samedi 30 novembre 2013

Rêve et réalité...vidéo Isabelle Padovani


"Les mains de l'Or en soi" Facebook


Tiens, il est 3h33 ! Le réveil a été plutôt "gai", me sortant d’un rêve où je m’exclamais ; Les sangliers ! Il n’y avait pas de peur dans ma voix mais plutôt de l’humour, genre on n’a pas tenu compte de leur présence et on va peut-être les déranger. Je ne sais pas ce que je faisais dans cette forêt ni avec qui j’étais mais le ressenti était plutôt celui de deux gamins complices, allant à l'aventure.  
Je suis assez satisfaite de constater que ma douleur au ventre s’est envolée. J’ai été au petit soin avec cette partie du corps qui se détend à mesure que je me relaxe, respire profondément et calmement tout en parlant à l’enfant intérieur et en m’adressant à ma présence divine, lui demandant de faire en sorte que l’énergie de la source s’écoule en douceur.
Ces deux ou trois jours, je ne sais plus, j’ai un peu perdu la notion du temps à me lever dans la nuit et à me recoucher quand le besoin s’en fait sentir, on été plutôt intenses ! J’ai été mise en face de mes contradictions et bien que ça n'ait pas créé un conflit violent, ça n’a pas été facile de trouver le juste milieu.  J’ai tellement envie de voir le monde évoluer dans le sens de la paix, de l’amour, que parfois, je me demande si mes aspirations amplifiées par mes lectures spirituelles, ne sont pas une forme d’utopie que je nourris à cause de ma difficulté à accepter la réalité du monde, de ces guerres, ces injustices...
Puis comme je reste finalement très influençable, chaque fois que je me tourne vers l’extérieur pour connaître le point de vue de ceux qui sont sur un parcours similaire, ça me déstabilise. L’effet miroir me renvoie le conflit intérieur entre mes parts qui rêvent et celles qui sont plutôt lucides, qui me préservent de l’illusion de l’ego.

Dan Fisher

Les envois massifs d’énergie ont amplifié ces deux aspects comme chaque fois que la lumière éclaire puissamment mes zones d’ombre. Le progrès, c’est que la peur n’a pas été présente ou lorsqu’elle s’est pointée, je ne l’ai pas nourrie. Le doute ne m’a pas envahie non plus mais c’est plutôt traduit en sensation d’être tiraillée entre deux points de vue. C’est une vidéo d’Isabelle Padovani qui a mis en lumière ce « grand écart », cette sensation d’avoir le cul entre deux chaises. Une part de moi se laisse aller à croire aux missions d’âme, ce qui n’est pas faux, du moins selon ce que je crois, mais ça peut vite basculer dans le désir de sauver le monde, de nourrir l’idée qui par ailleurs me semble obsolète, qu’il y ait deux camps, celui de la lumière et celui de l’ombre. Puis vouloir se positionner, prendre parti est encore une façon de jouer la dualité, de nourrir la division.

En écoutant la vidéo, je la trouvais pleine de bon sens mais la part qui est encore dans l’illusion d’un combat des forces opposées était frustrée. Elle se rebellait en disant que le rêve est quelque chose de nécessaire pour élargir sa conscience, pour changer sa vision du monde, j’ai d’ailleurs écrit à ce sujet. Mais le souci avec le rêve c’est qu’il éloigne de la réalité; il peut devenir une fuite, un mirage. D’un autre côté, la lucidité peut faire sombrer dans le cynisme, l’aigreur. Là encore être centré en son cœur, fusionner le cœur et l’ego permet d’être dans le juste milieu.
Je vais la réécouter en l’insérant pour voir comment je l’entends aujourd’hui puisque ma phase rebelle semble dissipée. C’est peut-être aussi cette tendance à me tourner vers ce que pensent les autres qui m’a perturbée et un peu embrouillée. Je sais pourtant que seul mon cœur, mon ressenti et ma guidance me permettent d’être sur mon chemin, celui qui correspond exactement à tout ce que je suis. Je n’en ai pas fait une occasion de me critiquer mais c’était limite ! Du coup, j’ai été incapable de sauter sur l’occasion donnée par la personne qui s’occupe du stage à la chambre des métiers, de commencer une session début décembre !
Je ne regrette pas non plus d’avoir dit non parce que tant que je ne sais pas ce que je veux réellement, il est clair que je ne suis pas prête. Même si l'inspiration de l'âme est indéniable, si la vibration de joie qui sous-tend le projet est présente, la manifestation dans la matière, la réalisation de ses rêves demande une grande lucidité et du discernement. De plus, je me suis inscrite à des conférences sur le thème de la "réussite", du travail en tant qu’indépendant et j’ai encore pas mal de choses à faire niveau matériel, conception de cartes, de vidéos...! La connaissance des réseaux sociaux tels que Facebook, est encore à maitriser. Mine de rien, ça prends du temps, de l'énergie.

Au niveau intérieur, la sensation de ne plus être éloignée de mon âme, reste présente. Ce n’est plus comme certaines fois où je sentais que je perdais la connexion mais plus le sentiment, comme je le disais hier qu’elle fait partie de moi, qu’elle est « descendue » en moi. Je m’adresse maintenant à ma présence divine, même si j’ai encore du mal à la considérer comme étant moi. Il y a une sensation de distance, de supériorité presque d’illégitimité. Il est évident que cette part de moi est beaucoup plus éclairée que ma personnalité et ce fait me resitue dans une vision hiérarchique et fragmentée des aspects qui me constituent. J’ai bien du mal à intégrer l’idée que l’aspect divin soit « égal »  à l’aspect humain. 

"Amazing World onLine" Facebook

La comparaison n’a pas à être faite mais j’ai tendance à tomber dans le panneau. Du coup je créé une distance alors que la logique selon ma foi, c’est qu’il n’y a pas de hiérarchie dans ce que je suis, ça n’est qu’une question de différence de fréquence, de degré de conscience, qui n’a pas à être qualifiée d’inférieure ou supérieure.
Ce n’est pas très clair, l’illusion de la séparation fait encore partie de moi et d’ailleurs, je me demande si j’arriverais un jour à vivre l’unité, tout en étant sur ce plan, dans ce monde duel. Si j’arriverais à fusionner les différentes dimensions de mon être et même si cette vision n’est pas plutôt du domaine du rêve. Pas évident de vivre en étant constitué de multiples niveaux de conscience!
J’espère que vous ne lisez pas ce blog en espérant trouver des certitudes ! Parce que même s’il m’arrive d’affirmer certaines choses avec assurance, ça n'est que mon enthousiasme du moment, comme un enfant qui vient de découvrir quelque chose de nouveau ou encore qui a trouvé une résonance, qui peut donner l'impression que je suis sûre de moi mais je reste dans le flou à certains niveaux. 
Ce qui est sûr et certain, c’est mon désir de vivre dans la paix, l’amour, la joie, la liberté...
Pour le reste, à savoir la façon dont nous sommes constitués intérieurement, je tâtonne, j’apprends à savoir de quoi je suis faite et ne m’attache pas trop aux termes « techniques » bien que pour exprimer son ressenti, il faille utiliser des mots. Je n’ai jamais eu la prétention d’enseigner quoi que ce soit sinon de témoigner de ma façon de vivre la foi en l’humain divin qui est forcément subjective. Bon, voyons la vidéo, l’effet que me fait cette deuxième écoute.
Isabelle Padovani
« La vie est-elle une école ?»


Le ressenti est le même, ça m’apparaît très juste mais, car il y a un mais, ça rend les fondations de ma façon de vouloir accompagner, totalement foireuse ! Donner un sens à ce que l’on vit permet de trouver de la cohérence, une forme de paix qui est basée sur quelque chose de trop subtile et subjectif pour en faire une certitude puisque comme elle le dit, si la fin est malheureuse et puis si je ne trouve pas le sens des choses, je suis mal.

Finalement, qu’est-ce que je veux ? Être en paix. 
Comment j’y arrive ? En étant capable d’accueillir ce qui est, de ne pas être dans la résistance. Avant, je trouvais cette paix en donnant un sens aux événements et la sensation de cohérence intérieure me suffisait. 
Donner une explication à mon vécu m’a aidé à pardonner, à l’accepter et donc à m’en défaire mais si je reste sur l’idée que tout est prédestiné, il y a un gros risque de se sentir encore plus manipulé, impuissant et de rester dans l’illusion. C’est d’ailleurs ce que j’ai ressenti jusqu’à ce que je pardonne mon âme pour ce choix. Ce pardon, c’était une façon de dire oui à ce qui est. Ce qui m’a le plus guéri, c’est de vouloir prendre en charge ce que je vis maintenant. D’accepter le passé, de tourner la page et de décider dorénavant de chouchouter l’enfant intérieur, de m’accorder l’amour sans conditions et ainsi de devenir non seulement responsable donc « puissante » ou du moins plus victime, mais d’envisager la vie à partir de mon cœur. L’accueil de l’enfant intérieur m’a ouvert le cœur et a facilité la circulation énergétique, donc le mieux-être. De même que mon choix de vivre dans la paix par l’acceptation de ce qui est. De voir les événements de la vie non comme des « punitions » ou des « récompenses » mais juste comme des situations où ma seule liberté  et mon pouvoir résident dans ma façon de les vivre. Et c'est ce qui détermine mon bien-être ou mon mal-être.

En conclusion, il me semble judicieux de maintenir la paix intérieure par l’acceptation, considérer les interprétations de l’enfant moi sans m’identifier uniquement à cette voix, c'est-à-dire accepter que ces raisonnements soient légitimes, sans en faire une vérité et rester ouverte à ce qui est, sans jugement premier.
Ce qui ne m’empêche pas d’en tirer une leçon. Si le « faire sens », comme elle le dit,  me permet de rester cohérente, en harmonie et en paix, c’est tant mieux mais ça ne doit pas être ma seule issue de secours, juste une étape qui permet la paix et un peu de recul pour ne pas rester coincée dans le mental et ses questionnements. Ensuite, par l’accueil des traumas de mes parts vulnérables, de la douleur émotionnel, du mental et ses raisonnement, je peux trouver une plus grande paix puisqu'elle émane du cœur de la présence.  
Donc, au bout du compte, merci encore Isabelle de m’aider à préciser ma vision pour construire les bases de mon équilibre et donc celles de l’accompagnement que je veux proposer. 

Lydia Féliz

Je n’étais pas très à l’aise à l’idée de proposer des conseils en matière d’auto-guérison qui soient uniquement fondés sur des croyances puisque je me rends compte que celles-ci sont changeantes et ne sont très souvent que les blablas du mental. Il m’apparaît encore plus clairement de transmettre des clefs qui ouvrent à l’amour véritable de soi et à l’acceptation plutôt que de partir sur des théories nées de l’intuition qui là aussi restent très subjectives et peuvent être marécageuses, à la limite de l’illusion. D’ailleurs je précise régulièrement que ce que j’écris n’est que ma vérité qui ne peut être celles des autres. Toute interprétation mentale est subjective.
Les seules choses immuables, utiles qui permettent d’être en paix, sont l’amour inconditionnel et l’accueil de tout ce qui est.  

Heureusement que j’ai suivie mon intuition et ma raison en refusant de commencer le stage ! Là encore, le ressenti et en même temps la réflexion m’ont aidés à me situer, sans me fier à l’un plus qu’à l’autre, mais en tenant compte des deux, sans en faire une vérité absolue non plus.
Il n’est pas évident d’être humain tout en étant conscient d’être divin sans tomber dans le piège de la division puis de l'identification à un de ces aspects puisque chaque prise de position demande une part de notre individualité, oblige à se situer. Ce qui permet de ne pas en faire un drame, un conflit interne ou une certitude figée, c’est de se dire que la vie est un jeu du « Je » même si on est conscient de ne pas être uniquement ce « Je ».
Bon, mon mental, assez cogité, pour l’heure on va se contenter d’avoir retrouvé la paix, une certaine forme de cohérence même si c’est illusoire ou du moins si ça ne constitue pas un modèle de vérité. De toute façon mon objectif n’est pas d’enseigner même si mon souhait reste d’accompagner les gens vers le mieux être. Il est question de partager des clefs de guérison qui de toute façon ne sauraient convenir à tous. Comme je veux être honnête dans ce que je propose, il me faut déjà être transparente avec moi-même et lucide. Utiliser autant mon cœur, mon intuition que ma raison.
La phrase suivante, retenue dans la vidéo, me semble être un bon moyen de ne pas s’égarer, d’appréhender ce qui est, avec simplicité et clarté! Le pragmatisme peut faire bon ménage avec l’idéal, là encore, trouver le juste milieu entre rêve et réalité semble nécessaire !
Qu’est-ce qui est, qu’est-ce que je veux, qu’est-ce que je fais ?

Puis, ne jamais oublier qu’il ne s’agit pas d’avoir raison mais de trouver la cohérence intérieure qui amène à la paix et permet d’éclairer la vision. Je suis soulagée d’avoir retrouvé la sensation d’harmonie intérieure ! Il n’y a pas de secret, sortir de la lutte, du sentiment de division se réalise par l’amour, l’acceptation, même s’il n’est pas toujours facile de déterminer ce qui est à accepter en premier !