lundi 29 avril 2013

"Libérez vous de votre karma", livre audio de Doreen Virtue





Dimanche après midi et lundi matin
Encore une matinée radieuse suivie d’une après midi pourrie !
J’ai passé deux heures à tourner en rond avant d’oser aller dire au voisin de baisser le volume. Il joue de la musique sur des instruments électriques et chante avec un micro et je l’entends comme s’il était chez moi. 
D’habitude, je fais avec, je vais au jardin ou je mets de la musique pour couvrir le bruit. Mais là, avec la pluie, pas d’échappatoire possible. Depuis une semaine, pas moyen de faire de méditation dans le calme.

J’ai encore beaucoup de mal à savoir quelle attitude adopter. Je passe par tous les questionnements. Avant d’avoir foi en l’humain divin et aux lois d’attractions, c’était plus simple, je réagissais en gueulant et c’était "réglé".

Maintenant que je sais que je créé les situations, je cherche ce qui est titillé en moi pour savoir quoi faire. Le commentaire de Salvia pourtant "sympa" m’a carrément agressé. Elle a mis le doigt sur ce qui me hante depuis l’enfance, la peur de vivre.

Évidemment, j’ai eu une première réaction directement inspirée par l’ego. Il m’a fallu un certain temps pour dépêtrer tout ça. Reprendre confiance en moi en allant voir le voisin pour lui dire sans m’énerver que je n’en pouvais plus.
Heureusement, le silence revenu, j’ai pu voir les choses autrement et finalement me dire que la peur de vivre, était dissimulée derrière ces émotions et réactions.
Je n’ai rien mangé de la journée tant tout ça m’a chamboulée mais une fois la lumière revenue en moi, j’ai pu y voir plus clair. Le soleil s’est montré quelques minutes et j’en ai profité pour capter ses rayons à travers la fenêtre fermée.
C’est le moment d’appliquer ce en quoi je crois :
Quand une peur se montre, c’est pour être vue et le simple fait de la laisser sortir, la libère et guérit.


C’est une phrase relativement simple à retenir mais à appliquer, c’est autre chose !
Bon, je crois que je vais me "préparer" pour la séance proposée par Pauline Veilleux, à 20 h, proposée par la La presse galactique.

Je n’ai pas noté ce que j’ai ressenti, c’était très subtile, la liste aurait été trop longue, et le doute étant revenu au galop tout l’après midi, je me suis dit que ça ne serait pas utile. De plus j’ai remarqué que ma tendance à vouloir être une bonne élève, ne m’avait pas totalement lâché. Alors le doute quand à la véracité du ressenti s’est pointé aussi. J’ai fini par aller me coucher.

Ce matin, avec un peu de recul je me dis que j’ai vécu hier une journée fort éprouvante où bon nombre de choses ont été libérées. Du moins sont remontées en surface pour ce faire. Je ne suis pas certaine d’avoir fait ce qu’il fallait pour lâcher tout ça mais je veux le croire.
Tout ce qui fait encore handicap dans la vie s’est montré. 
Je viens d’aller sortir la chienne et suis tombée sur le voisin qui représentait jusqu’à il y peu de temps, le machisme, l’autorité, la frime qui cache un manque de confiance en soi évident. Depuis que j’ai contacté un personnage que je fus et que je lui ai suggéré de libérer la culpabilité, mes relations avec cet homme, se sont grandement améliorées. C’est comme si la charge émotionnelle avait disparu.

Par contre, pour le voisin du dessus, je n’ai pas encore la solution. L’épisode d’hier me montre que tout n’est pas réglé avec lui. Je peins en gros ce qu’il est : Il doit avoir mon âge est père d’un enfant dont il n’a pas la charge, vit à cheval entre les îles du pacifique et la France où il vient squatter chez maman, au dessus de chez moi. Elle lui fait la bouffe, le ménage et il passe son temps à dormir, jouer de la musique à fond. Il touche le RSA, roule en décapotable et possède beaucoup de biens acquis dans des histoires louches, en Amérique du Sud. Je sais tout ça parce que la mère est très bavarde et vide son sac chaque fois que je la croise, se plaignant du comportement de son fils dans un discours qui le pourri autant qu’il l’encense. 

Ma réponse est toujours la même. Vous nourrissez l’inégalité homme/femme en lui faisant tout, en le servant comme un roi sans oser lui faire de reproches. Elle a aussi des filles et je lui avais dit une fois "que diriez-vous si vos filles avaient ce comportement ?" Elle n’avait pas su me répondre.

Ces personnes mettent plusieurs choses en évidence que j’ai du mal à digérer.
La façon injuste des mères de traiter leurs enfants, de "préférer" les garçons, manquent de courage pour dire les choses par peur du rejet, l’arnaque sociale, la frime dans les apparences, le machisme, la légèreté des hommes dans leur rôle de père et le fait de se croire seul sur terre. 
D’un autre côté, je lui reconnais des qualités. Le fait d’oser chanter, s’exprimer artistiquement sans complexes, le fait d’être libre et de ne pas se soucier de vivre en marge de la société. Au niveau énergétique, c’est assez positif et je sens que ça m’aide à m’affirmer. Malgré ce qu'il est, j'ai de l'affection pour lui.

Je vais essayer de contacter la part de moi qui est en réaction par rapport à cette situation. 
J’avais écrit un texte pour introduire une vidéo du livre audio qui parle de la réincarnation, qui explique comment libérer le karma mais ça m’a semblé "risqué". J’ai eu peur de choquer. Ce n’est pas souvent que j’exerce la censure envers ce que j’écris et je constate que cette semaine, je l’ai beaucoup fait.

Il me semble que toute la fin de semaine, j’ai eu à regarder en face toutes mes restrictions et mes limitations. J’ai eu beau me dire « c’est normal, tu guéris », il m’a été bien difficile de maintenir cette vision. Néanmoins et bien que j’ai eu une phase de gros doute, j’ai gardé intacte ma foi.

Il apparaît logique que tout remonte en surface afin d’être équilibré, surtout quand on appelle cette harmonisation mais à chaque fois, j’ai l’impression de foirer le truc.
Là encore, monsieur le doute s’invite et s’impose. 
Ce sont des phases délicates qui sont censées augmenter la foi. 




Je remarque aussi que les matinées remplies d’espoir, de foi, d’enthousiasme sont suivies d’après midi de doute, de l’inverse en fait. Je n’ai pas l’impression que les cachets y soient pour quelque chose à moins qu’ils ne m’éloignent de mon ressenti et me fassent plonger dans cet état opposé. J’écris avant de les prendre.

Quand j’arrive à me poser des questions au point de tout remettre en cause, je fini par lâcher prise et ne plus rien me dire du tout. D’habitude, je vais au jardin et le contact avec la terre, me réaligne, me recentre en mon cœur. Là, avec la pluie qui ne cesse de tomber, pas moyen de trouver ce soutien. Alors j’ai décidé de me fabriquer mes outils, mes mantras, mes méthodes de guérison adaptées à chacun des problèmes à traiter.


Je vais recontacter, ou plutôt réunir les aspects de ce que je suis dans le temps et l’espace, mes vies antérieures et futures afin de trouver le point d’équilibre dans l’ici et maintenant. Continuer de me fier à mon ressenti, continuer d’en témoigner sans être déstabilisée par les réactions ni d’en remettre en question l’intérêt. J’ai encore failli tout balancer hier soir. Les questions sont revenues, l’auto-critique à propos de la pertinence des textes...

Ce qui me fait continuer, c’est que je m'y sens fortement poussée et l’envie d’être authentique mais je dois libérer l’idée d’avoir raison, qui revient régulièrement. 
Il m’arrive de relire ce que j’écris et de me dire, mais c’est débile ! On dirait un gamin de cinq ans qui écrit...A part te rendre ridicule, ça ne sert pas à grand-chose...Comme ce sont des considérations égotiques, j’essaie de ne pas en tenir compte mais cette semaine, ça a été récurent.

Je vais tout de même publier les vidéos dont je parle plus haut en recommandant à ceux qui voudraient les utiliser que ça risque de faire émerger des émotions désagréables, des visions qui peuvent être difficiles à gérer. Il faut se souvenir que nous avons vécu tout types d’expériences et endossé beaucoup de rôles.

Je devais téléphoner à ma mère comme chaque dimanche et j’ai à nouveau senti un immense écart entre nous, peu avant. Heureusement, les craintes que j’avais d’être totalement décalée et de risquer de me comporter selon ses attentes se sont avérées inutiles. Je suis restée moi-même et nous avons pu discuter longuement sans aucun accrochage. Elle a du diabète et flippe un peu parce que ce serait héréditaire. Je lui ai demandé si elle avait recherché dans le livre de Lise Bourbeau et elle m’a dit qu’elle n’avait rien trouvé. Je viens de regarder et c’est tout à fait ma mère que je vois dans ce qui est écrit. Je vais lui téléphoner pour lui dire. Elle a dû zapper volontairement ou pas. Je pense que c’est inconscient  parce qu’elle est honnête.

Si je parle de tout ça, comme tout ce qui est écrit dans ce blog, c’est pour témoigner des interrogations, des ressentis et du vécu de quelqu’un qui à foi en l’humain divin. Même si par moment je doute de l’intérêt de la démarche, je fini toujours par céder à cet appel même si parfois je me dis que c’est peut-être mon ego qui cherche à se mettre en valeur. Ce qui m’en dissuade, c’est que ce que je raconte est loin d’être valorisant. Et bien souvent, ça me mets dans une position où on peut facilement se moquer de ce que je dis. D’un autre côté, c’est un outil de progression. Quand vous laissez des commentaires qui me font réagir, c’est l’occasion d’aller chercher en profondeur ce qui a été réveillé et même si c’est inconfortable, ça fini toujours par me faire avancer.

Plusieurs fois, cette fin de semaine, je me suis dis que les énergies du Wesak étaient à l’œuvre dans cette remontée de l’ombre vers la lumière et quelque chose à l’intérieur me poussait à faire confiance au processus. C’est très souvent comme ça.
Une grosse vague de lumière amène en surface ce qui a besoin d’être libéré ce qui créé un malaise momentané mais et c’est là où la patience et la foi payent, il y a toujours une élévation à la clef.

« Je supposais que l’acceptation de ce qui est, l’amour inconditionnel pour soi, est la clef de l’élévation mais j’avoue que je n’imaginais pas en ressentir à ce point la puissance et les bienfaits.  Je continue de m’adresser à mes incarnations passées et ce "travail" en profondeur porte déjà ses fruits. De toute façon, chaque fois que j’ai proclamé la fusion des contraires, des principes masculin et féminin, de l’ombre et de la lumière, j’ai senti une élévation vibratoire indéniable. Chaque fois que je ressens fortement l’amour divin et que je l’envoie aux "méchants", il en résulte une ouverture de cœur qui amène toujours une ouverture de conscience. Puisque j’ai forcément endossé ce genre de rôles dans des vies passées, c’est comme si je m’envoyais cet amour. 


Il y a plusieurs façons de guérir. On peut aller voir des médecins, des spécialistes, des psychologues, des chamans, des guérisseurs...chaque fois, c’est le patient qui se guérit lui-même par sa foi et par l’acceptation de la guérison. Sachant cela, et l'ayant déjà vécu, je vise l’auto-guérison. 
J’ai quelques rares fois, fait appel à des personnes pour m’aider au niveau énergétique, dans cette entreprise mais à chaque fois, ça n’a pas pu se faire. 

J’aurais pu me dire que ma méfiance en l’être humain bloquait l’intervention extérieure mais en fait, je suis maintenant convaincue que c’est pour me pousser à prendre confiance en mes propres capacités d’auto-guérison, que les choses sont arrivées ainsi. D’autant que je dispose de suffisamment de confiance en soi maintenant, d’outils mais surtout, que j’ai libéré bon nombre de peurs par l’intention d’unir les contraires et le lâcher prise.

Je suis arrivée à un stade où la mort ne représente plus un obstacle. Ni une peur ni une délivrance, un simple passage. C’est une grande libération qui dissout beaucoup d’autres peurs qui y sont rattachées. Celle de la perte, de l’abandon, du temps qui passe, de la maladie, de la vieillesse...

Quand on découvre le Christ intérieur et qu’on le laisse agir, une révolution se créé. 
Elle est forcément déstabilisante puisqu’il s’agit de libérer tout ce qui était notre réalité passée. C’est là où la confiance en l’amour divin qui nous anime est nécessaire. 




Il est important de chercher à comprendre mais ça peut aussi devenir un piège. 
Vouloir est une chose mais il faut être prêt à entendre la vérité. 
On ne peut renoncer aussi facilement à tout ce qui nous a donné l’impression d’exister. Tant qu’on reste ouvert et réceptif aux idées du monde et qu’on s’en nourrit, il est difficile de trouver la paix et l’équilibre intérieurs puisque la vérité divine est à l’opposé des valeurs du monde.
Il est certain que de se dire que le bien et le mal sont des considérations fausses, nées d’un esprit duel qui est en plein dans l’illusion de la séparation, peut faire peur au début. 
Aller à contre courant demande une grande foi et un certain courage et c’est là où je peux voir que mon passé, mon vécu, m’ont préparé à accueillir cette réalité.

Ma foi en l’humain divin allant grandissante et le voile de la séparation devenant de plus en plus mince, je continue donc à communiquer avec mes incarnations passées. Le hasard m’a amené à trouver un outil un peu plus précis qui m’a confirmé que je faisais instinctivement les choses qu’il fallait.

Je dois dire que j’y vais pas à pas. Hier, j’ai pu "guérir" une de mes incarnations et contacté une nouvelle que je n’aurais pas pu connaître avant d’avoir libéré les notions de bien et de mal, la culpabilité et le jugement que cela entraîne. Je me suis contentée d’un premier contact et continuerais l’exercice quand je sentirais que c’est le moment. Il est important d’écouter son ressenti en toute circonstance et encore plus pour ce genre de démarches. 
Ne jamais se forcer à faire quoi que ce soit est très important. 

Pour que la guérison soit réelle, il est nécessaire que l’intention vienne du cœur. Je connais depuis un certain temps la vertu des rayons mais malgré mon attrait pour la liberté je n’ai jamais fait les initiations du rayon violet. 
Je l'utilise simplement en l'activant verbalement, à ma façon. Je crois en sa capacité de transmutation mais j’ai besoin de comprendre ce que je fais. Tout comme je ne pourrais prononcer des mots étrangers sans en connaître le sens, je ne peux pratiquer les initiations du rayon violet qui sont pourtant très répandues et largement dispensées. 

Je veux guérir avec l’aide du christ intérieur, par la connaissance intime de tout ce que je suis. Connaitre afin de mieux aimer et guérir les blessures de l’âme. Enfin, quand je dis tout ce que je suis, c’est une expression puisque le divin est infini par définition. 
Comme je crois en la multidimensionnalité de l’être et à l’incarnation, je me dis qu’en contactant mes vies antérieures, je peux guérir ce que je vis actuellement. Nous avons tous la possibilité de faire cela puisque la quatrième dimension est accessible.

Pour tous ceux qui voudraient contacter ces parts intimes d’eux-mêmes, voici une première vidéo qui traite ce sujet. Je conseille toutefois de faire ces exercices avec légèreté en vous souvenant que ce sont des parties de vous-mêmes dont vous n’avez rien à craindre ».
"Libérez-vous de votre karma" par Doreen Virtue: 






Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr