Plutôt
frustrée de ne pas pouvoir communiquer avec l’extérieur de façon authentique,
je me suis couchée avec l’idée que cette communion tant souhaitée, je le
vivrais avec moi-même. Que ce soit avec ma famille ou avec les gens que je
rencontre sur le Net, via le blog ou Facebook, ou encore dans la vraie vie, il
est quasiment impossible de parler vrai, d'égal à égal, de cœur à cœur, sans risquer
de heurter l’ego, la sensibilité, les convictions de l’autre. Comme je n’aime
pas la compétition, les batailles qui consistent à argumenter, quitte à être de
mauvaise foi, pour avoir raison, je fini par m’excuser d’être inadaptée et la
conversation se termine en queue de poisson. Je ressens vite quand l’autre se
retranche derrière un masque et je me colle celui de l’inadaptée afin de ne pas
entrer dans le conflit, de ne pas couper définitivement le dialogue espérant qu’un
jour il sera possible de s’entendre, sans se heurter. Ce jour n’arrive que très
rarement. Il ne s’agit pas d’avoir raison mais d’être vrai. Je ne suis pas en
train de dire que tout le monde joue un rôle mais c’est très souvent le cas. Je
m’inclus dans ce tout le monde puisque je connais depuis peu seulement, la façon
dont nous nous protégeons. Comme je suis convaincue que la relation aux autres
et le reflet de la relation à soi, plutôt que d’accuser l’autre de manquer d’authenticité,
je me dis que c’est avec moi-même que je dois apprendre le dialogue ouvert et
sincère. La phrase « écoute tes corps » revenait régulièrement, ces
derniers temps et hier soir, je me suis dit ; puisque tous mes corps ont
une existence à part entière, une forme de conscience, je vais continuer de
leur parler. D’essayer de rendre la relation encore plus consciente et intime, d’habiter
plus pleinement ces dimensions et de créer l’harmonie par le dialogue.
Les
premiers mots ont été évidemment pour mon corps christique à qui j’ai demandé
de fusionner avec ma personnalité humaine puis je me suis tournée naturellement
vers mon corps physique. Depuis la semaine dernière, je n’ai plus d’appétit, je
me nourris de petite quantité, de soupe de potiron, de salade et j’ai enfin
ajouté l’eau à ce que j’ingère ! Pendant les trente dernières années, j’étais
incapable de boire de l’eau nature, je devais la faire bouillir et y ajouter
quelque chose ; thé, café, sirop. A mesure que je communique avec l’enfant
intérieur et que j’accueille les émotions qu’il a retenues si longtemps, le
besoin de sucre diminue et mes gestes devenus beaucoup plus tendres marquent
aussi le désir de respecter mon corps physique. L'élément eau étant lié au monde des émotions, au corps émotionnel, je peux constater là aussi, l'efficacité de l’accueil de celles-ci.
Hier soir, alors que je faisais du ménage sur le bureau, j’ai été attirée par une vidéo d’Inelia Benz que j’avais téléchargée il y a quelques jours. J’ai tendance à copier-coller beaucoup de messages publiés dans la presse galactique ou dans les chroniques d’Arcturius, que je ne lis pas la plupart du temps. Mais cette vidéo m’a appelée malgré sa longueur, une heure environ. J’ai retenu surtout ce qu’elle dit à propos du corps physique. Je n’avais pas vu les choses de cette façon bien que c’était pour moi une réalité.
Hier soir, alors que je faisais du ménage sur le bureau, j’ai été attirée par une vidéo d’Inelia Benz que j’avais téléchargée il y a quelques jours. J’ai tendance à copier-coller beaucoup de messages publiés dans la presse galactique ou dans les chroniques d’Arcturius, que je ne lis pas la plupart du temps. Mais cette vidéo m’a appelée malgré sa longueur, une heure environ. J’ai retenu surtout ce qu’elle dit à propos du corps physique. Je n’avais pas vu les choses de cette façon bien que c’était pour moi une réalité.
Nous sommes des
esprits venus habiter un corps composé d’atomes, de cellules, issues de la
planète, qui ont une conscience propre et c'est ainsi que nous sommes directement reliés à Gaïa. Je le savais depuis quelques temps mais
le fait de l’entende dire d’une certaine manière a créé une compréhension plus
profonde. D’ailleurs, j’ai eu de la compassion pour ce petit corps qui à l'époque, devait gérer
seul le trauma de l’inceste puisque je décollais à chaque fois, mon mental ou
mon esprit, je ne sais pas, s’en allait. Je n’ai aucun souvenir des faits pendant
l’abus mais juste avant et après. On appelle ça un décollage mental en
psychologie.
Le sentiment d’avoir abandonné lâchement ce corps, m’a envahie et
j’ai donc décidé de le traiter avec encore plus de respect. Elle parle de la
façon dont elle a libéré son corps de l’addiction au chocolat et à la
cigarette. Il est vrai que je suis convaincue que le fait d’être dans l’acceptation
de ce qui est, de ne pas lutter contre une part de soi est essentiel mais ça n’empêche
pas d’agir, de trouver des solutions. Puisque nous créons notre vie, sans
vouloir contrôler, mais en étant conscient de ce que nous sommes et en
établissant le dialogue, il est possible de changer sans forcer, sans imposer
quoique ce soit, sans se faire violence. Selon ce que je crois et ressens, se
faire violence, c’est par exemple de vouloir arrêter de faire quelque chose par
peur. Peur de la mort, de la maladie, de l’opinion des autres...Certains disent que d'être dépendant c'est un signe de manque de volonté, moi j’appelle ça lutter. Comme je constate
par expérience que seul l’amour amène une guérison définitive et durable, c’est
mon choix en toutes circonstances.
J’ai
donc parlé à mon corps, juste pour établir le contact, pour qu’une confiance
mutuelle se créée, qu'un dialogue s’installe. Ce n’est pas nouveau mais cette
fois-ci, je veux aborder le thème des dépendances. Comme elle le dit, dans un
premier temps, il est utile de savoir où est localisé le besoin. Quel corps « réclame »
le produit.
Facebook "Erkan Torun" |
En continuant de maintenir le dialogue avec l’enfant intérieur et en ayant de la tendresse, de la compassion pour lui lorsqu’une émotion de peur, de tristesse, un sentiment surgissant du passé se manifeste, peu à peu celui-ci se libère du trauma.
Maintenant,
dès que le gamin du quartier crie ou a un comportement qui me dérange, je me
tourne vers l’enfant intérieur, soit en lui parlant soit en posant les mains sur
mon ventre ou encore les deux. Cette attention me permet d’être plus
responsable, de ne pas tomber dans l’a critique, l’accusation, le jugement et
me donne une certaine assurance par l’intimité qui se crée entre l’enfant que j’étais
et l’adulte que je suis.
J’ai été très touchée la première fois où je l’ai entendu me parler. Il a fallu deux ans avant qu’il ose s’exprimer mais ça valait la peine d’être persévérante. J’ai agis comme si je m’adressais à un petit animal blessé, comme avec ces chiens qu’on trouve dans les refuges, dont le premier réflexe est de mordre quand on s’approche d’eux.
Nous avons ce côté animal, toutes les parts de nous-même qui sont
ignorées, rejetées finissent par être sur la défensive, par se méfier et en
ayant la même compassion pour ces aspects intérieurs que pour des petits enfants, ou encore des bébés animaux, ceux-ci peuvent être apprivoisés.
Je dis que ces parts ressembles à des
animaux blessés ou à des enfant en bas âge, parce qu’on ne peut pas tricher avec, on ne peut pas feindre la
tendresse, la compassion. Elles sont plus dans le ressenti, le réflexe qu’autre
chose. Mais malgré tout, étant des « entités », le dialogue est
possible, même si elles ne s’expriment pas avec des mots. Leur manifestation
passe par les émotions, des cristallisations énergétiques, des blocages
ressentis dans le corps physique.
Ce qui est certain, c’est qu’elles sont très
sensibles à l’amour, la tendresse, la douceur. Puis les mots ayant une charge
énergétique, elles réagissent à ce qu’ils véhiculent. C’est une communication
qui ressemble beaucoup à celle que l’on peut vivre avec des animaux
domestiques. Ils ne comprennent pas vraiment les mots mais le sens, l’intonation,
l’énergie qui les porte. Ils associent les sons aux énergies, ils ressentent la
vibration.
Le fait
d’être entourée d’animaux depuis l’enfance a constitué un apprentissage, une
occasion de développer le langage senti, que je peux maintenant utiliser avec
les différents corps qui me constituent. Là encore, je peux constater que tout
a sa raison d’être, que rien n’est vécu par hasard.
Facebook auteur non cité |
Comme je suis habituée à cette forme de communication, je suis logiquement frustrée dans ma relation aux autres. L’humain communique principalement avec son corps mental, son intellect et cache presque systématiquement ses émotions, s’interdisant d’être spontané. Quand je lis des textes purement intellectuels, je me lasse très vite puisque ça relève plus de l’exposé, d’un ego qui cherche à avoir raison, à convaincre, que d’un humain qui confie ses pensées. Il y a quelque chose de froid et d’incomplet. Si la personne qui écrit, s’exprime autant avec son cœur qu’avec son mental, déjà, les mots sont plus vivants et leur sens pénètre la conscience. Il y a des chances pour que l’info soit accueillie puis éventuellement validée.
En écoutant
parler Inelia dans la vidéo, je me suis dit que je faisais d’instinct ce dont
elle parle. D’écouter son corps physique, de suivre ses envies pour savoir
comment se nourrir et je m’étais aussi posée la question de savoir lequel de
mes corps réclamait les produits mais à cette époque, je pensais en termes de
bien/mal et je formulais ma question de la mauvaise façon. Je cherchais le
coupable, le responsable de ce geste destructeur. Je me disais que ça devait être
l’inconscient, l’instinct de mort, le saboteur intérieur...
Tant que je voyais
des ennemis en moi, je ne pouvais pas trouver la solution. Je continuais de nourrir
la lutte, l’illusion de la séparation. En voyant les choses à partir du cœur je
suis convaincue que l’idée de séparation, tout comme celle d’ennemi, est une
illusion. Si nos corps ne fonctionnaient pas de façon coordonnée, nous ne pourrions
pas exister. C’est bien parce que notre cœur traite les infos et ordonne les
cellules que celles-ci sont fonctionnelles. Je ne saurais pas bien expliquer ce
que je ressens puis ça n’a pas vraiment d’importance puisque ces choses se vivent de l'intérieur.
Ce qui est intéressant à noter, c’est que tout le monde peut utiliser l’intelligence du cœur, le ressenti, l’intuition, pour mieux se connaître, pour savoir ce qui est essentiel à son équilibre, son mieux-être.
Puis, pour se libérer en agissant à partir du cœur, ça implique d'y aller en douceur, d'être à l'écoute des émotions. Une addiction s'inscrit dans différents corps et il est essentiel de tenir compte des besoins de chacun. Libérer la peur, accueillir les émotions, et diminuer progressivement, en accord avec tous les corps, faire preuve de patience, trouver des "stratégies" intermédiaires, sont autant de façon d'intégrer l'amour. Comme elle le dit par rapport au sucre, le remplacer par du miel...
Ce qui est intéressant à noter, c’est que tout le monde peut utiliser l’intelligence du cœur, le ressenti, l’intuition, pour mieux se connaître, pour savoir ce qui est essentiel à son équilibre, son mieux-être.
Puis, pour se libérer en agissant à partir du cœur, ça implique d'y aller en douceur, d'être à l'écoute des émotions. Une addiction s'inscrit dans différents corps et il est essentiel de tenir compte des besoins de chacun. Libérer la peur, accueillir les émotions, et diminuer progressivement, en accord avec tous les corps, faire preuve de patience, trouver des "stratégies" intermédiaires, sont autant de façon d'intégrer l'amour. Comme elle le dit par rapport au sucre, le remplacer par du miel...
Dans la
vidéo qui est une interview en espagnol, sous-titrée réalisée en 2012, elle
situe l’ascension sur une période de 5 ans ! Alors même que beaucoup
prédisaient une élévation planétaire le 21 décembre, elle savait que ça ne
pouvait pas être le cas. Il est clair que puisque l’ascension collective dépend
directement de la capacité de chacun d’intégrer la lumière et l’amour, il est
impossible de donner une date, encore moins une journée !
On peut
constater au niveau individuel que l’amour/lumière apporte très souvent le
chaos. L’idée qu’on se fait de l’amour est très loin de la réalité. On
croit que celle-ci nous préserve de la douleur mais ça n’est pas du tout le cas.
Cette énergie est vérité, elle est tranchante, elle ne s’encombre pas de fioriture
mais va droit au but et ça peut faire très mal si on est habitué à se leurrer,
à se mentir.
auteur non cité |
Si on l’accueille d’un cœur ouvert, on la ressentira comme un baume, une énergie douce, mais par sa puissance et selon nos résistances intérieures, très souvent, c’est douloureux.Même lorsqu'on est ouvert, des mécanismes inconscients bloquent le passage de l'énergie et à moins de vouloir se regarder en face, on ne peut les libérer.
On peut
diminuer son impact en étant comme un enfant, l’esprit ouvert, en choisissant l’amour
plutôt que la peur, en ayant confiance que ce que nous vivons, participe à notre
élévation, que c’est pour notre mieux-être.
Si nous nous attachons fermement au
passé, à ce que nous connaissons et refusons le changement, ça constitue une
forme de résistance qui rendra l’intégration plus difficile. Mais si on s’ouvre
à l’inconnu, si on considère la peur que ça engendre comme quelque chose de
naturel, voire d’annonciateur de bonnes surprises, on facilite grandement le
processus.
Nous
sommes toujours préparés avant de recevoir une nouvelle vague d’amour/lumière. Des
situations nous donnent l’occasion d’ouvrir notre cœur, d’élargir notre
conscience et si nous les vivons à partir du cœur, en général, le temps d’intégration,
le dérangement est moindre. Tout est question d’interprétation. Si je réagis
selon la peur, elle amplifiera au moindre signe inhabituel. Par exemple, les
pointes au cœur ou les douleurs au niveau du centre cardiaque, du plexus, peuvent disparaitre
comme elles sont venues si on a confiance que ce sont juste nos résistances qui
bloquent l’ouverture de ces chakras.
En respirant calmement et profondément, on
accompagne le processus qui finalement ne dure que quelques secondes. Si par
contre on commence à se dire que notre cœur est défaillant, que nous devrons
aller voir un médecin puis qu’il risque de détecter quelque chose de grave, on
peut être sûr de développer effectivement une maladie ou risquer un accident
cardiaque.
Une
phrase de Jésus revient assez souvent en ce moment ; « il vous sera
fait selon votre foi ». Elle est comme un panneau indicateur qui me ramène
sur mon chemin en douceur et me pousse à faire confiance à mon ressenti, mon
intuition.
L’année
dernière, à cette époque, on lisait tout et n’importe quoi à propos de l’ascension.
Mais je ne me laissais pas influencer, ni par les scénarios catastrophes ni par
les prédictions romanesques, les messages qui annonçaient l’arrivée de sauveurs
de tout bords. Je sentais qu’il n’y avait aucun souci à se faire, que la fin de
la terre n’était pas pour maintenant et que si vraiment il était question d’ascensionner,
ceci prendrait un certain temps.
Bon, je
vous laisse écouter la vidéo, il est 5h, je suis levée depuis 2h et je vais
me recoucher !
Interview Inelia Benz: "les deux lignes temporelles" (54mn)
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Interview Inelia Benz: "les deux lignes temporelles" (54mn)
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