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Ces
dernières 24h ont été très spéciales, j’ai dormi par tranches de 4h, selon l’appel
de mon corps physique. Il n’y a pas que la terre mère qui s’ajuste aux
énergies, ça déménage ! Je ne sais plus où j’ai lu une petite liste de symptômes
physiques que l’on pouvait ressentir, mais je les ai tous eu. Heureusement,
juste le temps de les voir passer. Je ne peux que recommander la voie du juste
milieu même si je ne suis pas encore tout le temps sur ce chemin, c’est un tel
délice que les moments de paix deviennent de plus en plus fréquents. J’ai
longtemps associé la paix à l’ennui, à l’arrêt de tout mouvement, la sagesse à
la rectitude figée mais en fait, ces états, sont la nature véritable de l’humain
divin et ils sont jouissifs. Ce n’est pas l’immobilisme, c’est le
bouillonnement de la vie qui ajoute à chaque mouvement, une sensation de
plénitude, d’expansion, d’épanouissement. Le fait d’accueillir mes émotions a
élargi tout mon être, je suis maintenant dans mon monde, découvrant des aspects
de ma personnalité jusqu’alors inconnus, explorant les énergies intérieures
comme un bébé s’émerveille en touchant ses pieds, en explorant les contours de
son corps physique. Depuis que je mets en page des articles pour la presse
galactique, je suis amenée à lire beaucoup de messages sur les sites d’éveil. J’ai
élargi la liste des « favoris » et ça m’oblige à faire un tri encore
plus pointu. Au début, j’ai un peu hésité à m’engager dans cette aventure
puisque je voulais m’éloigner du mental puis en fait je le fais comme un
exercice, une gymnastique de ce corps. C’est avec un certain recul que je
fais cette revue de presse. Plus question du tout de se croire sauveur, élu,
appelé à œuvrer pour l’humanité...La nuance est subtile mais néanmoins
importante.
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Les messages qui disent que « je » suis quelqu’un de
spécial, qui participe à sauver le monde, sont carrément des pièges qui
éloignent de l’aspect fraternel et de l’unité de la famille humaine. Ils ont été utiles afin de retrouver l'estime de soi mais maintenant, il faut "redescendre". Oui, « je »
participe à l’évolution en transmutant mes propres énergies, en arrêtant de
nourrir la peur, amplifiant cet égrégore collectif, mais pas plus ni moins que
tout un chacun. Chaque humain qui modifie sa perception de lui-même et de la
vie, agit sur l’inconscient collectif. Qu’il soit conscient ou pas de l’ascension.
Tout le monde est travaillé par les énergies du ciel et de la terre, effectue
des mises à jour, épure son cœur, élève sa conscience puisque tout le monde est multidimensionnel.
Même si la personnalité humaine n’en a pas conscience, la part divine s’active
grandement et si elle le fait en catimini, c’est une chance pour que le mental n’interprète
pas, ne se croit pas un quelconque sauveur. Le coup de fil avec mon père hier,
m’a montré que lui aussi prenait conscience de beaucoup de choses, de
la souffrance qui découle d'un comportement sans amour. Même si l’ascension
individuelle et collective ne le touche pas, il ouvre son cœur et sa conscience
quand même. Quand on croit que notre participation est indispensable, on tombe
dans le piège de l’ego, on se dupe soi-même. Tout être vivant actuellement sur
cette planète, participe non seulement à l’élévation collective mais au niveau
de l’âme, il l’a choisi en conscience. Bien sûr, si on comprend que l’unité
intérieure amène la paix et qu’on le fait en conscience, notre quotidien
devient délicieux mais ça ne fait pas de nous des héros. Même si on aura une
influence énergétique sur l’entourage. Si on arrive à aimer sans condition
toute vie, ça peut être très perturbateur pour les autres. Même si ça peut les
amener à réfléchir et à réveiller leur propre présence, au niveau de la
personnalité, ça peut être vécu comme un affront. Une négation de leur jeu, un
rejet de leur personnalité qui se plait dans le conflit ou le contraste, qui
aime à s’emplir d’énergie par nécessité. Celui qui se croit sauveur, va
activer en l’autre le schéma victime, bourreau, et se placer au-dessus.
Or personne n’est supérieur ou inférieur ; il y a des humains divins dont
le choix de vie est différent mais tout aussi valable et utile pour l’ensemble.
Tout regroupement comporte le risque de se croire élu, supérieur, et ne fait
que nourrir l’ego de même que d’avoir une certaine connaissance peut nous rendre
imbu et méprisant envers « ces pauvres ignorants, inconscients »!
Le fait
est que beaucoup parmi eux ouvre leur cœur sans même avoir besoin que le mental
les y pousse, qu’un quelconque raisonnement soit fait. Je ne dis pas non plus
qu’ils ont plus de mérite puisque cette notion est aussi issue de la dualité.
Croire
que nous sommes prédéterminés revient à nier notre potentiel créateur, le principe même d'évolution, notre
capacité à élargir notre conscience, notre cœur et à créer au fur et à mesure
selon la loi du libre arbitre. L’évolution, c’est la capacité d’adaptation.
Tout comme pour celui qui cultive la terre, il ne s’agit pas de contrôler la
nature mais de maîtriser la poussée des « mauvaises herbes » afin qu’elles
ne pompent pas toute l’énergie. Et encore, c’est notre ignorance qui nous
pousse à agir ainsi. La nature place des plantes les unes à côté des autres de
façon équilibrée pour peu qu’on n’interfère pas, un équilibre se fait
naturellement.
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Même si
nous choisissons nos parents, les conditions de notre naissance, notre
patrimoine génétique, nous ne traçons pas une ligne droite mais nous nous proposons
de réaliser quelque chose qui pourra se manifester au fur et à mesure que nous
ferons des choix. Il me semble que nous choisissons de travailler au niveau
énergétique et vibratoire, posant des thèmes précis comme la résolution du
karma, l’élévation de cœur et de conscience. Ensuite nous cocréons en
permanence avec la part de nous dont la perspective est plus large. Nous le
faisons aussi en fonction du choix de notre entourage. Je ne pense pas qu’on
puisse le comprendre au niveau de la personnalité.
Le fait que l’humanité soit « une »
est difficilement concevable pour l’ego dont la fonction est de faire en sorte
que l’on se sente séparé, unique. De
plus, c’est notre état à un niveau plus élevé de conscience. Le propos de cette
vie sur terre, à mon avis, c’est de réaliser l’unité intérieure et celle avec
les autres humains. Amener la réalité des plus hautes sphères, sur la terre. Ce
n’est donc pas en se sentant élu ou appelé à sauver le monde que l’on peut
considérer l’autre comme un frère. Beaucoup de channels nourrissent ce point de
vue qui ne fait que diviser l’humanité en catégories, c’est le fruit d’une
stratégie du mental qui veut amener la personnalité à se sentir au-dessus. Même
si ça peut aussi être voulu par la conscience, l’utilité est juste d’avoir plus
d’amour de soi. Mais il arrive un moment où il faut élever sa perception
au-delà de l’ego et admettre que chacun a non seulement le même potentiel d’élévation
mais que chacun joue un rôle déterminant pour l’ensemble. Cette prise de conscience
peut se réaliser quand on ose regarder ses émotions de près, quand on désir
ardemment guérir notre cœur.
Appréhender le concept ou plutôt la réalité de l’humanité
UNE uniquement par le mental ou même par l’esprit, amène à des dérives
égotiques. Il ne faut pas oublier le fiasco de l’Atlantide. Cette mémoire
réactivée en certains doit amener à ne pas répéter les mêmes erreurs. La conscience
sans le cœur va à sa perte. Aimer, ça n’est pas tolérer les différences mais
voir en elles une chance d’évolution pour l’ensemble. Il n’est pas question d’aimer
les autres du haut de son esprit éclairé, de la croyance en sa supériorité
intellectuelle. De la croyance qu’on est privilégié de recevoir des messages de
l’au-delà. Il y a toute sorte d’entités dans le monde invisible. Même ceux qui
se croient purs n’en sont pas moins aveuglés par leurs propres blessures. En
guérissant celles-ci, on se relie à son propre cœur qui nous ouvre la conscience,
nous permet de comprendre ce que nous sommes et ce que sont les autres, des
humains divins égaux. Quand on reconnaît que notre personnalité est limitée,
que sa vision est purement égotique, on y va mollo quand à ce que l’on affirme.
Depuis la création de ce blog, même si je ne fais que témoigner de ce que je
vis, j’ai tendance à m’égarer et à me coller l’étiquette de sauveur, de phare !
Or le propos c’est de donner à chacun l’envie de fouiller en soi, afin de reconnaître
sa propre lumière. Les fois où c’est mon ego qui s’exprime sans l’accord de mon
cœur, sont aussi un témoignage viable. Même si je suis consciente que le fait
de venir sur des blogs qui tiennent compte de la dimension divine l’être, est
souvent un besoin de sortir de la réalité quotidienne, il n’est pas question
pour moi, d’amener le lecteur à suivre une autre lumière que la sienne. Mon
expérience me montre que la connexion à ces aspects divins se fait par le cœur,
le ressenti, l’intuition, dans les situations du quotidien que chacun peut voir
et interpréter selon son vécu, sa personnalité. Bien sûr, l’ouverture du
troisième œil, l’accès au divin par des solutions faciles, extraordinaires est
beaucoup plus vendeur mais c’est loin d‘être la réalité.
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Les visions sans le cœur
peuvent déconnecter de la réalité humaine et amener à voir l’invisible de façon
totalement erronée. Les entités qui s’y trouvent, sont aussi des projections du
mental, des agglomérats d’énergie constitués par nos peurs ou même nos
espérances. On peut croire contacter les êtres de lumière mais être en fait
face à des ectoplasmes nés de notre volonté de voir. Puis ça nous écarte
complètement de la réalité quotidienne. Ce n’est pas en refusant de la voir qu’on
s’en libère, au contraire, celle-ci se fera plus chiante afin de ramener la
personne en son centre.
Celui-ci ne se situe pas entre les deux yeux mais entre
les deux seins. Une fois qu’on a cette perspective à partir du cœur, on peut
réunifier le trio/corps/âme esprit, dans un accord parfait, sans croire que l’un
vaut mieux que l’autre. Pas même le cœur puisque sans le corps et sans l’esprit,
il n’existe pas. De moins en moins de lecteurs viennent de la presse
galactique. En même temps, c’est tout à fait normal puisque son propos est de
diffuser les infos du cosmos. Tant qu’on ne prends pas conscience que de
vouloir être dans l’esprit, c’est une fuite et que seule la responsabilisation
amène à trouver son pouvoir qui n’est autre que celui d’aimer, on tournera en
rond dans ses illusions. Je suis toujours étonnée de voir sur la page des
statistiques, que certains d’entre vous, lisent ce blog depuis la Russie, la Chine, l’Inde, le Brésil...bref,
le monde entier. C’est magnifique de pouvoir toucher un être qui est localisé à
l’autre bout du monde ! Surtout quand on a connu la télévision en noir et
blanc ! L’évolution de la société, quoi qu’on en dise, est formidable. Il
y a toujours un aspect négatif en tout mais quand on a une vision neutre, on
peut voir qu’il y a autant de bon que de mauvais, que le mauvais côtoie le bon
et vice et versa.
C’est dans des gestes quotidiens, insignifiants que je peux
voir où j’en suis dans la libération de la croyance bien/mal. Avec un jeu de
carte solitaire qui consiste à marier des cartes selon leur valeur numérique
pour faire la somme 13. Au début que j’y jouais, j’associais toujours les cœurs
avec les cœurs, les piques avec les piques puis, peu à peu, ça devient égal,
instinctivement. Je n’ai plus trop le réflex de coller une étiquette bon
mauvais aux symboles des cartes. C’est un réflex inconscient, une habitude bien
ancrée dans le mental, dans les mémoires...
La
séance de photo de ce matin me réjouit ! La pluie a fait son œuvre,
déposant des diamants sur les fleurs, c’est magnifique !
Je vais
au jardin sans trop savoir ce que je vais pouvoir faire. Il est tombé des
trombes d’eau qui rendent le sol difficile à travailler. Il serait bon que ça
se calme parce que les tomates commencent à avoir le « cul noir ». Trop
d’eau, trop de soleil, ça n’est pas bon pour les cultures. La nature nous
montre encore qu’il est souhaitable d’être dans le juste milieu ! Enfin,
la meilleure approche dans ces circonstances, c’est de s’adapter et d’y voir l’occasion
de lâcher prise de ses attentes. D’accepter ce qui est sans en souffrir. Merci « mum »,
la nature pour tout ce que tu donnes si librement et amoureusement.