Jardin été 2012 |
Pour
ceux qui me lisent régulièrement, vous aurez compris que ma recherche
primordiale est celle de l’harmonie. Je précise harmonie et non équilibre même
si ces deux mots peuvent sembler très similaires, il me semble qu'il y a une nuance importante.
L’équilibre, c’est une façon de se situer au milieu de deux choses en
considérant ces deux choses comme opposées. C’est une vision basée sur la
notion de contraires, au mieux de complémentaires mais ça implique un jugement,
une classification, une séparation entre deux aspects. En avançant sur ce
chemin je me rends compte que c’est plutôt l’harmonie qui peut répondre à mes
besoins, satisfaire ma quête de « justice ». L’harmonie suppose non
seulement qu’on n’oppose rien mais qu’on cherche à inclure, à créer un tout
avec l’ensemble. Le milieu est une position, l’unité est un tout. Dans une vision
qui considère les choses comme opposées, on se ballade entre l’un et l’autre
des aspects et c’est à partir du mental seulement qu’on se fait une idée de soi
et de la vie. En considérant les choses à partir du cœur, on n’exclue rien, on
apprend à accepter ce qui est, et c’est cette étape qui est difficile à vivre
parce qu’elle demande de se défaire de tout ce qui a constitué notre équilibre
jusqu’à ce moment. Je ne m’étonne plus d’avoir très souvent la sensation
d’avoir le cul entre deux chaises, de faire le grand écart et de jouer les
équilibristes tant que je m’attache à la notion de division. Au mieux de mes humeurs,
je me sens bien, avec la sensation de baigner dans la lumière, d’être du « bon
côté », au meilleur de moi-même, mais dès que je tombe du « côté
sombre », qu’une colère, une émotion « négative » se pointe, je
perds mon équilibre précaire en retombant dans le jugement, la culpabilité. Là,
un processus s’enclenche, je cherche la raison de mon mal être et tout y passe.
J’accuse l’ombre intérieure et extérieure, je mets en avant les injustices du
monde tout ce qui en fait reflète mon « injustice » intérieure, ma
façon de diviser, de rejeter, d’exclure des aspects de ma personnalité.
Daniel Zupance |
Maintenant, dès que je commence à juger quelque chose, je me dis que je suis
sortie de mon cœur, que ma vision émane de la peur, que je m’égare. Quand une
peur en moi veut s’exprimer afin de laisser l’amour que je suis, rayonner, tout
mouvement de déni, de rejet amplifie cette peur. Tandis que si je l’accepte, si
je me dis, c’est bon, tu es là, parle moi. Enfin, c’est un schéma maladroit
pour décrire le lâcher prise, une façon de demander à ma présence divine
d’infuser sa lumière. Quand j’accepte sincèrement de la sentir, elle est perçue
autrement, elle me révèle un blocage, le besoin d’accepter que la peur est
normale, naturelle et qu’elle n’a pas à m’effrayer, cette « connaissance »
ne vient pas par des mots ou des pensés mais par la paix retrouvée.
Je me
disais hier, j’ai encore peur de me servir du téléphone et plus j’essayais de
comprendre pourquoi, moins je comprenais. Puis, finalement quand je me suis dit,
bon, c’est vrai là, je bloque et que j’ai cessé d’ajouter des phrases telles
que pourquoi, comment se fait-il, qu’est-ce que je dois comprendre, pourquoi je
ne comprends pas?.., peu à peu des images sont venues et les vraies raisons de
ce blocage sont apparues.
J’ai encore peur d’affirmer ce que je pense, d’oser
être moi-même, de heurter la susceptibilité des autres. Je suis plutôt cash et
cette tendance peut se « corriger » à l’écrit mais en directe, c’est
autre chose. Tant que je ne règle pas le problème, simplement en acceptant
d’être ce que je suis, en arrêtant de croire que je doive changer, m’adapter,
me conformer aux attentes des autres, j’aurais toujours des retours, des
réactions extérieures conformes à la vision que j’aie de moi-même. Je serais hésitante.
Je dois
accepter de ne pas être encore en parfaite harmonie entre la pensée et
l’action. Mais cette assurance ne peut s’obtenir qu’en osant aller de l’avant,
en regardant chaque peur en face juste pour m’habituer à vivre avec, à ne pas
être paralysée par la présence d’une peur. Cet exercice me rend plus forte,
plus sûre de moi.
J’ai
tourné en rond, tenté de comprendre le principe de l’acceptation, de voir
comment en le faisant, les choses pouvaient s’améliorer mais ça n’est que
l’expérience, en tenant compte du facteur inconnu qui engendre des peurs
légitimes, qui me permet de le comprendre vraiment.
J’en
reviens toujours à la même chose, écouter et suivre le cœur, lui faire
entièrement confiance. Par expérience c’est par l’acceptation, dans ce genre de
situation que les choses finissent par changer. Uniquement en s’abandonnant en
totale confiance à la source.
L’intelligence
du cœur n’est pas vraiment explicable, elle est une façon de se sentir, très
spéciale que les mots peuvent difficilement décrire. L’assurance qui en découle
est vécue intimement et n’a rien à voir avec la logique commune. C’est une
évidence pour celui qui le vit mais c’est totalement déraisonnable pour celui
qui ne le ressent pas. Celui qui sent avec certitude ou voit des signes sera
ridiculisé quand il tentera d’expliquer sa "vision". Puisque ceux qui ne font pas
l’expérience de leur vraie nature voient le divin comme inaccessible,
spectaculaire et extraordinaire, ils se moqueront de celui qui sait, par intime
conviction et voit des signes insignifiant pour les autres parce que lui seul
en a une interprétation subjective qui correspond à son chemin de vie
particulier. Cette interprétation n’a d’autre but que de conforter la personne,
de créer une forme de cohérence, de donner un sens à la vie, même si c’est à côté
de la plaque pour les autres. Puisque la vérité est tout aussi relative que le sens de la
liberté...
J’étais
sur Facebook et en tapant le nom de Yann Thibaud, je suis arrivée sur une page
qui m’a laissée stupéfaite. Des photos de femmes affichées, me faisaient penser
à la vision générale qu’avait le monde au sujet de la femme, dans les années
70. Des mises en scène à la limite du porno couvraient le mur ! Le
choc ! Il y a eu un bug intérieur qu’il m’a fallu accueillir calmement
avant de trouver la solution simple, qui pourtant ne m’apparaissait pas du tout,
tant que j’étais dans le questionnement. J’avais du mal à croire que mon
intuition m’avait trompée, ce que je ressentais à la lecture des textes de Yann
Thibaud et ce que je voyais, était en totale contradiction. Ce que je publie sur
ce blog me correspond, me touche et bien souvent c’est quelque chose qui est
venu sous mes yeux par résonance, synchronicité. Là, la conviction issue du
cœur d’avoir affaire à quelqu’un de spirituel, sensible, parlant à partir du
cœur et la vision des photos qui semblaient être l’œuvre d’un « pervers
pépère » s’entrechoquaient violemment.
Une fois
calmée, j’ai écrit à la personne qui m’avait donné son numéro de téléphone afin
que je le contacte pour acheter ses livres en directe, et lui ai posé la
question. Elle m’a répondu en riant que c’était un homonyme ! Le
soulagement a été énorme !
Je m’en fous de ce que les gens choisissent de
vivre, chacun est libre de faire ce qu’il veut mais ce qui me perturbait
beaucoup, c’était de douter de mon intuition. Cette situation m’a mise face à
la peur de me planter, celle de douter de ma capacité à ressentir et j’étais à
la limite de retirer tous ses textes, simplement parce que j’ai suivi ma peur,
j’ai laissé mon mental s’embarquer dans une série de scénarios issus de la
paranoïa. J’ai pris conscience de ma vulnérabilité, du fait que la foi, l’intuition,
sont encore très fragiles et qu’à moins de demeurer en son cœur, on peut
s’égarer dans les pièges de l’imagination ! J’ai réussi à me calmer quand
j’ai reconnu que je n’arrivais plus à y voir clair, quand j’ai cessé de
critiquer ma fragilité.
Finalement
j’ai tiré une leçon de cette histoire, enfin plusieurs, la nécessité d’être
dans une totale confiance au niveau de mon ressenti, ma première impression,
celle de dialoguer de poser une question plutôt que de se faire des films et
l’importance de me faire confiance puisque le manque de motivation,
l’appréhension à téléphoner, le fait que je ne le fasse pas de suite avait un
sens. En effet, une personne qu’on « admire » disons plutôt quelqu’un
qui nous semble éclairé peut nous amener à nous sentir « inférieur »
à changer notre comportement à tomber dans le fayotage, bref à être quelqu’un
d’autre que soi et à perdre le sentiment d’être aussi « valable » que
l’autre. Qu’on se sente inférieur ou supérieur à quelqu’un ça fausse totalement
la relation. On entre dans un jeu de rôle où chacun sera « perdant »
puisqu’il sera tenu de jouer, de faire semblant, aucun des deux ne manifestera
sa vraie nature.
Les
relations entre humains doivent être vécues à partir du cœur, dans
l’authenticité, la simplicité et l’égalité pour que chacun puisse exprimer le
divin intérieur et qu’une juste entente se vive. Tous comme les enfants, il
nous faut retrouver la spontanéité, l’élan du cœur qui fait qu’il y a toujours
un respect mutuel et une élévation commune, une véritable communion où chacun s’épanouit
par l’échange.
Quand on
va vers l’autre à partir du mental, de ses peurs, il y une succession d’action réaction qui
ressemblent à une bataille d’ego.
Je n’ai
toujours pas téléphoné mais cette fois-ci, c’est parce que j’ai commencé la
lecture du livre de Véronique Baudoux et j’ai besoin d’être plongée dedans
entièrement, autant avec mon cœur que mon mental, pour en tirer toute la
substance et faire de ma lecture un parcours « initiatique ». En
l’occurrence, la connaissance de ce que mon inconscient recèle au sujet de la
sexualité. Selon mon vécu, ça n’est pas en accumulant des connaissances qu’on
évolue mais en étant disposé à appliquer, à expérimenter les infos reçues. Une
digestion au niveau de tous les corps doit être réalisée pour intégrer le
contenu d’un livre. Il est tout à fait possible d’apprendre seul mais ça
demande de s’investir vraiment, honnêtement.
Pour cet
exercice, un cœur ouvert et un esprit prêt à recevoir humblement, mais avec
discernement sont nécessaires. Puis, l’expérimentation, la mise en application
des principes dans le quotidien validera la compréhension et l’enseignement
lui-même.
Après
une séance de relaxation qui a tourné au réveil éveillé, j’ai terminé cette
séance sur une dernière phrase ; « le christ devait s’éloigner par
moments afin de ne pas tomber sous les mains des pharisiens ». Je n’y ai
as trop prêté attention puis en voulant me brancher sur la rediffusion de la
conférence, j’ai vu que la connexion Internet était coupée ! Il y a bien
longtemps que ça n’était pas arrivé ! Evidemment, le mental s’empare de la
situation, les questions arrivent et la recherche de réponses commence à
prendre la tête. Parallèlement, je ne suis pas du tout stressée ! J’en
suis à me demander quelle est la peur qui a « crée » la situation et
là, j’ai un large choix. Puis, comme je ne veux pas me prendre la tête je
laisse venir les idées et les regarde de loin.
Peut-être la peur de paraître
contradictoire en invitant à écouter la conférence d’une personne qui remet en
question la vision générale de la loi d’attraction. Comme son discours
correspond à ce que je pense, je n’ai pas de raison de me sentir
« gênée ». Des doutes inconscients concernant la nécessité de libérer
la notion de bien et de mal ? Si je me réfère à la bible, plusieurs fois
il est relaté que Jésus chassait les démons ce qui implique l’existence de
forces négatives. Mais malgré tout, puisque je ne focalise pas mon attention dessus
et que je ne nourri pas de peur à ce sujet, il n’y a pas de raison que ça crée
de trouble.
Remarque,
le fait de choisir la paix est une façon de nier ces forces et comme elles se
nourrissent de la peur, de la diabolisation, elles peuvent tenter de
m’impressionner pour me faire changer d’avis.
Je ne
prends pas parti, je tente d’harmoniser ce qui vit en moi sans me préoccuper
de ce qui se passe à l’extérieur puisque chacun est responsable de lui-même. Je
ne veux pas entrer dans les jeux de pouvoir mais il semble que le seul fait
d’affirmer quelque chose situe quelque part puisque nous vivons dans un monde
duel. Ne pas vouloir nourrir la division peut déranger les forces sombres
puisque leur pouvoir réside dans les émotions de peur des humains, qui génèrent
les inégalités. Quoi qu’il en soit, je réitère mon choix de vivre dans la paix
et l’amour.
Il peut
aussi s’agir de mon inconscient bouleversé par la lecture du livre « divine
sexualité ». Bien que je sois pour le moment en résonance avec ce que je
lis, des parts logées dans l’inconscient peuvent être déstabilisés ou amenées à
se manifester.
Je n’ai
plus envie de me priver de la paix en suivant le mental dans ses raisonnements
si « sensés » soient-ils. Pour la connexion, on verra demain je vais
couper la box pour ne pas qu’elle prenne les ressources de l’ordi, en chercher
la connexion. Mes 80 giga de disque dur sont vite dépassés ! Je vais
essayer de surmonter mon manque d’assurance en appelant Yann Thibaud. Mais
avant, une petite connexion à la source père mère me fera du bien.
Facebook "Amazing World online" |
En me
relisant, je me dis que ça semble pathétique de voir que malgré la foi en
l’humain divin, aux lois universelles, ces connaissances ne préservent pas des
aléas de la vie, des douleurs, des situations chiantes et de l’incapacité à
surmonter des faiblesses ou accueillir une émotion. Mais d’un autre côté, c’est une bonne chose que vous
ne risquiez pas de croire qu’il existe des humains privilégiés et que la foi
donne tout pouvoir sur la vie.
On serait encore dans l’idée de mérite, de
privilège et de récompense, la division, les castes, les initiés, ça voudrait
dire qu’il faille agir d’une certaine façon, continuer de se conformer et donc nier
son individualité.
Le
pouvoir d’un humain divin, c’est d’aimer, de faire circuler cette énergie en
soi et autour, par choix conscient ou de façon spontanée, naturelle. Il n’est
pas nécessaire d’avoir la foi pour rendre sa vie belle, il suffit de vibrer
l’amour de soi et de toute vie. Ainsi, le bien-être est à la portée de tous. Il
nous faut vraiment envisager les relations humaines de façon plus juste et
aimantes. L’idée que ceux qui savent sont plus valeureux que les autres et
totalement fausse. Il semble qu’un nettoyage soit à faire parmi, les pensées de
ceux qui ont la foi, tant de façon traditionnelle qu’à la mode New Age (je m'inclus dans ce "lot").
Je
réfléchissais au pourquoi de l’inefficacité des prières et ça me semble logique
en fait. Depuis le temps que l’humanité prie, le monde devrait vivre dans la
paix mais comme chacun a une image différente de ce que sont la paix et
l’amour, ça ne peut évidemment pas fonctionner. Combien de gens prient avec un
désir de voir les méchants punis ? Toutes ces pensées ajoutées ne peuvent
que manifester la guerre. Sans parler de ceux qui prient intentionnellement les
forces de l’ombre.
Bon, ça
sonne occupé, je n’ai pas laissé de message. J’aime bien être en direct, même
si ça suscite des peurs ; parler dans le vide n’a aucun sens d’autant
qu’il n’y a pas urgence. Niveau connexion, il y a un léger mieux, mais ça n’est
pas encore ça.
Une
envie d’appeler ma présence divine à réconforter les parts intérieures en
souffrance se fait sentir.
Présence
divine à toi d’intervenir en tant que catalyseur énergétique afin que je
ressente l’amour qui nous unit. Je choisis l’amour, je choisis la paix et remercie tout ce qui me
constitue de ne plus être dans le conflit violent.
Écrit le 5 décembre, publié ce matin 6 décembre.