jeudi 14 novembre 2013

Facettes...multiples


Image trouvée sur Facebook "Cœurs d'Anges"


Une longue nuit de huit heures, contrairement à l’habitude, m’a redonné force et vitalité. A mesure que j’accepte ce que je suis en totalité, que je cesse de m’en vouloir d’être dépendante des médicaments et de la cigarette, une nette progression s’effectue en coulisse. Je parle ici de l’inconscient qui s’ajuste à mes nouveaux choix de vie, d’état d’esprit, répétés régulièrement. Bien que le côté répétitif des choses m’ait toujours agacée, j’accepte le fait qu’une nouvelle croyance ait besoin d’être imprimée en profondeur et donc imprégner les nombreuses strates de l’humain, afin d’être pleinement intégrée jusque dans les profondeurs de l’inconscient, qui permettra une application « réflexe » de ces nouvelles données. Nous sommes ainsi constitués de plusieurs corps dont chacun possède son « langage », son degré de conscience spécifique. Il ne s’agit pas d’échelle de valeur, c'est-à-dire qu’aucun d’eux n’est mieux ou pire mais il est plutôt question de façons différentes d’appréhender le monde, de le percevoir, de le comprendre et d’en restituer une « image ». Nous disposons de sens qui restituent leur vision de la vie, chacun dans une gamme de sensation des plus diverses. Elles sont ensuite traduites par notre cerveau et filtrées au travers de nos croyances, de notre cœur. 
Je suis toujours épatée de constater la perfection de ce que nous sommes. Ainsi, l’objectif de tous nos corps est de trouver l’harmonie et ce que notre mental qualifie de bon ou mauvais est en fait un moyen de trouver l’équilibre intérieur. Il n’y a donc rien de mal dans ce que nous faisons mais simplement des comportements adaptés à nos croyances. La meilleure façon de changer, sans créer le chaos, c’est donc d’agir au niveau du mental. Celui-ci étant composé d’une conscience, d’une part réagissant par « réflexe » ; l’inconscient et d’une forme de sagesse émanant de la « super-conscience » ou subconscient, bref de notre aspect divin. L’harmonie se créé donc naturellement entre ces différents aspects et en modifiant nos croyances conscientes, un nouvel équilibre se met en place.

Nos rêves participent grandement à cette œuvre grandiose de métamorphose de l’être, en recyclant ce qui n’est plus conforme à la nouvelle façon de considérer les choses. Comme celui-ci a été nourri pendant très longtemps, on peut parler de siècles, de croyances basées sur la notion dualiste de bien et de mal, il faut un certain temps, comme disait Fernand Reynaut, pour que celui-ci s’adapte aux lois universelles d’amour, d’acceptation, d’attraction et de création délibérée. Bien que nous agissions depuis toujours selon la loi d’attraction, ce qui est nouveau, c’est d’en être conscient et de pouvoir la vivre pour notre plus grand bien sans que l’inconscient n’intervienne et sabote l’intention. Il ne fait qu’agir selon les données qu’il connaît, qui sont imprimées en lui et ce n’est qu’en changeant celles-ci, qu’il peut alors s’y conformer. Si je souligne ce fait, c’est tout simplement pour le dédiaboliser car trop souvent on lui attribue la responsabilité de nos échecs, de nos ratés et de nos souffrances. Pourtant il ne tient qu’à nous de modifier ce qui doit l’être, afin de vivre dans l’harmonie, de créer sa vie selon l’amour de soi et de toute vie. Beaucoup ironisent sur ce rêve, cet idéal de paix et d’amour et pourtant, c’est à la portée de chacun et le seul moyen d'amener l'humanité à s'élever. Bien souvent cette réaction cache des déceptions affectives. J’ai moi-même passé les trois quarts de ma vie dans le sarcasme et peut donc comprendre aisément ce point de vue. Mais, la bonne nouvelle c’est qu’on n’est pas obligé de se croire impuissant. 

Image trouvée sur "Cœurs d'Anges" auteur non cité

Les rêves non seulement sont une façon d’ajuster l’inconscient aux nouvelles croyances mais ils indiquent aussi notre état d’esprit présent, l’évolution du travail souterrain. J’ai pu constater que celui qui revient régulièrement, qui exprime ma relation aux autres, dans des scènes où les mêmes acteurs reviennent, à savoir ma sœur, ma mère et moi, change au fur et à mesure de mon évolution. Elles sont toujours très proches toutes les deux et il y a encore une certaine distance entre nous mais petit à petit, l’agressivité disparaît en même temps que le sentiment d’exclusion qui se transforment en simple différence et affinités. Je suis toujours attachée à ma bouée de sauvetage ; la codéine et j’y vois ce qui me distingue d’elles. En retirant le voile de la dualité, je constate que cette drogue constitue l’expression de ma foi, de ma différence à ce niveau. C’est comme si le produit me permettait d’exprimer ma dépendance à la foi aux mondes invisibles, ma connexion au divin ou dit plus justement, sans aucune connotation négative, comme si je préférais dépendre du divin plutôt que du monde. Mais à mesure que je libère toute notion de division, je peux voir que je n’ai pas besoin de marquer ma préférence avec un produit, puisque les effets qu’il procure sont tout à fait accessibles naturellement. Certes, ça demande une foi forte et vivante mais en rendant ma connexion intime à l’âme, permanente et quasiment tangible, peu à peu, ces béquilles perdent leur utilité. Je ne cherche donc plus du tout à renier cet aspect de ma personnalité et « travail » à affirmer ma foi aux lois universelles, à l’humain divin, au quotidien.
Comme je l’ai dit plusieurs fois, mon seul job, c’est de choisir ce que je veux vivre, de maintenir ce choix indépendamment des circonstances extérieures qui de toute façon, ne sont que le reflet de mon monde intérieur et m’indiquent ce qui reste à réformer. Très souvent c’est un appel à plus d’amour de soi, de tendresse, d’acceptation, pour ne pas dire toujours. Puisque j’envisage le monde au travers de mes croyances, celui-ci m’apparaît selon la façon dont je me voie.
On peut dire que cette façon de considérer les choses est très nombriliste mais il m’apparait qu’il s’agit plutôt de lucidité. Le monde n’agit pas selon mon bon vouloir mais je le perçois selon ce que je nourri intérieurement. Ma vison est obligatoirement issue de mes croyances, et non de celles du monde à moins d’être totalement dépossédée de mon individualité, d’être quelqu’un qui se conforme à l’extérieur, préférant être dirigée plutôt que de me prendre en main. 
Beaucoup de gens se laissent porter par le bon vouloir des autres. Il y a un côté « facile » puisqu’ils ne sont plus responsables d’eux-mêmes mais une part de leur personnalité, ou plutôt le divin intérieur se rebelle constamment, créant un conflit interne très inconfortable. 
Lorsqu’on élargit sa vision au-delà des apparences, de la division, de la comparaison et qu’on agit à partir du cœur, on comprend alors que nous créons réellement tout ce que nous vivons, de façon à s’éveiller à sa propre conscience, à sa vraie nature et à devenir responsable de soi, volontairement. 

Image trouvée sur Facebook "Good Vibe"

D’un autre côté, je comprends ceux qui s’attachent à l’idée d’être "enfant de Dieu", de s’en remettre totalement entre les mains d’une puissance extérieure, croyant qu’ils sont dirigés par "Dieu le père" mais ça créé beaucoup de malentendus. Tant qu’on s’imagine être une marionnette qui est manipulée par quelqu’un d’autre que soi, on recherchera à  nourrir nos besoins de l’extérieur, on croira être victime de la justice divine, on cherchera les faveurs de dieu tout comme celle du monde. 
Je ne suis pas certaine de bien expliquer ce que je veux dire. Tant qu’on se croit impuissant soumis aux forces du bien et du mal, on reste effectivement une pauvre victime qui subira sa vie selon les circonstances extérieures.
La façon dont le monde considère "Dieu", est tellement faussée que je peux comprendre aisément tous ceux qui rejettent la foi en bloc. Nous sommes ici pour nous affirmer en tant qu'individu et avons tout en nous pour être totalement autonomes. Le problème quand on croit en un Dieu extérieur à soi, c’est qu’on se déresponsabilise totalement. Par contre lorsqu’on accepte l’idée d’être co-créateur de sa vie, on peut alors agir selon les lois divines, en ayant conscience qu’une part de nous dirige notre vie. Le divin intérieur est effectivement toujours aux manettes même si nous avons le choix de le nier. Depuis que j’ai compris qu’en ajustant ma volonté à celle de ma présence divine ou plutôt depuis que je suis convaincue que tout ce qu’elle désire est exactement la chose à laquelle aspire ma personnalité humaine, tout s’écoule naturellement dans l’harmonie et la puissance de l’amour réalise des guérisons formidables. 
Ma volonté associée à celle du divin intérieur, mes corps alignés à la fréquence de l’amour et la cohérence entre les désirs de chacun d’eux, crée un présent qui pour le coup, porte bien son nom : c’est un cadeau de tous les instants, une découverte magnifique, une exploration du monde. Tout comme les nourrissons qui se délecte de chaque moment, il m’arrive de plus en plus d’être dans cet état d’émerveillement issu de la gratitude. Contrairement aux petits de 0 à trois ans, je vis cette exploration du moment présent, en étant consciente de qui je suis réellement, autant l’acteur que le scénariste et en même temps, le spectateur.
Il n’est pas question de dédoublement de la personnalité mais d’être conscient de sa multidimensionalité. C’est une expérience magique de pouvoir goûter en même temps ces perspectives différentes. De changer ma vision selon l’endroit où je me situe. J’ai relevé ce petit poème écrit par Isabelle Padovani sur face de bouc. Ce terme est aussi un moyen de démystifier les images moyenâgeuses. Car bien que ce réseau soit soupçonné de manipuler les données, de les « voler » enfin, d’appartenir au nouvel ordre mondial, il est néanmoins un bel outil de réunification entre tous ceux qui peuvent se regrouper par affinité. Ainsi retrouver sa famille d’âme, se connecter et amplifier les énergies d’amour de paix, d’unité, peut être réalisé en une fraction de seconde. Les limites de l’espace et du temps volent en éclat !


Image associée au texte ci-dessous

EXPLORATION

Souffle après souffle,
pas à pas,
l'Enfant-Divin explore
son Royaume
avec curiosité :
objets,
sensations,
émotions,
pensées,
tout est source d'émerveillement.

Ne se prenant,
ni pour les objets qu'il perçoit,
ni pour celui qui les perçoit,
il avance avec innocence
dans le jardin de l'immaculé présent.

Il ne sait pas "qui" il est,
il ne sait pas ce qu'il voit,
il ne sait rien : il n'est pas un savant,
il est un Vivant,
savourant chaque bouchée de vie
avec la gourmandise
de celui qui aime découvrir
le goût toujours neuf
du moment naissant.

Retrouver en nous
la fraîcheur de cet Enfant,
c'est s'ouvrir à la joie pure,
naissant de la présence attentive
à tout ce qui est.

(Isabelle Padovani - www.communification.eu)
 


J’ai joué à me la péter hier, avec ma nouvelle coupe, enfin disons plutôt que c’est la même mais en plus net. J’ai posé des questions à la coiffeuse pour savoir comment améliorer mon apparence, sans pour autant me dénaturer. J’ai été épatée de retrouver des envies d’adolescente, de jouer avec ma tête. Je vais me faire un henné auburn pour délirer. Comme j’ai pas mal de cheveux blancs, ça fera des reflets orange ! Ce qui est bien avec le henné, c’est que ça fortifie le cheveu et comme les blancs qui en fait sont morts, ont une texture et une apparence qui se rapproche du poil pubien, ça pourra en changer l’aspect ! Enfin, même si ça n’est pas quelque chose d’essentiel, ça participe à l’amour de soi, au désir de se sentir bien dans son corps physique, de le traiter avec respect, humour et légèreté. C’est une façon de prendre la vie de façon ludique, de s’incarner dans la joie, d’amener les énergies de la source, à élever mon taux vibratoire, dans la facilité en ayant conscience que je suis ici pour évoluer dans la joie et réunir mes différents aspects afin de créer une belle harmonie. C’est ce qui est très appréciable quand on décide d’être responsable de soi, on devient créateur conscient. 

Iris Martell

J’ai ajouté une énergie supplémentaire à ma liste de vœu, celle de l’abondance financière, de l’abondance de bienfaits. Je m‘attends donc naturellement à devoir examiner de près la question et poser des gestes concrets en ce sens. Si je veux me libérer de toute dépendance, il me faut obligatoirement réviser ma peur du manque. Ceci peut s’effectuer de différentes manières, en faisant un nettoyage des pensées, en les ajustant à mes nouvelles valeurs ou croyances, mais aussi en parallèle, en faisant du tri dans mes fringues, par exemple, en éliminant tout ce que je conserve croyant que ça me sera utile. J’ai déjà parlé de ça et risque de le faire encore, parce que la conception de la richesse chez l’humain, est totalement faussée. 
Ainsi, on croit que c’est en stockant qu’on sera à l’abri du besoin mais c’est totalement l’inverse puisque tout est énergétique et donc en mouvement permanent, c’est en faisant du « vide », qu’on peut accueillir quelque chose de nouveau. En toute chose, c’est dans la voie du juste milieu que l’on peut être totalement satisfait. Stocker des denrées pour une semaine, avoir des ingrédients de base afin de pouvoir improviser un repas est une très bonne chose qui simplifie la vie mais remplir ses placards par peur d’une guerre, par exemple, est le meilleur moyen de nourrir la peur et le manque. En plus, comme on ne peut pas se goinfrer, consommer tout en même temps, beaucoup de produits étant périssables, on aura finalement une réserve dont la moitié sera bonne à jeter. Même si cette façon de voir peut soulager psychologiquement, ça ne fait qu’entretenir tout ce qui empêche la libre circulation de l’énergie et des choses matérielles. 
Nous nous sommes créés pour vivre dans la joie, l’abondance, jouer avec les énergies, harmoniser nos différents corps, exprimer le divin infini, éternel et illimité, à travers un corps physique pourvu de sens. Nous portons intrinsèquement cette abondance divine. Il suffit de s’entendre penser, d’être attentif aux nombreuses émotions qui nous traversent, aux millions de données que nous avons dans notre cerveau, à tout ce qui nous constitue physiquement, les cellules, les vaisseaux sanguins, les nerfs, les pores, les poils...
Voyons ce que mon inconscient révèlera à propos de cette loi d’abondance, son point de vue sur la question est essentiel à connaître afin de pouvoir faire le tri. De même que ce désir est venu s’ajouter à ma liste, après l’amour, la paix, la joie, la liberté et l’équilibre afin d’être envisagé d’une façon éclairée, à partir du cœur et non de la peur. De façon équilibrée puisque la surabondance peut amener une dysharmonie ingérable. Là aussi, la voie du juste milieu permet de considérer les choses de façon équilibrée et donc avantageuse.
Le ciel se fait artiste peintre, associé au vent, les tableaux qu’ils créent sont magnifiques !
 
"Mon"ciel, hier après midi