Ce matin
réveillée et levée à 5h, la sensation de vide mental ressentie depuis quelques
temps, s’amplifie au fil des jours, me laissant perplexe. D’un côté, je me sens
très légère mais de l’autre, il semble que tout enthousiasme soit envolé. C’est
comme si j’étais face au néant, à contempler la « peur » de l’ennui. Ce
n’est pas vraiment une peur, c’est plutôt la sensation de le voir en face et de
n’avoir aucune réaction. J’ai confiance au processus d’élévation vers plus d‘amour,
d’unité et de paix puisque je vérifie chaque jour que c'est La solution à tous
problème, cependant ça constitue quelque chose de tellement nouveau que je
suis un peu déboussolée. De toute façon, le vide ou le néant n'existe que pour le mental. Le "rien" n'existe pas, c'est forcément Tout.
Ne plus
se soucier de quoi que ce soit a longtemps été mon rêve et maintenant qu’il
semble que j’y sois rendue, la joie n’est pas au rendez-vous. Remarque, comme
je n’ai pas le sentiment d’avoir gagné une bataille, il semble logique de ne
pas se sentir vainqueur, de ne pas éprouver les émotions correspondantes.
Tout
ce que je sais, c’est que j’ai appelé le christ intérieur à épouser ma
personnalité humaine. Il me reste à amplifier ma confiance en la vie, en l’être
multidimensionnel que je suis et à maintenir vivant le désir d’unité. Les actes
sont simples, choisir l’amour et la paix en toutes circonstances. Je ne ressens plus le "besoin"
d’écrire, juste l’envie de continuer de partager mon ressenti.
Fleurs de Jasmin du jardin |
La
boulangère vient de me livrer le pain tout chaud et cet acte tout simple est en
fait très significatif des bouleversements intérieurs. Le pain, "gagner
son pain à la sueur de son front", n’est plus un problème et même si je n’ai
toujours pas la vision de la façon dont ça va prendre forme, je ne me fais plus
aucun souci à ce sujet. Mais le fait de ne plus avoir à courir et batailler
avec un boulanger malhonnête, illustre bien mon nouvel état d’esprit concernant
le travail. Même si le fait de ne pas avoir contesté son attitude et d’avoir
choisi de ne pas entrer en conflit peut ressembler à un genre de démission, je
le vois plutôt comme la concrétisation de mon choix de ne plus lutter pour quoi
que ce soit. Je ne peux être à cheval entre l’ancien et le nouveau et la
confiance en ce qui viendra doit rester mon ancrage.
Je dois
aller payer le loyer, il serait temps ! Puis chez le toubib pour le
renouvellement d’ordonnance mais là encore, pas de peur ni d’enthousiasme, c’est
juste un truc momentanément "normal" qui fait partie de la vie d’un humain. Idem
pour mon rendez vous de fin de semaine avec l’assistante sociale, j’ai décidé
de ne plus y penser et d’être moi-même, le moment venu, comme j’ai toujours
fait. Parce que plus je réfléchis à ce que je vais lui dire et imagine les
réactions de sa part et plus ça devient conflictuel intérieurement. Si je
considère ça à travers ma foi en l’humain divin et en l’ascension, je me dis que
c’est une occasion d’affirmer ce que je suis sans chercher la reconnaissance,
sans justifier mes actes, sans amplifier le sentiment d’illégitimité qui se
dissout peu à peu. Tout ce que je pourrais dire pour défendre mon point de vue
ne fera qu’amplifier les sentiments issus de la peur, de la lutte...
Il est
vrai que j’avais une idée tout à fait différente de l’état d’esprit de quelqu’un
qui intègre l’amour inconditionnel de soi et la voie de l’unité mais une chose
est sûre, c’est qu’il est difficile d’anticiper quelque chose d’inconnu, par
pur principe.
Merci mon âme, ma présence divine de me guider vers l’acceptation
de ce qui est et d’amplifier ma confiance au processus d’ascension car même si
j’avance dans le noir, non pas les ombres, mais sans avoir de vision à plus long
terme, je n’angoisse pas. Je m’en fous, ça n’a plus d’impact sur moi. Même la
crainte de n’avoir plus rien à dire ici, n’a pas plus d’importance. Ce n’est pas du je m’en foutisme mais bien plus
une forme de détachement. Se passionner pour la vie, n’est-ce pas encore être
dans la dualité ? La joie issue de la sensation de remporter un challenge
comporte aussi la peur de l’échec. L’acceptation de ce qui est, procure une
paix que pas grand-chose ne peut affecter même si une sensation de flottement y
est associée. C’est une question d’habitude, enfin, je suppose.
J’ai
reçu une vidéo d’un lecteur, dans la semaine, que je partage avec vous. C’est
en anglais, sous-titré. J’en profite au passage pour vous remercier de partager
votre ressenti au travers des commentaires et des mails. Cet échange équilibre
un peu les choses parce que ce que je fais ici, est à la limite de l’égocentrisme.
Même si c’est aussi motivé par l’envie "d’aider" c’est assez
nombriliste comme démarche. Mais finalement, la communication n’est-elle pas
toujours une forme de besoin de reconnaissance ? Affirmer ma foi, n’est-ce
pas en même temps dire l’inverse, mon manque de foi que vos appréciations rassurent ?
Ma réaction aux critiques pourrait s’expliquer là. Car même si je prétends dire
ce que je pense, je m’autocensure tout de même. Derrière ce comportement se
dissimule encore le besoin d’être approuvée. Je ne dis pas tout ça pour me
dénigrer mais juste par souci de transparence et d’authenticité. La résonance que nous éprouvons a tout de même l’avantage de nous fortifier
mutuellement et cette forme d’expression qui change un peu de l’ordinaire amène
une énergie nouvelle, bien qu’elle soit encore à cheval entre la 3D et la 5D.
Je continue de croire qu'en ayant de l'amour pour tout ce qui me constitue, en cessant de repousser mes défauts, mes faiblesses, ma vraie nature, qui est amour inconditionnel, embrassera tout mon être. Mais là encore, je n'en fais pas un challenge, je laisse venir naturellement.
Voici le lien de ce message pour ceux qui le lisent à partir de leur boîte mail, afin de voir les vidéos:
« Qui
êtes-vous »
Cliquez sur le lien ci-dessus pour accéder à la page de la vidéo sous-titrée.
Quelques petites animations visionnées hier :
« Tolerentia » Bosnie
Herzégovine.(6mn21)
D’Ivan Ramadan
"This side up" par Liron
Topaz (2mn47)
“Lady Ice” 2D animation de Liron Pe'er (7mn31)
Image du soleil blanc, trouvée sur le Net. Celle des fleurs de Jasmin fait partie de ma collec' et vous pouvez l'utiliser en citant la source.