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Jeffrey Sabara |
Je recommence à me réveiller en pleine nuit et j’ai bien l‘impression
que l’approche du stage y est pour quelque chose. Des voix intérieures
se font entendre dont une qui est particulièrement naïve et apeurée. C’est l’enfant
intérieur qui exprime ses doutes, se pose des questions et comme je ne
travaille plus depuis 2010, c’est assez logique que des interrogations émergent.
D’autant que passer de l’assistanat au statut de travailleur indépendant
représente un pas de géant. Je dis qu’il s’agit de questionnements de l’enfant
intérieur parce qu’heureusement, je ne m’identifie plus seulement à cet aspect
vulnérable de ma personnalité. Il est clair que lorsqu’on a vécu en nourrissant
la victime intérieure toute sa vie, trouver l’autonomie à tous les niveaux et
en particulier au niveau financier, n’est pas une mince affaire, d’autant que j’avance
"à l’aveuglette". Je suis convaincue d’être guidée, inspirée par mon âme mais je
ne sais pas du tout où je vais. Je n’ai toujours pas définit clairement mon
objectif et ne sais pas si c’est la conséquence de peurs ou celle de mon désir
de suivre l’âme en toute confiance ou encore un peu des deux. Chaque
fois que j’ai vu une conférence concernant les entrepreneurs, les stratégies
marketing me semblaient un genre de formatage, à la limite du non respect d'autrui. Une façon de calculer qui est une forme de manipulation. Quelques
conférenciers arrivent à associer le cœur et le mental, à être dans l’équilibre
entre donner et recevoir, sans tomber dans l’excès. Il me faut trouver ma
propre façon d’être dans ce domaine et tant que des peurs subsistent, je ne
peux guère avancer.
Par moment, tout me semble évident, je suis sûre de moi
mais il suffit de rien pour que je retombe dans le doute, la dévalorisation,
pour que je trouve que ce que je propose est totalement banal, commun. Je me
contente pour le moment de rassurer l’enfant intérieur, d’établir la connexion
au divin le plus souvent possible, enfin d’en être consciente et de
tenter de libérer les peurs qui se révèlent au fur et à mesure. La plus forte est
celle de perdre ma liberté, d’être obligée de faire quelque chose qui ne me plait
pas, comme la comptabilité, la paperasse, puis celle d’échouer, de ne pas
arriver à avoir suffisamment de travail pour payer les charges et en vivre. Là,
c’est un manque de confiance en soi qui demande à être accepté et ça n’est qu’en
ayant plus d’amour et de patience pour moi-même que je peux y remédier. Le seul
fait d’écrire ceci, soulève une montée d’angoisse que je m’en vais
accueillir à bras ouverts !
Une voix intérieure me rappelle ces quelques vérités
essentielles :
« Souviens toi que la peur n’est pas une ennemie, elle
est une messagère qui révèle des fausses croyances que tu continues de nourrir.
Tu sais que je suis là et que mon « job » c’est de te guider, tu n’as
qu’un pas à faire pour que je te propulse en avant. En l’occurrence, en
accueillant tes peurs et en même temps, en posant un geste concret, comme le
fait d’aller à ce stage. Peu importe s'il aboutira à la création d'entreprise, ce qui compte c'est l'expérience qui te mets en situation, te permet d'avancer. C’est dans le mouvement que tu sentiras que je te
porte, dans l’action que tu percevras ma présence. »
J’ai senti un point de pression à la nuque qui ne s’est pas
complètement résorbé. Mentalement, je peux déjà faire la part des choses, oui,
il y a des peurs comme celle de l’inconnu qui peut être équilibrée par le goût
de l’aventure, de la nouveauté, qui empêche l’ennui, la routine.
La liberté est une sensation
intérieure qui peut être vécue dans n’importe quelle situation. En utilisant
mon libre arbitre pour choisir l’amour plutôt que la peur, je me sens libérée
et puissante. La maitrise, l’accueil des émotions me donne aussi cette
sensation de pouvoir accomplir toute chose.
La peur de l’engagement, d’être
coincée "dans un statut", vaut mieux que le fait de se sentir dévalorisée à être
assistée puisqu’en plus, ça nourrit la victime et l’impuissance.
Edwin Kats |
Qu’est-ce qui me donne le plus d’assurance, de capacité d’agir ?
L’amour vrai de soi, la connexion au divin. Alors je sais ce qu’il me reste à
faire en priorité. Plutôt que de réfléchir et de préparer le stage mentalement,
je vais me contenter d’accueillir les peurs au fur et à mesure, au moment où elles se
présenteront, ce qui constitue un acte d’amour de soi, d’acceptation de tout ce
que je suis et de ce qui est.
Le fait que les peurs se montrent, est aussi un
signe de lâcher prise, de confiance en tous les aspects de ma personnalité, de
complicité et d’unité avec l’enfant intérieur, la libération de l’inconscient,
la bienveillance de l’ombre qui délivre son message.
Le soutien du mental qui
laisse monter à la conscience ce qui a été longtemps caché est un atout supplémentaire.
Le corps émotionnel
qui exprime les peurs signifie qu’il est opérationnel qu’il n’y a pas de
blocage interne. Même si les signes sont à peine perceptibles, ils sont
présents, je peux les localiser et ainsi diriger l’amour, lumière de ma conscience sur les tensions.
C’est beaucoup mieux que la semaine dernière où je n’ai rien vu venir,
où je me sentais en totale confiance et c’est le coup du pot d'échappement par terre, qui m’a
mise face à mes peurs, m’a montré que je nourrissais des fausses croyances et
que celles-ci se manifestaient dans la matière.
Aujourd'hui, tous mes corps ont coopéré dans
cet accueil et c’est encourageant de constater que l’harmonie est
là. En chef d’orchestre de ce monde intérieur, il me revient de réaliser l’unité
de façon à porter des énergies de hautes fréquences qui associées à celles que
la peur aura libéré par son accueil, créeront la dynamique nécessaire à la
manifestation des désirs de l’âme et de la personnalité réunies.
Il me suffit d’être attentive aux signes de mon corps
émotionnel, aux pensées troublées pour respirer calmement est laisser ma
présence divine agir. De choisir de voir toute chose à partir du cœur et même
la peur puisqu’elle a aussi sont utilité. C’est lorsqu’elle est accueillie,
éclairée par la conscience divine quelle révèle sa lumière et libère l’énergie
de la source par le déblocage du nœud énergétique qu’elle créait. Mon rôle pour
le moment, c’est juste le traitement des émotions afin de maintenir l’unité
intérieur. Tant que je n’oppose pas ce qui est en moi, que je ne rejette rien,
l’amour rayonne et guérit, restructure, équilibre, relie…
Je ne peux pas dire que la peur se soit totalement envolée
mais déjà, une bonne part de la charge énergétique a été libérée et le risque
de voir les blocages se manifester dans la matière sont amoindris. La voiture n’est
toujours pas réparée mais il reste encore deux jours avant le stage !
Là
aussi, en accueillant les peurs, en libérant l’énergie, le mécano devrait s’y
mettre. Plutôt que de craindre qu’il ne tienne pas sa parole, ce qui serait une façon de nourrir la victime, la peur d’être abusée, j’accueille ses
peurs et tout devrait renter dans l’ordre.
Pas confortable cette journée !
D’un autre côté, reporter sans arrêt le moment de regarder en face ce qui
bloque, ne fait qu’amplifier le problème. Puis je sais aussi que ces
libérations me rapprochent du divin, me permettent de ressentir la présence de
ces aspects de qui je suis, avec plus de puissance. Ce qui augmente ma foi,
élève mon taux vibratoire, me remplit d’amour
et de gratitude. Ces énergies créent le meilleur, le bien-être par leur
rayonnement, dans le moment présent et sèment pour de futures bonnes récoltes !
Voyons tout ceci sous l’angle « tout est bien » !
C’est au fur et à mesure que cette vérité se révèlera. Hier, je me suis plongée
dans l’action en sentant que j’avais un peu d’appréhension pour jeudi. Mais comme
j’avais vécu la veille quelque chose d’intense au niveau émotionnel, j’ai
préféré susciter la joie afin de me préparer à regarder les peurs en face. J’ai
fait du ménage, pris une bonne douche, changé les draps, de façon à laver les
énergies lourdes de la veille, comme la tristesse, et à marquer symboliquement
et physiquement, mon désir d’être dans la nouveauté, la joie.
J’en parle de cette façon avec le recul mais
sur le moment, je n’ai fait que suivre mon envie, dan la confiance que tout est
bien, tout a un sens. Il me fallait amplifier la confiance en ce qui est, la
connexion à l’âme par des méditations courtes mais fréquentes, tout au long de
la journée, afin d’avoir le courage de regarder à nouveau mes ombres.
J’ai bien fait de suivre mon envie de lâcher prise hier,
surmonté mon appréhension à regarder mes peurs tout à l’heure puisque la joie
se manifeste à nouveau en même temps qu’une grande confiance en soi, au Soi, à
l’âme et tutti quanti !
Edwin Kats |
Oser regarder ses peurs, les accueillir en confiance,
sachant que c’est le rôle de la présence divine de les transmuter, permet de ne
pas créer de scénario catastrophe et autres incidents en tous genre. Ceci dit,
rien ne me dis que la peur ait été totalement libérée, puisqu’elle celle qui
appartient au passé n’a plus lieux d’être, il reste néanmoins celle que je dois
traiter dans le présent, qui trouve aussi son origine dans le passé. La solution c'est toujours de s'habituer à cette énergie, de ne plus la craindre mais d'en tirer la lumière.
Actualiser
ses croyances, pour passer de la foi à la certitude demande de la persévérance,
du courage et une certaine d’ose d’insouciance. Puisque cette vision des choses
est totalement l’inverse de celle imposée par la société, l’inconscient
collectif, là encore, la connexion à l’âme, la confiance en sa présence, sa
bienveillance et sa guidance font la différence.
De ce côté-là aussi, j’ai été servie. Le coup de fil
hebdomadaire avec ma mère est parfois une "épreuve" puisqu’elle adhère aux
croyances communes. Si je vois les choses sous l’angle de la dualité, je
pourrais me dire qu’il me faut couper les ponts afin de préserver ma foi.
Mais
comment pourrais-je l’amplifier si je cherche systématiquement à me protéger de
toute atteinte extérieure ? N’est-ce pas encore nourrir la peur, la
victime et l’impuissance ? Je choisis de voir à partir du cœur, d’amplifier
cette énergie en moi par les soins que j’apporte aux parts sombres et fragiles
intérieures. Le seul fait de les reconnaitre créée un terrain propice à l’entente.
Merci encore mon âme pour ta présence, ta guidance, ton
soutien, merci mes corps pour votre capacité à être dans l’harmonie, à intégrer
la lumière de la source et à vous laisser guérir par l’amour. Merci mon mental
de jouer le jeu de l’observateur, merci mon corps émotionnel de te lâcher en
douceur, merci mon cœur de rayonner l’amour, merci ma présence de gérer les
émotions de basses fréquences. Merci à mon âme de me montrer la beauté de la
vie, sa bienveillance et d’en faire une occasion d’amplifier l’amour et la
lumière, de vivre dans la paix, la joie et l’harmonie. Merci mon enfant intérieur
de "nous" faire confiance, d’oser exprimer tes craintes en douceur.
Merci à vous
tous, je nous aime !
La peur a mille visages, elle s’exprime au travers des
émotions, de symptômes physiques tels que la transpiration, les coups au cœur,
le mal au ventre, les tremblements…qui sont la conséquence des réactions chimiques
internes. Elle peut aussi se manifester au travers de situations qui montrent qu’un
blocage énergétique est présent. Les pensées de doute, de dévalorisation, le
déni, qui se manifeste par le besoin de distraction, la colère trouvent aussi
très souvent leur origine dans la peur. Ce qui est nouveau pour moi, c’est
qu’elle se manifeste par un manque d’enthousiasme, de joie, la paralysie, le
fait de ne pas arriver à choisir, à établir des priorités…
Finalement, dès que
quelque chose ne va pas, on peut être sûr que c’est une peur qui se manifeste. Ce constat certainement pas nouveau pour
certain, me permet de simplifier grandement les choses, de limiter le
questionnement et d’aller directement à l’essentiel, la pratique d’accueil de
cette émotion qui s’oppose à l’amour. Quand cette énergie circule librement,
tout s’écoule facilement et dès qu’il y a un blocage, ça ne peut être que la
manifestation de la peur.
La diaboliser ne fait que l’amplifier et ce n’est qu’en
la regardant avec amour, qu’elle délivre son message et permet à l’énergie de
la source de circuler à nouveau naturellement de haut en bas et de bas en haut,
puis à l’horizontal.
Oui, je sais c’est ce que j’écris depuis le début sur ce
blog, mais c’est chaque jour qu’il me faut faire le choix entre ces deux voies.
Bien qu’il y ait un côté rébarbatif, en même temps, c’est toujours l’occasion
de sentir l’amour vibrer en dedans, de se sentir vivant.
Alors oui, j’accepte
cette éternelle situation d’avoir à choisir et je choisis d’être vivante
éternellement !
Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter
l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la
source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces deux lignes. Merci
Bien que ça puisse paraître prétentieux, ça participe au
processus de guérison, par l’amour de soi en sachant poser des limites et ainsi
équilibrer le masculin et le féminin intérieur…