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Une
longue nuit de huit heures, contrairement à l’habitude, m’a redonné force et
vitalité. A mesure que j’accepte ce que je suis en totalité, que je cesse de m’en
vouloir d’être dépendante des médicaments et de la cigarette, une nette
progression s’effectue en coulisse. Je parle ici de l’inconscient qui s’ajuste
à mes nouveaux choix de vie, d’état d’esprit, répétés régulièrement. Bien que
le côté répétitif des choses m’ait toujours agacée, j’accepte le fait qu’une
nouvelle croyance ait besoin d’être imprimée en profondeur et donc imprégner
les nombreuses strates de l’humain, afin d’être pleinement intégrée jusque dans
les profondeurs de l’inconscient, qui permettra une application « réflexe »
de ces nouvelles données. Nous sommes ainsi constitués de plusieurs corps dont
chacun possède son « langage », son degré de conscience spécifique. Il
ne s’agit pas d’échelle de valeur, c'est-à-dire qu’aucun d’eux n’est mieux ou
pire mais il est plutôt question de façons différentes d’appréhender le monde,
de le percevoir, de le comprendre et d’en restituer une « image ». Nous
disposons de sens qui restituent leur vision de la vie, chacun dans une gamme
de sensation des plus diverses. Elles sont ensuite traduites par notre cerveau
et filtrées au travers de nos croyances, de notre cœur.
Je suis toujours épatée
de constater la perfection de ce que nous sommes. Ainsi, l’objectif de tous nos
corps est de trouver l’harmonie et ce que notre mental qualifie de bon ou
mauvais est en fait un moyen de trouver l’équilibre intérieur. Il n’y a donc
rien de mal dans ce que nous faisons mais simplement des comportements adaptés
à nos croyances. La meilleure façon de changer, sans créer le chaos, c’est donc
d’agir au niveau du mental. Celui-ci étant composé d’une conscience, d’une part
réagissant par « réflexe » ; l’inconscient et d’une forme de
sagesse émanant de la « super-conscience » ou subconscient, bref de
notre aspect divin. L’harmonie se créé donc naturellement entre ces différents
aspects et en modifiant nos croyances conscientes, un nouvel équilibre se met
en place.
Nos rêves participent grandement à cette œuvre grandiose de
métamorphose de l’être, en recyclant ce qui n’est plus conforme à la nouvelle
façon de considérer les choses. Comme celui-ci a été nourri pendant très
longtemps, on peut parler de siècles, de croyances basées sur la notion dualiste
de bien et de mal, il faut un certain temps, comme disait Fernand Reynaut, pour
que celui-ci s’adapte aux lois universelles d’amour, d’acceptation, d’attraction
et de création délibérée. Bien que nous agissions depuis toujours selon la loi
d’attraction, ce qui est nouveau, c’est d’en être conscient et de pouvoir la
vivre pour notre plus grand bien sans que l’inconscient n’intervienne et sabote
l’intention. Il ne fait qu’agir selon les données qu’il connaît, qui sont
imprimées en lui et ce n’est qu’en changeant celles-ci, qu’il peut alors s’y
conformer. Si je souligne ce fait, c’est tout simplement pour le dédiaboliser
car trop souvent on lui attribue la responsabilité de nos échecs, de nos ratés
et de nos souffrances. Pourtant il ne tient qu’à nous de modifier ce qui doit l’être,
afin de vivre dans l’harmonie, de créer sa vie selon l’amour de soi et de toute
vie. Beaucoup ironisent sur ce rêve, cet idéal de paix et d’amour et pourtant, c’est
à la portée de chacun et le seul moyen d'amener l'humanité à s'élever. Bien souvent cette réaction cache des déceptions
affectives. J’ai moi-même passé les trois quarts de ma vie dans le sarcasme et
peut donc comprendre aisément ce point de vue. Mais, la bonne nouvelle c’est qu’on
n’est pas obligé de se croire impuissant.
Image trouvée sur "Cœurs d'Anges" auteur non cité |
Les
rêves non seulement sont une façon d’ajuster l’inconscient aux nouvelles croyances
mais ils indiquent aussi notre état d’esprit présent, l’évolution du travail
souterrain. J’ai pu constater que celui qui revient régulièrement, qui exprime
ma relation aux autres, dans des scènes où les mêmes acteurs reviennent, à
savoir ma sœur, ma mère et moi, change au fur et à mesure de mon évolution. Elles
sont toujours très proches toutes les deux et il y a encore une certaine distance entre nous mais
petit à petit, l’agressivité disparaît en même temps que le sentiment d’exclusion
qui se transforment en simple différence et affinités. Je suis toujours attachée
à ma bouée de sauvetage ; la codéine et j’y vois ce qui me distingue d’elles.
En retirant le voile de la dualité, je constate que cette drogue constitue l’expression
de ma foi, de ma différence à ce niveau. C’est comme si le produit me
permettait d’exprimer ma dépendance à la foi aux mondes invisibles, ma
connexion au divin ou dit plus justement, sans aucune connotation négative,
comme si je préférais dépendre du divin plutôt que du monde. Mais à mesure que
je libère toute notion de division, je peux voir que je n’ai pas besoin de
marquer ma préférence avec un produit, puisque les effets qu’il procure sont tout
à fait accessibles naturellement. Certes, ça demande une foi forte et vivante mais
en rendant ma connexion intime à l’âme, permanente et quasiment tangible, peu à
peu, ces béquilles perdent leur utilité. Je ne cherche donc plus du tout à
renier cet aspect de ma personnalité et « travail » à affirmer ma foi
aux lois universelles, à l’humain divin,
au quotidien.
Comme je
l’ai dit plusieurs fois, mon seul job, c’est de choisir ce que je veux vivre,
de maintenir ce choix indépendamment des circonstances extérieures qui de toute
façon, ne sont que le reflet de mon monde intérieur et m’indiquent ce qui reste
à réformer. Très souvent c’est un appel à plus d’amour de soi, de tendresse, d’acceptation,
pour ne pas dire toujours. Puisque j’envisage le monde au travers de mes
croyances, celui-ci m’apparaît selon la façon dont je me voie.
On peut
dire que cette façon de considérer les choses est très nombriliste mais il m’apparait
qu’il s’agit plutôt de lucidité. Le monde n’agit pas selon mon bon vouloir mais
je le perçois selon ce que je nourri intérieurement. Ma vison est
obligatoirement issue de mes croyances, et non de celles du monde à moins d’être
totalement dépossédée de mon individualité, d’être quelqu’un qui se conforme à
l’extérieur, préférant être dirigée plutôt que de me prendre en main.
Beaucoup de
gens se laissent porter par le bon vouloir des autres. Il y a un côté « facile »
puisqu’ils ne sont plus responsables d’eux-mêmes mais une part de leur
personnalité, ou plutôt le divin intérieur se rebelle constamment, créant un
conflit interne très inconfortable.
Lorsqu’on
élargit sa vision au-delà des apparences, de la division, de la comparaison et
qu’on agit à partir du cœur, on comprend alors que nous créons réellement tout
ce que nous vivons, de façon à s’éveiller à sa propre conscience, à sa vraie
nature et à devenir responsable de soi, volontairement.
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D’un
autre côté, je comprends ceux qui s’attachent à l’idée d’être "enfant de Dieu", de
s’en remettre totalement entre les mains d’une puissance extérieure, croyant qu’ils
sont dirigés par "Dieu le père" mais ça créé beaucoup de malentendus. Tant qu’on
s’imagine être une marionnette qui est manipulée par quelqu’un d’autre que
soi, on recherchera à nourrir nos besoins
de l’extérieur, on croira être victime de la justice divine, on cherchera les
faveurs de dieu tout comme celle du monde.
Je ne suis pas certaine de
bien expliquer ce que je veux dire. Tant qu’on se croit impuissant soumis aux
forces du bien et du mal, on reste effectivement une pauvre victime qui subira
sa vie selon les circonstances extérieures.
La façon
dont le monde considère "Dieu", est tellement faussée que je peux comprendre
aisément tous ceux qui rejettent la foi en bloc. Nous sommes ici pour nous
affirmer en tant qu'individu et avons tout en nous pour être totalement autonomes. Le problème
quand on croit en un Dieu extérieur à soi, c’est qu’on se déresponsabilise
totalement. Par contre lorsqu’on accepte l’idée d’être co-créateur de sa vie,
on peut alors agir selon les lois divines, en ayant conscience qu’une part de
nous dirige notre vie. Le divin intérieur est effectivement toujours aux
manettes même si nous avons le choix de le nier. Depuis que j’ai compris qu’en
ajustant ma volonté à celle de ma présence divine ou plutôt depuis que je suis
convaincue que tout ce qu’elle désire est exactement la chose à laquelle
aspire ma personnalité humaine, tout s’écoule naturellement dans l’harmonie et
la puissance de l’amour réalise des guérisons formidables.
Ma volonté associée
à celle du divin intérieur, mes corps alignés à la fréquence de l’amour et la
cohérence entre les désirs de chacun d’eux, crée un présent qui pour le coup, porte
bien son nom : c’est un cadeau de tous les instants, une découverte
magnifique, une exploration du monde. Tout comme les nourrissons qui se délecte
de chaque moment, il m’arrive de plus en plus d’être dans cet état d’émerveillement
issu de la gratitude. Contrairement aux petits de 0 à trois ans, je vis cette
exploration du moment présent, en étant consciente de qui je suis réellement,
autant l’acteur que le scénariste et en même temps, le spectateur.
Il n’est
pas question de dédoublement de la personnalité mais d’être conscient de sa multidimensionalité.
C’est une expérience magique de pouvoir goûter en même temps ces perspectives
différentes. De changer ma vision selon l’endroit où je me situe. J’ai relevé
ce petit poème écrit par Isabelle Padovani sur face de bouc. Ce terme est aussi
un moyen de démystifier les images moyenâgeuses. Car bien que ce réseau soit
soupçonné de manipuler les données, de les « voler » enfin, d’appartenir
au nouvel ordre mondial, il est néanmoins un bel outil de réunification entre
tous ceux qui peuvent se regrouper par affinité. Ainsi retrouver sa famille d’âme,
se connecter et amplifier les énergies d’amour de paix, d’unité, peut être
réalisé en une fraction de seconde. Les limites de l’espace et du temps volent
en éclat !
EXPLORATION
Souffle après souffle,
pas à pas,
l'Enfant-Divin explore
son Royaume
avec curiosité :
objets,
sensations,
émotions,
pensées,
tout est source d'émerveillement.
Ne se prenant,
ni pour les objets qu'il perçoit,
ni pour celui qui les perçoit,
il avance avec innocence
dans le jardin de l'immaculé présent.
Il ne sait pas "qui" il est,
il ne sait pas ce qu'il voit,
il ne sait rien : il n'est pas un savant,
il est un Vivant,
savourant chaque bouchée de vie
avec la gourmandise
de celui qui aime découvrir
le goût toujours neuf
du moment naissant.
Retrouver en nous
la fraîcheur de cet Enfant,
c'est s'ouvrir à la joie pure,
naissant de la présence attentive
à tout ce qui est.
(Isabelle Padovani - www.communification.eu)
Souffle après souffle,
pas à pas,
l'Enfant-Divin explore
son Royaume
avec curiosité :
objets,
sensations,
émotions,
pensées,
tout est source d'émerveillement.
Ne se prenant,
ni pour les objets qu'il perçoit,
ni pour celui qui les perçoit,
il avance avec innocence
dans le jardin de l'immaculé présent.
Il ne sait pas "qui" il est,
il ne sait pas ce qu'il voit,
il ne sait rien : il n'est pas un savant,
il est un Vivant,
savourant chaque bouchée de vie
avec la gourmandise
de celui qui aime découvrir
le goût toujours neuf
du moment naissant.
Retrouver en nous
la fraîcheur de cet Enfant,
c'est s'ouvrir à la joie pure,
naissant de la présence attentive
à tout ce qui est.
(Isabelle Padovani - www.communification.eu)
J’ai
joué à me la péter hier, avec ma nouvelle coupe, enfin disons plutôt que c’est
la même mais en plus net. J’ai posé des questions à la coiffeuse pour savoir
comment améliorer mon apparence, sans pour autant me dénaturer. J’ai été épatée
de retrouver des envies d’adolescente, de jouer avec ma tête. Je vais me faire
un henné auburn pour délirer. Comme j’ai pas mal de cheveux blancs, ça fera des
reflets orange ! Ce qui est bien avec le henné, c’est que ça fortifie le
cheveu et comme les blancs qui en fait sont morts, ont une texture et une
apparence qui se rapproche du poil pubien, ça pourra en changer l’aspect ! Enfin, même si ça n’est pas quelque
chose d’essentiel, ça participe à l’amour de soi, au désir de se sentir bien
dans son corps physique, de le traiter avec respect, humour et légèreté. C’est
une façon de prendre la vie de façon ludique, de s’incarner dans la joie, d’amener
les énergies de la source, à élever mon taux vibratoire, dans la facilité en
ayant conscience que je suis ici pour évoluer dans la joie et réunir mes différents
aspects afin de créer une belle harmonie. C’est ce qui est très appréciable quand
on décide d’être responsable de soi, on devient créateur conscient.
Iris Martell |
J’ai ajouté
une énergie supplémentaire à ma liste de vœu, celle de l’abondance financière,
de l’abondance de bienfaits. Je m‘attends donc naturellement à devoir examiner de près la
question et poser des gestes concrets en ce sens. Si je veux me libérer de
toute dépendance, il me faut obligatoirement réviser ma peur du manque. Ceci
peut s’effectuer de différentes manières, en faisant un nettoyage des pensées,
en les ajustant à mes nouvelles valeurs ou croyances, mais aussi en parallèle,
en faisant du tri dans mes fringues, par exemple, en éliminant tout ce que je conserve croyant
que ça me sera utile. J’ai déjà parlé de ça et risque de le faire encore, parce
que la conception de la richesse chez l’humain, est totalement faussée.
Ainsi,
on croit que c’est en stockant qu’on sera à l’abri du besoin mais c’est
totalement l’inverse puisque tout est énergétique et donc en mouvement
permanent, c’est en faisant du « vide », qu’on peut accueillir
quelque chose de nouveau. En toute chose, c’est dans la voie du juste milieu
que l’on peut être totalement satisfait. Stocker des denrées pour une semaine,
avoir des ingrédients de base afin de pouvoir improviser un repas est une très
bonne chose qui simplifie la vie mais remplir ses placards par peur d’une
guerre, par exemple, est le meilleur moyen de nourrir la peur et le manque. En plus, comme on
ne peut pas se goinfrer, consommer tout en même temps, beaucoup de produits
étant périssables, on aura finalement une réserve dont la moitié sera bonne à
jeter. Même si cette façon de voir peut soulager psychologiquement, ça ne fait
qu’entretenir tout ce qui empêche la libre circulation de l’énergie et des
choses matérielles.
Nous nous sommes créés pour vivre dans la joie, l’abondance,
jouer avec les énergies, harmoniser nos différents corps, exprimer le divin
infini, éternel et illimité, à travers un corps physique pourvu de sens. Nous
portons intrinsèquement cette abondance divine. Il suffit de s’entendre penser,
d’être attentif aux nombreuses émotions qui nous traversent, aux millions de
données que nous avons dans notre cerveau, à tout ce qui nous constitue
physiquement, les cellules, les vaisseaux sanguins, les nerfs, les pores, les
poils...
Voyons
ce que mon inconscient révèlera à propos de cette loi d’abondance, son point de
vue sur la question est essentiel à connaître afin de pouvoir faire le tri. De
même que ce désir est venu s’ajouter à ma liste, après l’amour, la paix, la
joie, la liberté et l’équilibre afin d’être envisagé d’une façon éclairée, à
partir du cœur et non de la peur. De façon équilibrée puisque la surabondance
peut amener une dysharmonie ingérable. Là aussi, la voie du juste milieu permet
de considérer les choses de façon équilibrée et donc avantageuse.
Le ciel
se fait artiste peintre, associé au vent, les tableaux qu’ils créent sont
magnifiques !