jeudi 5 décembre 2013

Une autre vision de la spiritualité, de l'amour, de l'échange...lien conférence "exceptionnelle" de Martin Latulippe


Melina Del Mar


Une bonne et longue nuit, ça y’est, quelque chose en moi s’est débloqué, ouvert ! J’ai retrouvé l’enthousiasme concernant mon projet et ça se précise de plus en plus. Il y avait déjà les grands traits, appuyés par l’écoute de conférences sur la famille où quelques intervenants m’ont redonnés confiance par leur approche mêlant foi et vie quotidienne mais celle d’hier !... Je vous recommande de profiter de la rediffusion pendant 24h de la conférence de Martin Latullipe. 
J’en ai « bouffé » des formations gratuites et même si je voyais que c’était une stratégie marketing que de proposer des sommets gratuits, je me disais que j’en puisais tout de même quelques infos utiles. Même si celles qui m’attiraient par leur thème alliaient les aspects humain divins et se basaient sur l’amour, on sentait que tous n’étaient pas convaincus de l’intérêt d’agir en groupe et de divulguer des infos gratuitement. Finalement, ça me permettait aussi de mieux comprendre l’humain, les peurs relatives au fait de vouloir devenir indépendant tant dans le contenu, par rapport aux blocages expliqués par les intervenants, que dans la façon de transmettre un savoir avec parcimonie. J’ai pu aussi effectuer une sélection et choisir d’écouter ceux qui donnent vraiment, dont le contenu est riche puisque cette stratégie marketing fait croitre le nombre de sommet et qu’on ne peut assister à tous. Moi-même, je n’ai pas voulu partager ici les liens des conférences portant sur le thème des indépendants, de la réussite, premièrement parce que je ne pensais pas que ça pouvait être lié à la spiritualité et donc que ça ne vous intéresserait pas, et deuxièmement, parce que des peurs me retenaient. Celle de la concurrence notamment! 

Le chien; la spontanéité du cœur. Le chat; la puissance de la psyché

Il est clair qu’une part de moi est consciente que c’est en sortant de l’esprit de compétition, en changeant de direction, en agissant à partir du cœur que le "nouvel humain" et le nouveau monde peuvent réellement voir le jour. Les jalousies ne sont pas fondées ou du moins elles trouvent leur origine dans l’instinct de survie. Plusieurs fois j’ai souligné que c’est le caractère unique, spécial de chacun qui en fait sa valeur mais il restait en moi des peurs liées au manque de confiance en soi, au sentiment d’illégitimité. 
A mesure que je libère des peurs et ouvre mon cœur, je vois les choses différemment et les conférences auxquelles j’assiste sont plus riches. C’est comme si les autres aussi prenaient conscience de l’importance d’agir à partir du cœur. Le télé sommet Alchymed en milieu d’année, mêlait témoignage et quelques aspects des thérapies proposées mais on restait dans le flou, dans la promotion, dans le donnant/donnant, bien que le cœur était présent. 
Celle d’hier était très intéressante, elle donne des clefs de base suffisantes pour en faire des outils d’autonomie. Elle mêle le cœur et l’ego d’une façon très logique, aborde la loi d’attraction enfin clairement et avec beaucoup de bon sens et situe le cœur dans la motivation sans oublier l’intuition. Un juste équilibre entre l’aspect spirituel et l’aspect matériel de la vie. 
Je ne vais pas vous faire un résumé de ce que Martin Latulippe a expliqué puisque l’énergie spécifique qui porte son discours est à ressentir. J’avoue qu’au début, j’étais un peu gênée par sa façon très « américaine » de présenter les choses (là encore, c'est un moyen de surmonter la peur, chose que j'ai comprise en l'écoutant aborder la question ds émmotions) mais comme il a donné les thèmes de sa conférence au tout début, je me suis accrochée. En effet, oser dire dans un sommet accès sur la réussite ; (je copie colle les thèmes) pourquoi se fixer des objectifs est limitant, pourquoi la confiance en soi est surévaluée, comment la loi d'attraction peut faire perdre des années de progrès dans la poursuite de projets, comment la peur peut devenir votre meilleur alliée dans la poursuite de vos rêves. Pourquoi l'image du succès est surévaluée dans notre société d'aujourd'hui et comment cette image peut vous nuire, demande une certaine assurance. 

On retrouve les principes de stratégie marketing dans son discours mais comme c’est intimement lié à sa vie, à son parcours personnel et à sa compréhension des lois universelles appliquées, non seulement ça sonne vrai mais son témoignage le rend crédible.

Illustration de l'échange donnant/donnant...
Le principe donnant/donnant très souvent mis en avant est selon ce que je crois basé sur la peur, le besoin d’équilibre que l’on comble de l’extérieur, un genre de sens du partage conditionnel. En voyant les choses à partir de soi, du cœur, en comprenant que c’est en soi qu’on a toutes les ressources pour être entier, complet et que le partage est alors un amplificateur, -et non une complémentarité qui impliquerait qu’il nous manque quelque chose d’où le besoin de s’associer-, les peurs n’ont plus de raison d’être. Dans un positionnement où on donne dans l’espoir de recevoir, on se situe dans l’attente avec ce que ça comporte de peur de se faire avoir, de risque d’être déçu...
Toute interaction humaine, que ce soit dans le travail ou dans le couple est souvent bancale parce qu’on croit à tort, qu’il s’agit de se compléter. 
Je pense plutôt qu’il est question de multiplier, que chacun par l’amour de soi et l’envie d’être dans l’échange, le partage, l’envie de donner librement, peut alors s’épanouir dans une relation en donnant de lui-même. 
Si la motivation pour aller vers l’autre, cache un besoin, il y aura déséquilibre. 
La nécessité d’être autonome affectivement pour être capable de donner sans attente et donc sans mettre un poids sur les épaules de l’autre tout en se déresponsabilisant, est à intégrer afin de changer les relations humaines.
Un travail sur soi doit être effectué sinon tout sera basé sur la notion de manque, de besoin qui n’est pas de l’amour.
Celui qui veut vivre de sa passion, devra être dans l’amour total de soi. J’avais bien du mal à envisager de bâtir mon projet sur des stratégies marketing même si je trouvais ça logique, il me manquait le lien avec le cœur.
En ouvrant son cœur, en apprenant à répondre à ses besoins vitaux, on en vient à vouloir être responsable de soi. Je me disais hier, je veux vivre d’amour et la conférence m’a donné des clefs pour  arriver. 
Mon désir, c’est de vivre à partir du cœur dans tous les domaines mais ça commence par l’amour de soi et de la vie. 
L’acceptation de ses défauts est une clef de guérison incontournable et les solutions qui apparaissent émanent du cœur. Ainsi je ne crois pas que je puisse me libérer de la dépendance aux cachets, en forçant, en usant d’une stratégie basée sur l’effort. Les arguments issus du cœur son imparables. Puisque pour s’aimer vraiment, il s’agit de répondre à ses besoins vitaux, le travail vu sous cet angle devient un acte d’amour pour son corps physique. La façon de faire sera conditionnée par le respect de soi, de tout son être, de ses valeurs et en agissant à partir du cœur, en se fiant à son intuition, on sera sur le bon chemin; Celui qui nous rend libre et heureux. C’est cette certitude sur laquelle je veux fonder ma force et non sur l’idée qu’il faille être performant, avoir l'esprit de conquérant sur soi ou les autres, accumuler des savoirs, des titres, des diplômes...
Sans la confiance en soi qui nait de l’amour vrai de soi, on reste très fragile et on voit effectivement les autres comme des concurrents potentiels mais si on cultive ses talents, qu’on reconnaît sa vraie valeur, on est dans son plein pouvoir, celui de s’aimer et d’aimer toute vie. 

Quand la psyché, le mental fait confiance au cœur

Je sais que c’est dans ce domaine qu’il me faut « travailler » pour que mon projet voie le jour. Une clef qu’il donne et que je donnais moi-même aux jeunes en période d’orientation, c’est de voir le travail dans son aspect très pratique, réel. La question à se poser, comment je veux passer mon temps, qu’est-ce que je veux vivre pendant un tiers de ma vie (8h/jour)?
En effet, il est essentiel de se demander quelle genre de vie on veut avoir, quelles émotions ont veut vivre. Mon choix étant celui de l’amour, c’est à partir de là que je peux construire mon projet, ce qui implique d’apprendre à suivre mon intuition, mon cœur.

J’ai commencé par prendre conscience de l’importance de changer son point de vue sur soi-même, d’épurer le mental, de libérer les croyances de non amour à propos de soi et en même temps des autres. Puis, l’accueil des émotions constitue une épuration de ce corps, une façon de réaliser un nettoyage afin de devenir responsable de ce qui se vit en soi et projeter quelque chose de positif, de créer sa vie à partir d’un corps émotionnel et d’un corps mental transparents, nettoyés par l’amour, associés au cœur.

J’en suis à épurer le corps physique, à apprendre à appliquer l’amour aussi à ce niveau. Evidemment, beaucoup pensent que le fait de prendre des médicaments et de fumer, ça n’est pas de l’amour de soi. Je vois les choses autrement. Quand on libère la notion moraliste de bien et de mal, la vision s’élargit et on se rend compte que chaque élément de notre vie participe à l’équilibre intérieur. Nous faisons toujours selon nos capacités du moment et en ayant de l’amour pour soi, c'est-à-dire en acceptant ses « défauts », l’énergie portée en nous nous libère peu à peu des peurs et jugements, beaucoup plus nocifs à l’organisme que les produits en eux mêmes. La culpabilité et le fait de se reprocher ses faiblesses est un poison pour les corps mental, émotionnel et donc physique. 
Ce point de vue, à partir du cœur n’est pas accessible par le mental seul puisque celui-ci juge, divise, range dans des cases bien/mal.

Je ne tente pas de justifier mon point de vue ici, je témoigne de ce que je vis et c’est cette optique, cette démarche qui s’avère la plus efficace bien que ça défie toute logique. De même que les mots ne peuvent remplacer l’expérience puisque l’amour de soi se vit à partir du cœur, du ressenti, de l’intuition, l’acceptation doit être vécue pour en connaître les bienfaits. 


J’ai reçu avec une joie enfantine, le livre de Véronique Baudoux* et déjà à la lecture de l’introduction, je suis en parfaite résonance avec son raisonnement. Là aussi, l’amour de soi m’a permis de changer totalement ma relation aux autres. En osant affirmer ma foi, ma vision des choses, je rencontre des gens qui sont sur la même longueur d’onde et la relation est « équitable », il n’y a pas d’histoire d’inférieur ou supérieur puisque je me situe au cœur de qui je suis et considère l'autre de la même façon, complet, entier. Puisque je ne me dévalorise pas ni ne vénère l’autre. On est dans la reconnaissance mutuelle, tant de nos points communs que de nos différences.

L’amour véritable de soi n’a rien à voir avec le narcissisme, l’arrogance ou la suffisance quoi que ce dernier mot pourrait dépeindre le sentiment de complétude intérieure s’il n’avait pas une connotation péjorative. 
Lorsqu’on reconnaît sa vraie nature, qu’on cultive la connexion à ses aspects divins, qu’on accepte de considérer cette part de nous-mêmes comme plus éclairée, bienveillante et dont la perspective plus large peut nous aider à voir plus clairement, à avancer, on s’abandonne en confiance. On ne prend pas le risque d’être manipulé, d’abandonner son pouvoir ou d’avoir le sentiment d’être soumis puisque cet aspect est en soi, il est Soi.
Bien qu’il soit plus éclairé, c’est notre personnalité qui doit gérer les peurs, le quotidien, mettre la main à la pâte et choisir le chemin qu’elle veut emprunter, à ce titre, elle a autant de « mérite » que notre aspect divin. On peut parler d’association et non de soumission puisque chacun « joue » un rôle spécifique.

Cette même relation d’égal à égal, lorsqu’elle est vécue à l’intérieur, se reporte automatiquement dans la relation aux autres. On reconnaît le caractère unique, spécifique de chacun et avant tout de soi-même puisqu’étant dans l’équilibre intérieur, on n’attend rien de l’autre. On peut accepter l’autre tel qu’il est à partir du moment où on s’accepte dans notre totalité.
Lorsqu’on considère le divin en soi comme l’égal de l’humain, on sort du schéma paternaliste, on se libère du rôle de la victime impuissante, de la marionnette manipulée, tant vis-à-vis du divin intérieur que de toute personne faisant figure d’autorité. Cette vision ne peut qu’amener frustration, sentiment d’illégitimité, d’injustice avec son cortège de masques de jalousie, de rébellion, d’envie, de désir de réparation, bref, on est dans le déni de soi, le conflit.
Dès lors qu’on envisage la personnalité humaine comme ayant un rôle spécifique et le soi divin de la même manière, on peut alors reconnaître les qualités ou talents de chacun d'eux ainsi que les limites de la personnalité et celles du divin. En effet, celui-ci ne peux pas agir à la place de la personnalité, il ne peut agir directement dans la matière. 
La relation n’est plus de l’ordre de la vénération qui amène tôt ou tard l’envie de prendre la place du chef !

Image trouvée sur Facebook "Love Animaux" auteur non cité

Quand je fais tout mon possible pour résoudre un problème, comprendre, accepter...et que je vois que je tourne en rond, je m’en remets à la sagesse du Soi, du divin intérieur. Je sais que mon pouvoir humain réside dans le choix de l’amour et l’accueil de ce qui est, mais je suis aussi consciente que je suis limitée dans ce domaine. J’ai choisi d’allier mon intuition, l’écoute de mon cœur à ma raison mais lorsque je sens que je ne peux accueillir une émotion ou que mon mental reste coincé en mode « peur », je laisse le divin intérieur m’éclairer, agir, je lâche prise et il peut alors prendre les rênes. 
Je sais qu’en étant en mon cœur, mon point de vue s’approche de celui de mon âme, du divin mais comme j’ai vite fait de revenir à mes vieux réflexes, je fais alors confiance à l’aspect lumineux et amoureux intérieur. Je peux dire au mental de se taire au pire, même si le mieux reste de ne pas m’y identifier mais là encore, je ne rentre pas dans le jeu de la compétition, le besoin de performance. J’accepte ce qui est, mon impuissance, mon manque d’amour et de lumière et ma présence divine prends le relais dès lors que je ne suis pas dans le jugement, l’auto-critique. Le fait de ne pas me taper dessus permet à l’énergie d’amour de circuler et mon point de vue se déplace de l’ego au cœur, changeant totalement ma perspective.
La difficulté, c’est de s’abandonner au divin intérieur mais comme je le dis plus haut, en changeant son point de vue à propos de cet aspect de soi, il est plus facile de lâcher prise. 

Voici le lien pour la rediffusion de la conférence de Martin Latulippe où vous pourrez aussi vous inscrire pour les autres conférences. Je vais la réécouter histoire de me remplir de ces belles énergies d’amour inconditionnel de soi et de la vie. 


 


Ce qui m‘a aussi motivé à mettre le lien des conférences, c’est de constater que beaucoup de lecteurs qui sont intéressés par l’ascension, sont des « artisans de lumière ». Je n’aime pas trop ce terme plutôt galvaudé mais il est clair que pour être touché par ce qui concerne l'humain divin, il faut soi-même être convaincu de l’existence de l’âme et conscient de la connexion intime avec le divin intérieur. Toute personne sensible à ce point de vue a été dans d’autres vies, concernée par l’énergie christique et vécu des incarnations de moine, chamane, sorcier, prêtre...
Ces vies ont été lourdes de conséquence puisque bien souvent nous avons été rejetés, exclus, voire tués pour nos convictions. Les blessures et séquelles sont nombreuses et légitimes. La période que nous vivons est propice à la guérison et nous pouvons par l’amour total de soi, l’acceptation, nous libérer de la peur et agir à partir du cœur. La passion pour l’ésotérisme nous suit jusqu’à aujourd’hui et nous avons tous plus ou moins à nous réaliser dans le domaine de la guérison, de la transmission de la foi, dans l’enseignement de lois universelles...
Mais aujourd’hui, c’est librement, ouvertement et à partir du cœur qu’il nous faut agir et la solidarité, l'égalité sont vraiment des points essentiels à développer. 
En établissant une nouvelle façon d’être dans l’échange et le partage, non seulement nous guérissons les blessures passées, nous nous construisons sur des bases solides et trouvons l'autonomie dans tous les domaines mais nous amenons une énergie spécifique qui participe à l’établissement du nouveau monde, basé sur l’amour véritable, le libre échange, le vrai partage... 

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