mercredi 26 février 2014

Les enfants; nos plus grands enseignants!...vidéo "jardiner autrement" Yves Gillen






Réveillée à quatre heures par un coup de tonnerre puissant, je me suis levée avec quelques vagues souvenirs du rêve de la nuit. Plutôt l’impression d’avoir encore « voyagé », rencontré d’autres âmes, en d’autres lieux…
Le fait que je ne m’en souvienne pas vraiment mais qu’il me reste tout de même une légère sensation de retour aux sources, me permet d’être libre d’agir et de penser, d’avoir la curiosité et l’enthousiasme de suivre mon cœur. Je suis tellement sure maintenant que la source divine s’écoule en moi et en toute vie, que je n’ai plus besoin de « voir ». 
Chaque représentation du divin correspond à un besoin, une peur et je me rends compte que lorsque je suis en confiance vis-à-vis de la vie, de moi-même aussi donc, la forme n’a aucune importance, je suis même heureuse que le divin soit « de l’énergie », qu’on ne puisse pas le limiter, l’enfermer, ce qui le rend réel, éternel, omniprésent. 
Chaque fois que je lui donne une forme, que ce soit celle d’un ange, d’un maitre ou d’un guide, chaque fois que j'essaie de l’expliquer en concept, je sais que c’est mon mental qui a besoin de repères, qui s’exprime et cherche à comprendre, à "s'emparer". Je n’invalide pas pour autant cette vision puisqu’elle est normale, légitime, c’est en cherchant qu’on trouve encore faut-il savoir ce que l’on cherche...Puis l'image, l'imagination créé une multitude d’œuvre d'art, d'objets...


Lisa Nilsson (sculpture papier!)


Le "vouloir" correspond à une tension et l’acceptation m’en délivre, enfin disons plutôt l’accueil puisque l’acceptation c’est aussi un mouvement mental, l’accueil aussi remarque. Puis pour être plus précise, le vouloir est nécessaire mais il est bon de l'alléger par l'accueil de l'énergie de l'attente qui plombe l'intention, freinant le processus de création. 
Certains arrivent à lâcher prise sans même le savoir, s’en rendre compte, puisqu’ils n’ont jamais été crispés, mais c’est très rare puisque sur cette planète de contraste, les stimuli sont nombreux et notre constitution même est créée de façon à ressentir et donc à réagir. 
Les méditations, relaxations, sont utiles pour apprendre à se détendre et ainsi capter d’autres « mouvements » plus subtils. On a une vision énergétique de ce qui se passe en dedans et les émotions qui sont apaisées, délivrent parfois leur sens. Apprendre à s’écouter est primordial si on veut se connaitre. 
Le but c’est évidemment, à mon sens, de s’aimer, de s’accepter, de découvrir les faces cachées de qui nous sommes afin de les embrasser. Si on veut aborder l’humain uniquement par l’intellect, le mental, on passe à côté de l’essentiel et les interprétations sont si changeantes et aléatoires qu’il est utile de sentir, d’apprendre à développer l’intuition et la sensation.
Nos différents corps traduisent la vie selon leur constitution propre et c’est la vue d’ensemble, les visions réunies qui donnent une idée plus profonde de notre réalité sur terre. Quand on se détache de la vision bien mal, on élargit considérablement sa compréhension de soi-même et du monde. 
C’est clair que ça n’est pas uniquement par l’intellect que c’est réalisable puisque celui-ci, tel un ordinateur, se réfère à la mémoire, au passé, tout comme les émotions qui sont associées. 
La vision à partir du cœur est beaucoup plus étendue et comme il est l’endroit où la communion avec le divin est possible, ça peut aller très « loin » ! 
Quand on a le cœur ouvert, très souvent c’est parce qu’on a souffert, qu’il s’est brisé, attendri, mais ça n’est pas non plus nécessaire bien que ça permette de développer l’empathie et donc la communion de cœur avec les autres humains.
Dans le cœur, lorsque les énergies de la source s’écoule librement, on entre alors en communion avec l’énergie de l’âme, celle des guides et des maîtres qui ne sont autres que des "concentrés énergétiques", comme les couleurs de l’énergie de la source. C’est dans le centre du cœur que la vue s’élargit en long, en travers, en large et en profondeur et nous connecte aux différentes dimensions qui ne sont pas des lieux mais des fréquences vibratoires. On peut tout autant se relier aux élémentaux, aux divers règnes et tout le monde le fait sans le savoir. Le fait de « vibrer » au contact de la nature, d’une pierre, d’un arbre, d’une rivière, est le « signe » que la reliance est reconnue. 
Quand on ressent cette proximité, le respect devient naturel parce qu’on prend conscience du vivant en toute chose, la même énergie que celle qui nous traverse continuellement. Mais ce contact est au-delà des mots, de la compréhension mentale, c’est juste une sensation, une impression, une connaissance inscrite en chacun. Être sensible aux énergies, avoir le cœur ouvert, permet cette communion avec toute vie. Il ne s’agit pas forcément de la voir mais juste de le savoir.

L’effet miroir avec l’extérieur est une approche de soi-même, de son monde intérieur et des fréquences des diverses dimensions. Puis quand on connait un peu mieux son monde intérieur et que la peur a été absorbée dans l’amour, la communion avec toute vie remplace la méfiance, on sent que l’autre est une « part » de soi-même, une forme différente mais qui porte la même essence. Quand on se purifie, qu’on libère les peurs, les limitations, les restrictions, le ressenti s’affine et la communion est évidente, on sent les choses derrière les mots, les apparences, mais c’est difficile à expliquer pare que ça ne passe pas par le mental. 

Selon les retours, les reflets que l’autre nous envoie, on peut savoir où en est notre cœur, les peurs qu’il continue d’abriter. Les enfants sont des parfaits reflets et l’expérience d’hier m’a révélée quelque chose que je supposais mais qu’un voile d’énergie sombre m’empêchait de bien distinguer. 



Joe Maccer, Deviant Art


Cet enfant de trois ans m’a renvoyé à celle que j’étais au même âge. J’ai toujours eu beaucoup de mal à "cerner" les enfants qui ne parlent pas. Les bébés "m’effrayaient" et je ne comprenais pas pourquoi j’avais cette réaction. Maintenant que je vérifie l'effet miroir, ça change tout. Tant que je collais des étiquettes, cherchais à justifier ce comportement par des choix de vie tel que le besoin de liberté qui m’avait amené à ne pas être mère, je ne voyais pas les choses honnêtement.
Il y a plusieurs choses qui expliquent cette réaction « contre nature ». Premièrement l’effet miroir me renvoie à une période de ma vie où je ne pouvais pas exprimer ce que je vivais, au point d’avoir fait une tentative de suicide autour de trois ans. Même si à l’époque je n’avais pas prémédité le truc, les faits revisités avec mon mental adulte et ma compréhension des mécanismes conscients et inconscients, ne laissent aucun doute quant au sens de ce geste. Manger des médicaments amères en se persuadant qu’ils sont bons, que ce sont des bonbons et les faire passer en croquant une pomme…Même si j’ai compris, à peu près les raisons de ce geste, ce n’est que par l’attention et surtout l’acceptation de ma vulnérabilité, de ma fragilité que je peux enfin approcher des enfants sans craindre les réactions de mon enfant intérieur. Je me tourne vers lui dès que des enfants crient ou lorsqu’ils se trouvent face à moi, comme hier. Je ne l’ai pas fait sur le moment mais comme j’ai pu prendre un peu de recul et ainsi observer avec neutralité ce reflet. Avant, je culpabilisais de ne pas être affectueuse avec les petits enfants et restais bloquée à ce stade. Hier j’ai constaté que j’étais naturellement, spontanément beaucoup plus tendre avec les animaux parce que je connais leur langage, leur mode de communication et que j’en ai l’habitude, mais ça n'a pas suscité de critique.

J’ai associé la parole à la survie, la capacité de se défendre et c’est certainement ce qui m’a fait aimer mon corps mental beaucoup plus que mon corps physique. J’ai donc développé naturellement l’intellect et délaissé le ressenti. Tout comme les émotions qui trahissaient les souffrances intérieures jamais exprimées.  J’arrivais à extérioriser la charge énergétique par la colère, l’agressivité mais comme je ne gérais pas les émotions, j’en étais l’esclave, ça me tombait dessus et puisque je rejetais ces états, puisque je m’accusais, refoulais ou culpabilisais, le processus de libération n’était pas complété.

J’ai piqué une colère envers Allister, le gamin du quartier, il y a quelques jours et bien que je savais que ça n’était pas la meilleure solution, je n’ai pas entretenu, par la culpabilité, la vibration énergétique très basse qui m’a envahie au moment où j’ai crié. Ce simple changement a suffit à m’ouvrir la vision et l’épisode d’hier a permis que je puisse "réparer" mon "erreur" auprès d’Allister.
J’ai été épatée par sa capacité à entrer en contact avec l’enfant perdu. (Ceci dit, dans le constat que la scène d’hier faisait ressortir les personnalités de chacun, je n’ai pas précisé cet aspect de la mienne, ni relaté cette colère, comme quoi la notion de jugement est encore en moi).  Dire que je voulais lui parler de la technique d’accueil des émotions ! Comme c’est simple, puisqu’il suffit de se détendre par la respiration, c'est accessible à tous. Mais là encore, ma vision faussée m’aurait amené à croire qu’il avait besoin d’être enseigné, que je pouvais le faire, alors que c’est plutôt l’inverse en réalité. 






Les enfants sont des enseignants par leur nature intrinsèques. Le fait qu'ils n'en soient pas conscients les préserve de l'arrogance. Les à priori au niveau de l’âge, de la sagesse, des connaissances, sont tenaces ! Mais comme je ne fais pas un drame d’être ignorante, d’avoir des carences, que mon objectif est de devenir totalement vraie et que j’ai acquis une forme d’amour de soi qui me préserve des ravages de l’auto-critique, je laisse la vie m’enseigner, les autres me refléter ce qui en moi est encore caché, sans que l’ego en fasse tout un plat et ne bloque l’entendement. Puis je me dis que c’est aussi un bon moyen de l’épurer, de le calmer, de lui éviter de se la péter.
Mon âme ou le divin intérieur, peu importe, connaissent bien ma personnalité et ses blocages ! J’ai beaucoup de mal à être enseignée par des adultes, des gens qui s’imaginent « détenir » la sagesse pure. Je crois que ce qui me dérange le plus c’est dans le fait de « croire détenir ». 
Un enfant t’enseigne sans le savoir et comme l’ego ne s’en mêle pas, le mien n’a pas de raison de réagir non plus ce qui simplifie les choses. Tant qu’il y a un rapport de force, je ne peux pas, ça bloque. Peut-être que mon enfance, mon vécu, m’ont permis de constater que la sagesse des adultes était bancale, pas vraiment juste, que je décelais le caractère dualiste, les conflits intérieurs d’un adulte, qui n’existent pratiquement pas chez l’enfant ni chez les animaux.
Enfin, certainement que j’aurais d’autres éclairs de lucidité même si pour le coup, c’est explicite peut-être seulement pour moi ! Toujours-est-il que je peux vérifier une fois de plus la réalité de l’effet miroir. Ce qui me rassure c’est d’avoir vu quelque chose de relativement équilibré et pacifié et surtout d’avoir porté un regard neutre. 
J’ai parlé à mon enfant intérieur, à celle que j’étais à l’âge de trois ans. Enfin je devrais plutôt dire que je me suis allongée en fœtus en mettant mes mains sur mon ventre et en envoyant de l’amour à cet endroit, en revoyant une photo de moi à cet âge là, mais surtout en vibrant un amour sincère. 
Je reconnais maintenant quand je suis dans le cœur parce qu’un sourire discret mais sincère et surtout spontané se dessine sur mes lèvres, à chaque fois.

J’ai l’impression que ma petite séance jardinage va être compromise aujourd’hui ! Un des avantages d’être dans cette région c’est que le temps peut changer en l’espace de quelques heures. D’ailleurs, le ciel commence à laisser apparaitre un beau bleu! M’enfin la terre trempée n’est pas idéale à travailler. 
J’ai changé ma façon de préparer la terre, au lieu de bêcher, de la retourner, je plante la bêche et écarte un peu la terre pour ameublir le sol. C’est suffisant pour pouvoir la travailler avant de semer et surtout, ça ne bousille pas l’écosystème sous terrain. J’ai vu la vidéo d’un jardinier qui fait comme ça et pendant que je m’activais au jardin, l’idée que dans la nature, il faut au moins qu’il y ait un tremblement de terre assez violent,  pour que ça produise l’effet du bêchage, m’est venue en pleine tête. En effet, dans la nature, la terre n’est jamais soulevée, c’est drôlement violent en fait ! Je ne sais pas si ça aura une incidence sur les récoltes mais au moins, je me sens plus respectueuse de cet élément, de la vie en lui et en même temps de la Terre Mère et par le fait, des mêmes éléments qui sont en moi. Je vais essayer de retrouver la vidéo postée par ma pote Sophie, sur face de ‘’. Sophie, si tu me lis…bizzzzzzzzzzzzz

"Le Jardin du Marais" d'Yves Gillen



 

A propos de face  de bouc (je l’écris de cette façon pour limiter le champs des moteurs de recherche) , j’ai laissé un commentaire que je considère comme de l’humour, de l’ironie, après avoir lu le titre d’un texte qui liste les prières, affirmations, décrets, comme les "meilleures proclamations"…J’ai failli l’effacer en me disant que c’était critique puis je me suis dit, si la personne le prend mal, c’est qu’il manque de l’auto dérision à sa grande sagesse ! 

C’est très souvent ce qui fait défaut aux textes écrits par des gens qui, s’ils captent effectivement une certaine lumière, n’en reste pas moins humain. Tant qu’on est dans un corps physique, on reste soumis à l’apesanteur et tout ce que ça implique, au contraste... Les êtres de lumière dont celle-ci n’est pas filtrée par l’émotionnel et le mental, restituent l’info avec plus de justesse, de transparence et de légèreté, en général. C’est aussi un des critères de validation pour moi. Si la simplicité, l’humilité et la légèreté, sont associées à la profondeur, c’est bon signe, l’équilibre semble être là. Quand on est conscient du caractère illusoire et éphémère des masques de l’ego, on ne peut qu’en rire ! Le contraire est l’effet de l’attachement au personnage, me semble-t-il. 
Même si les prières, affirmations peuvent être utiles, c'est encore un schéma du triangle émotionnel, tant qu'on considère le divin comme lointain, il le sera effectivement. mais bon, chacun suit son propre rythme et si ça existe encore c'est que le besoin s'en fait sentir. Voyons si je culpabilise après ça? Si je ressens le besoin de demander de l'aide au divin aujourd'hui, je pourrais le prendre comme le signe que je suis encore dans le besoin de justification, dans le personnage du persécuteur, après avoir porté la casquette de victime...De toute façon, retenir, réfréner ce qui est spontané, c'est aussi se mentir. Une fois que la chose est sortie, on peut l'examiner et la délaisser en l’accueillant avec neutralité. 
Les nuages se dissipent lentement mais sûrement, chouette, pas besoin d'allumer le poêle!


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces deux lignes. Merci