Je retrouve peu à peu le bien-être que procure la douceur,
l’amour de soi. J’ai voulu aller un peu vite à diminuer les doses de
médicaments et les émotions qui se sont manifestées ont été un peu trop jugées,
à la limite du refoulement. Bien que je sois convaincue que l’accueil des
émotions soit efficace, en fait, ça n’est pas tant la technique mais bien plus
le fait d’avoir de l’amour pour soi, pour tout ce qui me compose, qui créé le
bien-être. En reprenant contact avec mon corps physique, hier, en parlant avec
lui, en lui confiant mes difficultés, j’ai senti que j’avais un peu trop agit
dans l’attente d’un résultat, sans tenir compte de la réalité tangible.
Le mental ou l’ego, projette, planifie, espère et dans son enthousiasme, ignore
les besoins des autres corps. Il ne s'agit pas de courir après une image idéalisée de soi-même mais d'être vraie, d'être vivante.
Il est clair que de vouloir changer son
comportement ne se fait pas en s’obligeant, en forçant, en étant tendue vers un
objectif.
Au contraire, c’est en ayant de la douceur, de la patience
et en maintenant la foi en l’amour, en activant cette énergie justement en
cessant de s’imposer quoi que ce soit, que de nouveaux comportements s’installent.
Ce qui m’a fait redescendre le taux vibratoire, c’est de constater que je n’arrivais
plus à avancer dans mon désir de libérer les masques. J’ai commencé à me critiquer,
à culpabiliser, à me dévaloriser et hop, en une demi journée, j’étais retombée
dans le déni de soi, le rejet de ma vulnérabilité. Heureusement, mes connexions
à l’âme, à la Terre Mère et les synchronicités m’ont montré le piège dans
lequel j’étais retombée.
J’ai pu constater, une nouvelle fois, comment il est facile de sombrer dans
la disharmonie, qu’il suffit que je perde l’amour de soi pour que le
déséquilibre se manifeste. Je me suis identifiée aux peurs qui surgissaient
et ça, c’est la meilleure façon de se sentir mal à l’aise, de croire que le
divin s’éloigne…
Source Père Mère, même si tu es énergie et si ma façon de te personnifier est le fruit de mon imagination, si cette vision est quelque peu naïve, je te demande ton soutien dans mon désir intense de transparence, de vivre dans l’amour, à partir du cœur, d’être un canal de cette pure énergie. D’unifier tout ce que je suis, de marier les forces complémentaires et de pouvoir libérer les peurs, les fausses croyances. Celles qui m’empêchent d’être dans l’amour vrai de soi, celles qui nourrissent la division et me font rejeter des parts de ce que je suis. Libère moi du jugement et de l’accusation, de cette tendance à rejeter en moi, ce qui est ignorant, vulnérable ou rebelle. Aide moi à aimer ces différents aspects qui ont aussi « leur mot à dire » mais qui par mon rejet, se voient diabolisés.
Rempli mon cœur d’amour divin afin que je puisse voir au-delà de la dualité et que mon corps mental soit rempli de cette énergie purificatrice. Qu’il voit l’harmonie en toutes choses.
Présence divine, embrasse mon âme afin de la guérir définitivement de ses blessures, par la grâce de ton amour parfait et que par notre union, seul l’amour demeure, permettant l’expression et la croissance de l'enfant intérieur, en toute confiance, en toute sécurité, dans la joie, la liberté et la simplicité. Harmonise mes corps afin qu’ils soient accordés au diapason de l’amour, reliés à mon cœur. Aide-moi à me voir comme une unité baignant dans le tout, reliée à tout ce qui est. Que ta réalité, ta vision de la vie, devienne celle de mon mental.
Je remets mon corps tout entier, entre tes mains, dans la confiance aveugle en toi et en la vie.
Le programme d’aujourd’hui sera de prendre soin de mon corps
physique, d’assurer son confort, son bien-être et ainsi d’amplifier l’amour de
tout ce que je suis, sans privilégier les besoins insatiables du mental.
Je choisis l’amour, la joie, la paix, la liberté d’être, d’avoir
et de faire, dans la fluidité, la facilité et la légèreté. D’honorer, d’écouter
les voix de l’innocence, de l’ignorance et de les entourer de l’amour et la
lumière de ma conscience, en toutes circonstances.
Mission confort du corps physique, entretien de la flamme,
de la tendresse pour ce compagnon qui me porte depuis la naissance et supporte
les caprices, les errances et parfois la violence de ma personnalité.
J’embrasse mon corps mental afin qu’il se sente aimé,
rassuré, que la lumière dorée l’illumine et que cessent les questions inutiles,
superflues.
La seule chose à retenir et à exprimer en boucle, c’est la vérité,
la puissance de l’amour qui pourvoit tout.
Merci à toi mon âme, à ma présence
divine de répondre à mon appel et de me signifier votre soutien par les
sensations habituelles, dans mon corps physique.
J’accueille la tristesse et les larmes, la peur née de l’incertitude
et réitère ma confiance en la puissance de l’amour, qui par le lâcher prises
des attentes, la confiance aveugle et la détente des corps physique et mental,
se déverse et rayonne sur tout ce que je suis.
Déjà une bonne douche bien chaude agrémentée de lumière
dorée, de rayon blanc et de rayon violet pour calmer le mental, nettoyer,
purifier, les énergies du passé, d’hier, de ce matin, afin de me sentir bien
dans mon corps physique. Puis accueillir ce qui vient au fur et à mesure, se
contenter d’être, remercier d’être en vie, ici et maintenant.
J’accepte que la vie me traverse dans toutes ses formes d’expression.
Je ne suis pas ces formes mais le canal où elles se manifestent. Je les laisse
passer sans m’y attacher, les interroger, les refouler, les retenir.
Comme le
lit de la rivière accueille le flot incessant, je laisse couler ce qui vient,
confiante que ma structure primordiale est immuable et imperturbable. Depuis
mon cœur sacré, je contemple la vie qui circule en ma chair, la danse éternelle
de l’ombre et de la lumière.
Après avoir regardé la vidéo "le ventre notre 2è cerveau" , je me suis dit
que le fait de savoir que nous portons des milliards de bactéries qui influencent
notre personnalité, allait encore
amplifier la division, la dualité et que beaucoup céderaient à la tentation de
vouloir interférer, manipuler, contrôler, cet écosystème. De le diaboliser, d’entretenir la peur afin de vendre des produits miracles agissant en sauveur.
J’y vois aussi, puisque l’infiniment petit est à l’image de
l’infiniment grand, l’équilibre entre les forces complémentaires, à l’intérieur
et à l’extérieur, en moi comme dans tous l’univers. Même s’il existe
effectivement un "combat" entre les forces, je choisi de considérer les choses
comme une danse, une recherche permanente d’équilibre.
Puisque ce qui se vit en
nous, permet que nous soyons là, manifestant la vie, je me redis que ces
bactéries tout comme ce que je juge "mauvais", ont leur rôle à jouer,
me donne le mouvement, la stabilité dans l’impermanence.
Nous portons la mort
tout autant que la vie. La seule chose que je puisse faire, c’est de ne pas
opposer de résistance et d’accompagner ce mouvement en disant "Oui à la vie", "oui
à tout ce que je suis".
Je ne peux rien contrôler alors autant m’abandonner.
Résister à ce qui est, ne fait qu’amplifier le conflit, le mal-être et la
sensation d’impuissance.
Je choisis la confiance en la vie, même si je n’y
comprends plus rien si tout me semble prédestiné, programmé, ingérable,
incertain. Jusqu’à mon libre choix ! Peut-on parler de choix ? Oui,
entre la peur ou l’amour, entre l’attachement et l’acceptation mais tout est si
précaire, impermanent !
Pourquoi suis-je si attachée à cette vie alors qu’elle ne
dure pas, qu’elle peut décider de me quitter du jour au lendemain. C’est cette
peur du vide, du néant qui fait que je m’accroche à ce que je peux toucher,
voir et sentir. Ce qui peut me délivrer de la peur c’est la certitude venant de
ce ressenti si faible soit-il, que les apparences sont trompeuses et que mon cœur
sait qui je suis en vérité. L’extrême opposé de ce que je crois être.
Lydia Feliz |
Alors en attendant, je suis ce que je suis et me contente d’être
en paix, en amitié avec tous mes corps, unis et solidaires. D’honorer et
soutenir mon véhicule terrestre, de l’aider si je le peux, à intégrer l’amour
et la lumière de la source et que ces énergies soient interprétées à travers le
cœur.
Rassurée par ces seules certitudes; je fais toujours de
mon mieux, en toutes circonstances et "tout est parfait malgré ce qui parait".
La douche a produit un effet bénéfique et revigorant !
Le soleil réchauffe l’atmosphère et le jardin m’attend les bras ouverts ! Prendre
soin de soi, c’est toujours le meilleur moyen de remonter son taux vibratoire. Accepter
de continuer de passer par des moments de doute malgré la foi grandissante,
change l’humeur et puis se dire qu’on n’est pas là pour essayer de contrôler,
de comprendre mais pour vivre tout simplement, ramène à la simplicité, à l’essentiel.
Je choisis le contentement dans les choses simples du
quotidien, le soleil qui rayonne, la possibilité d’ouvrir les fenêtres, de
renouveler l’air dans l’appart, la joie d’un plat fait maison, le plaisir de s’allonger
dans des draps propres ce soir, de voir la vie dans tout ce qu’elle m’offre de
bon, de beau et d’agréable…
Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter
l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la
source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces deux lignes. Merci