Être une mère pour soi-même; notre puissance au service de notre vulnérabilité* |
Rien de
tel qu’une bonne nuit pour retrouver mon dynamisme habituel et la santé !
Je pense que le fait d’avoir choisi de suivre ma foi, en allant pas voir un
toubib et surtout d’avoir accueilli avec tendresse, toutes les parts de moi en souffrance,
a rétabli l’équilibre et l’harmonie intérieurs. Plus de sensation très désagréable
au niveau du plexus, juste un peu de raideur que la relaxation et la respiration
consciente pourront effacer. J’ai été réveillée par des éclairs et le tonnerre.
Ce temps me fascine et j’ai remarqué que j’étais en paix dans ce genre de déchainement,
ça semble paradoxal mais je me sens en sécurité. C'est encore une belle illustration de la puissance divine qui fait écho à ma propre puissance d'auto-guérison par la responsabilisation. Mes deux chats ont encore
passé la nuit avec moi, le mâle à la tête et la femelle aux pieds ! Là encore, ils ont illustrés un grand principe celui de l'équilibre des forces masculine et féminine, de l'énergie du ciel et de la terre...Le
nettoyage des reins est particulièrement efficace et le regain d’énergie me
remplit de gratitude. Comme quoi, il n’y a pas à craindre de suivre son cœur,
sa foi et de faire des choix en conséquence.
J'interprète les symptômes selon ma foi, mon intuition et le livre de Lise Bourbeau, "ton corps dis aime-toi", au lieu de me fier à la croyance populaire ou encore à la science qui se contredit régulièrement. Ainsi, j'associe douleur du plexus à la difficulté de lâcher prise, au manque d'amour de soi, les pointes au cœur à l'ouverture de celui-ci...
Je vais encore rabâcher mais il m'apparait de plus en plus évident que la culpabilité, le non amour de soi, sont des poisons beaucoup plus nocifs pour l'organisme que n'importe quel produit.
Je précise que tout le monde ne
peut pas se passer d’aller chez un toubib. Je ne frime pas en disant cela mais
je suis consciente que la peur de choisir, de se planter, celle de la mort, et
la difficulté à accepter d’être 100% responsable de sa vie, peuvent créer un
conflit intérieur qui va amplifier le problème.
Quand notre personnalité accepte de prendre en charge nos faiblesses apparentes* |
Ce n’est pas tant la cause qu’il
convient de chercher mais bien plus le lâcher prise, la détente et l’accueil
des émotions et pensées suscitées par ce genre de situation. Pendant un bon
moment, je me suis demandée ce que j’avais fait pour avoir cette douleur et j’ai
regardé si mon mode d’alimentation avait pu en être la cause, ou si j’avais eu
froid, mais à chaque fois, je finissais par m’accuser d’avoir mal fait, d’avoir
manqué de vigilance et ça ne faisait qu’amplifier le mal-être, le doute et révéler mon sentiment d'impuissance.
Pourtant il faut être cohérent; croire que l'on est humain divin, signifie que nous sommes créateurs de tout ce que nous vivons et que la solution se trouve en soi. Beaucoup me trouvent prétentieuse, orgueilleuse, me demandent si je suis guidée par quelqu'un...Je ne fais que suivre mon intuition, ma foi et une certaine logique.
Être divin signifie être souverain et autonome.
Bien sûr que je suis guidée par l'extérieur, les livres choisis à l'inspiration et en correspondance avec ma foi, m'éclairent. Il m'arrive de mal interpréter les choses mais je fini par rectifier soit par l'avis d'un âmi, de ma mère qui sait parfaitement me refléter ce que je suis, quand je me ment ou que je m'égare dans l'illusion, soit en constatant que le résultat n'est pas satisfaisant. La vie elle-même, les situations vécues, m'enseignent...
Prétendre être divin et écouter les autres avant de s'écouter soi-même, est totalement contradictoire. Même si parfois la confirmation, la résonance peuvent rassurer, donner de la force, l'écoute de soi est essentielle et prioritaire. Comment pourrait-ton exercer son intuition autrement?
Il a donc fallu que j’aille
voir du côté des émotions refoulées pour trouver la solution. En prenant les choses comme elles viennent au
fur et à mesure, la peur de voir la douleur s’aggraver, par exemple, en étant
accueillie, en la vivant, en l’observant sans juger ou encore en prononçant des
mots d’amour envers elle, si le mental ne sait pas se taire, ou si on n’arrive
pas à « l’ignorer », libère la charge énergétique et la paix remplace
la peur. Le sentiment léger mais cependant certain de ne pas être en danger,
permet de changer sa fréquence vibratoire et peu à peu, la joie née de la
confiance, revient. Comme la peur première, celle qui est née de la situation
est prise en charge, on peut y voir plus clair pour faire le bon choix en étant
assuré de ne pas se planter. Là, notre intuition peut être entendue.
Faire le choix d'avancer vers soi** |
Finalement,
je me dis que c’est dans des situations où je suis obligée de me définir, de
choisir de suivre soit les peurs soit ma foi, que celle-ci s’en trouve
amplifiée. Ce qui m’amène à avoir le courage d’être responsable de mes choix et
donc de trouver ma puissance divine. La beauté du paysage trouvé sur le chemin,
dépend de la direction qu’on choisit lorsqu’on arrive à un carrefour.
La journée d’hier a constitué un
genre de parcours initiatique. L’aspect positif, c’est que je n’ai pas eu à
créer un drame avec l’extérieur pour voir ce qui se passe à l’intérieur. Le fait
de se centrer, d’adhérer à la responsabilisation par la prise en charge de ses
émotions, ramène vers soi, sans avoir à faire des détours tragiques et laisse
intacte ma relation à l’entourage. Je me félicite de ne pas avoir fait diversion,
par exemple en allant en courses, en me forçant à être joyeuse, même si je me
suis autorisée à distraire le mental avec les vidéos d’animation.
Même s’il
m’a fallu un moment pour être capable d’accueillir les émotions de peur et de
colère, ça fait partie du processus. Il faut avant tout calmer le corps
physique pour accéder à sa lumière et voir les choses avec un peu de recul. Tant
que la douleur est trop violente, il est difficile d’être neutre. Accepter
premièrement cet état de confusion, participe grandement à la capacité d’accueil.
On peut comparer ça à un enfant qui se blesse. Il faudra le consoler tandis qu’il
pleure, puis prendre soin de sa blessure pour que la souffrance s’apaise.
La boulangère
vient de livrer le pain tout chaud ! Une petite joie simple qui me montre
que je suis bien centrée. Plus je libère les émotions liées aux blessures du passé
et plus l’enfant intérieur apaisé refait surface amenant ses qualité
spécifiques qui rendent la vie agréable sans être dans le sensationnel.
Quand
des émotions refoulées ont besoin de s’exprimer avec violence, il nous faut
établir un équilibre et trouver le moyen de compenser la douleur par des
sensations de plus en plus fortes. C’est alors l’escalade, ou plutôt la chute
dans le déni qui demande toujours plus de satisfactions artificielles pour
combler les manques. Au contraire, si on accepte de recevoir, d’accueillir nos
pensées, nos émotions en sachant qu’elles sont légitimes puisqu’elles sont en
nous, sans même savoir d’où elles sont issues, ou quand on les a semés, cette
acceptation nous ramène à notre responsabilité et ce qui va inévitablement
avec, notre pouvoir de guérison. Ainsi, la puissance divine n’est libérée qu’avec
l’acceptation d’être responsable, c'est-à-dire créateur de sa vie. C’est tout à
fait logique.
Tant que je crois être victime de l’extérieur, je vais attendre
que les autres réparent l’injustice, changent leur comportement, je vais signer
des pétitions, aller à des manifestations, trainer en justice tous ceux que je
jugerais coupable, m’indigner...
Mais dès que je prends mon propre monde en
charge, peu à peu mes créations sont en accord avec ma raison d’être puisque
celle-ci devient de plus en plus claire. Tant que les émotions et les pensées
non traitées sont refoulées, elles forment un filtre qui m’empêche de savoir
avec certitude ce que mon âme me communique. Je reçois la guidance au quotidien
mais pour cocréer en conscience, dans l’harmonie, il me faut d’abord nettoyer touts ces filtres. On peut savoir l’essentiel,
comme le fait de retrouver sa lumière, devenir conscient, mais dans les
détails, pour être guider et saisir les bonnes opportunités, il faut soit avoir
l’amour de soi qui amène la confiance en soi ou encore une foi solide. Le
ressenti reste le moyen le plus sûre de contacter l’âme, de l’entendre. Mais il n'est pas le seul,
on peut dire qu’il y a plusieurs façons de percevoir le divin, le troisième œil,
le cœur, les émotions, les messages intérieurs, les méditations guidées qui
permettent de contacter ses guides...
Nous sommes notre propre Christ, notre propre sauveur** |
Ce qui
nous empêche très souvent de bénéficier de la guidance, c’est un sentiment d’illégitimité.
On a cru tellement longtemps que la connexion était le fait de certaines
personnes élues, initiées, spéciales, privilégiées...Mais ça correspondait à
notre vision de la divinité. Un être immense, qu’il fallait craindre, vénérer,
admirer.
La première erreur c’est de personnifier le divin, de s’en faire une
image. Il s’agit bien plus de la conscience, une énergie de vie, d’amour
englobant, de potentiel, de créativité, de joie...Un ensemble de
caractéristiques de vibrations de hautes fréquences mais aussi de basses
fréquences puisque tout est UN.
C’est sûr que ce « concept » est
difficile à comprendre et accepter tant qu’on croit en la dualité, quand on s’y
attache fermement. Bien que ça constitue un cadre qui peut sembler « rassurant »,
il arrive un moment où on se sent si enfermé, où la sensation de tourner en
rond est si grande qu’on va chercher à s’en extraire. Le premier réflexe face à
la souffrance, c’est de choisir d’aller vers l’extrême. Mais tant qu’on est
dans le contrôle, la volonté de se positionner en rejetant forcément l’autre côté,
on ne fait que nourrir la dualité intérieure en refoulant nos ombres ou notre
lumière.
Quand j’étais
à l’église, je trouvais un certain confort dans le fait que ça répondait à ma
vision des choses. J’étais une victime qui exigeait réparation, la justice des
hommes ne me correspondait pas puisque j’estimais que le pardon était beaucoup
plus confortable que la vengeance. La justice de Dieu par l’amour et le sauveur
en Jésus Christ me permettait de trouver un genre de paix dans le fait que je
laissais cet être magnifique, apaiser mon cœur. Mais cette vision de l’extérieur
qui me délivre de mon mal-être, n’a pas fait long feu. Donner toute la
responsabilité à l’autre me faisait perdre ma liberté et mon pouvoir. Je
finissais par me trouver en déséquilibre intérieur qui ne tardait pas à se
manifester à l’extérieur. Je passais donc par une phase de rébellion, des
prises de consciences, des situations flagrantes d’injustice au sein même de l’église,
l’évidence que le formatage, le conformisme me privait de mon identité, d’une
grande part de ma personnalité, et finalement j’en suis partie.
La paix,
la sérénité ne peuvent durer longtemps quand leur base est duelle. Oui, on se
sent libre par rapport à celui qui est en prison, riche par rapport à celui qui
meurt de faim, beau par rapport à celui qui est laid...Mais finalement, comme
on s’aime par comparaison lorsqu’on se trouve face à quelqu’un que l’on juge
meilleur que soit, on souffre et on se dévalorise.
Même
quand on ne se compare pas aux autres, on retombe dans le même panneau dans le
fait de s’imaginer meilleur que ce que l’on est maintenant. Dès qu’on se fait
une image du bonheur, on aura des exigences de performance, de but à atteindre
qui nous obligeront à agir en force, à renier des parts de soi et à perdre l’équilibre
intérieur. Alors on trichera avec soi-même, on tentera de ne pas voir nos
failles, on les rejettera, on accusera l’extérieur de notre malheur puisqu’il
ne se conformera pas à notre vision idéale de la vie, celle-là même qu’on s’impose
brutalement.
On
accusera le monde d’être violent, injuste, ignorant...mais toutes ces
accusations ne seront que l’écho de notre propre jugement. Comme notre lumière
est toujours présente, comme notre âme ne cesse de nous parler, elle exprime la vérité, ce qui se passe réellement en nous. Les
émotions viendront nous montrer notre dureté de cœur. Le déséquilibre sera de
plus en plus grand entre notre personnalité attachée à ses croyances et notre
propre lumière qui le reflètera dans les situations quotidiennes. Comme le rôle
de notre lumière, c’est de nous rendre conscient de la vérité, plus nous serons
convaincus de vivre dans un monde de dualité et plus nous le vivrons. Jusqu’à
ce que la souffrance devienne insupportable au point de réviser nos croyances. Comme
le divin en nous, nous aime profondément, il fera en sorte que l’équilibre amour
lumière nous guide vers une vision plus amoureuse de soi.
chaque jour est un perpétuel recommencement (image Abigail Wainwrhigt) |
Je redis
encore une fois que tout ce que j’écris est une mise au point quotidienne, un
recentrage qui me permet de donner la direction que je veux suivre. Cela ne
veut pas dire que j’y parvienne systématiquement, ni que je sois plus avancée
que vous autres. Le processus de prise de conscience et de libération tant des
vieilles croyances que des émotions refoulées, est long, à la mesure de notre
ignorance passée. Il se peut même qu’il dure toute notre vie puisque celle-ci
est en mouvement constant et que nous sommes infinis et éternels tout comme la
lumière, la connaissance. Prendre conscience, c’est voir tant ses
imperfections, ou ce que nous jugeons comme tel, que notre lumière. Comme tout
est équilibre, l’un ne va pas sans l’autre. Ce chemin n’a pas d’arrivée ni de
gagnant, ça n’est donc pas une compétition avec les autres ni même avec soi. Pour
toutes ces raisons, le lâcher prise, s’avère être la meilleure façon d’avancer.
La
source continue de nous inonder de lumière et d’amour. La lumière qui nous
permet de devenir conscient et l’amour qui nous ouvre le cœur avec parfois des
douleurs dues à notre résistance, notre difficulté à nous accepter totalement,
dans nos limites, nos carences, nos faiblesses. Je l’utilise comme un
baromètre, un moyen de savoir que je me crispe, que je me bloque. Dès que je scanne
mon corps et que j’y trouve une crispation, je respire profondément et tout s’assouplit.
Il me suffit de prendre conscience de mon corps, de ressentir ce qu’il vit pour
agir. Intégrer la conscience, c’est justement devenir conscient de ce que nous
vivons intérieurement afin de l’accepter et d’y lire le message éternel :
Aime-toi vraiment.
Quand je
prends conscience de ma façon de me crisper, plutôt que de m’en vouloir, de me
dire que je ne suis pas dans le lâcher prise, je me vois en train de m’accrocher
à la bouée de mes peurs de mes fausses croyances et cette image me fait sourire
amenant la détente tout en me libérant de toute forme de culpabilité.
Ce sera
donc le programme du jour, se poser régulièrement le temps de sentir comment je suis
physiquement et me décrisper, par la respiration. Y’a du boulot parce qu’en l’espace
de 5mn, à chaque scanner, j’ai vu que j’étais crispée telle une moule accrochée
à son rocher ! L’image est parlante et m’en souvenir sera le bon moyen,
par l’humour, de ne pas en faire un drame ! Je dois aussi accepter mon côté
tragédienne et par le rire, changer de rôle en attendant d’être vraiment moi-même.
*Images trouvées sur facebook "good vibe"
**images trouvées sur google+