mardi 28 janvier 2014

"J’accepte cette éternelle situation d’avoir à choisir et je choisis d’être vivante éternellement !"



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Jeffrey Sabara



Je recommence à me réveiller en pleine nuit et j’ai bien l‘impression que l’approche du stage y est pour quelque chose. Des voix intérieures se font entendre dont une qui est particulièrement naïve et apeurée. C’est l’enfant intérieur qui exprime ses doutes, se pose des questions et comme je ne travaille plus depuis 2010, c’est assez logique que des interrogations émergent. D’autant que passer de l’assistanat au statut de travailleur indépendant représente un pas de géant. Je dis qu’il s’agit de questionnements de l’enfant intérieur parce qu’heureusement, je ne m’identifie plus seulement à cet aspect vulnérable de ma personnalité. Il est clair que lorsqu’on a vécu en nourrissant la victime intérieure toute sa vie, trouver l’autonomie à tous les niveaux et en particulier au niveau financier, n’est pas une mince affaire, d’autant que j’avance "à l’aveuglette". Je suis convaincue d’être guidée, inspirée par mon âme mais je ne sais pas du tout où je vais. Je n’ai toujours pas définit clairement mon objectif et ne sais pas si c’est la conséquence de peurs ou celle de mon désir de suivre l’âme en toute confiance ou encore un peu des deux. Chaque fois que j’ai vu une conférence concernant les entrepreneurs, les stratégies marketing me semblaient un genre de formatage, à la limite du non respect d'autrui. Une façon de calculer qui est une forme de manipulation. Quelques conférenciers arrivent à associer le cœur et le mental, à être dans l’équilibre entre donner et recevoir, sans tomber dans l’excès. Il me faut trouver ma propre façon d’être dans ce domaine et tant que des peurs subsistent, je ne peux guère avancer.


Par moment, tout me semble évident, je suis sûre de moi mais il suffit de rien pour que je retombe dans le doute, la dévalorisation, pour que je trouve que ce que je propose est totalement banal, commun. Je me contente pour le moment de rassurer l’enfant intérieur, d’établir la connexion au divin le plus souvent possible, enfin d’en être consciente et de tenter de libérer les peurs qui se révèlent au fur et à mesure. La plus forte est celle de perdre ma liberté, d’être obligée de faire quelque chose qui ne me plait pas, comme la comptabilité, la paperasse, puis celle d’échouer, de ne pas arriver à avoir suffisamment de travail pour payer les charges et en vivre. Là, c’est un manque de confiance en soi qui demande à être accepté et ça n’est qu’en ayant plus d’amour et de patience pour moi-même que je peux y remédier. Le seul fait d’écrire ceci, soulève une montée d’angoisse  que je m’en vais accueillir à bras ouverts !

Une voix intérieure me rappelle ces quelques vérités essentielles :
« Souviens toi que la peur n’est pas une ennemie, elle est une messagère qui révèle des fausses croyances que tu continues de nourrir. Tu sais que je suis là et que mon « job » c’est de te guider, tu n’as qu’un pas à faire pour que je te propulse en avant. En l’occurrence, en accueillant tes peurs et en même temps, en posant un geste concret, comme le fait d’aller à ce stage. Peu importe s'il aboutira à la création d'entreprise, ce qui compte c'est l'expérience qui te mets en situation, te permet d'avancer. C’est dans le mouvement que tu sentiras que je te porte, dans l’action que tu percevras ma présence. »

J’ai senti un point de pression à la nuque qui ne s’est pas complètement résorbé. Mentalement, je peux déjà faire la part des choses, oui, il y a des peurs comme celle de l’inconnu qui peut être équilibrée par le goût de l’aventure, de la nouveauté, qui empêche l’ennui, la routine.
La liberté est une sensation intérieure qui peut être vécue dans n’importe quelle situation. En utilisant mon libre arbitre pour choisir l’amour plutôt que la peur, je me sens libérée et puissante. La maitrise, l’accueil des émotions me donne aussi cette sensation de pouvoir accomplir toute chose. 
La peur de l’engagement, d’être coincée "dans un statut", vaut mieux que le fait de se sentir dévalorisée à être assistée puisqu’en plus, ça nourrit la victime et l’impuissance.




Edwin Kats



Qu’est-ce qui me donne le plus d’assurance, de capacité d’agir ? L’amour vrai de soi, la connexion au divin. Alors je sais ce qu’il me reste à faire en priorité. Plutôt que de réfléchir et de préparer le stage mentalement, je vais me contenter d’accueillir les peurs au fur et à mesure, au moment où elles se présenteront, ce qui constitue un acte d’amour de soi, d’acceptation de tout ce que je suis et de ce qui est. 
Le fait que les peurs se montrent, est aussi un signe de lâcher prise, de confiance en tous les aspects de ma personnalité, de complicité et d’unité avec l’enfant intérieur, la libération de l’inconscient, la bienveillance de l’ombre qui délivre son message. 
Le soutien du mental qui laisse monter à la conscience ce qui a été longtemps caché est un atout supplémentaire. 
Le corps émotionnel qui exprime les peurs signifie qu’il est opérationnel qu’il n’y a pas de blocage interne. Même si les signes sont à peine perceptibles, ils sont présents, je peux les localiser et ainsi diriger l’amour, lumière de ma conscience sur les tensions. 
C’est beaucoup mieux que la semaine dernière où je n’ai rien vu venir, où je me sentais en totale confiance et c’est le coup du pot d'échappement par terre, qui m’a mise face à mes peurs, m’a montré que je nourrissais des fausses croyances et que celles-ci se manifestaient dans la matière. 
Aujourd'hui, tous mes corps ont coopéré dans cet accueil et c’est encourageant de constater que l’harmonie est là. En chef d’orchestre de ce monde intérieur, il me revient de réaliser l’unité de façon à porter des énergies de hautes fréquences qui associées à celles que la peur aura libéré par son accueil, créeront la dynamique nécessaire à la manifestation des désirs de l’âme et de la personnalité réunies.
Il me suffit d’être attentive aux signes de mon corps émotionnel, aux pensées troublées pour respirer calmement est laisser ma présence divine agir. De choisir de voir toute chose à partir du cœur et même la peur puisqu’elle a aussi sont utilité. C’est lorsqu’elle est accueillie, éclairée par la conscience divine quelle révèle sa lumière et libère l’énergie de la source par le déblocage du nœud énergétique qu’elle créait. Mon rôle pour le moment, c’est juste le traitement des émotions afin de maintenir l’unité intérieur. Tant que je n’oppose pas ce qui est en moi, que je ne rejette rien, l’amour rayonne et guérit, restructure, équilibre, relie…
Je ne peux pas dire que la peur se soit totalement envolée mais déjà, une bonne part de la charge énergétique a été libérée et le risque de voir les blocages se manifester dans la matière sont amoindris. La voiture n’est toujours pas réparée mais il reste encore deux jours avant le stage ! 
Là aussi, en accueillant les peurs, en libérant l’énergie, le mécano devrait s’y mettre. Plutôt que de craindre qu’il ne tienne pas sa parole, ce qui serait une façon de nourrir la victime, la peur d’être abusée, j’accueille ses peurs et tout devrait renter dans l’ordre. 

Pas confortable cette journée ! D’un autre côté, reporter sans arrêt le moment de regarder en face ce qui bloque, ne fait qu’amplifier le problème. Puis je sais aussi que ces libérations me rapprochent du divin, me permettent de ressentir la présence de ces aspects de qui je suis, avec plus de puissance. Ce qui augmente ma foi, élève mon taux vibratoire,  me remplit d’amour et de gratitude. Ces énergies créent le meilleur, le bien-être par leur rayonnement, dans le moment présent et sèment pour de futures bonnes récoltes !

Voyons tout ceci sous l’angle « tout est bien » ! C’est au fur et à mesure que cette vérité se révèlera. Hier, je me suis plongée dans l’action en sentant que j’avais un peu d’appréhension pour jeudi. Mais comme j’avais vécu la veille quelque chose d’intense au niveau émotionnel, j’ai préféré susciter la joie afin de me préparer à regarder les peurs en face. J’ai fait du ménage, pris une bonne douche, changé les draps, de façon à laver les énergies lourdes de la veille, comme la tristesse, et à marquer symboliquement et physiquement, mon désir d’être dans la nouveauté, la joie.  
 J’en parle de cette façon avec le recul mais sur le moment, je n’ai fait que suivre mon envie, dan la confiance que tout est bien, tout a un sens. Il me fallait amplifier la confiance en ce qui est, la connexion à l’âme par des méditations courtes mais fréquentes, tout au long de la journée, afin d’avoir le courage de regarder à nouveau mes ombres.
J’ai bien fait de suivre mon envie de lâcher prise hier, surmonté mon appréhension à regarder mes peurs tout à l’heure puisque la joie se manifeste à nouveau en même temps qu’une grande confiance en soi, au Soi, à l’âme et tutti quanti ! 



Edwin Kats



Oser regarder ses peurs, les accueillir en confiance, sachant que c’est le rôle de la présence divine de les transmuter, permet de ne pas créer de scénario catastrophe et autres incidents en tous genre. Ceci dit, rien ne me dis que la peur ait été totalement libérée, puisqu’elle celle qui appartient au passé n’a plus lieux d’être, il reste néanmoins celle que je dois traiter dans le présent, qui trouve aussi son origine dans le passé. La solution c'est toujours de s'habituer à cette énergie, de ne plus la craindre mais d'en tirer la lumière.
Actualiser ses croyances, pour passer de la foi à la certitude demande de la persévérance, du courage et une certaine d’ose d’insouciance. Puisque cette vision des choses est totalement l’inverse de celle imposée par la société, l’inconscient collectif, là encore, la connexion à l’âme, la confiance en sa présence, sa bienveillance et sa guidance font la différence.
De ce côté-là aussi, j’ai été servie. Le coup de fil hebdomadaire avec ma mère est parfois une "épreuve" puisqu’elle adhère aux croyances communes. Si je vois les choses sous l’angle de la dualité, je pourrais me dire qu’il me faut couper les ponts afin de préserver ma foi. 
Mais comment pourrais-je l’amplifier si je cherche systématiquement à me protéger de toute atteinte extérieure ? N’est-ce pas encore nourrir la peur, la victime et l’impuissance ? Je choisis de voir à partir du cœur, d’amplifier cette énergie en moi par les soins que j’apporte aux parts sombres et fragiles intérieures. Le seul fait de les reconnaitre créée un terrain propice à l’entente.

Merci encore mon âme pour ta présence, ta guidance, ton soutien, merci mes corps pour votre capacité à être dans l’harmonie, à intégrer la lumière de la source et à vous laisser guérir par l’amour. Merci mon mental de jouer le jeu de l’observateur, merci mon corps émotionnel de te lâcher en douceur, merci mon cœur de rayonner l’amour, merci ma présence de gérer les émotions de basses fréquences. Merci à mon âme de me montrer la beauté de la vie, sa bienveillance et d’en faire une occasion d’amplifier l’amour et la lumière, de vivre dans la paix, la joie et l’harmonie. Merci mon enfant intérieur de "nous" faire confiance, d’oser exprimer tes craintes en douceur. 
Merci à vous tous, je nous aime !

La peur a mille visages, elle s’exprime au travers des émotions, de symptômes physiques tels que la transpiration, les coups au cœur, le mal au ventre, les tremblements…qui sont la conséquence des réactions chimiques internes. Elle peut aussi se manifester au travers de situations qui montrent qu’un blocage énergétique est présent. Les pensées de doute, de dévalorisation, le déni, qui se manifeste par le besoin de distraction, la colère trouvent aussi très souvent leur origine dans la peur. Ce qui est nouveau pour moi, c’est qu’elle se manifeste par un manque d’enthousiasme, de joie, la paralysie, le fait de ne pas arriver à choisir, à établir des priorités…
Finalement, dès que quelque chose ne va pas, on peut être sûr que c’est une peur qui se manifeste. Ce constat certainement pas nouveau pour certain, me permet de simplifier grandement les choses, de limiter le questionnement et d’aller directement à l’essentiel, la pratique d’accueil de cette émotion qui s’oppose à l’amour. Quand cette énergie circule librement, tout s’écoule facilement et dès qu’il y a un blocage, ça ne peut être que la manifestation de la peur. 
La diaboliser ne fait que l’amplifier et ce n’est qu’en la regardant avec amour, qu’elle délivre son message et permet à l’énergie de la source de circuler à nouveau naturellement de haut en bas et de bas en haut, puis à l’horizontal.
 Oui, je sais c’est ce que j’écris depuis le début sur ce blog, mais c’est chaque jour qu’il me faut faire le choix entre ces deux voies. Bien qu’il y ait un côté rébarbatif, en même temps, c’est toujours l’occasion de sentir l’amour vibrer en dedans, de se sentir vivant. 
Alors oui, j’accepte cette éternelle situation d’avoir à choisir et je choisis d’être vivante éternellement !


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces deux lignes. Merci

Bien que ça puisse paraître prétentieux, ça participe au processus de guérison, par l’amour de soi en sachant poser des limites et ainsi équilibrer le masculin et le féminin intérieur…