Katarina Cristenson |
Réveillée
depuis 4h du matin, je me dorlote ! Il faut dire que je me trimballe une
inflammation du plexus solaire qui va jusqu’à perturber mon système digestif et
mon appétit. Plutôt que de me précipiter chez un toubib, j’active ma foi en l’humain
divin omnipotent, en sollicitant la mémoire de mon corps mental afin qu’il retrouve les infos que j’ai validées et qui me
permettent de trouver un sens et donc une réponse à ce « message ». La
première chose qui me vient, c’est la vidéo de Darpan qui parle du plexus
solaire et du fait que les douleurs et contractions dues au blocage de l’énergie
de vie, peuvent se répandre jusqu’au cœur et à l’abdomen. Bien que ces affirmations
puissent sembler folie pour la majorité des gens, j’en fais Ma vérité. Pour
avoir vérifié la véracité de la loi d’attraction et de création, je pars du
principe que je créé ce que je vis afin de m’ouvrir à l’amour, cette énergie
qui anime toute vie et que je veux apprendre à accueillir et rayonner de tout
mon être. Quitte à créer selon ses croyances, autant croire le meilleur même si
ça défi toute logique ou connaissances scientifiques, ou croyances du collectif. Autant
aller au bout de sa foi, de ses convictions et se créer une vie remplie de
joie, d’amour et de lumière.
Donc,
mon premier réflexe face à cette douleur, c’est de respirer profondément. Puis, en posant
mes mains sur mon ventre, que j’ai entouré d’un bandeau de laine tricoté par mes
soins, je parle à mon enfant intérieur, à cette part de moi qui a souffert et
demande de l’attention. Ce qui crée la santé, selon ce que je croie, c’est la
libre circulation de l’énergie de vie, de l’amour et l’harmonie intérieure, la
cohérence.
Kamal Muda |
Sachant cela, je fais en sorte d’allier les gestes à la pensée et de
m’apporter toute la tendresse que je n’ai pas reçue enfant. Il m’apparaît comme
une évidence que les carences affectives laissent des cicatrices profondes et
plutôt que de pleurer sur mon sort, ou d’en vouloir à mes parents, je me dis
que ce vécu a été choisi par mon âme afin que je retrouve mes origines divines
dans la recherche de sens, dans ma quête existentielle provoquée justement par
ce trauma.
La découverte de ma vraie nature appuyée et confirmée par une
sensation immense d’amour, m'a conduite naturellement à me tourner vers la source
pour guérir et à me donner cet amour maintenant, à chaque instant où quelque
chose en moi est en demande, attire mon attention, afin d'être capable d'aimer et d'être aimée. Que ce soit par des pensées dévalorisantes,
des douleurs physiques ou des situations désagréables, je me tourne vers ces
parts intérieures en souffrance et j’apprends être une mère aimante qui répond
avec tendresse, aux demandes de son enfant.
Même si je n’ai pas vécu la
maternité, et si je n’ai pas connu la tendresse d’une mère par le toucher, je
sais d’instinct ce qui est bon pour cet enfant intérieur. Quand l’envie de
douceur, de jeu, de rêver se font sentir, je l’exprime sans complexe.
Ce n’était
pas facile au début, de ne pas tomber dans le jugement, d’accepter de jouer, de
faire une pause, de m’arrêter de faire quelque chose de « sérieux »,
afin de nourrir les attentes de cette part vulnérable de qui je suis, mais en
libérant le sens du devoir, les « certitudes » à propos de ce que c’est
qu’être adulte, je guéri peu à peu les blessures du passé.
On se fait tellement
de fausses idées au sujet de tout, la sagesse, l’amour et les rôles qu’un
humain doit jouer dans sa vie, qu’il m’a fallu mettre à jour tout ce que j’avais
appris, tout ce que les autres croient, tiennent pour vrai, afin de construire mes propres croyances
fondées sur mon ressenti mon intuition, mon cœur et mon âme. Je ne suis pas totalement
déconditionnée mais j’ai déjà bien dégrossi le chantier ! On ne peut
formater un cerveau à moins de subir une lobotomie, mais il est tout à fait possible de remplacer des croyances
par d’autres. A moins de se fondre dans la source, pour changer sa perception
de soi et du monde, mais il faut de la patience, de la persévérance, de la
détermination et être à l’écoute de soi-même, se fier aux mouvements
intérieurs.
Le jour
de ma mort, je retournerais directement à la source, dans une forme lumineuse,
enfin je ne sais pas exactement sous quelle apparence mais ça m’importe peu puisque
la réalité présente, c’est que je vis dans un corps physique, dans la matière et
que je suis ici pour être un humain divin conscient. Pour réunir les dimensions
de mon être, ici et maintenant, trouver l’harmonie intérieure et avec mon
environnement.
Je me
simplifie de plus en plus la vie, me fixant pour objectif premier, d’être en
paix à l’intérieur et de m’occuper de maintenir l’équilibre, l’harmonie entre
tout ce que je suis, dans le seul but d’être bien. De me sentir en joie, de m’aimer
et d’aimer la vie quoi qu’il arrive.
Greame Guy |
J’ai donc
commencé la journée, après une nuit laborieuse où la chaleur m’a incommodée, en
regardant des photos d’oiseaux sur Facebook. Féliz, mon chat « préféré »,
m’a accompagnée dans ce qui me semble avoir été une fois de plus, une nuit d’ajustement
où mon corps physique a intégré des énergies, que l’ego bloquait
pendant la journée. Le poids sur le plexus, la tension a été allégée en
respirant profondément mais je n’ai pas répété l’exercice jusqu’à obtenir une
détente totale. Je ne veux plus forcer, je préfère accueillir ce qui est. Comme
ça me semble plus judicieux, plus approprié
afin d’être libre et heureuse, je me contente de l’intégrer afin qu’elle devienne
un réflexe, une réponse « instinctive » en toutes circonstances.
Puisque
tout comportement est généré par le cerveau et l’inconscient, à moins d’être
dans le moment présent, je reconstitue de nouvelles connexions neuronales pour
que les automatismes soient fondés sur l’amour, l’acceptation de ce qui est ;
le lâcher prise. Puis en prenant l’habitude de revenir à l’intérieur, d’être à
l’écoute des émotions, à les laisser être, je m’exerce à être présente,
consciente. Cette « gymnastique » ne doit pas devenir une contrainte
mais un plaisir, une découverte afin d’intégrer des énergies qui favorisent le
bien-être.
J’ai
donc continué ma ballade sur Facebook qui m’a amenée sur une page de You tube,
de sketchs humoristiques. C’est un bon moyen de se nourrir de légèreté, de
faire circuler des énergies qui guérissent l’enfant intérieur tout en détendant
le mental. Ces gestes qui appellent des énergies de joie, de légèreté, de
tendresse et de dérision me préparent à vivre cette journée dans les meilleures
conditions. Plutôt que de focaliser sur la douleur et nourrir la peur et l’insécurité,
j’amplifie la confiance en soi tout en apprenant à accepter les émotions qui
me traversent. C’est une bonne façon de maintenir mes choix de vivre dans l’amour,
la paix, la joie, la fluidité énergétique, l’harmonie, la liberté...
Puisque mes
souffrances viennent du passé, guérir l’enfant intérieur, prendre soin de mon
corps physique et maintenir ma fréquence vibratoire dans l’amour et la lumière,
me permet de vivre le moment présent dans la joie et le bien-être. Non
seulement mon présent devient agréable mais en plus je prépare l’avenir. Les
pensées nourries aujourd’hui matérialiseront mon lendemain.
Je n’ai
plus aucun doute à ce sujet et j’en suis à l’étape de l’acceptation qui me
permet d’être dans le juste milieu en ayant conscience de créer ma vie, sans
tomber dans le besoin de contrôle. Il est vrai que les frontières sont minces
et il est nécessaire d’interpréter les lois universelles de façon juste,
équilibrée. Il y a ce que l’on crée, consciemment et inconsciemment puis il y a
ce que les autres créent, sans parler des co-créations. C’est là que la
permissivité devient indispensable. Il ne peut y avoir création sans sagesse, sans
connaissance des conséquences. Se connecter à l’âme, faire confiance au divin intérieur
et suivre sa guidance permet de créer quelque chose de bénéfique, qui nourrit la
vie. La loi de création demande non seulement une sagesse éclairée mais elle implique
la notion de responsabilité. En agissant à partir du cœur la responsabilité est
dissociée de la culpabilité et le sentiment de liberté n’est plus à craindre.
Saleh Aghasham |
J’ai la
sensation de ne plus sentir la connexion à mon âme, du moins pas comme avant. C’est
comme si elle était « entrée » en moi, comme si elle s’était
installée si profondément que je ne sentais plus de distance et donc de différence. Je ne sais pas si
c’est le fait de réaliser que je suis un tout qui me donne cette impression ou
si c’est le fait d’être habituée à sa présence. Toujours est-t-il que quelque
chose en moi a changé.
Bien que
j’aie acquis plus de confiance en soi, je me sens très vulnérable en même
temps. J’ai choisi de suivre mon cœur « aveuglément » sans faire
intervenir le mental du moins sans m’identifier à ses réactions de doute ou de
peur et du coup, je me trouve comme nue et incapable de savoir ce qui se
passera demain ou même tout à l’heure. Mais ça ne me fait même pas peur !
Je n’en suis pas non plus dans l’attente ou l’espoir que quelque chose de bon
arrivera.
J’ai dû
aller m’allonger pour « soigner » ma douleur au ventre. La chaleur et
le calme ont toujours un effet bénéfique et je me sens beaucoup mieux. J’ai
fait encore un drôle de rêve où j’emménageais dans une maison à la campagne,
cette fois-ci. Je sortais des objets de décoration de leurs cartons et les
découvrais en même temps. Des trucs assez bizarres, comme des gadgets mais utiles. Je
ne cherche pas le sens de ce rêve, ce « jeu » ne m’amuse plus !
Je
change à pas mal de niveau et ce qui me semblait être un mur sur les abdominaux
a laissé place à un trou ! Je mange beaucoup moins qu’avant depuis
quelques jours et bois beaucoup. Je m’adapte à l’envie, au ressenti en me
disant que c’est « normal ». Qu’il est plus sensé de se fier à ce que
l’on ressens plutôt que de chercher une raison à ces malaises par la médecine.
J’ai
lu deux articles, ce matin qui parlent du cancer et du sida et j’avoue que je n’ai
pas été étonnée d’apprendre que c’était encore une arnaque. Les révélations à
ce propos ne font que commencer !
Enfin selon ma foi en l’humain et en l’ascension.
Ce terme est tellement galvaudé que je l’utilise rarement. Il y a effectivement
une ouverture de conscience, des révélations, des bouleversements mais comme on
peut lire tout et n’importe quoi à ce sujet, je continue de me fier à ce que me
dit mon corps et à lui répondre avec amour, par des gestes simples. Je mange quand
j’ai faim, bois quand j’ai soif, me repose quand je sens la fatigue et m’active
quand j’ai la pêche et la motivation.
Sushyue Liao |
En me relisant,
je prends conscience que ces changements actuels, il y a peu, je les aurais
qualifiés de bouleversements, il y a du progrès ! C’est assez subtile
parce que ça se passe à l’intérieur mais je sens que d’ici peu, ça se
manifestera dans la matière, dans mon comportement. Remarque, j’ai déjà pas mal
changé ! Ne serait-ce qu’entre l’année dernière et maintenant, c’est une
révolution ! C’est d’ailleurs ce qui me pousse à croire qu’il y a
réellement une évolution sur bien des plans, dans bien des dimensions, les cœurs
s’ouvrent, les consciences s’élargissent. D'ailleurs, Facebook est finalement un bel outil tant de communication qu'il est un moyen de "mesurer" l'évolution des mentalités. Chacun peut se lâcher, s'exprimer de façon plutôt intime et sincère, belle évolution!
Le matin
depuis deux jours, la nature est recouverte d’une belle gelée blanche qui a
achevé les pieds de tomates sur lesquels poussaient encore des fruits. C’est
normal, les cycles saisonniers nous montrent que tout change, se transforme, se recycle, meurt
et renait, tout comme nous. L'ascension est selon moi, à peu près la même chose sauf que c'est dans le temps d'une vie qu'on se transforme et que tout revient au point zéro...