Parce
que le corps émotionnel est celui qui nous renseigne tant au sujet de nos ombres
que de notre lumière, qu’il est un directeur énergétique, un GPS qui nous
permet de sentir où nous nous situons et de pouvoir ainsi diriger nos pas, il
est indispensable de le connaître et de savoir l’alléger, l’épurer afin de voir
les choses avec clarté et neutralité, de
ne pas tomber dans l’excès...De plus, c'est dans le chakra sacré que se loge, en forte concentration, l'énergie de vie, le principe créateur...
Ainsi vous pourrez lire les messages qui suivront celui-ci, de
façon à en tirer l’enseignement tel qui est donné et non tel que vos filtres
émotionnels et mentaux pourraient vous le faire percevoir.
J'ai dû effectuer une première lecture uniquement pour révéler les peurs enfouies et les libérer afin de pouvoir relire objectivement. C'est devenu un exercice presque ludique depuis que la peur est libérée de sa charge négative, depuis que j'ai fermement choisi la voie de l'amour, du juste milieu...
Cette
canalisation a été présentée en direct le 6 février
2005 à Haaren, aux Pays-Bas.
Chers amis, je suis enchanté d'être à nouveau parmi vous et de communiquer de cette façon avec vous. Je dois dire que cela signifie beaucoup pour moi aussi. J'aime ces assemblées car de cette façon, je peux être plus proche de vous que depuis mon plan de réalité.
Mais je
vis toujours dans vos cœurs et j'attends les moments de votre vie où vous êtes
réceptifs et sensibles à mon énergie. Mon énergie, celle du Christ qui renaît
en ce temps, n'est pas seulement mon énergie. Ce n'est pas simplement l'énergie
d'un homme qui a vécu sur terre à une époque ; c'est un champ d'énergie
collectif auquel vous prenez part d'une façon plus intime que vous ne le
pensez.
Vous
avez tous fait un vœu un jour, vous avez tous eu l'intention de manifester
cette énergie dans la réalité de la terre, de l'ancrer à la terre. De nombreuses
vies, de nombreux siècles, vous avez œuvré à cette mission. Vous êtes tous dans
un processus d'enfantement de la semence du Christ en vous et je vous aide.
J'ai été un précurseur, mais planter la semence du Christ a été le fruit d'un
effort collectif. Et même ma venue sur terre n'a été possible que grâce au
champ d'énergie ici-présent, tissé par vous. Nous œuvrons ensemble, nous sommes
une unité. Je suis donc accessible à chacun de vous. Je ne suis pas
exclusivement disponible pour une personne. Je suis au service de chacun de
vous.
Aujourd'hui,
je veux vous parler d'un sujet qui vous touche intimement et fréquemment dans
votre vie quotidienne. Il s'agit de gérer vos émotions.
La
dernière fois, j'ai parlé des énergies de l'homme et de la femme qui traversent
votre champ d'énergie et vos chakras.
J'ai insisté sur l'importance de guérir les trois chakras du bas car cela fait partie du fait de devenir entier et complet.
J'ai pensé qu'il était important d'insister là-dessus car ceux d'entre vous qui sont assoiffés de spirituel ont tendance à se retirer, à la fois en pensée et en sentiment, vers les chakras du haut.
J'ai insisté sur l'importance de guérir les trois chakras du bas car cela fait partie du fait de devenir entier et complet.
J'ai pensé qu'il était important d'insister là-dessus car ceux d'entre vous qui sont assoiffés de spirituel ont tendance à se retirer, à la fois en pensée et en sentiment, vers les chakras du haut.
Le cœur,
le troisième œil et le chakra-couronne vous attirent car ces centres d'énergie
vous connectent avec les royaumes supérieurs qui vous sont si naturels. Mais
les véritables avancées intérieures doivent à présent avoir lieu à un niveau
inférieur, dans la zone des chakras du bas, plus proches de la terre.
La zone des émotions est vitale dans votre processus d'évolution vers la liberté et l'intégralité. Vous êtes des êtres spirituels. Vous venez d'un plan de réalité où la densité et la rudesse de la réalité terrestre vous étaient inconnues. Cela a été difficile à gérer.
Au cours
de nombreuses vies, vous avez tenté d'exprimer votre énergie cosmique ici sur
terre. Et dans cette expression, dans la transmission de votre énergie à la
terre, de nombreux traumas profonds se sont installés. Votre corps émotionnel
est plein de plaies et de traumas. C'est de cela que je veux parler
aujourd'hui.
Toute personne qui emprunte le chemin de la croissance intérieure connaît l'importance des émotions : vous ne devez pas les refouler mais trouver une sorte d'accord avec elles et finalement, les libérer.
Mais comment cela fonctionne vraiment, ce n'est pas toujours clair.
Je veux
tout d'abord faire une distinction entre émotions et sentiments. Je ne suis pas
concerné ici par des termes spécifiques ou des étiquettes et vous pouvez les
appeler différemment, mais je veux faire une distinction entre les émotions
dans le sens d'énergies qui sont essentiellement des expressions
d'incompréhension et les sentiments ou énergies qui sont une forme de
compréhension supérieure.
Les
sentiments sont vos professeurs, tandis que les émotions sont vos enfants.
Les
émotions sont des énergies qui se manifestent clairement dans le corps
physique. Les émotions sont des réactions à des choses que vous ne comprenez
pas vraiment. Considérez ce qu'il se passe quand vous êtes pris dans un accès
de fureur. Par exemple, quelqu'un heurte vos sentiments par surprise et vous
vous mettez en colère. C'est quelque chose que vous pouvez ressentir dans votre
corps ; vous sentez l'énergie se tendre à certains endroits. Cette tension
physique, cette contraction qui suit le choc énergétique montre qu'il y a
quelque chose que vous ne comprenez pas. Une énergie vient vers vous et vous la
trouvez injustifiée. Ce sentiment d'être traité injustement, bref, cette
incompréhension, est déchargé à travers l'émotion. L'émotion est l'expression
de cette incompréhension, c'est une explosion énergétique et un soulagement.
Quand cela se produit, vous êtes confrontés au choix suivant : que vais-je faire de cette émotion ? Vais-je agir en fonction de cela ? Vais-je l'utiliser comme combustible pour nourrir mes réactions envers les autres ou bien est-ce que je laisse cette émotion exister en faisant reposer mes actions sur autre chose?
Avant de
répondre à cette question, je veux expliquer la nature des sentiments.
Les
émotions sont donc essentiellement des explosions d'incompréhension que vous
pouvez percevoir clairement dans votre corps.
Les sentiments, quant à eux, sont de nature différente et sont aussi perçus différemment. Les sentiments sont plus tranquilles que les émotions. Ce sont les murmures de l'âme qui vous envoie de petits signaux, une évidence intérieure ou une action intuitive soudaine qui ultérieurement s'avère très sage.
Les sentiments, quant à eux, sont de nature différente et sont aussi perçus différemment. Les sentiments sont plus tranquilles que les émotions. Ce sont les murmures de l'âme qui vous envoie de petits signaux, une évidence intérieure ou une action intuitive soudaine qui ultérieurement s'avère très sage.
Les
émotions ont toujours un aspect très intense et spectaculaire. Considérez les
crises d'angoisse, la peur, la fureur ou la tristesse profonde. Les émotions
vous possèdent complètement et vous font sortir de votre centre spirituel. Sur
le moment, vous êtes bouleversés, vous êtes pleins d'une sorte d'énergie qui
vous déstabilise et vous fait perdre votre clarté intérieure. Dans ce sens, les
émotions sont comme des nuages qui passent devant le soleil.
Je n'ai
rien contre les émotions. Elles ne doivent pas être refoulées. C'est un moyen
très précieux de vous connaître plus intimement. Mais je veux préciser la
nature de l'énergie émotionnelle : c'est une explosion d'incompréhension.
Essentiellement, les émotions vous déstabilisent.
Les sentiments, quant à eux, vous amènent plus en profondeur de vous-même, dans votre centre. Les sentiments sont étroitement associés avec ce que vous appelez l'intuition. Les sentiments expriment une compréhension plus élevée, de celles qui transcendent les émotions et le mental.
Les
sentiments ont leur origine dans un lieu non-physique, en-dehors du corps.
C'est pour cela qu'ils ne sont pas localisés à un endroit du corps physique.
Considérez ce qu'il se passe lorsque vous ressentez quelque chose, une atmosphère ou une humeur, ou lorsque vous avez un pressentiment au sujet d'une situation. Il y a une sorte d'évidence alors qui semble venir de l'extérieur et qui n'est pas une réaction de votre part à quelque chose d'externe. Cela vient de nulle part. (Comme vous dites si bien : « ça tombe du ciel »). A ce moment-là, vous sentirez peut-être quelque chose s'ouvrir dans le chakra du cœur.
C'est pour cela qu'ils ne sont pas localisés à un endroit du corps physique.
Considérez ce qu'il se passe lorsque vous ressentez quelque chose, une atmosphère ou une humeur, ou lorsque vous avez un pressentiment au sujet d'une situation. Il y a une sorte d'évidence alors qui semble venir de l'extérieur et qui n'est pas une réaction de votre part à quelque chose d'externe. Cela vient de nulle part. (Comme vous dites si bien : « ça tombe du ciel »). A ce moment-là, vous sentirez peut-être quelque chose s'ouvrir dans le chakra du cœur.
Ces
moments d'évidence sont fréquents. Par exemple, il vous arrive de
« savoir » quelque chose au sujet de quelqu'un sans lui avoir
vraiment parlé. Vous pouvez pressentir quelque chose vous concernant tous deux
qui plus tard jouera un rôle important dans votre relation. Ce genre de choses
n'est pas très facile à expliquer, c'est simplement un sentiment, ce n'est pas
facile à comprendre pour le mental. (C'est là où votre mental devient
sceptique, qu'il vous dit que vous vous racontez des histoires ou que vous
devenez fou).
J'aimerais
mentionner une autre énergie qui est plus de nature « sentiment »
qu' « émotion ». C'est la joie.
La joie est un phénomène qui transcende l'émotionnel. Il vous arrive parfois de ressentir une sorte de joie intérieure qui vous transporte sans raison particulière. Vous ressentez votre divinité et votre relation à tout ce qui existe. Un tel sentiment peut se manifester quand vous vous y attendez le moins. C'est comme si quelque chose de plus grand vous touchait ou que vous touchiez une réalité plus grande. Les sentiments ne se laissent pas facilement cerner et ils semblent « tomber du ciel ». Les émotions ont presque toujours une cause immédiate et claire : un déclic dans le monde extérieur qui déclenche vos réactions.
La joie est un phénomène qui transcende l'émotionnel. Il vous arrive parfois de ressentir une sorte de joie intérieure qui vous transporte sans raison particulière. Vous ressentez votre divinité et votre relation à tout ce qui existe. Un tel sentiment peut se manifester quand vous vous y attendez le moins. C'est comme si quelque chose de plus grand vous touchait ou que vous touchiez une réalité plus grande. Les sentiments ne se laissent pas facilement cerner et ils semblent « tomber du ciel ». Les émotions ont presque toujours une cause immédiate et claire : un déclic dans le monde extérieur qui déclenche vos réactions.
Les sentiments ont leur origine dans la dimension de votre Soi plus grand. Vous avez besoin de silence pour saisir ces murmures dans votre cœur. Les émotions sont capables de déranger ce silence intérieur et cette paix. C'est pour cela qu'il est vital de devenir émotionnellement calme et de guérir et libérer les émotions refoulées. C'est seulement à partir de votre sentiment qui vous relie à votre âme que vous pourrez prendre des décisions équilibrées.
En étant
tranquille et en paix, vous pouvez ressentir de tout votre être ce qui est
juste pour vous à un moment donné. Prendre des décisions qui reposent sur les
émotions, c'est prendre des décisions à partir d'une position non-centrée. Vous
avez d'abord besoin de libérer vos émotions et d'entrer en contact avec votre
centre intérieur, là où il y a de la clarté. A présent, je veux parler de la
façon de gérer au mieux vos émotions.
J'ai dit que « les sentiments sont vos professeurs et les émotions vos enfants ». Le parallèle entre « être émotif » et « être comme un enfant » est frappant. Votre enfant intérieur est le siège de vos émotions. Il y a aussi une ressemblance frappante entre la façon dont vous gérez vos émotions et la façon dont vous gérez de vrais enfants.
Les
enfants sont honnêtes et spontanés dans leurs émotions, ils ne les cachent pas
ni ne les refoulent à moins que les adultes ne les encouragent à le faire. Le
fait que les enfants expriment spontanément leurs émotions ne signifient pas
cependant qu'ils les vivent de manière équilibrée. Chacun sait que les enfants
sont souvent emportés par leurs émotions (fureur, peur ou tristesse) et sont
souvent incapables d'y mettre un terme. Dans ce genre de situation, l'enfant
peut pratiquement se noyer dans ses émotions et cela le déséquilibre, le
déstabilise.
L'une
des raisons de cette émotivité est que l'enfant n'a que tout récemment quitté
un monde où il y a très peu de limites. Dans les dimensions éthériques ou
astrales, il n'y avait pas de restrictions ni de limitations comme celles du
monde physique, dans le corps physique. Les émotions de l'enfant sont souvent
des réactions d'incompréhension face à cette réalité physique. C'est pour cela
qu'en grandissant, l'enfant a besoin d'aide et de soutien dans la gestion de
ses émotions. Cela fait partie d'une incarnation équilibrée sur terre.
Donc,
comment gérez-vous les émotions, que ce soient les vôtres ou celles de vos
enfants ?
Les
émotions ne doivent pas être jugées ni refoulées. Elles sont une part vitale de
vous-même, en tant qu'être humain et ont donc besoin d'être respectées et
acceptées. Vous pouvez les considérer comme vos enfants qui ont besoin de votre
attention, de votre respect et aussi de votre guidance.
La
meilleure façon de considérer une émotion, c'est de la voir comme une énergie
qui se présente à vous pour être guérie. C'est pour cela qu'il est important de
ne pas être complètement balayé par l'émotion, mais de rester capable de la
regarder à partir d'une position neutre. C'est important de rester conscient.
On pourrait le dire ainsi : ne pas refouler une émotion mais ne pas non plus s'y
noyer. Car lorsque vous vous y noyez, lorsque vous vous identifiez complètement
à elle, l'enfant en vous devient un tyran qui finira par vous égarer.
La chose
la plus importante que vous puissiez faire avec une émotion, c'est de lui
permettre d'être là, de ressentir tous ses aspects, tout en ne perdant pas
conscience de vous-même.
Prenez par exemple la colère. Vous pouvez inviter la colère à être complètement présente, la vivre dans votre corps à plusieurs endroits, tout en l'observant de façon neutre. Un tel type de conscience apporte la guérison. Ce qu'il se passe dans cet exemple, c'est que vous entourez l'émotion, qui est essentiellement une forme d'incompréhension, avec de la compréhension. C'est de l'alchimie spirituelle.
Prenez par exemple la colère. Vous pouvez inviter la colère à être complètement présente, la vivre dans votre corps à plusieurs endroits, tout en l'observant de façon neutre. Un tel type de conscience apporte la guérison. Ce qu'il se passe dans cet exemple, c'est que vous entourez l'émotion, qui est essentiellement une forme d'incompréhension, avec de la compréhension. C'est de l'alchimie spirituelle.
Laissez-moi vous l'expliquer à l'aide d'un exemple. Votre fille s'est cognée le genou contre la table et ça fait vraiment mal. Elle est furieuse, elle crie de douleur et, de colère, elle donne un coup de pied à la table. Elle considère que la table est la source de sa douleur.
La
guidance émotionnelle à ce moment-là veut que les parents commencent par aider
l'enfant à mettre un nom sur son expérience. « Tu es furieuse,
n'est-ce-pas ? Tu as mal, hein ? » Nommer les choses est essentiel. Vous
transférez la racine du problème de la table à l'enfant. « Ce n'est pas la
table mais toi qui es blessée, c'est toi qui es en colère. Et oui, je comprends
ton émotion ! »
Le parent entoure l'émotion de l'enfant de compréhension, d'amour. Au moment où l'enfant se sent comprise et reconnue, sa colère va peu à peu s'estomper. La douleur physique peut encore être présente. Mais sa résistance à la douleur, la colère qui l'entoure, peut se dissoudre. L'enfant lit de la compassion et de la compréhension dans vos yeux et cela détend et apaise ses émotions. La table qui est la cause de ces émotions n'est plus concernée.
En
entourant une émotion de compassion et de compréhension, vous détournez
l'attention de l'enfant de l'extérieur vers l'intérieur et vous apprenez à
l'enfant à prendre la responsabilité de l'émotion. Vous lui montrez que sa
réaction à un déclic extérieur n'est pas déterminée mais que c'est une question
de choix. Vous avez le choix entre l'incompréhension ou la compréhension. Vous
avez le choix entre lutter ou accepter.
Vous avez le choix.
Vous avez le choix.
Cela
s'applique aussi à votre relation à vos émotions, à votre enfant intérieur.
Admettre vos émotions, les nommer et faire l'effort de les comprendre, signifie
que vous respectez et aimez vraiment votre enfant intérieur. Se détourner de
l'extérieur vers l'intérieur, prendre la responsabilité de l'émotion, aide à
créer un enfant intérieur qui ne veut pas blesser les autres, qui ne se sent
pas victime. Les émotions fortes, telles que la colère, la rancune ou la peur,
ont toujours une composante d'impuissance, c'est-à-dire l'impression que vous
êtes victime de quelque chose qui vous est extérieur. Ce que vous faites
lorsque vous ne vous concentrez pas sur les circonstances extérieures mais
plutôt sur votre réaction et votre douleur, c'est que vous acquittez le monde
extérieur d'être la cause de vos émotions. Vous ne vous souciez pas tant de ce
qui a causé l'émotion. Vous vous tournez complètement vers l'intérieur et vous
vous dites : bien, telle a été ma réaction et je comprends pourquoi. Je
comprends pourquoi je la ressens et je vais l'accueillir.
Considérer
vos émotions de cette manière aimante est libérateur.
Cela requiert une sorte d'auto-discipline. Cesser de voir la réalité extérieure comme la source du mal et en prendre la responsabilité signifie que vous reconnaissez avoir le choix de réagir de cette façon. Vous arrêtez d'argumenter pour savoir qui a raison et qui a tort, qui est à blâmer pour quoi et vous brisez simplement tout l'enchaînement des évènements qui sont arrivés à votre insu. « Je vis maintenant cette émotion pleinement conscient d'avoir choisi d'agir ainsi ». C'est cela prendre sa responsabilité. C'est cela le courage !
Cela requiert une sorte d'auto-discipline. Cesser de voir la réalité extérieure comme la source du mal et en prendre la responsabilité signifie que vous reconnaissez avoir le choix de réagir de cette façon. Vous arrêtez d'argumenter pour savoir qui a raison et qui a tort, qui est à blâmer pour quoi et vous brisez simplement tout l'enchaînement des évènements qui sont arrivés à votre insu. « Je vis maintenant cette émotion pleinement conscient d'avoir choisi d'agir ainsi ». C'est cela prendre sa responsabilité. C'est cela le courage !
L'autodiscipline
en cela est que vous renoncez à être celui qui a raison ainsi qu'à passer pour
la victime impuissante. Vous renoncez à vous sentir furieux, incompris et
toutes les expressions de victimisation qui peuvent sembler bonnes par moments.
(En fait, vous aimez souvent les émotions qui vous dérangent le plus).
Prendre
sa responsabilité est un acte d'humilité. Cela signifie être honnête envers
vous, même dans vos moments de faiblesse. C'est l'autodiscipline qui vous est
demandée. En même temps, ce genre de retour sur soi requiert la compassion la
plus haute. Non seulement vous considérez honnêtement cette émotion comme votre
création mais aussi avec une douce compréhension. « Tu as choisi la colère
cette fois, n'est-ce pas ? » La compassion vous dit : « Bien, je vois
pourquoi et je te pardonne. Peut-être qu'en ressentant mon amour et mon
soutien plus clairement, tu ne te sentiras pas enclin à choisir cette réponse
la prochaine fois. »
C'est là
le vrai rôle de la conscience dans une autoguérison. C'est ce que signifie
l'alchimie spirituelle. La conscience ne combat ni ne rejette rien ; elle
entoure les ténèbres de conscience. Elle entoure les énergies d'incompréhension
de compréhension et transforme ainsi le vil métal en or. La conscience et
l'amour sont essentiellement la même chose. Être conscient signifie laisser une
chose exister et l'entourer de votre amour et de votre compassion.
Bien souvent, vous pensez que la conscience seule n'est pas suffisante pour surmonter vos problèmes émotionnels. Vous dites : « Je sais que j'ai des émotions refoulées, je connais leur cause, j'en ai conscience mais ça ne s'en va pas ».
Dans ce
cas, il y a en vous une résistance subtile envers cette émotion. Vous gardez
l'émotion à distance, de peur qu'elle ne vous submerge. Mais elle ne vous
submergera jamais si vous choisissez de l'admettre consciemment.
Aussi
longtemps que vous gardez l'émotion à distance, vous êtes en guerre contre
elle. Vous combattez l'émotion et elle se retournera contre vous de plusieurs
façons. A la fin, vous ne pourrez pas la garder à l'extérieur. Elle va se
manifester dans votre corps sous la forme d'une douleur, d'une tension ou d'une
sensation de dépression. Si vous vous sentez souvent abattu, épuisé, c'est le
signe que vous refoulez des émotions.
L'important est de laisser les émotions pénétrer entièrement dans votre conscience. Si vous ne savez pas quelles sont exactement les émotions présentes, vous pouvez fort bien commencer par ressentir les tensions dans votre corps. C'est une voie d'accès aux émotions. Tout est stocké dans votre corps. Si par exemple, vous avez mal à l'estomac, vous y portez votre attention et vous demandez ce qu'il se passe. Laisser les cellules de votre corps vous répondre. Ou bien, imaginez qu'il y a là un enfant. Demandez à l'enfant de vous montrer quelle est l'émotion prédominante en lui ou en elle.
Il
existe plusieurs façons d'entrer en contact avec vos émotions. Il est vital de
comprendre que l'énergie qui se trouve fixée dans l'émotion veut bouger. Cette
énergie veut se libérer et elle frappe donc à votre porte sous forme d'une
plainte physique ou d'une sensation de tension ou de dépression. Pour vous, il
s'agit de vous ouvrir vraiment et de vous préparer à ressentir cette émotion.
Les
émotions font partie de votre réalité terrestre, mais elles ne doivent pas
avoir d'emprise sur vous. Elles sont comme des nuages devant le soleil. C'est
pour cela qu'il est si important d'en être conscient et de les gérer
consciemment. Avec un corps émotionnel clair et équilibré, il est plus facile
d'entrer en contact avec votre âme ou votre cœur au moyen de votre intuition.
Dans votre société, il y a beaucoup de confusion au sujet des émotions. C'est évident, entre autres, d'après la quantité de polémique et de confusion à propos de l'éducation des enfants. Très clairement, les enfants sont beaucoup plus spontanés émotionnellement que vous, les adultes. Cela crée des difficultés. Que se passe-t-il si certaines de vos limites morales sont franchies ? Que se passe-t-il si la situation vous échappe et que naît le chaos ? Doit-on discipliner les enfants ou les laisser s'exprimer librement ? Doit-on contrôler ou non leurs émotions ?
L'important
dans l'éducation d'un enfant, c'est qu'il apprenne à comprendre ses émotions, à
comprendre d'où elles proviennent et à en prendre la responsabilité. Avec votre
aide, il peut apprendre à les voir comme des explosions d'incompréhension.
Cette compréhension empêche votre enfant de se noyer dans ses émotions et de
devenir incontrôlable. La compréhension vous libère et vous ramène à votre
propre centre sans refouler les émotions. C'est en étant un exemple vivant de
ce qu'ils enseignent que les parents apprennent à leurs enfants comment gérer
leurs émotions.
Toutes les questions que vous avez sur la façon de vous occuper de vos enfants s'appliquent aussi à vous-mêmes. Comment faites-vous face à vos émotions ? Êtes-vous dur envers vous ? Quand vous êtes en colère ou triste, vous disciplinez-vous en disant : « Allons, ressaisis-toi et avance » ? Refoulez-vous vos émotions ? Avez-vous l'impression qu'il est bon de vous discipliner ? Qui vous a enseigné cela ? Vos parents ?
Ou bien
faites-vous l'inverse ? Ravalez-vous l'émotion en ne voulant pas lâcher prise ?
C'est aussi fréquent. Peut-être avez-vous depuis longtemps le sentiment d'être
victime d'une situation extérieure, par exemple votre éducation, votre
partenaire ou votre environnement de travail. Peut-être qu'à un moment donné,
entrer en contact avec votre colère liée à des choses négatives qui vous ont
influencé aurait été très libérateur. La colère peut vous permettre de vous
libérer de ces influences et d'aller votre chemin. Mais vous pouvez aussi vous
éprendre tellement de votre colère que vous ne voulez plus la lâcher. Au lieu
de devenir une voie d'accès, elle devient un mode de vie. Une forme de
victimisation naît alors qui n'a rien à voir avec une guérison. Cela vous
empêche d'assumer vraiment votre souveraineté.
C'est très important de prendre la responsabilité de vos émotions et de ne pas en faire des vérités absolues. Quand vous leur donnez le statut de vérités, au lieu de les considérer comme des explosions d'incompréhension, vous allez faire reposer vos actions sur elles et cela va donner lieu à des décisions instables.
La même
chose se produit chez les enfants à qui l'on permet trop de liberté
émotionnelle. Ils sont livrés à eux-mêmes et échappent à tout contrôle ; ce
sont des petits tyrans et cela n'est pas juste. Le chaos émotionnel est tout
aussi déplaisant pour l'enfant que pour les parents.
Bref, vous pouvez être soit trop strict, soit trop laxiste dans votre façon de gérer les émotions (et, par analogie, vos enfants). Je veux parler un peu plus du mode laxiste, car il semble plus d'actualité.
Depuis les années soixante, il y a eu une prise de conscience collective considérant qu'il n'était pas bon de refouler ses émotions, parce que vous bridez alors votre spontanéité et votre créativité, votre âme, en fait. La société produit ainsi des enfants obéissants et disciplinés qui font plus attention aux règlements qu'aux murmures de leur cœur et c'est une tragédie, pour la société autant que pour l'individu.
Mais à
propos de l'autre extrême : comment justifier les émotions au point qu'elles
prennent le dessus et dirigent votre vie ? Vous pouvez fort bien observer en
vous s'il y a des émotions que vous chérissez tant que vous les considérez
comme la vérité au lieu de ce qu'elles sont en réalité : des explosions
d'incompréhension. Ce sont des émotions avec lesquelles vous êtes identifié. Le
paradoxe, c'est que bien souvent, ce sont des émotions qui vous font souffrir.
Par exemple, l'impuissance (« je n'y peux rien »), le contrôle
(« je m'en charge »), la colère (« c'est de leur faute »),
ou le chagrin (« la vie est mal faite »). Toutes ces émotions sont
douloureuses mais, à un autre niveau, elles vous donnent quelque chose à quoi
vous raccrocher.
Prenez l'impuissance ou l'impression d'être une victime. Il peut y avoir des avantages à ce schéma émotionnel. Il peut vous donner un sentiment de sécurité. Il vous délivre de certaines obligations ou responsabilités. « Ce n'est pas de ma faute, n'est-ce pas ? »Vous êtes assis dans un coin sombre, mais il a l'air sûr. Le danger de vous identifier ou de vous fondre dans un tel schéma pendant longtemps est que vous perdiez contact avec votre vraie liberté, votre cœur divin intime.
Il se
peut que des choses se soient produites dans votre vie qui ont provoqué à juste
titre des émotions de colère et de ressentiment en vous. Que ce soit dans votre
jeunesse, plus tard, voire dans des vies passées. Il est très important que
vous entriez en contact consciemment avec ces émotions et que vous preniez
conscience de la colère, de la tristesse ou de toute autre émotion intensément
chargée en vous. Mais à un moment donné, vous avez besoin de prendre la
responsabilité de vos émotions, car elles constituent vos réactions à un événement
extérieur.
Être
centré, être dans un état de clarté et d'équilibre spirituel, signifie que vous
prenez la pleine responsabilité des émotions qui sont en vous. Vous pouvez
alors reconnaître par exemple la colère et dire en même temps : telle a été ma
réaction à certains évènements. J'entoure cette réaction de ma compréhension,
mais en même temps, j'ai l'intention de la libérer.
Finalement, la vie ne consiste pas à avoir raison ; elle consiste à être libre et complet. C'est très libérateur de relâcher de vieilles réponses émotionnelles qui sont devenues un style de vie.
On
pourrait dire qu'il s'agit de trouver un juste milieu subtil entre refouler ses
émotions et s'y noyer. Dans les deux modes, vous avez été élevés avec des
opinions et des idéaux qui ne sont pas en accord avec la nature de l'alchimie
spirituelle. L'essence de la croissance spirituelle est de ne rien réprimer,
mais en même temps, de prendre la responsabilité de ce qui arrive. Je ressens
quelque chose, je choisis cette réaction, ainsi je peux le guérir. Mon message
est en fait : Affirmez votre maîtrise !
Peut-être n'est-ce pas réellement une voie du milieu, mais une voie différente. Il s'agit de maîtrise spirituelle.
En acceptant tout ce qu'il y a en vous, vous vous élevez au-dessus et vous en devenez maître. La maîtrise est à la fois ferme et douce. Elle est à la fois très permissive et demande une grande discipline : la discipline du courage et de l'honnêteté.
Affirmez votre maîtrise, devenez maître des fragments et morceaux émotionnels qui vous tourmentent, souvent à votre insu. Entrez en contact avec eux, prenez-en la responsabilité. Ne vous laissez pas diriger par des chocs émotionnels inconscients qui vous mènent dans une impasse ou bloquent votre chemin vers la liberté intérieure.
C'est votre conscience qui guérit.
Personne d'autre ne peut restaurer pour vous votre autorité sur vos émotions.
Il n'existe pas d'instruments externes ni de moyens d'enlever ces émotions. C'est en prenant conscience d'elles avec courage, détermination et compassion qu'elles se libèrent dans la Lumière.
Devenir
entier et libre sur le plan émotionnel est l'un des aspects les plus importants
de la croissance spirituelle.
Je veux
terminer en disant : ne rendez pas les choses plus difficiles qu'elles ne le
sont.
Le chemin spirituel est un chemin simple. Il est fait d'amour de soi et de clarté intérieure. Il ne requiert aucune connaissance spécifique, pas de rituels, ni de doctrines ou de méthodes spéciales. Tout ce dont vous avez besoin pour votre croissance spirituelle est en vous.
Le chemin spirituel est un chemin simple. Il est fait d'amour de soi et de clarté intérieure. Il ne requiert aucune connaissance spécifique, pas de rituels, ni de doctrines ou de méthodes spéciales. Tout ce dont vous avez besoin pour votre croissance spirituelle est en vous.
Dans un
moment de calme, demandez-vous ce que vous ressentez et laissez votre sentiment
vous dire ce qui a besoin d'être clarifié et nettoyé en vous.
Faites confiance à votre intuition. Suivez-la. Croyez en vous.
C'est vous le maître de votre vie, le maître de votre chemin unique d'amour et de liberté.
© Pamela Kribbe Faites confiance à votre intuition. Suivez-la. Croyez en vous.
C'est vous le maître de votre vie, le maître de votre chemin unique d'amour et de liberté.
www.jeshua.net/fr