lundi 24 mars 2014

"Tout est mouvement"...vidéos chansons...






Debout depuis 3h du matin, j’ai passé 5 heures à écouter de la musique, principalement des chanteurs français de ma jeunesse, ceux qu’on désigne comme les chanteurs  à « voix » et à texte. J’ai commencé par Serge Lama, « je suis malade » puis écouté la version de Dalida. Ce ne sont pas les artistes qui me plaisent le plus d’ailleurs, à l’adolescence, je les trouvais ringards, mais il faut reconnaitre qu’ils étaient de bons interprètes. J’ai pu distinguer le genre de frissons et l’endroit où ils se situent quand j’écoute des chansons qui suscitent des émotions et quand je me connecte à la Terre Mère. Je n’avais jamais trop fait attention à cela parce qu’en général, quand je réagissais émotionnellement, j’étais vite embarquée par les vagues. Mes propres souffrances s’ajoutaient au ressenti et ça pouvait carrément influencer ma journée. C’est dans ce genre de situation que je mesure maintenant, combien le nettoyage du corps émotionnel est utile et efficace.
Quand je me connecte à la Terre Mère, je ressens quelque chose au niveau de la colonne vertébrale, tout le long de cet axe, qui a tendance à me faire tressaillir. Là, en écoutant ces chansons poignantes, mes poils se sont dressés sur les membres et rien au niveau du ventre. C’est assez significatif parce que lorsque j’étais prise émotionnellement, je sentais comme un étourdissement dans le ventre, un tourbillon qui pouvait m’amener dans les profondeurs.  J’ai même l’impression que j’étais accrochée à cette sensation, comme si elle me donnait l’impression d’être vivante. Idem quand j’ai écouté la chanson « je suis malade », j’ai pensé que j’avais nourri cet état pendant toute ma vie. Que j’étais attachée à mes douleurs, que ça donnait du relief à ma vie, une personnalité « colorée », une vie teintée de drame.


Ce qui est agréable quand on libère la notion de bien et de mal c’est de pouvoir porter un regard neutre, objectif, sur ce qui est. On n’est plus manipulé par ses émotions mais on reste tout de même vivant. C’est principalement au niveau du cœur qu’on ressent la vie. C’est beaucoup plus doux et petit à petit, ça s’équilibre en dedans. J’ai l’impression que la peur de perdre la passion de vivre, m’empêchait de m’ouvrir plus à l’amour. Maintenant que je libère les masques je ne crains pas « l’ennui » puisque je plonge dans l’inconnu en suivant mes élans. L'imprévu promet des surprises mais quand on anticipe pas, tout se qui vient est cadeau. 
Quand je dis que je distingue deux sortes de ressentis, je ne dénigre pas le corps émotionnel mais seulement le fait d’être « coincé » dedans, d’appréhender la vie à partir de ce centre. L’harmonie se réalise en étant dans l’amour inconditionnel et les émotions s’ajoutent aux sentiments sans devenir envahissantes, elles confirment les choix, indique un décentrage, me montrent quand je suis prise par la peur qui se décline en toutes sortes de sensations. Des tremblements, à la tristesse, en passant par la colère, le déni, la jalousie, l’accusation… tout semble tirer son origine de la peur. Comme si l’émotion naissait toujours de la peur.
La peur de vivre en couple, venait de la peur d’aimer parce que j’associais le sentiment amoureux aux émotions que je ressentais. Il y avait quelque chose de ressenti au niveau du cœur qui était comme étouffé par la sensation de poussée d’adrénaline, par les boyaux qui se tordaient. Je me demande comment ça fait d’aimer quelqu’un lorsqu’on ne se laisse plus engloutir par ses émotions? Je me demande même si c’est possible d’aimer quelqu’un en particulier lorsqu’on n’est plus dans ses peurs? 
Très souvent, ce qui nous attire chez une personne, c’est l'intensité des émotions qu'elle suscite. Même si ça se passe au niveau invisible, avec un peu de recul, on peut constater que l’attirance se réfère au mental associé à l’émotionnel. Selon des croyances basées sur la notion de dualité, on juge si l’autre est beau ou laid,  s’il correspond à nos attentes, nos besoins, si la relation nous valorisera, ce qu’on pourra en tirer et notre désir se mélange à ces références mentales.



Le fantasme de la femme parfaite et du paradis



J’ai déjà constaté avec du recul, qu’une relation nous amenait à progresser, à mieux nous connaitre, nous aimer par la valorisation ressentie en étant l’objet de l’attention de quelqu’un. Puis selon ma foi en la réincarnation, au parcours initiatique que constitue le fait de prendre un corps pour connaitre ce que nous sommes en vérité ; l’amour divin manifesté dans la chair, j’ai considéré les relations amoureuses sous un angle nouveau, élargit. Les rencontres sont souvent d’ordre karmique mais elles nous permettent de nous connaitre intimement, à travers l’autre et de comprendre ce qu’est l’amour, très souvent par rapport à ce qu’il n’est pas ou encore dans une version très limitée.

Depuis que je m’observe, tant au niveau des pensées que des émotions et du comportement, je peux voir les schémas du mental qui s’active lors d’une rencontre avec une personne du sexe opposé. Il va se faire des films, des projections, imaginer ce que serait une relation avec cette personne, se mettre en situation mentalement. Pendant pas mal de temps, j’ai jugé ce fait, ça m’agaçait de constater ce « calcul » intérieur mais en étant plus neutre, je peux voir que c’est un genre de programmation, une façon limitée de concevoir l’amour par comparaison, à travers les peurs, le passé, le conditionnement mental, des schémas qui se répètent instinctivement, par attraction ou par répulsion. 

Devenir conscient de son mode de fonctionnement est une bonne chose pour peu qu’on n’en fasse pas une occasion de se dévaloriser, de se juger, puisque lorsqu’on sait ce qui est, on peut alors changer, choisir d’agir différemment ou du moins de ne plus jouer les mêmes scénarios. Jusqu’à peu, les médicaments me permettaient de ne pas être embarquée dans une histoire d’amour et de m’y perdre mais depuis que j’apprends à libérer les émotions, à les gérer, à les accueillir, à mesure que les peurs sont désamorcées, et en devenant consciente de ma façon d’agir, en général, je peux envisager la relation à deux, d’une façon beaucoup plus saine. Je n’en suis pas à espérer vivre le couple sacré bien que ce soit très tentant. Mais là encore, le risque de prendre l'autre pour un objet, un miroir et un outil spirituel expérimental, est trop grand. 
Avant de pouvoir vivre quelque chose d’épanouissant avec quelqu’un, il faut déjà savoir être en amour avec soi-même, apprendre à s’aimer sans se trahir, sans se faire mal, sans être l’objet de ses émotions et de ses pensées.Si on a pas trouvé l'harmonie intérieur, on sera dans l’attente, le besoin, le manque et donc pas dans l'amour sans condition.



Le fantasme de l'homme parfait...euh un peu démystifié...



L’amour de soi, le véritable amour, inconditionnel, divin, est à intégrer d’abord en soi. Il est nécessaire de trouver l’autonomie affective et ça représente tout un parcours qui demande de libérer les vielles croyances de manque, de besoin, de dépendance…Mais déjà, en n’étant plus manipulé par ses propres émotions, le cœur est purifié, guérit et la notion d’amour devient plus claire, équilibrée. 
Tant que notre cœur est dans ses souffrances, il sera à l’affut d’une guérison et très souvent se tournera vers l’extérieur pour ce faire. C’est ce qui fausse complètement les relations puisqu’on est alors dans une interdépendance qui peut devenir destructrice.

Un autre aspect positif de la gestion des émotions, qui amène à plus d’autonomie affective, c’est de ne plus être manipulé par son désir sexuel. Quand on accueille une émotion et qu’on l’entoure d’amour, c’est le divin intérieur qui agit, l’amour de la source qui circule à nouveau librement et guérit peu à peu les blessures, cet acte renouvelé permet de gérer les énergies qui sont en soi. Plutôt que la personnalité s’en empare et la traite selon les stratégies de défense, de refoulement ou de déni, l’envoie dans les profondeurs de l’inconscient, activant les mécanismes de survie, la conscience éclaire l’ombre et lui permet de libérer son message ainsi que la charge énergétique qu’elle contient. Ce processus permet de pouvoir gérer le désir sexuel puisqu’alors, une fois déchargé de l’énergie de la peur, l’amour libéré pourra être dirigé vers le cœur, donner une impulsion de créativité. 

Comme rien n’est refoulé, il n’y a pas de frustration, il y a juste un équilibre retrouvé, une harmonie qui se crée entre tous les corps permettant de servir la vie. Les énergies contraires ne s’opposent plus et peuvent alors danser ensembles, créer ensembles.
Apparemment bien que le corps émotionnel soit en meilleur état qu’avant, le fait de parler des relations amoureuses révèle de vieux fantômes. Le bois peine à s’enflammer ! Je vais aller m’allonger un peu, je suis debout depuis 7 heures et la fatigue est là ! Demain sera la fin du cycle de 21 jours de soins énergétiques et j’ai hâte d’en voir le bout. C’est sûr que la gestion de ce qui se vit en dedans est un travail quotidien mais déjà, je peux constater les progrès et l’effet de ce soutien !

Je crois en l’auto-guérison mais il est clair que l’interaction amplifie l’énergie et comme les blocages viennent des difficultés relationnelles passées, restaurer la confiance entre soi et l’autre, est une étape essentielle au processus. Comme la maladie, la souffrance sont causées par la disharmonie, le déséquilibre énergétique, les blocages qui empêchent l’énergie de la source père mère de s’écouler librement, libérer les tensions en soi et avec l’extérieur permet de guérir le passé. 
La confiance s’acquiert par l’expérience, tant avec soi qu’avec les autres, en écoutant ses propres besoins, en y répondant et en étant capable de les exprimer aussi envers les autres.

J’ai fait ma séance de respiration consciente en étant focalisée sur mon bassin que je sentais comme fermé. J’ai essayé de relaxer cette partie de mon corps mais je n’y suis pas arrivée totalement. Ce sera l’objet de mes prochaines « méditations ». Je suis déjà très contente d’avoir pu localiser, ressentir cette fermeture, pour la première fois ! J’avais noté que lorsque j’arrivais à me détendre jusqu’à un certain point, je devais me lever pour aller aux toilettes et ça interrompait un processus qui je le sentais, me situait à la porte de quelque chose d’inconnu mais aussi très attractif. Comme l’intuition que je bloquais juste devant l’entrée sans pouvoir pénétrer dans un espace qui m’apparait immense, très spécial. Ce sera la destination de mon prochain voyage au cœur de moi-même !



My shots.da



Il semble logique qu’après avoir libéré des énergies bloquées, figées, de nouveaux espaces se présentent. J’en ai déjà eu quelques aperçus trop brefs mais si puissant que ça me motive à continuer l’investigation. Les profondeurs de l’être humain recèlent des trésors, c’est une chose pressentie qui devient de plus en plus évidente à mesure que je comprends que ce qui constitue l’être humain, son anatomie, est très complexe et parfaite tant au niveau physique, qu’énergétique. Les systèmes autonomes, les écosystèmes internes sont vraiment des mondes inconnus qu’il me tarde de découvrir de l’intérieur ! 
Les dimensions de l’être sont très certainement accessibles au travers du véhicule terrestre. En tous cas, le feu est maintenant bien ravivé tant dans le poêle qu’à l’intérieur ! Il faut dire que le bois est vert tout comme je suis novice dans la maitrise des émotions et des énergies ! 
Mais déjà, le fait de pouvoir ressentir à nouveau mes émotions, sans jugement et donc sans être happées par elles, me permet d’accéder à un niveau plus profond et subtil de connaissance de soi, ce qui me laisse un sentiment de joie et du courage, de l’enthousiasme pour continuer le long processus de guérison !

En parlant de guérison et de blocages, j’ai bien aimé le message de Selacia d'hier, qui parle justement du fait que Tout le monde a des blocages. Ce qui m’a toujours semblé une évidence et celui qui croit être totalement libéré se fait du cinéma, se cache quelque chose. Nous sommes parfaits au niveau divin et ce sont justement nos « imperfections », nos blocages, qui nous permettent d’être en mesure de comprendre les autres, d’avoir de la compassion, celle qui nait de la reconnaissance réciproque. S’il n’y avait pas cette ressemblance, il serait difficile d’expérimenter la fraternité, l’égalité.   

La personnalité se fait une certaine idée de la perfection qui n'a absolument rien à voir avec le sens de perfection divin puisque toute vie est en perpétuelle évolution, croire le contraire, serait se prendre pour plus intelligent que la source elle-même qui ne cesse de s’expanser. La perfection c’est le mouvement éternel, la vie elle-même. Tout ce qui est figé est mort. Une fois de plus, je n’ai pas les mots pour décrire ce que je ressens mais ça aussi, c’est parfait puisque si je vous peignais La vérité, vous ne pourriez plus en faire l’expérience, vous chercheriez à adopter mon point de vue et seriez à côté de vous-mêmes. C’est le danger de vouloir être sûr, de vouloir savoir pour contrôler, mais la vie ne peut pas être contrôlée, elle EST. 
Quand on cherche auprès d’un maitre, de quelqu’un qu’on imagine savoir mieux que soi, on vit sa vie par procuration, on passe à côté du sens de l’incarnation. De la richesse qu’apporte l’expérience, seul celui qui dispense son savoir est "gagnant" dans l’histoire. Enfin en apparence parce que l'argent n'achète pas tout.
Les guides de lumière, ne se présentent pas comme des encyclopédies universelles, ils dispensent leur point de vue sachant que toute expérience enrichit l’ensemble, la source. Mais cette tendance révèle très souvent un rejet d’une part de soi, on pense qu’un de nos corps est plus valable que les autres. Évidemment on considère l’esprit comme supérieur mais sans le corps physique, il ne pourrait pas s’exprimer ici et maintenant, les deux sont indispensables à l’expérience, même si l’un d’eux est éphémère. Mais là encore, je ne suis pas si sure que ce soit réellement le cas puisque tout se recycle, se transforme et au niveau spirituel, énergétique et cellulaire, rien ne disparait. Les âmes, même si elles sont immortelles, ce qui sous entend que leur état actuel est éphémère, reviennent à la source, l’enrichissent d’expérience. Les parts de nous qui portent les traumas, se réincarnent dans le corps, par la mémoire cellulaire et elles ne sont pas détruites mais transmutées. 
Enfin c’est ma façon de voir les choses, non par peur de la mort mais juste par logique puisque la source est éternelle et que nous sommes aussi cette source…
Il ne s’agit pas, selon ce que je pense, de diviser, de faire le tri et jeter ce qui ne semble pas approprié mais réaligner, ramener tout en un point, pour que celui-ci s’expanse à nouveau, dans un cycle infini…La vie, l'univers, la source, les énergies, les cellules, les atomes, le souffle, le sang...tout est mouvement.

Je mets quelques chansons pour que vous puissiez faire l'expérience du ressenti. Privilège des humains que de pouvoir s'émouvoir et lorsqu'on n'est plus prisonnier de ce corps ou trop éloigné de lui, c'est un réel plaisir que de pouvoir goûter ...


"Je suis malade" Serge Lama 



"Je suis malade" Dalida






 Les deux ensembles"





Celle-ci va bien avec le texte que j’ai écrit plus haut…Je n'aimais pas trop son côté sûr de lui et cette chanson l'a rendu plus humain, plus humble à mes yeux...
 

Gabin "Je sais"


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci