Une
bonne nuit de sommeil et toujours cet élan à me lever, à vouloir entrer dans la
vie avec enthousiasme ! Parfait contraste avec ce que j’ai vécu
pratiquement le reste de ma vie où la première pensée au réveil, était de fuir
la réalité de ce monde, d’échapper au cauchemar, en me fabriquant un rêve de
douceur artificielle. Tant que je pensais avoir à subir le monde, je n’avais
pas d’autre choix que de m’en évader coûte que coûte. Maintenant que je
constate chaque jour, que je créé ma vie par résonance vibratoire et que la
notion de jugement moralisateur n’a absolument rien à voir et que ça constitue
même le barrage qui empêche la libération et la guérison, je reviens de
plus en plus rapidement au centre, heureuse de pouvoir agir ! D’être
créatrice de ma vie, de choisir ce que je veux vivre, les énergies que je veux nourrir,
porter et rayonner. Et quand quelque chose de désagréable survient, je ne
panique plus, je reviens au centre de moi-même, à la base de mes connaissances
et en appliquant la technique du miroir, je sais ce qui a besoin d’être aimé,
accepté, libéré ou guérit en moi. Dans ces conditions, il n’y a plus de
victime, plus d’enfermement, plus d’accusation, de jugement. Plus de récompense
mais un retour naturel des fréquences émises donc plus de peur de la punition. Plus
d’attachement au résultat mais l’envie de bien vivre le moment présent. Plus d’éparpillement,
mais un centrage permanent qui libère l’énergie de vie, la puissance d’être
maitre en sa demeure !
Je demande à ma présence divine de m’enseigner à
propos de l’énergie masculine et je vois qu’elle s’exprime à travers la responsabilisation
qui induit le retour vers soi. Ensuite, l’énergie féminine prend le relais dans
le maternage des parts intérieures blessées qui peuvent alors libérer l’énergie
de leurs qualités intrinsèques.
Le masculin agit dans le mouvement de retour intérieur où le féminin émane l’amour.
Cette association créée l’équilibre, l’harmonie
et l’autonomie qui s’exprime alors à l’extérieur.
Ainsi, prendre
en charge ses blessures, revenir en soi, active les deux forces complémentaires
en nous et nous rendent notre souveraineté.
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Qui ou
quel événement pourrait détruire cette unité ? Le plus difficile est de
persévérer jusqu’à ce que le geste devienne un réflexe naturel. Mais comme nous
nous sommes créés omnipotent, disposant de tous les outils internes de guérison
et que nous sommes une unité complète, l’échec est impossible.
L’échec
étant l’ignorance de notre véritable nature multidimensionnelle, de nos
origines divines, qui implique que nous ayons autant d’énergie masculine que
féminine en nous et à l’image de la source, ceci nous rend souverain. Mais il nous faut le reconnaitre, trouver l'équilibre entre ombre et lumière, qui devient le but lorsqu'on souhaite trouver le juste milieu.
Il n’y a
vraiment aucune crainte à se regarder de l’intérieur puisque nous trouvons
toujours des caractéristiques complémentaires.
Quand on cesse de
penser « dualité » on constate qu’il y a toujours complémentarité et
que l’équilibre est là, dans le cœur, au point zéro.
Le seul
endroit où nous sommes en sécurité puisque nous sommes à l’abri des contraintes
que génèrent le positionnement d’un côté ou de l’autre de ces énergies.
S’il est
au centre de notre corps physique, par extension, il est aussi au centre de
tous ce que nous sommes, de nos dimensions, de notre passé, présent, futur, le
pont entre les chakras du haut et du bas donc entre le matériel et le
spirituel...Le pont entre moi et les autres.
Je vais
faire court aujourd’hui afin d’être plus dans l’action, la création dans la
matière et j’ai de quoi m’occuper ! Mais je ne laisse pas cet espace vide car j’ai repéré des messages intéressants avec lesquels je suis en accord
puisqu’ils permettent de comprendre l’illusion de la dualité et la loi d’attraction.
Il y a bien quelques bémols mais comme je suis consciente que tout ce qui est
réveillé en moi, l’est afin d’être libéré, je reviens au centre où je peux accueillir ce qui vient.
Je sais que c’est réalisé lorsque
je peux relire le texte sans butter sur les mots, leur sens. Il y a aussi la
connaissance qu’aucun humain n’est totalement « pur » dans le sens où
nous portons tous des blessures, des séquelles de celles-ci et donc des filtres,
ce qui me permet de faire la part des choses entre mes propres émotions révélées
et l’interprétation de l’autre. Une fois que la prise en charge des émotions
est effectuée, mes filtres sont nettoyés et je peux avoir un regard beaucoup
plus neutre sur ce qui est. Ensuite, en me connectant au divin intérieur, c'est-à-dire
en restant centrée, je peux comprendre ce que je lis sans être dérangée par les
colorations de l’auteur. Ainsi, l’enseignement devient clair et utile puisque j’en
retire ce qui m’est nécessaire pour avancer.
L’exercice
de lecture, après l’effet miroir, devient une occasion de contacter le divin,
de sentir sa présence et sa guidance.
Pour répondre au commentaire d'un lecteur, l’âme ou
le divin ne nous demandent pas de changer mais de les reconnaître, de se reconnaître
en eux et de se voir dans tous nos aspects afin de libérer tout ce qui
appartient au conditionnement né de la peur, de l’illusion de la séparation, du
jugement. Ainsi, en acceptant la responsabilité de ce que nous sommes et en libérant ce qui est superflu, il reste un
ensemble de corps épurés et unis.
C'est la transparence qui permet de voir clairement.
Il ne s’agit
pas de se dire, ce qui est falsifié en moi, n’est pas moi, de rejeter ces parts
mais de les reconnaître comme des voiles qui nous ont protégés un temps, de
notre lumière tout autant que de nos ombres. Tant que nous pensons en termes de
bien/mal, de jugement, nous ne sommes pas capables de nous voir réellement,
nous voyons une projection de nos peurs.
En
acceptant le fait d’être créateur de sa vie, de ses masques et même si c’est
par réaction aux stimuli extérieurs que nous les avons construits, en pardonnant
notre ignorance qui est aussi notre innocence, nous pouvons avoir un regard
amoureux rempli de compassion pour ces parts enfantines intérieures.
Reconnaître
notre petitesse, révèle notre grandeur. Reconnaître ses erreurs ouvre le cœur qui
reçoit plus de lumière, de compréhension. Et l’erreur devient enseignante,
porteuse de message et d’une énergie lumineuse qui renouvelle notre être.
J’ai
observé les bouffées de chaleur qui montent de temps en temps et plutôt que de les
étiqueter, de chercher à les faire entrer dans la case symptômes de la
ménopause ou encore montée de Kundalini...je me suis contenté de constater les
faits et j’ai pu voir qu’elles étaient accompagnées d’une montée d’énergie, d’un
regain de vitalité. Comme si un feu intérieur se déployait. Je n’en cherche pas
le sens mais j’utilise cette puissance pour agir, je la dirige dans les gestes
qui demandent de la force physique
ou psychologique.
Je suis
tenté d’y voir la danse du masculin et du féminin, la libération de l’énergie
de vie, mais je préfère ressentir, être présente au « phénomène »
plutôt que de l’emprisonner dans une définition et être en mode réceptif au niveau mental.