mardi 17 décembre 2013

La voix de l'unité


Lydia Féliz


Dans la série je me suis (suivre) et m’approuve en toutes circonstances, je me suis couchée à 19h et levée à 23h30, avec la joie au cœur d’aller voyager dans les sphères lointaines et invisibles de la nuit tout autant que d’habiter mon corps physique et de marcher sur cette belle terre mère. Le fait de ne plus opposer quoi que ce soit en moi et de suivre l’élan du cœur, de la pensée, de ne plus se fixer aucune limite, procure un immense sentiment de bien-être, de paix et de liberté. Aucun souvenir de mon voyage nocturne mais le réveil a été tendre, souriant et remplit du désir d’être, de pouvoir créer ce nouveau jour selon mon envie, ma foi, dans la joie simple et enfantine de celle qui redécouvre sa vraie nature et le véritable sens de la vie ; une cocréation permanente et éternelle. 
Explorer, découvrir, s’émerveiller de ses retrouvailles et courir vers l’autre pour les lui partager. 
Cette année 2014 et celle de tout les possibles, de toutes les révélations, la purification de l’être qui se dépouille de tout ce qui n’est pas Amour. Un voyage en soi-même qui amène naturellement à visiter l’infiniment petit et l’infiniment grand. Pas d’écartèlement mais au contraire une réunification de tout.
La foi qui devient réalité, le rêve d’amour qui se réalise, qui s’inscrit dans le quotidien, dans toutes les dimensions de l’être, les souffrances transmutées en amour et lumière. Au début que je lisais cette expression, j’imaginais qu’un maitre ascensionné, un « extra-terrestre », les anges...allaient m’enlever la souffrance, la faire disparaître ! Je n’avais pas compris que c’est en ouvrant son cœur et en élargissant sa vision que les choses seraient perçues autrement. Elles ne changent pas mais je les vois dans toute leur lumière.



C’est mon regard qui a changé par le mariage des contraires, de l’ombre et de la lumière, de l’humain et du divin, et qui me fait maintenant réaliser que tout est divinement parfait, qu’il n’y a pas d’erreurs, qu’il n’y en jamais eu, que la séparation n’est rien qu’une illusion, un théâtre où se joue perpétuellement des scènes des plus comiques aux plus dramatiques. Un balancement d’une dimension à l’autre, d’un état à un autre, d’une émotion à l’autre. Une exploration permanente au cœur de la personnalité, dans la nuit sombre et en pleine clarté pour comprendre finalement que c’est ça le sens de la vie ; un mouvement incessant, modulable en tous points.
Aucune contrainte, pas de limites simplement une succession de positionnement. Une multitude de points de vue, un face à face avec soi et en même temps avec l’autre et la reconnaissance que tout se ressemble, s’interpénètre, que tout est Un.
Un ancrage dans les profondeurs de la terre et une élévation au-delà des cieux.
« Je suis humain divin comme tout le monde », vécu et vérifié dans la chair, dans toutes les dimensions de l’être, approuvé par tous les corps.

La personnalité humaine n’aura jamais fini de comprendre tout ceci mais l’unité reconnue suffit à se sentir entier, intègre, léger, aérien, terrien et parfait.
Une expression unique de la source père mère créant et innovant à sa manière, selon ses tonalités, son vécu, ses choix renouvelés.
Le cœur englobant tout, plus de conflit, plus de jugement et plus d’accusation, plus de raison d’avoir raison, plus d’exclusion ni en soi ni en interaction. Se reconnaître en l’autre et voir en même temps notre unicité et notre unité.
Vivre à partir du cœur c’est exister partout et en chacun, en toute vie, c’est abolir toutes frontières, tout en restant soi-même. C’est être en sécurité dans les mains du divin et pouvoir accueillir tout ce qu’offre la vie. C’est jouir de chaque instant, y voir la perfection de l’unité.
C’est une position qui permet d’accueillir avec amour, toutes les voix intérieures, d’honorer, de valider tout ce qui est en soi. De reconnaître que le divin est en tout, aussi bien en dedans de soi qu’en toute vie.
La vraie vie sans limite, sans restriction, commence alors et devient complètement parfaite. Plus de rejet, de déni mais un accueil inconditionnel de chaque pensée, émotion, qui est aimée et reconnue pour ce qu’elle est, un appel à l’amour, à l’unité.




Alors chaque jour je prends un temps pour remercier tout ce que je suis d’exister, d’être l’expression du divin et de l’humain, la cocréation du moi, du soi et de l’Un, du masculin et du féminin, et me loge en mon cœur afin de conserver toute au long de ce nouveau jour, ce sentiment d’unité, de perfection.
J’embrasse mes mains qui sont l’expression de mon cœur et je les encourage à oser toucher l’autre, à infuser l’amour en chaque mouvement, à servir le divin tout autant que l’humain. J’ai toujours été fasciné par les mains qui peuvent créer dans la matière, donner forme à un objet, confectionner, fabriquer, réparer, accompagner les mots leur donner de l’ampleur, jouer de la musique. 
Les instruments du cœur qui relient l’esprit et la matière, la pensée et le geste.
Chers mains soyez donc l’expression de tout cet amour dont mon cœur est remplit.

Je n’ai rien prévu de spécial pour aujourd’hui sinon de continuer de suivre mes envies, de me laisser porter par la vie, d’accueillir et d’honorer tout ce qui me traverse, confiante que tout est dans l’ordre des choses, parfaitement aligné, à sa juste place, au bon moment. Je n’ai plus trop à reformuler mes choix de vivre dans la paix, l’amour, la liberté d’être, d’avoir et de faire. Juste être attentive et prête à répondre à ce qui m’appelle, puis apprendre à me concentrer, à revenir à l’essentiel.
Penser à rester ancrée pour mieux m’élever puis revenir au cœur, carrefour de toutes les dimensions, quand je perds le sens de l’unité.
Pour l’heure, je retourne à ma lecture « divine sexualité ». C’est une découverte, une reconnaissance un voyage au cœur de l’humain, de soi-même, une occasion d’élargir la conscience et d’ouvrir le cœur. De guérir le passé en vivant le présent, sans penser à l’avenir qui se créé maintenant.

Deuxième réveil, 5h! Heureusement que je suis dans l’amour total, inconditionnel de tout ce que je suis ! En lisant une à une les blessures de l’âme, je me reconnais en chaque description !  J’y vois la gourmandise de mon âme à vouloir, connaître, libérer, aimer, embrasser tout ce qui est ! Comme je sais qui je suis éternellement, ça ne m’effraie plus de voir que je porte toutes ces carences, ces blocages auxquels je ne m’identifie plus. C’est comme si je réalisais les costumes choisis pour mieux comprendre et puis aimer l’humain dans toutes ces variantes, ces douleurs, ces constructions nées de la peur.
On ne peut aimer quelqu’un qu’on en connaît pas bien, on peut se faire une idée mais le mental seul ne fait qu’interpréter selon ses connaissances plutôt limitées. 
Avoir vécu dans la chair, ressenti ses douleurs, expérimenté le rejet, l’abandon, la trahison, l’humiliation, la dévalorisation, la privation et la négation, ont été des portes qui ont permis l’entrée de l’amour lumière en mon cœur, le grossissant au point de pouvoir contenir toutes les misères du monde. De pouvoir comprendre l’autre et communier à partir de sa peine, sans me laisser absorber puisque je sais ce qui m’a délivrée. Je sais que ça n’est pas ma personnalité bien qu’elle ait permis l’intégration de la lumière, des messages du divin intérieur. 



Je sais maintenant que c’est l’unité qui ma rendue la vue et guérie de l’illusion de monde. Mais cette capacité à comprendre à être en empathie envers l’autre, ne me situe pas au-dessus, l’objectif n’est pas de devenir sauveur mais simplement d’élargir son cœur, de grandir en conscience, d’accueillir son plein pouvoir d’aimer inconditionnellement tout ce qui est. Le passé comme un frère vient me rappeler par où je suis passée afin de ne pas m’égarer dans l’illusion d’un pouvoir sur l’autre.
Ce passé de victime qui m’a amené à chercher la liberté, la guérison n’avait de raison d’être que de pouvoir clamer le potentiel de guérison de chacun, la capacité de tout humain de relier le divin à l’humain par l’ouverture du cœur.
Comme une offrande au monde, non par sacrifice, mais en vivant pleinement la condition humaine pour mieux trouver le divin et unifier le tout.
Ce chemin tracé de mes mains, parsemé des fleurs que mes larmes ont fait éclore, emprunté pas à pas, j’en connais le parcours et peut ainsi en indiquer la direction, les tournants et les obstacles.

Entre la naissance où nous perdons le sens de ce que nous sommes pour de vrai et le retour à soi, il n’y a qu’une porte et c’est celle du cœur. La lumière du divin en montre l’accès mais c’est avec son corps, tous ses corps associés, parfaitement entier qu’on peut avancer depuis le cœur où l’âme et la conscience communient et marchent ensemble jusqu’au foyer. Mais ça n’est qu’un début puisque revenir seul n’est pas une finalité. C’est l’humanité entière qui est maintenant appelée à retrouver le chemin du foyer éternel et c’est dans l’unité qu’elle peut réaliser ce voyage.

Retrouver sa véritable identité amène à se reconnaître en chacun et tout comme notre cœur a unifié le monde intérieur, son désir le plus cher c’est d’englober la terre, de réaliser l’union de tous les cœurs, peu importe la personnalité qui le cache, peu importe le rôle qu’il joue dans l’illusion. Retrouver l’unité avec tout ce qui est, devient alors le nouveau chemin à emprunter.
Tout comme le voyage qui a permis la guérison individuelle, la reconnaissance de l’unité que je suis, a été motivée par l’amour, c’est la même énergie qui donnera le ton de toute interaction, l'élan de la marche. Puis dans la légèreté, la facilité, la fluidité qui naissent de l’acceptation, il suffit de se laisser porter par la source de vie, d’agir depuis le cœur d’associer l’intention, la conscience, pour que ce parcours soit une joie de tous les instants. Dès lors, plus question de mission simplement en vivant dans la chair, l’amour sans condition, incarné dans toute sa gloire, réveiller en l’autre ce qu’il est en vérité de toute éternité. Dans le jeu des miroirs refléter la beauté de l’unité en étant soi-même, un humain divin, conscient, amoureux de la vie. 

Photos de ma confection que vous pouvez utiliser en citant la source: