Lydia Féliz |
Dans la
série je me suis (suivre) et
m’approuve en toutes circonstances, je me suis couchée à 19h et levée à 23h30, avec la joie au cœur d’aller voyager dans les sphères lointaines et invisibles
de la nuit tout autant que d’habiter mon corps physique et de marcher sur cette
belle terre mère. Le fait de ne plus opposer quoi que ce soit en moi et de
suivre l’élan du cœur, de la pensée, de ne plus se fixer aucune limite, procure
un immense sentiment de bien-être, de paix et de liberté. Aucun souvenir de mon
voyage nocturne mais le réveil a été tendre, souriant et remplit du désir
d’être, de pouvoir créer ce nouveau jour selon mon envie, ma foi, dans la joie
simple et enfantine de celle qui redécouvre sa vraie nature et le véritable
sens de la vie ; une cocréation permanente et éternelle.
Explorer,
découvrir, s’émerveiller de ses retrouvailles et courir vers l’autre pour les
lui partager.
Cette année 2014 et celle de tout les possibles, de toutes les
révélations, la purification de l’être qui se dépouille de tout ce qui n’est
pas Amour. Un voyage en soi-même qui
amène naturellement à visiter l’infiniment petit et l’infiniment grand. Pas
d’écartèlement mais au contraire une réunification de tout.
La foi
qui devient réalité, le rêve d’amour qui se réalise, qui s’inscrit dans le
quotidien, dans toutes les dimensions de l’être, les souffrances transmutées en
amour et lumière. Au début que je lisais cette expression, j’imaginais qu’un
maitre ascensionné, un « extra-terrestre », les anges...allaient m’enlever
la souffrance, la faire disparaître ! Je n’avais pas compris que c’est en ouvrant
son cœur et en élargissant sa vision que les choses seraient perçues autrement.
Elles ne changent pas mais je les vois dans toute leur lumière.
C’est mon
regard qui a changé par le mariage des contraires, de l’ombre et de la lumière,
de l’humain et du divin, et qui me fait maintenant réaliser que tout est
divinement parfait, qu’il n’y a pas d’erreurs, qu’il n’y en jamais eu, que la
séparation n’est rien qu’une illusion, un théâtre où se joue perpétuellement
des scènes des plus comiques aux plus dramatiques. Un balancement d’une
dimension à l’autre, d’un état à un autre, d’une émotion à l’autre. Une exploration
permanente au cœur de la personnalité, dans la nuit sombre et en pleine clarté
pour comprendre finalement que c’est ça le sens de la vie ; un mouvement
incessant, modulable en tous points.
Aucune
contrainte, pas de limites simplement une succession de positionnement. Une
multitude de points de vue, un face à face avec soi et en même temps avec
l’autre et la reconnaissance que tout se ressemble, s’interpénètre, que tout
est Un.
Un ancrage dans les profondeurs de la terre et une élévation au-delà des
cieux.
« Je
suis humain divin comme tout le monde », vécu et vérifié dans la chair,
dans toutes les dimensions de l’être, approuvé par tous les corps.
La
personnalité humaine n’aura jamais fini de comprendre tout ceci mais l’unité
reconnue suffit à se sentir entier, intègre, léger, aérien, terrien et parfait.
Une
expression unique de la source père mère créant et innovant à sa manière, selon
ses tonalités, son vécu, ses choix renouvelés.
Le cœur
englobant tout, plus de conflit, plus de jugement et plus d’accusation, plus de
raison d’avoir raison, plus d’exclusion ni en soi ni en interaction. Se
reconnaître en l’autre et voir en même temps notre unicité et notre unité.
Vivre à
partir du cœur c’est exister partout et en chacun, en toute vie, c’est abolir
toutes frontières, tout en restant soi-même. C’est être en sécurité dans les
mains du divin et pouvoir accueillir tout ce qu’offre la vie. C’est jouir de
chaque instant, y voir la perfection de l’unité.
C’est
une position qui permet d’accueillir avec amour, toutes les voix intérieures,
d’honorer, de valider tout ce qui est en soi. De reconnaître que le divin est
en tout, aussi bien en dedans de soi qu’en toute vie.
La vraie
vie sans limite, sans restriction, commence alors et devient complètement
parfaite. Plus de rejet, de déni mais un accueil inconditionnel de chaque
pensée, émotion, qui est aimée et reconnue pour ce qu’elle est, un appel à
l’amour, à l’unité.
Alors chaque
jour je prends un temps pour remercier tout ce que je suis d’exister, d’être
l’expression du divin et de l’humain, la cocréation du moi, du soi et de l’Un,
du masculin et du féminin, et me loge en mon cœur afin de conserver toute au
long de ce nouveau jour, ce sentiment d’unité, de perfection.
J’embrasse
mes mains qui sont l’expression de mon cœur et je les encourage à oser toucher
l’autre, à infuser l’amour en chaque mouvement, à servir le divin tout autant
que l’humain. J’ai toujours été fasciné par les mains qui peuvent créer dans la
matière, donner forme à un objet, confectionner, fabriquer, réparer,
accompagner les mots leur donner de l’ampleur, jouer de la musique.
Les
instruments du cœur qui relient l’esprit et la matière, la pensée et le geste.
Chers
mains soyez donc l’expression de tout cet amour dont mon cœur est remplit.
Je n’ai
rien prévu de spécial pour aujourd’hui sinon de continuer de suivre mes envies,
de me laisser porter par la vie, d’accueillir et d’honorer tout ce qui me
traverse, confiante que tout est dans l’ordre des choses, parfaitement aligné,
à sa juste place, au bon moment. Je n’ai plus trop à reformuler mes choix de
vivre dans la paix, l’amour, la liberté d’être, d’avoir et de faire. Juste être
attentive et prête à répondre à ce qui m’appelle, puis apprendre à me
concentrer, à revenir à l’essentiel.
Penser à
rester ancrée pour mieux m’élever puis revenir au cœur, carrefour de toutes les
dimensions, quand je perds le sens de l’unité.
Pour
l’heure, je retourne à ma lecture « divine sexualité ». C’est une
découverte, une reconnaissance un voyage au cœur de l’humain, de soi-même, une
occasion d’élargir la conscience et d’ouvrir le cœur. De guérir le passé en
vivant le présent, sans penser à l’avenir qui se créé maintenant.
Deuxième réveil, 5h! Heureusement
que je suis dans l’amour total, inconditionnel de tout ce que je suis ! En
lisant une à une les blessures de l’âme, je me reconnais en chaque description !
J’y vois la gourmandise de mon âme à
vouloir, connaître, libérer, aimer, embrasser tout ce qui est ! Comme je sais
qui je suis éternellement, ça ne m’effraie plus de voir que je porte toutes ces
carences, ces blocages auxquels je ne m’identifie plus. C’est comme si je réalisais
les costumes choisis pour mieux comprendre et puis aimer l’humain dans toutes
ces variantes, ces douleurs, ces constructions nées de la peur.
On ne
peut aimer quelqu’un qu’on en connaît pas bien, on peut se faire une idée mais
le mental seul ne fait qu’interpréter selon ses connaissances plutôt limitées.
Avoir
vécu dans la chair, ressenti ses douleurs, expérimenté le rejet, l’abandon, la
trahison, l’humiliation, la dévalorisation, la privation et la négation, ont été
des portes qui ont permis l’entrée de l’amour lumière en mon cœur, le
grossissant au point de pouvoir contenir toutes les misères du monde. De
pouvoir comprendre l’autre et communier à partir de sa peine, sans me laisser
absorber puisque je sais ce qui m’a délivrée. Je sais que ça n’est pas ma
personnalité bien qu’elle ait permis l’intégration de la lumière, des messages du
divin intérieur.
Je sais
maintenant que c’est l’unité qui ma rendue la vue et guérie de l’illusion de
monde. Mais cette capacité à comprendre à être en empathie envers l’autre, ne
me situe pas au-dessus, l’objectif n’est pas de devenir sauveur mais simplement
d’élargir son cœur, de grandir en conscience, d’accueillir son plein pouvoir d’aimer
inconditionnellement tout ce qui est. Le passé comme un frère vient me rappeler
par où je suis passée afin de ne pas m’égarer dans l’illusion d’un pouvoir sur
l’autre.
Ce passé
de victime qui m’a amené à chercher la liberté, la guérison n’avait de raison d’être
que de pouvoir clamer le potentiel de guérison de chacun, la capacité de tout
humain de relier le divin à l’humain par l’ouverture du cœur.
Comme
une offrande au monde, non par sacrifice, mais en vivant pleinement la condition
humaine pour mieux trouver le divin et unifier le tout.
Ce
chemin tracé de mes mains, parsemé des fleurs que mes larmes ont fait éclore, emprunté
pas à pas, j’en connais le parcours et peut ainsi en indiquer la direction, les
tournants et les obstacles.
Entre la
naissance où nous perdons le sens de ce que nous sommes pour de vrai et le
retour à soi, il n’y a qu’une porte et c’est celle du cœur. La lumière du divin
en montre l’accès mais c’est avec son corps, tous ses corps associés, parfaitement
entier qu’on peut avancer depuis le cœur où l’âme et la conscience communient
et marchent ensemble jusqu’au foyer. Mais ça n’est qu’un début puisque revenir
seul n’est pas une finalité. C’est l’humanité entière qui est maintenant
appelée à retrouver le chemin du foyer éternel et c’est dans l’unité qu’elle
peut réaliser ce voyage.
Retrouver
sa véritable identité amène à se reconnaître en chacun et tout comme notre cœur
a unifié le monde intérieur, son désir le plus cher c’est d’englober la terre,
de réaliser l’union de tous les cœurs, peu importe la personnalité qui le cache,
peu importe le rôle qu’il joue dans l’illusion. Retrouver l’unité avec tout ce
qui est, devient alors le nouveau chemin à emprunter.
Tout
comme le voyage qui a permis la guérison individuelle, la reconnaissance de l’unité
que je suis, a été motivée par l’amour, c’est la même énergie qui donnera le ton
de toute interaction, l'élan de la marche. Puis dans la légèreté, la facilité, la fluidité qui
naissent de l’acceptation, il suffit de se laisser porter par la source de vie,
d’agir depuis le cœur d’associer l’intention, la conscience, pour que ce
parcours soit une joie de tous les instants. Dès lors, plus question de mission
simplement en vivant dans la chair, l’amour sans condition, incarné dans toute
sa gloire, réveiller en l’autre ce qu’il est en vérité de toute éternité. Dans
le jeu des miroirs refléter la beauté de l’unité en étant soi-même, un humain
divin, conscient, amoureux de la vie.
Photos de ma confection que vous pouvez utiliser en citant la source: