Je viens
de regarder la deuxième partie de la vidéo que j’ai mise en ligne tout à
l’heure, enfin, le lien et comme elle me semble encore prise dans le jeu de la
dualité, je ne mets pas le lien. L’appel à se connecter, à créer une communauté,
à réunir...me semble être encore à côté de la plaque. Les groupements comportent toujours des risques. Puisque chacun possède un
cœur et une conscience lui permettant d’accéder à sa propre vérité, et que nous
sommes essentiellement constitués d’énergies, le "rassemblement" devrait
tout naturellement se faire au niveau du cœur et de la conscience. On se
rejoint par notre conscience, quand on réalise que nous sommes UN. Mais cette
expérience ne peut se vivre qu’à l’intérieur de soi-même et la seule chose qui
me semble avoir une "utilité", c’est de témoigner, de rendre compte de ce
que l’on vit. Tout comme le fait d’informer de ce qui est dans le monde pour
enrichir sa compréhension et non pour prendre parti, se situer par rapport au
monde mais plus, pour mieux être en soi-même, en son propre centre.
Par
résonance énergétique, la réunification intérieure amène la réunification avec
les autres. Il n’y a donc pas à vouloir mais à être et rencontrer.
Vouloir,
c’est opposer une résistance à ce qui est. En même temps, chaque instant de
notre vie, nous sommes amenés à choisir. Mais le seul choix, c’est j’accueille
ou je résiste. Si tout a un sens et que seule notre perspective étroite nous
empêche de le comprendre, en acceptant ce qui est, nous nous positionnons en
mode "réceptif" et ainsi, notre vision peut s’élargir. Notre perspective
qui change nous amène à percevoir comme une révélation, ce qui est, en réalité.
Qu’est
ce qui fait le plus obstacle au lâcher prise ? La peur. Voici le lien d'une vidéo où
un homme traite le sujet de façon simple mais explicite.
Mr Ramesh : « la peur »
On est
toujours pris entre deux "désirs", vouloir comprendre et vouloir être dans le
confort. Il est clair que de s’installer dans une croyance apporte un certain
confort qui pourrait ressembler à la paix mais en même temps, c’est très
limitant, une fois qu’on croit savoir, l’ennui arrive parce qu’on a plus de
motivation. Quand on s’accroche à une vérité, quand on s’y attache pour qu’elle
devienne une certitude, on est obligé de s’enfermer dans cette réalité et
dès lors on n’est plus libre d’explorer. Quand on veut évoluer, comprendre, on
est obligé d’aller sur des territoires inconnus. Là, on rencontre
nécessairement la peur. Mais si on se dit que c’est "normal", que c’est
logique, elle n’a plus à nous happer puisqu’elle est le signe qu’on va
découvrir quelque chose. Il faut amplifier la confiance en soi et en sa
guidance personnelle. Briser toutes les certitudes afin d’être ouvert à ce qui
est nouveau.
Je n’aurais pas pu accepter l’idée que le mal est aussi lumière,
il y a quelques années et pourtant aujourd’hui, ça me semble évident. D’autant
que pour accepter que nous sommes UN, il faut être libéré de tout jugement.
Il a
fallu que j’intègre le fait que chacun quoi qu’il paraisse, est un humain divin
capable d’aimer parce que quand on gratte un peu la surface, on en arrive à ce
constat.
Chacun croit bien faire et avoir raison et c’est là que ça coince, que
ça amène le conflit, à vouloir avoir raison à tout prix pour ne pas perdre la
face, on perd la notion de l’unité. Et quand on se centre en son cœur, qu’on
regarde de ce point de vue, on se rend compte que l’essentiel n’est pas d’avoir
raison par rapport aux autres mais d’être en accord avec son profond ressenti.
Une
heure au jardin, une petite méditation qui a tourné au roupillon et au rêve
presque éveillé. Un rêve de complicité espiègle avec mon dernier partenaire que
je revois de temps en temps amicalement. C’était tellement réel que ça m’a
laissé un sentiment de bien-être, de liberté, d’épanouissement et d’envie de
mordre dans la vie à pleine dents. Je retrouve la même idée que j’avais de la
sexualité quand j’avais seize ans. Comme dans la chanson de Brassens "La
chasse aux papillons".
Il y a beaucoup trop de sérieux autour de la sexualité
qui devrait être, selon ce que je crois, simple, innocente, une découverte
joyeuse. Tout comme le printemps qui exprime la vie en explosion de couleurs de
parfums et de formes.
A ce
propos je cite quelques lignes extraites du livre de Paméla
Kribbe, "Messages de Jeshua", que l’on retrouve aussi dans le texte;
« sexualité et spiritualité » sur son site, http://jeshua.net/fr
« ...Ce n'est pas un sujet facile. La sexualité
s'est chargée de beaucoup de jugements, de peurs et d'émotions. Il n'y a presque
plus d'aspects en elle qui soit spontané et évident. Cela revient à dire que
l'aspect candide de la sexualité, celui de l'enfant innocent qui explore
librement, a été perdu. Vous êtes pleins de peurs et d'émotions quand il s'agit
de vous exprimer sexuellement... »
Ce texte est si riche d’enseignements que je vais le
publier en intégralité dans le prochain
post.
Pour revenir à mon "rêve", ce qui m’a donné un
sentiment de fraîcheur, c’était de le vivre comme un jeu. Rien à voir avec un
jeu de séduction, où la femme se dénude comme une marchandise pour bien
insister sur le fait qu’elle "vende" son corps et que l’homme qui bave
devant elle, devra payer cher ce sacrifice qu’elle consent à faire.
Non plutôt
la nudité sans complexe en apparence et dans l’intention, un désir réciproque à
partager, un échange d’énergie de vie, de plaisir et de joie.
Evidemment, il est
nécessaire que le cœur soit de la partie mais là encore, ce qui m’a mise à
l’aise c’est que le fait que je connaisse mon ancien partenaire assez intimement
intellectuellement, que nous ayons eu des conversations en frère et sœur, nous
a donné une capacité à être complice et que l’honnêteté dans la relation
amenait une énergie authentique qui ne pouvait laisser de place à la
manipulation.
Ce n’était qu’un rêve mais il m’a confirmé l’idée que
pour qu’un couple vive des relations épanouies, qu’il vive sous le même toit ou
pas, il faut nécessairement que la confiance, la transparence et l’authenticité
soit de mise.
Je pense que la femme de son côté doit être claire avec
son désir, sans tabous et sans schémas inconscients de volonté de dominance et
que l’homme en plus de ses considérations, soit apte à maîtriser son désir.
En ouvrant la boîte mail, j’ai eu la surprise de trouver
un courrier d’un lecteur qui me faisait part de son ressenti en toute simplicité et
transparence et qui m’a envoyé un texte dont le titre est, la déesse. Je me
suis retrouvée dans plusieurs points et le fait d’avoir retrouvé un certain
élan de ma jeunesse, dans le côté j’ose être sans complexe, m’a motivée à
appeler la personne avec qui j’ai vécu pendant 7 ans qui est dans la même
région que moi. Il m’a fallu ramer un peu pour retrouver son numéro de
téléphone que je n’avais pas pu sortir de la puce quand j’ai changé de
portable. Heureusement que j’ai eu la bonne idée de le noter ! Rien ne
remplace le bon vieux stylo !
Il est doué en mécanique et très méticuleux.
Je n’ai pas voulu l’appeler pour les amortisseurs à changer. Il vit avec
une femme depuis un certain temps maintenant et ont une
fille ensemble, je ne voulais donc pas les déranger.
Puis comme le mécano que j’ai
contacté depuis bientôt deux mois, ne se manifeste pas, j’ai décidé d’appeler
William.
J’étais mal à l’aise dans cette situation parce que je me
disais que comme je créé ce que je vis, le fait que ça "traîne" venait de moi
puisque mon regard sur les hommes a été faussé par ce que j’ai vécu enfant...et
patati et patata.
Bref, il y a ce que je peux créer et il y a aussi ce que l’autre
crée. J’ai envoyé plusieurs messages expliquant honnêtement la situation sans
que môsieur ne daigne répondre. Le dernier message date d’aujourd’hui où je lui
demande juste de me dire, oui ou non, sur un ton humoristique.
Il a fallu que
je calme ma colère face aux hommes qui se la jouent" sauveur". Comme il a
été vexé que je lui dise que je devais partir au moment où il venait pour
commander les pièces par Internet, il a dû se vexer. On était convenu qu’il m’appelle
avant de passer, ce qu’il n’a pas fait. Il se pointe à midi, ça n’est pas très
correct non plus. Bref, face à tant de manque de respect, je me suis dit que je
n’avais pas à me rabaisser sous prétexte qu’il "m’aide". Je lui ai dit plusieurs
fois que je n’avais pas besoin qu’il me fasse payer moins cher...Beaucoup de
gens jouent les "gentils" en arrangeant le prix, en faisant mine d’être
ami mais c’est pour mieux dominer ceux qu’ils prétendent aider. Ils font en
sorte d’être indispensables; l’homme qui te dépatouille gentiment sauf qu’il
faut être à sa disposition, pendu au téléphone pour ne pas rater le moment
exceptionnel où ils daignera te joindre et l’accueillir en héros quand il
arrive à l'improviste, peu importe si tu es disponible ou pas...Tout ce comportement correspond à l’ancienne
énergie.
Avec William, les choses ont été claires et simples, il m’a
dit qu’il pouvait le faire bien que c’était chiant et que je devais me
débrouiller pour trouver les pièces par Internet. Il bosse toute la semaine et
accepte de changer les amortisseurs ce week-end. Je lui ai dit que je lui
payerai le temps qu’il y passera, honnêtement même s’il a dit qu’on s’arrangerait.
Je sais qu’il ne va pas se la péter et qu’il a suffisamment de respect pour
lui-même pour ne pas jouer les héros.
Je suis contente d'avoir retrouvé la patate et un juste équilibre entre oser sans abuser.