mercredi 6 août 2014

"C'est quoi s'aimer vraiment?" livres audio et texte d'Agnieszka Rouyer






On parle d'estime de soi, de confiance en soi mais si on ne se connait pas vraiment, si on ne sait pas qui on est vraiment, celle-ci se base la plupart du temps sur des peurs, des manques et des besoins de reconnaissance, ce qui au final s'apparente à l'orgueil et n'apporte pas le "bonheur". Il s'en suit une quête insatiable qui demande beaucoup d'effort et amène une forme de déni de soi, un goût de trahison de ses vrais besoins et valeurs.
Atelier (extrait) Guy Corneau; "l'estime de soi"



Chaque humain  cherche le bonheur, l'amour, le bien-être, la joie, mais trop souvent, on se trompe de cible, on va chercher tout cela en dehors de soi, ce qui nous prive de la liberté d'être, et nous poussera à vouloir changer le monde, voire à éliminer tout ce qui nous dérange.


A l'échelle collective, ça donne les guerres où chacun pense être légitime, avoir raison et diabolisera l'adversaire présumé. les guerres de religion en sont la parfaite illustration! Au niveau du couple, on reportera nos manques sur le partenaire qui deviendra l'ennemi, s'il n'agit pas selon nos attentes. Celui sur qui on projettera toutes nos frustrations et nos peurs, espérant que l'amour le changera puisque selon la loi d'attraction, il reflètera nos ombres.
L'autre nous reflète ce que nous refusons de voir à l'intérieur et nous traite de la façon dont nous nous traitons nous-mêmes. Petit à petit, on exigera qu'il se conforme à nos attentes afin que nous soyons heureux parce qu'on ne peux pas croire que nous créons notre vie selon nos pensées, selon notre degré d'estime de soi. 
Lorsqu'on on pense que tout ce que nous vivons est le fruit du hasard, de la malchance, on passe à côté de la réalité, de notre pouvoir, de la loi universelle qui veut que nous créons tout ce que nous vivons. 

Il est toujours plus facile d'accuser l'autre que de vouloir se remettre en question. Cette posture non seulement ne nous rend pas heureux mais en plus, elle nous pousse à rechercher en l'autre ce dont nous croyons manquer. On devra se conformer à ses attentes, satisfaire ses besoins afin qu'il en fasse autant. On perd donc son pouvoir d'être libre, vrai, et une interdépendance malsaine remplacera l'amour vrai.
La liberté d'être demande de se connaitre, de s'écouter et d'être honnête envers soi-même.   
Selon la loi d'attraction, l'autre me montre  ce que je suis, ce que je ne veux pas voir en moi, mes manques, mes auto-jugements, mes défauts, mes peurs, mes besoins, à travers son comportement. Puisque tout ce que j'émane attirera les gens, les situations de vibration identique, il est vital que 'j'apprenne à m'aimer vraiment, à faire circuler l'énergie d'amour en moi, entre tout ce qui me constitue.

Quand on sait qu'on est complet, qu'on a tout en soi pour se prendre en charge, et ainsi devenir responsable de son monde intérieur, on cesse de vouloir changer l'autre, d'attendre qu'il comble nos carences. On n'attend plus qu'il prenne en charge notre enfant intérieur, qu'il guérisse nos blessures.
Pour être convaincu d'être créateur de sa vie, d'être tout autant divin, qu'humain, il nous faut nous regarder avec lucidité et surtout avec bienveillance. Chaque faiblesse, défaut, situation vécue, acceptés, permet de sentir le divin en soi.   
Selon la loi d'attraction et celle d'acceptation, dès que j'accepte quelque chose en moi que je rejetais auparavant, l'autre ne me le renvoie plus. Soit il change, soit il disparaît de ma vie. 
Nous sommes des miroirs les uns pour les autres et nous pouvons nous entraider en sortant du jugement vis à vis de soi et des autres. On peut constater que tant qu'on nie être responsable de soi, tant qu'on accuse, les choses ne s'arrangent pas, au contraire, elle sont amplifiées.

La communication non violente, qui consiste à exprimer ce que l'on ressent dans une situation, permet de sortir de l'accusation et ainsi redevenir responsable, sortir de l'état de victime, retrouver son vrai pouvoir. Plutôt que de dire "tu es injuste avec moi", confier le sentiment que la situation nous fait vivre en dedans; "quand tu fais ça, j'ai mal, je me sens rejeté..." permet d'entrer dans un dialogue sincère. En plus, tant que j'accuse l'autre, le dialogue est impossible.

J'ai listé quelques livres audio que je vous transmets.
Nous pouvons devenir nos propres parents, et ainsi nous auto guérir, en prenant en charge nos blessures, nos émotions refoulées, celles-là même que la lumière de la source nous permet de voir clairement, au travers du comportement de l'autre.
Guérir ses propres blessures est primordial:

Guy Corneau la guérison du cœur
http://youtu.be/WZbkl2mCuU8 
(Copiez le lien ci-dessus dans la barre de recherche de Youtube, afin d'accéder à la vidéo)

Être sincère, honnête avec soi et les autres plutôt que de continuer de jouer des rôles, de vouloir plaire afin d'être reconnu, permet de retrouver l'amour vrai de soi. L'aspect divin intérieur a le pouvoir de nous guérir mais pour cela il faut l'écouter, apprendre à l'entendre. Si nous nous tournons vers l'extérieur nous nous trahissons nous-mêmes, nous nions notre propre pouvoir d'aimer, de nous aimer vraiment.
Nous vivons un conflit interne entre la personnalité et le soi qui se reflétera dans nos relations à l'autre. Le sentiment de trahison vécu en dedans sera ressenti dans la relation et on accusera l'autre de nous trahir, de ne pas être tel que nous voudrions qu'il soit.

Atelier (extrait) Guy Corneau, invité Thomas d'Ansembourg, auteur du livre:
"Cessez d'être gentil, soyez vrai"



Livre audio Thomas d'Ansembourg"
"Cessez d'être gentil soyez vrai"
Copiez le lien ci-dessous dans la barre de recherche de Youtube pour accéder à la vidéo.
http://youtu.be/TL7Sb4UWBq0

Puis pour finir, voici un texte d'Agnieszka Rouyer, trouvé sur la La presse galactique.org

"L'art de s'accepter soi-même"


 
L’absence de l’acceptation de soi, les exigences excessives, une critique incessante envers soi-même, agissent tel un frein à main pour le développement de notre potentiel intérieur. Comment donc comprendre le processus et apprendre à accepter nos comportements et décisions ?

T’arrive-t-il de t’énerver sur quelqu’un parce qu’il a pris telle décision plutôt qu’une autre ? Ou parce qu’il a fait une chose qui ne t’a pas plu ? Sans doute, et plus d’une fois ! Reviens sur ces moments et demande-toi quelle était la raison de ce sentiment de colère ? Je devine que ce sentiment était accompagné d’une pensée dans le genre : « il n’aurait pas du faire ou dire ça ! »

Quand n’acceptons-nous pas ce que les autres font ? Le plus souvent lorsque nous ne comprenons pas leurs comportements. Nous ne connaissons pas leur motivation, donc leurs actions nous semblent dénuées de sens. Compte tenu de notre connaissance de la situation, nous sommes convaincus que l’autre doit agir différemment. Cependant…
Je t’invite à te rappeler d’une situation dans laquelle, au début, tu n’acceptais pas un comportement ou une décision d’une autre personne, et qu’ensuite, après en avoir discuté avec elle, tes sentiments ont changé complètement. Comment cela s’est produit-t-il ?
Il est probable que cette personne t’a expliqué les motivations de ses actions. Elle t’a raconté comment elle se sentait et ce qu’elle pensait, lorsque elle a pris la décision d’agir ainsi. Elle t’a montré toutes les pièces du puzzle, dont tu n’avais pas connaissance auparavant.

Tu as compris ce qui se trouvait derrière – tu as donc accepté. La compréhension mène à la tolérance, puis à l’acceptation.
C’est exactement de la même manière que nous pouvons nous accepter nous-mêmes, tels que nous sommes.

Si nous ne nous connaissons pas nous-mêmes, il nous est difficile d’accepter nos propres comportements n’apportant pas les effets attendus et tant désirés. Si, par exemple, nous n’arrivons pas à comprendre, pourquoi, une fois de plus, nous avons manqué de motivation, ou pourquoi, encore une fois, nous n’avons pas réussi à maîtriser nos émotions – il nous sera facile de nous critiquer et nous culpabiliser de cet échec.

Dans cet état d’esprit, nous sommes très loin de nous accepter tels que nous sommes.
C’est pour cela que l’art de s’accepter soi-même consiste, en grande partie, à se connaitre soi-même. Pour être tolérant envers soi-même, nous devons comprendre pourquoi nous pensons, nous nous sentons, nous agissons et nous nous comportons ainsi et pas autrement.

Ce qui est intéressant, c’est que la plupart de gens n’ont pas conscience de qui ils sont, ni de comment ils sont. Quels sont leurs désirs, qu’est ce qui demeure réellement dans leurs cœurs ? Ils ne sont pas conscients de tout cela. Par contre, ils savent très bien…comment ils devraient être ! Et ils concentrent leur attention sur ce fait. C’est une excellente recette pour une faible estime de soi.

La clé dans ce cas est une introspection des pensées, des sentiments et des émotions
. Comprendre nos propres décisions et comportements est un défi pour nous. Mais la récompense est de permettre une bien meilleure relation avec soi-même…
par Agnieszka Rouyer




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