Je suis parfaitement synchrone avec la météo ! La pluie qui lave
le corps émotionnel de la terre et en même temps le mien, le brouillard qui
exprime le doute, ma nouvelle posture, c’est la confiance que tout passe, que
le soleil est là malgré la pluie et que celle-ci est utile voire vitale à
l’expression et l’émergence de la vie. Ce reflet me libère de l’idée que je
doive accomplir quoi que ce soit sinon accepter ce qui est. Tout comme avec la
météo sur laquelle je n’ai aucun pouvoir que celui de l’acceptation, j’agis
pareillement avec mon ciel intérieur, mes émotions, mes humeurs. Quelle détente
quand on ne cherche plus !
Ma reliance à la terre Mère n’est plus à prouver, « nous sommes
faites du même bois ». Elle est vécue de l’intérieur et cette intimité est
le fruit de ma connexion régulière à cette entité constituée des mêmes éléments
que mon corps physique mais surtout, l’amour inconditionnel que je porte à ce
temple depuis quelques années.
Chaque pas effectué dans le respect de ce véhicule terrestre, dans
l’écoute de mes vrais besoins, ceux qui me sont dictés par mes organes
physiques, me rapproche de mon âme, de ma présence divine. Chaque fois que je
m’intériorise, que je tiens compte des ressentis, des messages de l’âme au
travers des « malaises » physiques et que je réponds à ses demandes
avec amour et tendresse, en dehors de toute culpabilité mais plutôt comme un
enfant qui découvre son corps en sachant qu’il est là pour apprendre à
connaitre, et harmoniser ses émotions, ses énergies, l’amour qui nous relie
amplifie et il me répond par la santé, le bien-être intérieur, la paix et la
joie qui reviennent m'habiter.
Depuis ce matin (2 août), je sens qu’un nouveau cap est franchi, que le
travail d’accueil des émotions liées aux traumas du passé non seulement a porté
ses fruits mais que nous sommes entrés dans une nouvelle forme de communication
par la connaissance plus approfondie de ce magnifique véhicule de manifestation
de la source. Il ne s’agit plus de « travailler » sur soi mais d’être,
tout simplement. Pas question non plus de chercher à comprendre, analyser, mais
juste ressentir et exprimer dans l’instant, ce qui est. Pas non plus comme une
vérité absolue mais comme ma propre réalité du moment sachant que celle-ci est
en mouvement. J’avais écrit évolution mais ça n’est pas non plus approprié
puisque l’émergence du divin par la reconnaissance de l’âme, de la présence
quasiment en permanence, fait que je ne remets plus en question ce que je suis
et donc ce que je fais.
Le fait d’appliquer la loi d’acceptation de ce qui est, de ce qui se
vit en soi et des situations créées par le divin intérieur, associé à
l’inconscient, puis des situations cocréees dans mes relations avec
l’extérieur, me permet aujourd’hui de savoir que je n’ai jamais été séparé de
l’être divin que je suis de toute éternité. Seules les croyances à ce sujet
m’empêchent de le reconnaître, de le ressentir, de le vivre.
C’est comme si j’avais intégré de nouveaux programmes, de nouveaux
pouvoirs par le fait de ne plus nourrir ceux implantés pour expérimenter la
dualité, de ne plus vouloir les jouer et d’avoir ainsi laissé la place pour que
de nouvelles connexions neuronales se créent.
Ma foi en l’auto-guérison amplifie par l’expérience. Le seul dommage,
c’est d’avoir dû être poussée à l’extrême pour utiliser mes mains en dernier
recours. J’étais si mal dans ma tête, ne comprenant plus du tout ce que je
faisais là, ce que voulait vivre mon âme à travers la relation amoureuse qui devenait
très conflictuelle puisque tous les programmes construits sur la base de la foi
en la nécessité de combattre, de fuir ou de manipuler pour survivre, devait
être libérés, qu’il a fallu que je me trouve dans une impasse, pour faire appel
à mon propre pouvoir, celui de ma propre énergie au travers de mes mains. Après
avoir tenté de m’expliquer avec mon compagnon, je suis allée m’allonger
anéantie par la douleur du conflit verbal et mon cœur s’est emballé. J’ai
instinctivement posé la main sur mon cœur en lui disant doucement de se calmer
et le rythme s’est immédiatement régulé. Je suis restée stupéfaite de constater
ce pouvoir puis avec du recul je pense avoir compris ce qui s’est passé. C’est
ce qu’explique Jeshua dans les messages qui abordent le thème du lâcher prise.
Quand on commence à expérimenter cette « posture », c’est
très inconfortable puisque le mental n’a aucune référence alors il vient
régulièrement saboter le « travail » par des pensées remplies de
doute, par le sentiment de petitesse d’autant plus quand on se sent incapable
de résoudre les choses par le dialogue, par la logique et qu’affirmer ses
besoins relève de l’exploit. Puis en voyant qu’on obtient des résultats
satisfaisant dans des situations qui n’ont pas beaucoup d’importance, on a plus
de courage et le lâcher prise devient plus facile. Peu à peu, ça devient une
philosophie de vie même si l’ego en bon gardien de l’enfant intérieur,
intervient encore pour ramener le cœur à la bonne vielle logique.
Il y a eu tout un apprentissage qui consistait à revenir au cœur, à
écouter son corps physique mais ça restait des moyens de faire diversion au
niveau mental tout en comptant sur le changement de la fréquence énergétique
par l’appel des rayons de paix et d’amour. C’était comme prétracer des circuits
au niveau mental, énergétique avant qu’ils ne s’inscrivent au niveau physique.
Comme un mouvement qui consiste à placer son attention du corps mental au cœur,
comme un musicien doit répéter le même morceau, la même phrase pour que tout
son corps puisse le jouer « par cœur », instinctivement,
spontanément. Le morceau qui émerge de l’âme, de l’inspiration, du cœur, est
d’abord enregistré mentalement puis les doigts, le corps physique, la
respiration, trouvent la bonne place et une fois que la pensée, les mains et
l’instrument sont synchronisés, la pièce musicale est mélodieuse et peut être
entendue par un public.
Il en va de même pour l’amour de la source, pour notre essence
véritable. Il nous faut d’abord en percevoir l’existence puis ajuster nos croyances
à son diapason et une fois que nous pouvons connecter cette énergie, la faire
circuler en tous nos corps, les synchroniser sur cette fréquence jusqu’à ce que
nos pensées et nos gestes en découlent, nous pouvons alors jouer la musique
unique de notre âme ou « réaliser » notre mission. Ceci dit, bien que
ce soit la même pour tous, à savoir manifester l’amour inconditionnel, chacun
le fait selon sa personnalité spécifique, contribuant ainsi à l’élévation
collective, en amenant sa pierre à l’édifice, sa note musicale unique, sa
signature énergétique particulière. Tout comme un orchestre symphonique est
composé de différents instruments.
Même si j’ai toujours cru en l’amour, en cette énergie créatrice,
celle de la source qui créé les mondes, j’avais du mal à vivre dans l’amour
inconditionnel. La personnalité, le personnage fondé sur le vécu et même l’âme
avec ses bagages, ses blessures, demandaient guérison, réparation. Tant que je
croyais que l’extérieur devait me guérir, me dédommager, et qu’il me fallait m’affirmer pour exister,
je ne pouvais pas sentir et exprimer l’amour divin.
Puis, en comprenant que je créé ma vie et que le film qui se déroule
devant moi est la projection de l’amour de soi, qu’il me montre ma capacité à
m’aimer en totalité et que les scènes dramatiques, les personnages extérieurs
reflètent mon propre état d’esprit, j’ai pu constater comment je pouvais
changer le scénario en changeant mon regard sur moi-même.
C’est le miracle que j’ai vécu en ayant foi en Jésus Christ mais
surtout en ayant pris la décision de cesser de nourrir le programme d’auto
destruction interne, en arrêtant de prendre des drogues. Ce choix a été une
façon de dire oui à l’amour de soi, à la vie en moi. Dès lors que j’ai choisi
de vivre, de dire Oui à l’amour christique, il a pu s’exprimer à l’intérieur et
absorber toute la noirceur, le rejet et la haine de soi.
Ce n’est pas une question de morale, de bien ou de mal, c’est un
choix entre la vie et la mort, l’amour et la peur. Il y a eu toute une phase
d’acceptation de cet état de dépendance jusqu’à en faire le tour, jusqu’à
constater que ça ne m’apportait plus rien, que ça m’empêchait de ressentir
la connexion à l’âme, la vibration de l’amour. C’est aussi pour cela que je me
dis que les énergies que nous recevons actuellement ont un puissant effet
puisqu’elles nous montrent toutes les illusions que nous nourrissons et la
façon dont celles-ci nous éloignent de notre essence divine. Encore une fois,
ça n’est pas dans le sens bien ou mal puisque ces produits ont eu leur utilité
mais maintenant, nous avons tout pour être libre, nous connaitre en vérité et
sentir qui nous sommes vraiment.
Il a fallu exercer le pouvoir d’aimer sur soi-même et sur l’extérieur
pour oser délaisser les modes de survie et se laisser porter par cette énergie,
sans douter, sans craindre de s’écraser au sol et sans chercher non plus à
s’envoler. Il a fallu comprendre que le bonheur n’est pas dans une quelconque
sphère lointaine, dans une quête du plaisir, des richesses, des biens, dans la
vénération du bien par l’élimination du mal, dans le futur ou la libération du
passé.
Oui, libérer le passé est une façon d’accéder à un mieux être mais il
ne nous offre aucune garantie relative au futur même si ma fréquence vibratoire
d’aujourd’hui participe à la création de mon demain. Il n’est plus l’heure de
guérir du passé puisque c’est encore une façon de se référer à ce qui a été
douloureux et ainsi vivre encore dans ces énergies au lieu de commencer à vivre
à partir d’aujourd’hui, de maintenant et de cette façon créer au fur et à
mesure, quelque chose d'épanouissant, selon l’amour vibré en dedans.
C’est en trouvant l’amour en dedans et en l’exprimant, en le
rayonnant à l’extérieur par un comportement bienveillant vis-à-vis de soi-même
en s’accordant toute la tendresse nécessaire à ces parts intérieures délaissées
que c’est réalisable. Concrètement, ça implique d’utiliser la communication non
violente avec soi-même et avec les autres. C'est-à-dire d’exprimer son propre
ressenti, sans accuser l’autre mais juste en disant ce que ça nous fait en
dedans, sans non plus revendiquer quoi que ce soit, sans se plaindre puisque
là, c’est encore l’enfant intérieur blessé qui s’exprime. Ce qu’il vit, ressent
et dit, n’appartient qu’à soi, c’est à soi-même d’aller consoler cette part
intérieure avant de s’adresser à l’extérieur.
Le problème dans les relatons, vient souvent de là, on pense que
c’est à l’autre de prendre en charge les parts blessées en soi. Mais c’est à
nous-mêmes de le faire et ainsi d’acquérir l’autonomie, la maîtrise et la
puissance d’auto-guérison. J’avoue que ça n’est pas facile mais c’est en
pratiquant qu’on y arrive. Il nous faut aussi abandonner toute idée d’être
«meilleur » puisque c’est encore une façon de renier un aspect de
nous-même, de ne pas reconnaître la perfection qui réside justement dans cette
capacité à aimer sans conditions tout ce qui nous constitue. Dès qu’un aspect
de soi autrefois rejeté est accepté, tout change, notre perception, notre état
d’esprit. Cette tendresse que l’on s’accorde libère la source d’amour intérieur
et c’est une énorme puissance ! Celle-là même qui crée les mondes, les
formes, manifeste la vie…
Oui, je sais que je répète les mêmes choses depuis bien longtemps
mais comme l’amour et la connaissance sont infinis, illimités, on ne cessera
jamais de découvrir des facettes cachées, qui ont besoin d’être aimées
acceptées, reconnues. Reconnaître que nous sommes UN, c’est retrouver toutes
ces parts et les ramener à la maison, les réunir au niveau du cœur. Je me
demande si la rencontre avec mon amoureux ou même les retrouvailles puisqu’on
s’est connu il y a 28 ans, n’est pas à l’image ou le reflet de ma propre
réunification intérieure. Certes il est le reflet de ce que je suis mais depuis
le début, j’ai le sentiment que c’est au-delà de ça. Comme s’il était l’aspect
masculin de mon âme, la manifestation de la même vibration dans un genre
complémentaire. C’est assez étrange comme sensation et difficilement explicable
puisqu’il n’y a aucune référence, aucune connaissance qui peut l’exprimer. Ce
que j’ai lu concernant les âmes sœurs ne m’a pas convaincue puisqu’il y a aussi
dans cette vision, le mythe de l’incomplétude, de la recherche de sa moitié,
qui selon ce que je pense est un leurre. Puis le piège des étiquettes, le
besoin de nommer l’autre, de le connaitre pour mieux le cerner, alors que si on
s’accepte soi-même en totalité, quel besoin a-t-on de connaitre l’autre sinon
par besoin de contrôle, par peur de l’inconnu ?…
Si je me dis que je suis guérie, que tout ce qui est, a sa raison
d’être et que je le laisse être, comme je ne m’attache à rien, tout passe et
chaque instant est vécu dans la liberté, la confiance, l’amour et la joie.
Juste: Je Suis Ce que Je Suis.
Voici un livre audio d'Abraham, canalisé par Esther et Jerry Hicks à propos de la loi d'attraction:
Vous pouvez
diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier
(sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia
Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr
et ces trois lignes. Merci