Tout le travail de libération des émotions, le déblocage
des énergies refoulées, le centrage, l’ancrage et même le début d’initiation au
Reiki, soutiennent et favorisent l’ouverture du cœur, l’écoute de sa guidance et la libre circulation de l'énergie d'amour. J’ai
toujours suivi les élans de mon cœur et de cette façon, je n’ai jamais eu à
regretter une décision, un choix qui ont toujours été motivés par le désir, l’amour.
Tout s’enchaîne naturellement dès que l’on se fait
confiance, qu’on suit ses élans, l’impulsion de la vie, de la source. Les synchronicités se
succèdent et tout vient à point, au bon moment. Comme les corps émotionnel et
mental sont déjà bien épurés, il est plus facile de reconnaitre la voix du cœur
et de la suivre.
J’ai vécu ces retrouvailles avec mon ami comme si le temps s’est
arrêté au moment de notre rencontre il y a trente ans et qu’il se remettait en
marche depuis qu’on s’est retrouvés. L’impression de ne pas s’être quitté
malgré ce long parcours effectué des deux côtés.
Je freine les élans du mental
qui a toujours un train d’avance, qui anticipe et projette mais sans pour
autant le brider, je ne l’écoute pas trop. Je ne veux pas prendre une décision
sur ‘un coup de tête’, agir selon ses raisonnements qui sont tout de même
logiques et censés. Nous avons tant de points communs, que ça en devient
troublant. Je reviens au cœur le plus
souvent possible, au moment présent. C’est déjà une chance de ne pas avoir de
souvenirs précis de la relation vécue par le passé, ça m’évite de revenir en
arrière, de comparer et me permet d’avoir une belle page blanche où tout est
possible, où tout est à inventer, où une histoire commune peut être écrite, vécue au jour le jour.
Il est essentiel de voir à partir du cœur lorsqu’on se sent
attiré par quelqu’un. Le ressenti physique est une indication mais suivre l’impulsion
sexuelle peut amener à brûler des étapes importantes. J’avoue que le plus
simple aurait été de se laisser guider par le désir mais comme c’est ce que j’ai
toujours fait par le passé et que ça répondait au besoin de contrôle, de
dominance, c’est une très bonne chose que d’avoir gardé une certaine distance. Puis je ne sais pas toucher quelqu'un en dehors d'une relation sexuelle.
Cette énergie canalisée jusqu’au cœur, nourrit l’élan de l’action, de la
motivation, qui équilibre la peur de bouger et me donne l’élan d’aller le voir
dans son environnement. Je sors très rarement de mon périmètre connu, de ma zone
de confort et l’énergie du désir canalisée, me permet d’oser passer les
frontières physiques et psychologiques, qui se désagrègent naturellement.
Je vérifie une fois de plus l’expression : « cherchez
premièrement le royaume des cieux et tout le reste vous sera donné de surcroit ! » En étant centré en mon cœur, en
recherchant la paix qui vient de l’harmonie intérieure, mon monde se modèle
selon l’énergie d'amour, de la source de vie.
Le fait d’observer, de ressentir sans juger, sans
interpréter, en commençant dans un premier temps à reconnaitre le type d’énergie
qui circule, permet de reconnaitre l’amour parce qu’il me semble bien qu’il s’agisse de
cela.
Avant, je me fiais aux mouvements des émotions et plus ça
remuait, plus j’associais ces vagues à l’amour. Heureusement que j’ai appris à
distinguer la peur de l’amour un peu avant de le retrouver ! Ce que j’appelais
'amour' avant, c’était les réactions engendrées par la peur qui faisaient
chavirer le corps émotionnel. Les montées d’adrénaline enclenchaient le culot d’oser
passer à l’acte charnel et à partir de là, d’autres émotions s’ajoutaient.
Mais, celles-ci étaient aussi issues de la peur et ce qui aurait pu être vécu
sereinement devenait ingérable émotionnellement.
En étant centré et en focalisant l’attention sur tous les
mouvements intérieurs, j’apprends à reconnaitre ce qui vient du cœur, de l’amour.
Je ne nie pas non plus qu’il y ait du désir sexuel mais je n’en fait pas le
moteur, l’énergie de la décision. Je n’ai pas d’autre « technique »
que de ressentir si le désir persiste. Et en ne laissant pas le mental interpréter, projeter ou anticiper, je verrais bien si le désir demeure. Pour le moment, c'est clair qu'il n'est pas impulsé par des calculs mais comme l'inconscient peut réserver des surprises et agir en sourdine, mieux vaut confirmer la sensation. Si le désir persiste malgré qu'il n'y ait pas de pensées qui pourraient le susciter, je saurais si c'est un mouvement du cœur. Remarque même s'il était initié par la peur, toute expérience a son utilité mais je n'ai pas envie de risquer de faire souffrir quelqu'un, de considérer l'autre comme un objet. Même avec mon désir de vivre la sexualité sacré, je freine l'ardeur afin d'agir selon les corps harmonisés à la fréquence de l'amour, du respect mutuel.
Je vais commencer les soins Reiki puis on verra bien,
chaque chose en son temps. Je suis déjà satisfaite d’avoir pu calmer les jeux
de pouvoir et vivre la situation avec un peu de recul. Je suis bouleversée à l’intérieur
mais c’est gérable. Il est bon de ne pas se précipiter, de prendre le temps de
se connaitre même si le cœur sait, le mental doit encore être débranché des anciennes
connexions, l’inconscient recèle encore des peurs que seul le cœur peut
libérer. Les connexions neuronales
basées sur le manque, le besoin, doivent aussi être dissoutes. C’est sur la
bonne voie puisque la meilleure façon de modifier son comportement c’est d’être
dans l’accueil de ce qui se manifeste, au fur et à mesure.
Je vais aller m’allonger parce que je sens mon cœur qui se
remplit !
Paul Heijmik |
Une première expérience de soins Reiki plutôt intense. J’ai
voulu le faire avant de prendre les médicaments, avant de manger, histoire d’être
plus sensible aux mouvements de l’énergie et entièrement présente. J’ai demandé à mon corps mental d’observer
sans interpréter. Mes mains étaient très chaudes sur la couronne et au niveau
du plexus solaire, des peurs sont apparues. Je suis incapable d’interpréter
quoi que ce soit mais je n’ai aucun doute quand à l’intensité et au ressenti
énergétique. Des larmes ont coulé sans déranger la respiration. Le système
nerveux a été « nettoyé ».
J’ai tout fait au ressenti comme d’habitude est je me rends
compte qu’il me fallait avoir une certaine connaissance de mon monde intérieur
avant de pouvoir faire ce travail. Avec du recul, je vois que tout est parfait,
tout a un sens, une raison d’être, que le timing divin est à l’œuvre.
Il y n’y a aucune crainte à suivre ses élans, ses impulsions,
à écouter le cœur. Chacun a un parcours bien défini à accomplir pour arriver à
l’harmonie intérieure, l’équilibre des énergies et en cela, la vie est vraiment
inspirée. On se rend compte que la mission de chacun, finalement, lorsqu'on fait abstraction de la forme, c'est simplement d'apprendre à aimer et à être aimé, à faire circuler l'amour de la source en soi puis à l'amplifier dans l'interaction.
On ne peut pas parler de prédestination mais ce qui est certain c’est
que tout va dans le sens d’un but déterminé avant l’incarnation. Pour ma part,
ça se résume à une élévation de conscience, une ouverture de cœur qui permettent
la connexion à l’âme, à la présence, la
source divine en conscience, de façon à chercher et trouver l'harmonie pour être complète et souveraine. Ces « vœux »
conditionnent le parcours sans qu’il y ait un plan précis à part les
interactions qui je pense, sont préparées au niveau de l’âme mais là encore, il
n’y a rien de rigide.
La meilleure façon de suivre son âme, c’est vraiment de
libérer les masques, de purifier les corps mental et émotionnel afin d’être
ouvert aux énergies de l’amour. On ne peut entendre et comprendre la voix du cœur
si des peurs demeurent. Elles faussent la vision et déterminent un chemin douloureux
jusqu’à ce que nous apprenions à les voir en face, à les laisser être afin qu’elles
s’équilibrent, délivrent leur message.
On reçoit toujours tout ce qui est nécessaire à notre
progression et tant que les peurs n’ont pas été traitées, tant qu’on ne sait
pas lâcher prise, on créé de la résistance qui empêche l’amour divin de
circuler librement. Dès qu’on accepte de suivre le cœur, tout se cale sur cette
fréquence. La vie se transforme en conséquences et tout devient fluide, facile,
magique !
Comme il est nécessaire de se faire confiance et de
développer l’amour vrai de soi, puisque l’énergie ne peut circuler qu’en étant
dans le lâcher prise, cet abandon permet à l'amour de la source de s'écouler depuis son propre cœur. Mais là encore, il faut pouvoir le reconnaitre. En apprenant à
écouter son intuition sans interpréter, sans juger, on commence à comprendre
comment le divin nous parle puis ensuite, il n’y a plus qu’à amplifier l’amour
de soi, la confiance au divin, la connexion consciente à la source, à la terre,
au ciel pour finalement pouvoir suivre les impulsions qui ne sont plus
perverties par la peur. Mais lorsqu’on la reconnait qu’on la laisse être,
elle finit par se dissoudre.
Elle se
transforme, se diffuse dans le cœur une fois qu’elle est aimée, reconnue, elle
délivre son message, on voit alors comment elle a permis une forme de cohérence
et qu’elle n’a pas été négative. Elle a permis la survie des corps, et comme
tout ce qui a été refoulé peut être libéré quand on le décide, toute l’énergie
est alors canalisée pour l’amour.
Je n’ai plus aucun regret relativement à mon enfance, mon
passé qui même s’il fut douloureux, contenait la solution, tous les paramètres
qui me permettent aujourd’hui de mettre à profit la sagesse accumulée pendant
toutes les vies. Tout se passé a commencé à être bénéfique quand j’ai pardonné,
cet acte a créé une ouverture de cœur. Ma relation à l’autorité extérieure ne
pouvait pas être basée sur la confiance en l’humain et comme je n’ai pas eu de
modèle à suivre, je suis passée à côté de l’indentification au père, la
recherche d’un maitre extérieur et ce contexte a favorisé la recherche de
mon propre pouvoir. Le besoin de guérir a permis la reconnaissance du divin
intérieur, le besoin de comprendre ce que je faisais ici, qui j’étais en
réalité, m’a portée toute ma vie. Et lorsqu’on cherche, on trouve toujours.
Bien que je sois bouleversée, je ne me sens pas en panique
mais au contraire, c’est comme si le ciel s’était ouvert ! J’ai la
sensation d’avoir ouvert les portes de tous les possibles. La liberté m’a aussi
portée et c’est par le contraste, l’oppression vécue dans l’enfance que cette
quête a été intense et qu’elle a très souvent déterminé mes choix en dépit du « bon
sens ». Le résultat est là, je peux maintenant aimer vraiment, sans trop
risquer de tomber dans des pièges.
Je suis encore très nombriliste par le désir de libérer les
masques qui demande une introspection attentive et quasi permanente. Mais le
temps n’a aucune importance, je me contente de voir les progrès dans la
connaissance de soi, la capacité à être soi-même malgré la dépendance aux
cachets qui perd de son ampleur à mesure que je me connais, que l’énergie
divine, mon âme et ma présence divine, descendent en profondeur dans tout mon être. L’énergie
est beaucoup moins bloquée et les changements s’effectuent très rapidement. C’est
une question de prise de conscience même si on ne comprend pas tout. La
compréhension en découle, avec le recul mais quand on voit les choses, non
seulement on n’a pas besoin de les expliquer mais en plus comme elles sont
portées par les énergies de la source, c’est limpide, on sait sans
intellectualiser.
Je ne veux pas construire quelque chose sur le sable mais
sur des bases solides qui demandent d’être ancré, d’habiter son corps physique,
de ne pas lutter contre ce qui se manifeste à l’intérieur afin que tout s’éclaire,
se renouvelle. La capacité à être centré,
à ramener au cœur tout ce qui est vécu, permet la prise de conscience qui
ne laisse aucun doute. En appliquant la technique du miroir, en recherchant ce
que l’autre éveille en soi et en accueillant ce qui est découvert, on libère l’énergie
d’amour qui va restaurer, refaire les circuits neuronaux, créer un pont entre
le mental et le cœur puis entre tous les chakras, réalisant l’harmonie, la
stabilité, l’équilibre qui permettent d’être souverain, d’agir à partir du cœur
harmonisé aux autres corps. Les personnages intérieurs ne sont plus en conflit
et chacun sert l’amour vrai de soi.
Je suis épatée par la façon dont chacun coopère à cette œuvre
d’amour ! Quand on libère la notion de division, au début, on est un peu
perdu parce qu’on a plus de repères mais si on fait confiance à son cœur, au
divin, à la vie, on trouve un équilibre, une stabilité à tous les niveaux qui
rendent la vie passionnante. Les émotions sont présentes mais elles sont
portées par l’énergie de vie et la tempérance qui nait de l’équilibre des
forces complémentaires.
Je me sens entière, capable de vivre selon ce que je suis en
vérité. Je ne cherche pas à diminuer plus vite les cachets puisque là aussi, c’est
par le lâcher prise, l’acceptation que de nouvelles façons d’être se mettent en
place. Je me contente d’être dans la confiance totale, de continuer de libérer
les fausses croyances basées sur la peur et la culpabilité et je sais que j’en
serai libérée définitivement. Déjà, le fait de ne pas diaboliser le produit, de
ne pas me critiquer pour ce geste permet au cœur de diffuser l’amour qui
guérit. Puis, la notion de plaisir que je croyais dépendre de la réalisation du désir nécessitant un partenaire, en ne niant pas le désir et en ne cherchant pas à l'assouvir, l'énergie parcours le corps dans une sensation de jouissance permanente. C'est subtil mais bien réel. Ça me montre non seulement que je n'ai pas à craindre le désir puisqu'il n'y a plus besoin de l'assouvir mais en plus en laissant cette énergie libre de circuler, elle vient nourrir la vie, la joie, donner sa puissance pour créer et infuser tous les gestes si anodins ou banals soient-ils. C'est ça la passion de la vie? Il me semble bien.
L’initiation au Reiki arrive au bon moment. J’ai été tout de
suite touchée par l’énergie de liberté, de sagesse, de ce rayon, il y a 7 ans, mais j’ai lu
trop de messages censés venir de Saint Germain que j’ai préféré agir selon l’instinct,
l’élan. Je ne doutais pas de la puissance des rayons mais ne voulais pas m’étiqueter,
m’enfermer dans des rituels, des protocoles, dans une mouvance, une mode.
Le ressenti intérieur est beaucoup
plus naturel et efficace dans la gestion des énergies il me fallait acquérir
plus de confiance en soi, pour être capable de les utiliser sans que ça
devienne un besoin, sans que ça me prive de mes propres capacités. Je suis
épatée par la séance de tout à l’heure qui présage des guérisons à venir. Maintenant
que j’ai retiré des masques et que je me connais mieux, je peux distinguer ses
effets et comme j’ai libéré, enfin, comme je libère la peur d’être manipulée,
cette énergie peut agir librement et efficacement.
Pour le moment, il est essentiel de continuer d’être
ancrée, centrée, de ne pas me laisser embarquer par les rêves du mental. Il imagine de belles choses et déjà, plus aucun drame à l'horizon! Mais comme il a tendance à réfléchir
pour deux, à vouloir organiser les choses, je dois être vigilante à ne pas le croire
du moins à continuer de le libérer de la peur pour qu'il se cale à la volonté de l'amour. Dans un mouvement naturel de don et de réception, dans la fluidité énergétique.
La peur de l’engagement est encore très présente, la peur
de se planter, de faire des mauvais choix en découle. Mais là, le problème réside
dans les projections, dans le fait de vouloir contrôler, anticiper. La notion
de couple est aussi à revisiter parce que tout ce qui se fonde sur la peur ne peut
pas épanouir.
Pour le moment j’en suis à libérer les fausses croyances à
ce sujet. L’idée que le couple prive de liberté, qu’il enferme. En continuant d’être
moi-même, de faire circuler l’amour divin en moi, peu à peu, ces peurs perdent
leur force. Je commence à en voir les aspects positifs, l’effet amplificateur
et évidemment la notion de plaisir partagé, de don de soi. Jusqu’à maintenant,
je vivais la sexualité d’une façon très egocentrique, j’étais dans l’esprit « donnant,
donnant ». Je me rends compte qu’il est essentiel d’être porté par l’amour
inconditionnel, d’avoir l’élan à donner
avant de penser à recevoir, sans même penser à recevoir. Ce sont les attentes qui créent le malaise. Non
seulement on ne s’ouvre pas à la nouveauté mais on se limite et il n’y a pas de
véritable intimité avec l‘autre puisqu’au lieu de le laisser être lui-même, on
va se focaliser sur ce que l’on voudrait qu’il soit.
Une relation sexuelle bien vécue demande de ne pas se censurer,
d’être déjà honnête avec soi-même, d’avoir accepté tout ce que l’on est, pour
pouvoir agir de la même façon avec l’autre. Tant qu’on joue un rôle, qu’on projette
son besoin, on ne pourra pas ressentir un réel plaisir. Il dépendra de facteurs
prédéfinis et sera dirigé, orienté, au lieu d’être libre et de s’adapter au
moment présent, au désir des deux. Une fois qu’il est assouvi, il laisse un
goût amer de culpabilité, puisqu’une part de soi sait ce qu’est vraiment l’acte
sexuel sacré.
Bon, il est l’heure que je m’active, j’ai faim ! Ça va peut-être calmer le feu et l'eau intérieurs! C'est une énergie douce mais puissante à la fois, on dirait que les forces complémentaires ne sont plus en conflit mais plutôt dans une danse, un mouvement porteur et ascendant. C'est très agréable! Je pense que la libération de la dépendance découlera de cette capacité à canaliser le désir sexuel, l'énergie de vie, à maintenir cet état de béatitude. Ce n'est pas un amour mièvre, idéalisé, c'est une sensation bien réelle, puissante, vécue de l'intérieur qui magnifie la vie...
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci