mercredi 19 février 2014

"Mon cœur sait qui je suis en vérité"





Je retrouve peu à peu le bien-être que procure la douceur, l’amour de soi. J’ai voulu aller un peu vite à diminuer les doses de médicaments et les émotions qui se sont manifestées ont été un peu trop jugées, à la limite du refoulement. Bien que je sois convaincue que l’accueil des émotions soit efficace, en fait, ça n’est pas tant la technique mais bien plus le fait d’avoir de l’amour pour soi, pour tout ce qui me compose, qui créé le bien-être. En reprenant contact avec mon corps physique, hier, en parlant avec lui, en lui confiant mes difficultés, j’ai senti que j’avais un peu trop agit dans l’attente d’un résultat, sans tenir compte de la réalité tangible. Le mental ou l’ego, projette, planifie, espère et dans son enthousiasme, ignore les besoins des autres corps. Il ne s'agit pas de courir après une image idéalisée de soi-même mais d'être vraie, d'être vivante.
Il est clair que de vouloir changer son comportement ne se fait pas en s’obligeant, en forçant, en étant tendue vers un objectif.



Au contraire, c’est en ayant de la douceur, de la patience et en maintenant la foi en l’amour, en activant cette énergie justement en cessant de s’imposer quoi que ce soit, que de nouveaux comportements s’installent. Ce qui m’a fait redescendre le taux vibratoire, c’est de constater que je n’arrivais plus à avancer dans mon désir de libérer les masques. J’ai commencé à me critiquer, à culpabiliser, à me dévaloriser et hop, en une demi journée, j’étais retombée dans le déni de soi, le rejet de ma vulnérabilité. Heureusement, mes connexions à l’âme, à la Terre Mère et les synchronicités m’ont montré le piège dans lequel j’étais retombée.
J’ai pu constater, une nouvelle fois, comment il est facile de sombrer dans la disharmonie, qu’il suffit que je perde l’amour de soi pour que le déséquilibre se manifeste. Je me suis identifiée aux peurs qui surgissaient et ça, c’est la meilleure façon de se sentir mal à l’aise, de croire que le divin s’éloigne…

Source Père Mère, même si tu es énergie et si ma façon de te personnifier est le fruit de mon imagination, si cette vision est quelque peu naïve, je te demande ton soutien dans mon désir intense de transparence, de vivre dans l’amour, à partir du cœur, d’être un canal de cette pure énergie. D’unifier tout ce que je suis, de marier les forces complémentaires et de pouvoir libérer les peurs, les fausses croyances. Celles qui m’empêchent d’être dans l’amour vrai de soi, celles qui nourrissent la division et me font rejeter des parts de ce que je suis. Libère moi du jugement et de l’accusation, de cette tendance à rejeter en moi, ce qui est ignorant, vulnérable ou rebelle. Aide moi à aimer ces différents aspects qui ont aussi « leur mot à dire » mais qui par mon rejet, se voient diabolisés.

Rempli mon cœur d’amour divin afin que je puisse voir au-delà de la dualité et que mon corps mental soit rempli de cette énergie purificatrice. Qu’il voit l’harmonie en toutes choses.
Présence divine, embrasse mon âme afin de la guérir définitivement de ses blessures, par la grâce de ton amour parfait et que par notre union, seul l’amour demeure, permettant l’expression et la croissance de l'enfant intérieur, en toute confiance, en toute sécurité, dans la joie, la liberté et la simplicité. Harmonise mes corps afin qu’ils soient accordés au diapason de l’amour, reliés à mon cœur. Aide-moi à me voir comme une unité baignant dans le tout, reliée à tout ce qui est. Que ta réalité, ta vision de la vie, devienne celle de mon mental.

Je remets mon corps tout entier, entre tes mains, dans la confiance aveugle en toi et en la vie.






Le programme d’aujourd’hui sera de prendre soin de mon corps physique, d’assurer son confort, son bien-être et ainsi d’amplifier l’amour de tout ce que je suis, sans privilégier les besoins insatiables du mental.

Je choisis l’amour, la joie, la paix, la liberté d’être, d’avoir et de faire, dans la fluidité, la facilité et la légèreté. D’honorer, d’écouter les voix de l’innocence, de l’ignorance et de les entourer de l’amour et la lumière de ma conscience, en toutes circonstances.
Mission confort du corps physique, entretien de la flamme, de la tendresse pour ce compagnon qui me porte depuis la naissance et supporte les caprices, les errances et parfois la violence de ma personnalité.
J’embrasse mon corps mental afin qu’il se sente aimé, rassuré, que la lumière dorée l’illumine et que cessent les questions inutiles, superflues. 
La seule chose à retenir et à exprimer en boucle, c’est la vérité, la puissance de l’amour qui pourvoit tout. 
Merci à toi mon âme, à ma présence divine de répondre à mon appel et de me signifier votre soutien par les sensations habituelles, dans mon corps physique.

J’accueille la tristesse et les larmes, la peur née de l’incertitude et réitère ma confiance en la puissance de l’amour, qui par le lâcher prises des attentes, la confiance aveugle et la détente des corps physique et mental, se déverse et rayonne sur tout ce que je suis.

Déjà une bonne douche bien chaude agrémentée de lumière dorée, de rayon blanc et de rayon violet pour calmer le mental, nettoyer, purifier, les énergies du passé, d’hier, de ce matin, afin de me sentir bien dans mon corps physique. Puis accueillir ce qui vient au fur et à mesure, se contenter d’être, remercier d’être en vie, ici et maintenant.

J’accepte que la vie me traverse dans toutes ses formes d’expression. Je ne suis pas ces formes mais le canal où elles se manifestent. Je les laisse passer sans m’y attacher, les interroger, les refouler, les retenir. 
Comme le lit de la rivière accueille le flot incessant, je laisse couler ce qui vient, confiante que ma structure primordiale est immuable et imperturbable. Depuis mon cœur sacré, je contemple la vie qui circule en ma chair, la danse éternelle de l’ombre et de la lumière.

Après avoir regardé la vidéo "le ventre notre 2è cerveau" , je me suis dit que le fait de savoir que nous portons des milliards de bactéries qui influencent notre personnalité, allait encore amplifier la division, la dualité et que beaucoup céderaient à la tentation de vouloir interférer, manipuler, contrôler, cet écosystème. De le diaboliser, d’entretenir la peur afin de vendre des produits miracles agissant en sauveur.
J’y vois aussi, puisque l’infiniment petit est à l’image de l’infiniment grand, l’équilibre entre les forces complémentaires, à l’intérieur et à l’extérieur, en moi comme dans tous l’univers. Même s’il existe effectivement un "combat" entre les forces, je choisi de considérer les choses comme une danse, une recherche permanente d’équilibre. 
Puisque ce qui se vit en nous, permet que nous soyons là, manifestant la vie, je me redis que ces bactéries tout comme ce que je juge "mauvais", ont leur rôle à jouer, me donne le mouvement, la stabilité dans l’impermanence. 

Nous portons la mort tout autant que la vie. La seule chose que je puisse faire, c’est de ne pas opposer de résistance et d’accompagner ce mouvement en disant "Oui à la vie", "oui à tout ce que je suis".
Je ne peux rien contrôler alors autant m’abandonner. Résister à ce qui est, ne fait qu’amplifier le conflit, le mal-être et la sensation d’impuissance. 
Je choisis la confiance en la vie, même si je n’y comprends plus rien si tout me semble prédestiné, programmé, ingérable, incertain. Jusqu’à mon libre choix ! Peut-on parler de choix ? Oui, entre la peur ou l’amour, entre l’attachement et l’acceptation mais tout est si précaire, impermanent !
Pourquoi suis-je si attachée à cette vie alors qu’elle ne dure pas, qu’elle peut décider de me quitter du jour au lendemain. C’est cette peur du vide, du néant qui fait que je m’accroche à ce que je peux toucher, voir et sentir. Ce qui peut me délivrer de la peur c’est la certitude venant de ce ressenti si faible soit-il, que les apparences sont trompeuses et que mon cœur sait qui je suis en vérité. L’extrême opposé de ce que je crois être. 



Lydia Feliz



Alors en attendant, je suis ce que je suis et me contente d’être en paix, en amitié avec tous mes corps, unis et solidaires. D’honorer et soutenir mon véhicule terrestre, de l’aider si je le peux, à intégrer l’amour et la lumière de la source et que ces énergies soient interprétées à travers le cœur. 
Rassurée par ces seules certitudes; je fais toujours de mon mieux, en toutes circonstances et "tout est parfait malgré ce qui parait".

La douche a produit un effet bénéfique et revigorant ! Le soleil réchauffe l’atmosphère et le jardin m’attend les bras ouverts ! Prendre soin de soi, c’est toujours le meilleur moyen de remonter son taux vibratoire. Accepter de continuer de passer par des moments de doute malgré la foi grandissante, change l’humeur et puis se dire qu’on n’est pas là pour essayer de contrôler, de comprendre mais pour vivre tout simplement, ramène à la simplicité, à l’essentiel.
Je choisis le contentement dans les choses simples du quotidien, le soleil qui rayonne, la possibilité d’ouvrir les fenêtres, de renouveler l’air dans l’appart, la joie d’un plat fait maison, le plaisir de s’allonger dans des draps propres ce soir, de voir la vie dans tout ce qu’elle m’offre de bon, de beau et d’agréable…


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces deux lignes. Merci