l’activité qu’ils souhaitent faire parmi celles qui leur sont proposées, à la seule condition d’avoir déjà « vu » cette activité avec l’éducateur(trice), et peuvent y passer le temps qu’ils veulent. Ils ont aussi le droit de parler (à voix basse) et de se déplacer comme ils l’entendent dans la classe, tant que l’ambiance de travail est respectée.

L’autodiscipline
Elle va de pair avec la notion de liberté et s’applique tout autant pour l’attitude que pour les corrections. Plutôt que d’attendre passivement les corrections d’un tiers, l’enfant est invité à repérer lui-même ses erreurs. D’autant que, selon la méthode Montessori, il ne s’agit pas tant d’avoir « juste » ou « faux » que de s’exercer à faire mieux, de se perfectionner dans l’activité.

L’action en périphérie
Selon Maria Montessori, il est plus profitable d’agir sur son environnement plutôt que sur l’enfant lui-même. En pratique, il s’agit par exemple de parler moins fort pour l’inciter à en faire autant, plutôt que de lui ordonner de le faire. Ou encore, de mettre à sa portée un meuble à chaussures et à chaussons, plutôt que de lui demander d’aller les ranger ou les chercher dans un placard.

Le respect du rythme de chacun
Peu importe que l’enfant soit rapide ou lent, tant qu’il est concentré. La pédagogie Montessori met l’accent sur le respect du rythme de chaque enfant, et préconise de ne pas mettre d’étiquettes aux enfants (« tu es lent », « tu es rapide »), au risque de l’enfermer dans ce qualificatif. Et Maria Montessori d’ajouter que le rythme de chacun peut varier en fonction des moments de la journée, de l’activité, des différentes périodes de son développement, et que les apprentissages des enfants se font par à-coups.

L’apprentissage par l’expérience
L’abstraction ne se transmet pas. Tel est le postulat à partir duquel se base la réflexion montessorienne. Pour s’approprier les concepts, l’enfant doit manipuler, de façon tangible et concrète, avec ses cinq sens. Là encore, cela passe par l’utilisation de matériel adapté. Il s’agit par exemple, pour expérimenter l’unité, la dizaine, la centaine etc. d’utiliser des perles. Les enfants peuvent les soupeser, les comparer, et intégrer, par la vue et le toucher, leurs différences ou leurs proportionnalités.


L’activité individuelle
Si quelques activités sont présentées en petits groupes, la plupart se font plutôt en individuel, afin que les enfants s’approprient les concepts de façon personnelle.


L’éducation, une aide à la vie
Selon Maria Montessori, l’enfant est potentiellement bon, et il suffit de le respecter pour qu’il le reste. Le respecter, c’est l’inviter à respecter les autres, et donc, le préparer à une vie sociale harmonieuse. Le but de l’éducation montessorienne est d’aider l’enfant à acquérir une discipline intérieure.

Montessori : des écoles hors-normes

Votre enfant est-il à l'aise avec les autres ? Faites le test !

Magdalena Berny


Une pédagogie de l’enfance
La pédagogie Montessori, à proprement parler, ne s’applique que pour les enfants de 3 à 12 ans, c’est à dire au primaire (écoles maternelles et élémentaires). Mais il existe aussi des collèges et des lycées d’inspiration montessorienne. Les professeurs y sont familiers avec la pédagogie Montessori et en gardent les valeurs de respect et de valorisation de l’enfant. Pour les moins de 3 ans, certains établissements proposent des ambiances « Nido ». Ce sont en quelque sorte des crèches montessoriennes.


De 3 à 12 ans : 3 classes
La pédagogie Montessori décompose le primaire en trois classes. La première, appelée la Maison des enfants, correspond à la maternelle et s’adresse aux 3-6 ans. La seconde, appelée école élémentaire, se décompose en deux classes : l’une pour les 6-9 ans, l’autre pour les 9-11 ans. Mais dans certains établissements, ces deux classes fusionnent, formant ainsi une classe unique pour les 6-11 ans. Les passages d’une classe à l’autre sont souples, et peuvent se faire en cours d’année, de façon, selon les montessoriens, a être au plus proche du rythme de l’enfant et à ne pas freiner ou accélérer son développement.


Bilinguisme
Beaucoup d’écoles montessoriennes en France sont des écoles bilingues (et ce, dès la maternelle), avec, dans chaque classe, un éducateur francophone et un éducateur anglophone. Pour certaines, cela peut aller jusqu’à mettre les enfants en immersion complète, pendant 3 heures par jour, dans une langue puis dans l’autre (par exemple, le matin en français, et l’après-midi en anglais).

Le programme
Les activités proposées aux enfants dépendent chacune d’un domaine facilement identifiable : vie pratique, sensoriel, mathématiques, langage, sciences, histoire et géographie, musique et art. Si l’enfant est libre de choisir lui-même ses activités, il n’en n’est pas moins guidé par l’éducteur(trice) montessorien, dont le rôle n’est pas d’enseigner un savoir, mais un « savoir-apprendre ». Aussi, il est de son ressort d’inciter les enfants à s’intéresser à tous les domaines, à multiplier les nouveautés et les envies de découvrir. Les écoles Montessori affirment couvrir très largement le programme de l’Education Nationale.


L’adaptation
Avant 6 ans, les enfants semblent ne pas avoir de mal à s’adapter à la pédagogie Montessori, mais pour les enfants plus grands, qui ont expérimenté le système classique, il se peut que cela soit plus compliqué. Moins passifs, mais aussi moins cadrés, ils peuvent avoir des difficultés à gérer la liberté qui leur est soudain accordée et à s’approprier les principes de l’autodiscipline. Et inversement pour un enfant qui passerait de la pédagogie Montessori à l’école publique.

3 questions à…

Charlotte Poussin

Maman de quatre enfants et éducatrice Montessori. En septembre 2011, elle a ouvert, avec un groupe de parents et son équipe, une école Montessori aux Clayes-sous-Bois (78). Plus d'infos sur : montessori-school.fr

Combien existe-t-il actuellement d’écoles Montessori en France ?
Charlotte Poussin : Difficile à dire. Aujourd’hui, Montessori n’est malheureusement pas un nom protégé, pour la simple raison que Maria Montessori ne l’a pas fait de son vivant. Résultat, certaines écoles se disent Montessori, alors qu’en réalité, elles n’appliquent pas forcément la pédagogie Montessori. Une certification se met en place depuis deux ans, mais elle est extrêmement exigeante et c'est un long processus. Néanmoins, dans le milieu, nous savons quels établissements sont sérieux, et lesquels ne le sont pas. Ceux qui sont reconnus sont pour la plupart sur le site de l’Association Montessori de France, qui en recense une cinquantaine.

On entend souvent dire qu’obtenir une place dans une école Montessori relève du parcours du combattant. Êtes-vous d’accord avec ce constat ?
Charlotte Poussin : C’est en effet le cas à Paris et en proche banlieue, où il y a beaucoup plus de demandes que de places, et où les listes d’attente sont parfois importantes. Mais ce n'est pas le cas partout. Chez nous, par exemple, comme nous ouvrons, il y a de la place ! Sauf dans les classes 3-6 ans, qui sont quasiment complètes. Et les inscriptions en cours d’année sont d’ailleurs tout à fait possibles !

Quel est le coût de la scolarité dans une école Montessori ?
Charlotte Poussin : Il varie d’une école à l’autre, les écoles parisiennes étant plus chères, puisque les loyers y sont très élevés. À titre d’exemple, dans mon établissement, elle est de l’ordre de 490 euros par mois en maternelle (soit 4 900 euros l’année), et de 540 euros chez les 6-11 ans (soit 5 400 euros l’année). C’est un budget conséquent, et à mon grand regret, c’est même un luxe en France. La raison, c’est que tous les frais sont à la charge des parents. En effet, l’état n’accorde aucune subvention aux écoles Montessori car l’Éducation Nationale ne valide pas le fait de regrouper des classes d’âge tel que nous le faisons. Nous sommes donc forcés d’être des écoles hors-contrat. Mais il faut savoir que la scolarité d’un enfant dans le système public coûte entre 7 000 et 9 000 euros par an à l’état. Dans l’absolu, nous sommes donc plus économes.

article trouvé sur http://www.psychologies.com



Cicely Mary Barker

 

La méthode Montessori est efficace

Des neuroscientifiques ont démontré que la capacité de mémorisation est prévisible en fonction de la facilité de chacun à combiner des informations auditives et visuelles.

Les événements qui stimulent plusieurs sens génèrent des souvenirs plus forts. L'équipe de Micah Murray, professeur associé à la Faculté de biologie et de médecine de l'Université de Lausanne (UNIL) et directeur du Laboratoire d'investigation neurophysiologique du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), est en effet parvenue à mesurer par électro-encéphalographie des différences individuelles dans les processus multisensoriels chez des adultes en bonne santé.

La pédagogue italienne Maria Montessori l'avait déjà suggéré il y a plus d'un siècle.
Ces mesures ont été faites pendant que les participants exécutaient une tâche consistant à indiquer si un stimulus donné était nouveau ou leur avait déjà été présenté, comme lors d'une séance d'identification de voleurs au poste de police, par exemple.
«Nous avons établi pour la première fois qu'il existe un lien direct entre l'activité cérébrale en réponse à des informations multisensorielles à un moment donné et les capacités ultérieures de reconnaissance visuelle d'objets», explique le Pr Murray, cité dans un communiqué de l'UNIL et du CHUV.

Selon lui, «ces résultats ouvrent la voie à une stratégie d'apprentissage particulièrement efficace, ce que Maria Montessori avait déjà suggéré il y a plus d'un siècle, mais qui n'avait pas encore été prouvé par des méthodes neuroscientifiques». L'aptitude mise en évidence peut, selon les chercheurs, être utilisée pour améliorer les méthodes actuelles d’enseignement, de formation et de rééducation.

Dogmes anciens contredits
En démontrant qu'une exposition visuelle unique à un nouvel objet, accompagnée d'un son dénué de sens (ou vice-versa), pouvait aider certains individus à reconnaître cet objet plus facilement à l'avenir, l'étude contredit des dogmes psychologiques anciens selon lesquels le changement de contexte entre l'apprentissage et la phase de remémoration est défavorable pour la mémoire.
Les contextes d'apprentissage et de remémoration peuvent être liés à des états externes ou internes (p. ex. le fait de se trouver dans un lieu donné en état d'ébriété) ou à des stimuli précis (p. ex. une couleur ou une position). Traditionnellement, il était courant de penser que la mémoire était plus performante dans un contexte où l'apprentissage et la remémoration ne changeaient pas.
«Notre étude démontre que des expositions uniques à des contextes dans lesquels plusieurs sens sont stimulés suffisent pour améliorer la capacité de reconnaissance par rapport aux contextes purement unisensoriels. Nous avons établi pour la première fois que l'on peut prédire cette capacité selon comment une personne intègre les informations multisensorielles», précise le Pr Murray. Ces travaux sont publiés dans la revue «Current Biology».
(ats)



Maria Montessori

Le bon génie des enfants
C’est l’enfant “oublié” que cette infatigable pionnière a révélé. Elle a non seulement cerné les conditions de son épanouissement, mais les a matérialisées et diffusées à l’échelle de la planète. En 1907, elle ouvre à Rome sa première Maison des enfants, école conçue à partir de ses découvertes pédagogiques, qui la rend célèbre dans le monde entier.
L’origine de cette vocation ? Sa nomination au poste d’assistante médicale dans une clinique psychiatrique pour enfants difficiles. Elle y découvre que l’on peut aider ces "arriérés" autant par la pédagogie et la tendresse que par la médecine. Une méthode qu’elle va enrichir, affiner, pour l’appliquer aux petits hors-la-loi des cités ouvrières, puis, seconde inspiration de génie, aux "privilégiés".

« Tous les enfants, quel que soit leur milieu, ont besoin d’assistance et de respect pour retrouver leur nature ensevelie, leur nature vraie. » 
Elle leur consacrera sa vie. Si aux Pays-Bas et aux États-Unis, on peut suivre un enseignement Montessori pendant toute sa scolarité, en France, seules une cinquantaine d’écoles primaires, privées pour la plupart, perpétuent encore cette pensée lumineuse.
(Association Montessori France Internet : www.montessori-france.asso.fr)

Pensées
L’enfant n’est jamais oisif
L’activité spontanée de l’intellect enfantin « fonctionne comme le cœur qui bat », sans contrainte ni fatigue. La preuve ? L’énorme travail qu’il accomplit spontanément au cours de ses trois premières années, surmontant seul les écueils de la vie : souffrances, confusion, bruit, sensations multiples. Dans ce puzzle désorganisé, il se met "au travail" pour construire et différencier ses deux univers – le soi et le "non-soi", le réel et l’imaginaire, la cause et l’effet, l’avant et l’après, etc. Il s’attaque au langage, à la marche, tout l’attire et l’aide à croître. C’est un savant, un explorateur en herbe.

Ce n’est pas un adulte en miniature
Il ne "travaille" pas comme l’adulte, pour une motivation extérieure ou une finalité immédiate. Il "travaille" inlassablement, par répétition, s’active pour se parfaire, obéissant à des lois de croissance, des directives intérieures, dans un éternel présent. A l’adulte de respecter ce rythme. On n’interrompt pas un enfant "absorbé" dans une tâche : « Toute aide inutile arrête le développement. »

Il est doté de capacités naturelles
Il est en perpétuelle évolution, avec des phases lentes de croissance et des phases violentes de transition ou de métamorphoses, dites "sensibles". La période "sensible au langage", durant laquelle, sans effort conscient, il s’empare de tout ce qu’il entend ; celle "sensible à l’ordre" (deuxième et troisième années), qui répond à son besoin de stabilité, dans cette phase de construction de lui-même ; ou celle de l’"affinement des sens". Entre 3 ans et demi et 4 ans, la stimulation de ceux-ci favorise l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et du système métrique.
 
Son apprentissage est sensitif
L’intellect de l’enfant ne fonctionne jamais seul, mais en liaison intime avec ses systèmes nerveux et musculaire. Jusqu’à 3 ans, il se nourrit d’informations comme une éponge, manipule, gesticule, regarde, écoute, goûte tout ce qui est à sa portée. « Il fabrique alors sa propre chair mentale », non avec son intelligence, mais avec ses sens. Raisons pour lesquelles, dans la Maison des enfants de Montessori, l’espace et le mobilier s’adaptent à sa taille, favorisent les mouvements, stimulent les sens : coin cuisine, coin nature, salle de lecture ou de concentration, petits animaux, beaucoup de matériel éducatif (bouliers, puzzles, lettres, formes) et de couleurs.

« Aide-moi à faire tout seul »
Une éducation surprotectrice ou trop autoritaire s’oppose à l’énergie créatrice de l’enfant. Derrière toute "déviation" – violence, troubles psychiques, colère et caprice –, il y a toujours un enfant "empêché" de grandir, à un moment donné et sur un certain plan. Aussi le cadre pédagogique doit-il être soigneusement élaboré pour répondre à son « impérieux besoin de liberté et de choix », et canaliser "en douceur" son énergie vitale, « sans toucher à sa vigueur ». La tâche de l’éducateur consiste à motiver l’enfant et à installer une ambiance adaptée. Toute intervention est mesurée. « Aide-moi à faire tout seul » est la demande implicite de l’enfant.

Bibliographie :
"L’Enfant" de Maria Montessori (Desclée de Brouwer, 1992).
"De l’enfant à l’adolescent", de Maria Montessori (Desclée de Brouwer, 1992).
"L’Esprit absorbant de l’enfant", de Maria Montessori (Desclée de Brouwer, 1992).
"Maria Montessori", de E. M. Standig (Desclée de Brouwer, 1995)
"Maria Montessori", de Philippe Meirieu (PEMF, 2001)
"Maria Montessori, l’éducation libératrice", d’Anne Sizaire. « Le » classique, à découvrir en bibliothèque, car épuisé (Desclée de Brouwer, 1994).

http://www.psychologies.com/Culture/Philosophie-et-spiritualite/Maitres-de-vie/Maria-Montessori


Même si je n’ai pas d’enfant, ce type d’éducation est idéale pour l’enfant intérieur et je tâcherais de m‘en souvenir lorsque je devrais l’éduquer, l’informer. 
Libérer les fausses croyances au sujet de l’enfant, est absolument nécessaire puisque cette part de soi est des plus créatives ! Dire qu'il y a peu, on pensait que les enfants n'avaient pas d'âme tout comme les femmes d'ailleurs!
La réforme de l’éducation est urgente si on veut changer le monde, libérer l’esprit de compétition, le mode combattif, afin de vivre en paix et de redonner à chacun sa place unique et indispensable au bien-être de l’ensemble. 
Et ça commence par se rééduquer soi-même. Prendre soin de l'enfant intérieur et par extension des enfants dans le monde, revient à laisser l'amour circuler en soi et dans toutes les directions et ainsi guérir les blessures du passé. 
Puisque l'enfance constitue la base de la personnalité, puisqu'elle est une période décisive dans la formation d'un individu, il est essentiel de donner un cadre à l'enfant qui permette la libre expression de son âme. Puis si celle-ci a été dramatique, castratrice, il est indispensable de guérir le passé pour vivre le présent dans les meilleurs conditions. 
On ne peut pas en faire l'économie au risque de passer sa vie à regretter, à vivre selon ses peurs, dans l'inconscience et la souffrance. 

Une petite chanson qui va bien avec le sujet! 
Roger Hogdson "Dreamer"




Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci