samedi 26 avril 2014

"Libérer les peurs pour amplifier l'amour, la liberté d'être"...vidéos Darpan





La sensation d’être amoureuse révèle des fantômes du passé, des peurs, des questions que seul le retour au moment présent arrive à calmer. Puis, l’accueil des émotions libère ces énergies et la paix s’installe. J’ai dû aller voir mon copain le chêne et la rivière pour retrouver l’équilibre intérieur, le sentiment de complétude que la peur du manque avait mise à mal. 
Mon équilibre intérieur est précaire mais le fait de l’accepter permet de ne pas être trop déstabilisée. Le chat a senti cette vulnérabilité et il m’a accompagné avec la chienne jusqu’à la rivière puis est resté à la maison le temps que les énergies s’équilibrent.
Je comprends mieux pourquoi j’ai tant craint d’aimer. La sensation d’être perdue, seule, fragile n’était pas apparue depuis très longtemps. Derrière cette peur se cache celle de devenir dépendante de l’amour d’une personne extérieure à soi. 
Jusqu’à maintenant, cette peur me préservait de toute tentative d’approche et l’idée même d’aller vers l’autre ne me venait pas à l’esprit. Mais c’était une parade, une façon de construire un mur autour du cœur. Même si j’ai exprimé l’envie de connaitre un autre genre de relation, j’avoue que je ne m’attendais pas à être autant déstabilisée.

Heureusement qu’il n’y a pas eu de relation sexuelle sinon ça aurait été ingérable ! J’ai passé l’après midi à me laisser guider par le besoin de comprendre en lisant des textes qui parlent de l’amour, de la sexualité mais ça n’a fait qu’empirer les choses ! Remarque j’ai pu voir que le sentiment de ne pas être à la hauteur, le doute de soi, étaient encore présent et j’ai pu les accueillir.
Je me retrouve dans une situation totalement inconnue et j’ai bien l’impression que c’est ce qui créé le malaise. Avant quand j’avais du désir, je l’exprimais et même si maintenant, je sais canaliser l’énergie, tous les schémas psychologiques qui accompagnaient ce comportement un peu sauvage, sont apparus pendant l’après midi, au point que j’ai failli mettre la chienne dans la voiture direction l’Aveyron. 
Mais cette façon de réagir aux stimuli, au désir, avait un côté prédateur, très masculin et les 10 ans passés à l’église dans la loi de chasteté m’ont amené à considérer les hommes comme des frères puis les femmes autrement que comme des rivales. 
J’ai apprécié de sortir du schéma bestial, très masculin mais les croyances qui sous tendaient ce comportement  ont dû être traitées hier. La gestion des émotions m’a bien aidée à ne pas sombrer dans la dépression. Parce que mon attitude d’alors aurait pu motiver mon ami à revisiter le passé pour se libérer d’un mythe créé autour de la frustration causée par la rupture. 
A l’époque, j’étais tellement instable que j’avais fuit le risque de tomber amoureuse. Le fait que j’ai très peu de souvenir ressemble beaucoup à cela. Je me suis protégée psychologiquement par un décollage du mental ! La drogue me permettait de vivre les choses de façon superficielle et répondait à ma peur viscérale de l’engagement.

J’ai revécu ces derniers jours mentalement mais c’est une erreur puisque ce qui est fait est fait et le mental a tendance à chercher des preuves qui viennent confirmer ses croyances. En l’occurrence, ça ne pouvait qu’amener une dépréciation, une dévalorisation, un jugement vis-à-vis de mon comportement issu de la peur. 
Je comprends mieux ce que pourrait être une vie à deux épanouie, enrichissante mais suis encore incapable de le vivre. Ce qui m’a troublée c’est de ressentir du désir pendant la méditation. Normalement, ces moments me ramènent au cœur et même si j’ai senti comme une déchirure à ce endroit, la puissance du feu dans les chakras du bas m’a déconcertée. 
J’ai réfléchit au pourquoi de cette réaction en mettant de côté l’effet attractif du aux phéromones puisqu’on était éloigné l’un de l’autre. Mon mental n’a pas non plus suscité cette réaction par des pensées spécifiques. 
Ma plus grande crainte serait de croire que j’aime pour des raisons « spirituelles », au niveau du cœur, de l’âme et de constater qu’en fait ce sont juste les émotions ou le contexte qui donne l’illusion de l’amour. 
Pour ce qui est du contexte basique, "je suis en présence d’un homme qui pourrait me désirer", j’ai déjà eu l’occasion de le vivre et ça n’a pas suscité cette marée ! 

Ensuite, le contexte en rapport avec les points communs très nombreux, pourrait avoir déclenché cette réponse du chakra sacré mais je ne peux même pas parler d’émotions puisque rien n’est apparu, du moins je n’ai pas senti de peur, c’était agréable au contraire. Il y a eu la joie de maitriser le désir mais aucune émotion ne l‘a provoquée avant.

J’avais beau me dire que l’amour vrai de soi est la solution, je n’ai même pas pu me faire à manger ! Je suis allée au jardin avant hier soir pour cueillir les fraises mais je n’y suis pas retournée et les fruits sont encore sur la table. Plutôt que de faire diversion en essayant de rechercher la joie, j’ai tout laissé sortir. En allant au bout du processus les choses se sont un peu éclairées.




C’est une occasion de libérer le corps émotionnel enfin plutôt l’inconscient parce que c’était tellement enfouit qu’il a fallu que les cachets ne fassent plus effet pour que je voie mon état intérieur. Je vais me contenter de ne pas avoir augmenté les doses hier, de ne pas avoir usé des habituels stratagèmes de fuite, de refoulement et  d’avoir osé regarder tout ça en face.
C’est marrant mais le seul fait de l’écrire m’a redonné de l’appétit ! C’est dans ce genre de situation que je me dis que ma foi est bien fragile. Il y a aussi l’effet des énergies Reiki ! Mais comme il n’y a pas de hasard, je me dis que c’est venu au bon moment. 
Approfondir la connaissance de soi au niveau énergétique est un soutien, une force puis les libérations qui s’effectuent sont autant de pas vers la liberté d’être et d’aimer.

Je comprends relativement bien, en théorie ce qui préserve d’un amour possessif mais je me rends compte que les croyances faussées au sujet de l’amour sont encore actives. J’ai écouté ces vidéos de Darpan pour accueillir les émotions. J’avais besoin d’une piqure de rappel, d’un soutien, pour réaliser ce qui commence heureusement à devenir un réflex. Mais j’ai aussi constaté que je ne maitrisais pas bien le truc :

Darpan : L’instant présent et ce qui l’encombre



Darpan :- La puissance de vie dans l'acte charnel



Finalement, ce matin, je me dis que de revenir au moment présent est encore la solution la plus efficace et facile puisqu’elle permet de plonger dans les profondeurs en ayant assez de recul. 
La libération émotionnelle est indispensable, et je vois cette situation comme une occasion de sortir définitivement des vieux schémas. Une raison de plus de continuer de libérer les masques, les rôles et je ne cherche pas à voir plus loin. Ça vaut mieux parce que sinon, je suis mal. 
Mais si je commence à cogiter, j’en profite pour libérer le non amour, les critiques, les « j’aurais dû », les « et si… », c’est malheureusement très souvent de cette façon qu’on démarre une histoire bancale basée sur les supputations, les projections. 

Le dialogue est indispensable et c’est déjà une chance de pouvoir parler librement, dans la transparence. Même si je me suis dit que j’avais tout fait pour me rendre détestable en mettant en avant mes carences, mes défauts, mes faiblesses…
Ce comportement ressemble à une stratégie de fuite, d’évitement, mais à la limite je préfère ça plutôt que de jouer la séduction. L’idéal serait d’être dans le juste milieu. Quelque fois, mon âme m’a suggérée d’être vraie et c’est ce que j’ai fait.

Enfin ce qui me rassure c’est que le travail effectué hier semble avoir été efficace. J’ai vraiment vécu les symptômes de manque, de perte, d’abandon, d’échec…Tout ce que j’avais refoulé lors de ma première histoire d’amour à l’adolescence. Je n’étais pas du tout préparée et la souffrance m’avait poussée au suicide. Il faut dire qu’à l’époque, je croyais fermement que l’amour d’un homme me guérirait du passé ! Le mythe du prince charmant s’est écroulé en même temps que j’ai fermé mon cœur à l’amour. J’ai tout fait après cette histoire très douloureuse, pour me couper des émotions, pour me protéger et ne surtout pas risquer de retomber amoureuse. D’ailleurs, ça n’est pas par hasard si j’ai choisi des hommes plus jeune que moi, après m’être enfuie de chez mon ami. Au moins, je ne risquais pas d’envisager de fonder un foyer ! Ce retour en arrière me montre combien on est conditionné par l’enfance, l’adolescence et comment l’ego élabore des stratégies d’évitement, de fuite, de protection…
Même si ces quatre jours ont été difficiles, je ne regrette pas cette plongée dans les profondeurs. Il y a eu libération et guérison et je vais pouvoir aborder les choses d’une façon nouvelle. C’est aussi une occasion de voir ma peur de l’inconnu en face. Rien qu’en écrivant cela, mes tripes sont en feu et se tordent ! 


Hougaard Malan


Et bien encore un progrès. Plutôt que de prendre le premier bout de cachet du jour, j’ai respiré pour accueillir la peur, qui s’est changée en tristesse puis finalement en paix et en joie par un bouillonnement en mon ventre. Cette fois-ci, c’était la source de vie qui se frayait un chemin !
Maintenant, la patience, la persévérance et la tendresse, seront mon soutien. J’ai parlé  mon ego qui se contractait et l’ai remercié d’avoir créé toutes ses barrières. Je lui ai dit qu’il pouvait lâcher la garde, que j’étais maintenant présente, apte à gérer ce qui se manifeste et que sa coopération dans la libération des vieux comportements était bienvenue.

Même si beaucoup de "sages", de maitres, d'enseignants, critiquent l’ego, parle de la nécessité de dissoudre cet aspect de la personnalité, je ne crois pas que ce soit la meilleure solution, du moins que ça doit se faire naturellement. Et qu'il est plutôt question de "mutation".
Je pense qu’il est tout à fait capable d’évoluer, de suivre le cœur. 
Depuis des siècles qu’il se contracte, qu’il est en mode vigilance extrême, il a dû comprendre que ça ne le rendait pas heureux. La preuve est dans son acharnement à vouloir comprendre. 
Même si là encore, ce comportement est une stratégie de protection, de contrôle, peu à peu, en voyant que la présence divine, sa lumière, font le travail avec efficacité, et surtout qu’il n’est pas mis au placard, sa nature originelle bien que très lointaine, quoi qu’on en dise, l’amène à rechercher l’unité.
J’ai confiance en l’intelligence parfaite de la source, de ma présence divine et cet ego dont la mission consiste à protéger l’intégrité de l’enfant intérieur. D’ailleurs plus ça va et plus cet aspect de la personnalité me semble être l’expression du masculin intérieur qui associé avec le féminin, amènera la complétude. 
Il a juste besoin  de se sentir aimé, accepté et valorisé. Des larmes montent en écrivant, des larmes de reconnaissance, devant ce chevalier servant même s’il est encore dans la brutalité, je sens qu’il s’adoucit à chaque fois que je le regarde avec tendresse. 

Je suis convaincue que tout en moi recherche l’amour, l’unité, la complétude, tout est influencé par l’essence vitale qui me parcourt et en la laissant circuler librement, elle sera d‘autant plus efficace. 


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci