Waelad Akadan |
Le sentiment de bien-être qui découle de la prise en charge
de son monde intérieur, de ses émotions, des fausses croyances et la mise à
jour de l’inconscient, me motivent à aller de l’avant et conditionnent enfin
mes gestes dans le sens de la libération.
Le réflex cachet n’est plus la
première réponse aux mouvements intérieurs et c’est une récompense, un cadeau
de l’ego, le résultat de l’accueil des émotions.
Je révise totalement mon point
de vue à propos des énergies masculine et féminine. En libérant les comportements
issus de la peur, l’équilibre se réalise naturellement. La libération des
souffrances, des blessures, des masques dévoile la nature originelle de l’humain
divin et après avoir réunis des textes qui abordent ce thème, plutôt que de les
lire, je me dis qu’en étant dans cette démarche de purification, je saurais ce
que sont ces forces naturellement, à mon rythme.
Là encore, la certitude d’avoir tout ce qu’il faut en moi, m’amène
à privilégier l’expérience plutôt que la recherche de compréhension. L’intellect
projette en se référant au passé et sa capacité est utile pour analyser mais ne
révèle pas ce qui est nouveau, inconnu. Ce n’est qu’à travers le ressenti, l’écoute
intérieure, sans jugement, que c’est réalisable. Il faut être aventurier, et l’énergie masculine est tout
à fait appropriée pour ce faire.
En étant en son cœur, dans la neutralité qui permet de ne
pas voir les choses au travers de la division, de la dualité, mais de la
complémentarité, de l’unité, les
énergies retrouvent leur juste place, s’harmonisent.
Depuis la libération des mœurs, dans les années 70, les
rôles ont été inversés, la femme a mis en avant son aspect masculin et l’homme
a développé son aspect féminin mais les deux ont continué de nourrir l’écart et
le conflit. Il n’y a pas eu d’équilibre mais au contraire une forme de rejet de
l’autre, de la négation des caractéristiques spécifiques des énergies de la
source.Une compétition une surenchère qui a embrouillé encore plus les choses. Mais c'est aussi ce qui permet aujourd'hui de rechercher l'équilibre.
Je considère que le sexe ne définit pas un être puisque
nous sommes avant tout des êtres énergétiques, et comme nous portons tout en
nous, la recherche d’équilibre amène l’intégrité et la justice intérieure créé
par l’harmonisation des énergies complémentaires, se répercute obligatoirement
vers l’extérieur, par le rayonnement et le comportement tout autant que par la
loi d’attraction. Il n'y a donc plus à jouer un rôle, mais juste à être entièrement soi.
Il me semble que cette recherche d’unité, de
complémentarité intérieure, est la clef, la métamorphose qui permettra à l’humanité
de muter, de s’élever au-delà de la dualité et d’établir ainsi la paix sur terre.
La première chose à faire est de libérer la peur, les peurs qui sont innombrables
et peuvent prendre toutes sortes de formes.
L’écologie intérieure de Yann Thibaud ; « accueillir
l’émotion »
Comme l’amour est l’énergie qui constitue toute vie et
permet la manifestation de tout ce qui est, il semble logique qu’elle puisse
guérir, réformer, réparer, restaurer, transmuter…mais son mode d’action est
définit par sa nature et elle va donc englober, inclure, infuser, inonder,
recevoir et transformer de l’intérieur, en douceur.
Il ne s’agit pas de dire
oui à tout mais d’amener la question en son cœur afin de prendre une décision
issue de l’amour.
Cette énergie se révèle en libérant la peur.
Celle-ci constitue
des voiles épais, des murs censés protéger la vulnérabilité. Mais le processus
peut être éclairé et donc équilibré.
Chaque fois qu’on accueille avec amour un aspect de la
personnalité qui a été mis dans l’ombre, que nous avons jugé dangereux ou
inadapté, ça créé des déchirures dans les voiles de la peur qui permettent à l’amour/lumière de se diffuser, de pénétrer jusqu’au cœur et de le guérir. On se
sent plus fort parce que la vulnérabilité, l’ombre qui avant nous effrayaient
révèle l’être divin intérieur, l’énergie de la source. Cette force est la
capacité d’aimer, l’énergie masculine dans son essence originelle. Elle embrasse l'amour.
Comme c’est bon de trouver l’unité intérieure, je suis
tellement reconnaissante de pouvoir vivre ces bouleversements immenses et
pourtant invisibles aux yeux de l’extérieur.
Ce n’est pas toujours facile de
prendre conscience de ses erreurs, de son mode de fonctionnement surtout quand
on mesure les souffrances qu’on a pu causer.
Je comprends mieux pourquoi j’ai
ressenti l’appel à lâcher la culpabilité avant de retrouver mon ami. J’ai
ressenti hier, ce qu’il avait dû vivre au moment où nous nous sommes séparés,
il y a trente ans. A l’époque, je n’en avais pas conscience, du moins, j’ai
tout fait pour ne rien voir, ressentir.
J’ai un peu relativisé, calmé les
choses en me rappelant que tout est vécu au niveau de l’âme, dans l’amour
divin, dans l’objectif de grandir en sagesse, en amour et que c’est une
cocréation.
Cette compréhension libère le mental mais l’émotion doit être vécue
pour que le processus se réalise en profondeur, jusque dans l’inconscient.
C’est en libérant la culpabilité qu’on lâche progressivement
le rôle de la victime et les comportements inconscients qui en découlent. Il ne
s’agit pas de se dire, "je ne suis responsable de rien", ou encore la phrase
préférée de la mauvaise foi : "ce n’est pas de ma faute" ! Tant qu’on
considère les choses en termes de raison et tort, on reste dans le
fonctionnement duel, le conflit et le déni.
Être responsable, c’est accepter de créer sa vie,
reconnaitre que tout ce qui arrive à l'intérieur et à l'extérieur, est une cocréation, une occasion de grandir,
de s’élever, d’expérimenter, de se connaitre en profondeur, d’amplifier l’amour
vrai de soi et de toute vie. La souffrance vient de la culpabilité et du déni.
Lorsqu’on libère la charge énergétique d’une situation, on n’est pas insensible
mais on a une vision beaucoup plus objective, mature, claire.
L’acceptation de cette vérité, rend libre et puissant.
Quand on sait que nous avons le pouvoir de créer on constate alors que le
nettoyage de l’inconscient est essentiel.
Il ne faut pas le voir comme un ennemi, un empêcheur de
tourner en rond mais plus comme un révélateur, un outil de création très
puissant. Le terme associé est plus adapté parce que cette entité est franche,
honnête, elle reflète la réalité de nos croyances même si celles-ci sont
fausses. Elle régit nos fonctions vitales et il ne tien qu’à nous de l’accompagner
dans sa mission en devenant conscient du moment présent, de notre respiration,
du battement de notre cœur. Lorsque l'inconscient libère tout ce qui a été enfoui, caché, on devient alors cocréateur conscient.
Je n’aime pas trop les méditations qui consistent à
modifier le rythme naturel intérieur. Je préfère me laisser aller, lâcher prise
afin de sentir et de suivre le va et vient incessant du mouvement de la vie en
soi. La cohérence cardiaque qui consiste à compter 5 secondes en inspirant et 5
secondes en expirant m‘a cependant aidé à devenir consciente, à calmer les
pensées en focalisant l’attention sur le comptage. Une façon de se
désidentifier du mental et en même temps un moyen de libérer des hormones de
bien-être.
Cohérence cardiaque
J’ai pu ensuite aborder la méditation en étant totalement
spectatrice. Rien de tel pour se connaitre vraiment et sortir des rôles, des schémas
de contrôle. La prière, les visualisations, la focalisation, sont des « techniques »
qui ne permettent pas d’accéder au divin intérieur, à la vérité de l’être. Ce
sont des stratégies d’évitement, de déni, de fuite de la réalité. Nier la
réalité, c’est remettre un voile, nourrir l’impuissance, l’illusion. Toute
stratégie est une résistance à l’amour véritable.
Malgré que je sache ces choses, je continue de poser
des intentions, d’appeler l’unité intérieure à se manifester. Mais plutôt que d’attendre
un résultat, cette formulation est un guide mental et énergétique, un rappel,
une invitation à être consciente et à accueillir ce qui se manifeste en dedans. Parce que c'est en choisissant d'agir en conscience, d'accueillir ce qui vient, dans l'instant, que l'unité se réalise.
La première réaction à un stimulus intérieur ou extérieur, c’est
de respirer calmement, de créer une légère distance entre les faits et l’interprétation,
de permettre à l’énergie de vie de circuler en toute aisance afin qu’elle
éclaire le point de vue, à partir du cœur. Quelques secondes de pause afin de
ne pas enclencher les mécanismes de survie, les réflexes inconscients qui ont
tendance à enfermer et aveugler.
C’est bon de sentir qu’on arrive à suivre le flux de la
source, à se laisser porter par cette énergie. De pouvoir constater l’efficacité
du lâcher prise qui révèle l’être divin intérieur sans mépriser la
personnalité.
Le tri sélectif, le fait de vouloir choisir ses pensées, de
ne vouloir être que lumière, résulte d’une peur, d’un manque d’amour de soi, de
connaissance de soi. Nécessairement, le déséquilibre qui en résulte amènera le
sentiment d’incomplétude, amplifiera le manque.
Je ne sais pas si je réussirais à tomber tous les masques
dans cette vie, mais je suis sur la bonne voie et les progrès accomplis, la
joie du voyage, constituent déjà une belle réalisation. Merci………….
Ange ; « L’hymne à la vie »
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci