lundi 13 janvier 2014

Le masculin agit dans le mouvement de retour intérieur où le féminin émane l'amour


 
Martin Labar


Une bonne nuit de sommeil et toujours cet élan à me lever, à vouloir entrer dans la vie avec enthousiasme ! Parfait contraste avec ce que j’ai vécu pratiquement le reste de ma vie où la première pensée au réveil, était de fuir la réalité de ce monde, d’échapper au cauchemar, en me fabriquant un rêve de douceur artificielle. Tant que je pensais avoir à subir le monde, je n’avais pas d’autre choix que de m’en évader coûte que coûte. Maintenant que je constate chaque jour, que je créé ma vie par résonance vibratoire et que la notion de jugement moralisateur n’a absolument rien à voir et que ça constitue même le  barrage qui empêche la libération et la guérison, je reviens de plus en plus rapidement au centre, heureuse de pouvoir agir ! D’être créatrice de ma vie, de choisir ce que je veux vivre, les énergies que je veux nourrir, porter et rayonner. Et quand quelque chose de désagréable survient, je ne panique plus, je reviens au centre de moi-même, à la base de mes connaissances et en appliquant la technique du miroir, je sais ce qui a besoin d’être aimé, accepté, libéré ou guérit en moi. Dans ces conditions, il n’y a plus de victime, plus d’enfermement, plus d’accusation, de jugement. Plus de récompense mais un retour naturel des fréquences émises donc plus de peur de la punition. Plus d’attachement au résultat mais l’envie de bien vivre le moment présent. Plus d’éparpillement, mais un centrage permanent qui libère l’énergie de vie, la puissance d’être maitre en sa demeure !


Je demande à ma présence divine de m’enseigner à propos de l’énergie masculine et je vois qu’elle s’exprime à travers la responsabilisation qui induit le retour vers soi. Ensuite, l’énergie féminine prend le relais dans le maternage des parts intérieures blessées qui peuvent alors libérer l’énergie de leurs qualités intrinsèques. 
Le masculin agit dans le mouvement de retour intérieur où le féminin émane l’amour. 
Cette association créée l’équilibre, l’harmonie et l’autonomie qui s’exprime alors à l’extérieur.
Ainsi, prendre en charge ses blessures, revenir en soi, active les deux forces complémentaires en nous et nous rendent notre souveraineté.


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Qui ou quel événement pourrait détruire cette unité ? Le plus difficile est de persévérer jusqu’à ce que le geste devienne un réflexe naturel. Mais comme nous nous sommes créés omnipotent, disposant de tous les outils internes de guérison et que nous sommes une unité complète, l’échec est impossible.
L’échec étant l’ignorance de notre véritable nature multidimensionnelle, de nos origines divines, qui implique que nous ayons autant d’énergie masculine que féminine en nous et à l’image de la source, ceci nous rend souverain. Mais il nous faut le reconnaitre, trouver l'équilibre entre ombre et lumière, qui devient le but lorsqu'on souhaite trouver le juste milieu.
Il n’y a vraiment aucune crainte à se regarder de l’intérieur puisque nous trouvons toujours des caractéristiques complémentaires. 
Quand on cesse de penser « dualité » on constate qu’il y a toujours complémentarité et que l’équilibre est là, dans le cœur, au point zéro.
Le seul endroit où nous sommes en sécurité puisque nous sommes à l’abri des contraintes que génèrent le positionnement d’un côté ou de l’autre de ces énergies.
S’il est au centre de notre corps physique, par extension, il est aussi au centre de tous ce que nous sommes, de nos dimensions, de notre passé, présent, futur, le pont entre les chakras du haut et du bas donc entre le matériel et le spirituel...Le pont entre moi et les autres.
Je vais faire court aujourd’hui afin d’être plus dans l’action, la création dans la matière et j’ai de quoi m’occuper ! Mais je ne laisse pas cet espace vide car j’ai repéré des messages intéressants avec lesquels je suis en accord puisqu’ils permettent de comprendre l’illusion de la dualité et la loi d’attraction. Il y a bien quelques bémols mais comme je suis consciente que tout ce qui est réveillé en moi, l’est afin d’être libéré, je reviens au centre où je peux accueillir ce qui vient. 
Je sais que c’est réalisé lorsque je peux relire le texte sans butter sur les mots, leur sens. Il y a aussi la connaissance qu’aucun humain n’est totalement « pur » dans le sens où nous portons tous des blessures, des séquelles de celles-ci et donc des filtres, ce qui me permet de faire la part des choses entre mes propres émotions révélées et l’interprétation de l’autre. Une fois que la prise en charge des émotions est effectuée, mes filtres sont nettoyés et je peux avoir un regard beaucoup plus neutre sur ce qui est. Ensuite, en me connectant au divin intérieur, c'est-à-dire en restant centrée, je peux comprendre ce que je lis sans être dérangée par les colorations de l’auteur. Ainsi, l’enseignement devient clair et utile puisque j’en retire ce qui m’est nécessaire pour avancer.  
L’exercice de lecture, après l’effet miroir, devient une occasion de contacter le divin, de sentir sa présence et sa guidance. 






Pour répondre au commentaire d'un lecteur, l’âme ou le divin ne nous demandent pas de changer mais de les reconnaître, de se reconnaître en eux et de se voir dans tous nos aspects afin de libérer tout ce qui appartient au conditionnement né de la peur, de l’illusion de la séparation, du jugement. Ainsi, en acceptant la responsabilité de ce que nous sommes et en  libérant ce qui est superflu, il reste un ensemble de corps épurés et unis.
C'est la transparence qui permet de voir clairement.
Il ne s’agit pas de se dire, ce qui est falsifié en moi, n’est pas moi, de rejeter ces parts mais de les reconnaître comme des voiles qui nous ont protégés un temps, de notre lumière tout autant que de nos ombres. Tant que nous pensons en termes de bien/mal, de jugement, nous ne sommes pas capables de nous voir réellement, nous voyons une projection de nos peurs.
En acceptant le fait d’être créateur de sa vie, de ses masques et même si c’est par réaction aux stimuli extérieurs que nous les avons construits, en pardonnant notre ignorance qui est aussi notre innocence, nous pouvons avoir un regard amoureux rempli de compassion pour ces parts enfantines intérieures.
Reconnaître notre petitesse, révèle notre grandeur. Reconnaître ses erreurs ouvre le cœur qui reçoit plus de lumière, de compréhension. Et l’erreur devient enseignante, porteuse de message et d’une énergie lumineuse qui renouvelle notre être.

J’ai observé les bouffées de chaleur qui montent de temps en temps et plutôt que de les étiqueter, de chercher à les faire entrer dans la case symptômes de la ménopause ou encore montée de Kundalini...je me suis contenté de constater les faits et j’ai pu voir qu’elles étaient accompagnées d’une montée d’énergie, d’un regain de vitalité. Comme si un feu intérieur se déployait. Je n’en cherche pas le sens mais j’utilise cette puissance pour agir, je la dirige dans les gestes qui demandent de la force physique ou psychologique.
Je suis tenté d’y voir la danse du masculin et du féminin, la libération de l’énergie de vie, mais je préfère ressentir, être présente au « phénomène » plutôt que de l’emprisonner dans une définition et être en mode réceptif au niveau mental.