Mon ciel à 11h |
Six
heures d’un bon gros dodo dans mon lit tout chaud ! Je me suis encore
éclatée le nez sur la table, hier soir ! Il y a eu un crac douloureux.
J’ai déjà naturellement une bosse sur le pif me donnant un profil qui
m’effrayait quand je le surprenais dans une glace, alors deux yeux cerclés de
noir autour, ne sont pas nécessaires !
Je suis
en paix avec mon image mais le fait de ne pas oser me montrer en face ici, est
le signe que ça n’est pas complètement gagné. J’ai triché hier, en mettant une
photo de moi à 25 ans. Remarque je ne trouve pas que j’ai beaucoup vieilli
malgré que j’approche les cinquante ans ; Pouah ! Je n’aurais jamais
cru arriver au demi-siècle. Mais comme j’habite mon corps avec de plus en plus
d’aisance, le lien amoureux avec celui-ci efface les rides et les imperfections
que je commence à aimer pour la particularité qu’elle me donne.
Je me
sens libre ce matin, j’ai ouvert la porte à la chienne, suis sortie en robe de
chambre (manque plus que les bigoudis pour incarner la "bidochon"!) sans craindre le froid puisque le soleil brille bien et que la chaleur
de la nuit reste en mon corps une bonne demie heure après le levé. Me trouver
dehors au réveil, j’adore. C’est comme si je m’immergeais directement dans la
vraie vie, dans ma mission d’incarnation, celle d’aimer tout de moi et tout
autour.
Car il
ne s’agit que de ça et c’est immense !
Vue depuis la cuisine à 11h |
Goûter
le moment présent à travers tous les pores de sa peau, vibrer de frissons,
sentir les parfums naturels. Je ne supporte pas les parfums chimiques qui m’agressent
littéralement. Mais ceux de la nature, je m'en régale, je détecte une fleur de
loin et il me semble qu’une entité invisible lumineuse est là à s’en délecter
aussi. J’ai commencé à lire le texte écrit par Carmelle Amara, sur la presse
galactique et le premier truc qui m’est venu c’est de me dire, on est vraiment
en phase. Le deuxième, c’est de me dire, j’arrête la lecture parce que je vais
être influencée et on croira que j’ai "copié".
Mais revenons au mental ça
n’est pas que je le rejette mais plus que j’y vois toutes les limites qu’il
amène.
Même si on peut s’évader grâce à lui, ça reste du vent et notre société fondée sur ses valeurs nous montrent à quel point c'est une grosse erreur !
Certes il
nous permet d’imaginer, de concevoir mais les multiples voix qu’il contient
portent en elles la confusion et le doute.
La sensation elle est vraie.
Le corps
physique ne nous trompe jamais, il est notre vérité du moment et s’exprime
d’une seule voix.
J’ai
vécu fortement les limitations du mental, hier, alors que je lisais les textes
d’Inelia Benz. Bien que je conçoive qu’il me faille aborder la spiritualité
d’une façon plus vraie, plus lucide, sortie des contes de fées qui sont de belles
métaphores mais qui éloignent totalement de l’authentique, du moment
présent, il semble nécessaire si je veux m'affranchir, sans prendre une claque, que j'aborde par la chair, la notion de l'UN.
Ciel sous orage, hier 20h |
Imaginer l’ombre comme une lumière différente, je le conçois et
l’accepte puisque mon vécu me l’enseigne mais en faire un concept, ça reste difficile. La seule façon de pouvoir le voir comme une vérité, c’est de le
vivre au quotidien pour l’intégrer par la sensation, au travers des émotions,
au jour le jour. En observant la nature et en sortant complètement de la notion
de bien et de mal qui n’est qu’une interprétation de la vie, née du mental.
Même heure, pendant un éclair |
Puisqu’une douleur est ma vérité de l’instant, celle qui m’informe de mon état
d’esprit, qui me ramène dans la droiture, l’exactitude des choses, je ne peux
la qualifier de mauvaise, de sombre. Elle est tout simplement le baromètre du
climat intérieur.
Tant que je vais y résister la considérer comme "méchante", je
passe à côté du message important qu’elle tente de me délivrer pour m’aider à
me réajuster.
Et je ne parle pas non plus d’aimer la douleur, enfin de rester à
la nourrir, je parle plutôt de la regarder d’une façon neutre, de l’interroger.
Puisque mon corps physique est mon indicateur de vérité intérieure, puisque son
langage c’est la sensation, à moi de capter le message afin de rediriger mes
pensées ou plutôt de rectifier mes croyances. Une fois l’exercice effectué, une
fois que la circulation énergétique s’écoule librement, ce même corps me
permettra de sentir la joie, au travers du frisson, d’une chaleur dans le
ventre ou toute autre manifestation qui me montreront que le mouvement de la vie
intérieure n’est plus entravé.
Il me
semble que là encore, en acceptant ce qui est, ce qui vibre en moi, sans juger, sans
m’en effrayer mais en interprétant correctement le langage de mon corps
physique et de mon corps émotionnel, je peux trouver l’équilibre qui amène la joie de vivre.
Et pour être sûr de bien interpréter ses paroles, il me faut le connaître,
apprendre à l’écouter.
Vue de la chambre, face ouest 11h |
Le mental me poussera toujours à l’écouter en premier en
me faisant fuir ma sensation. Il a agit de cette manière depuis je ne sais
combien de temps, voulant me préserver de ce qu’il pensait être "mal". Mais si je
zappe ses messages en revenant à la sensation, sans pour autant le rejeter ou
l’engueuler, il y a des chances pour qu’au fur et à mesure que je me plonge
dans ma chair, il finisse par trouver ce nouveau jeu amusant.
Puisque
l’interprétation nécessite sa participation, il me suffit de lui faire
comprendre son nouveau rôle de guetteur du moment présent. De lui demander de
se mettre à l’écoute, d’apprendre à détecter les messages des corps physique et
émotionnel.
Je commence chaque journée en appelant tout ce qui constitue mon
monde intérieur à s’associer amoureusement, à se tenir par la main de façon à
ce que l’ensemble vibre la paix, la joie de vivre, le plaisir d'être.
Oyez oyez, corps intérieurs, je vous appelle à vous unir afin de créer une journée joyeuse sous le signe de la liberté. J’appelle mon christ intérieur à inonder d’amour chacun de vous de sorte que vous appréciiez votre mission spécifique et ne vous jalousiiez pas.
Toi mon corps mental, je sais que tu voudrais tout diriger mais tu n’en a pas les compétences. Je te demande donc d’être à l’écoute des mouvements intérieurs, en grand frère bienveillant.
Toi mon corps émotionnel même si je voudrais que tu n’exprimes que le plaisir, je t’autorise à exprimer tout ce que tu vibres puisque tel est ton mode de communication.
Toi, mon corps physique je t’autorise aussi à être ce que tu es. C’est là que toi, mon corps mental, tu interviens et je te demande de simplement me rapporter les faits qui seront interprétés par le cœur, l’âme. Tu as ici et maintenant, le rôle du journaliste sur le terrain, le grand reporter fidèle à sa mission de témoigner. Puisque tu aimes les histoires de héros, te voilà servi.
Cette belle
équipe mise au parfum, la journée devrait être une nouvelle aventure
réjouissante.
Vue du salon, face Est 11h |
Je
reviens sur la notion de copiage ou d’influence. Je trouve souvent des
similitudes entre ce que j’écris et ce que je lis. Plutôt que de laisser mon
mental réagir au quart de tour, le laissant exprimer des sentiments de
suspicion, de jalousie, de peur d’être taxée de copieuse, pourquoi en pas
envisager les choses autrement.
Et si La connaissance était une énergie qui se
ballade dans l’air ?
Et si celle-ci pouvait être captée par tout le
monde ?
Rien que ces deux suppositions expliqueraient bien des choses et
sortiraient du sentiment de propriété, de copyright, qui ne fait qu’éloigner
les humains de la notion d’unité, les diviser, les comparer, valoriser les uns
et mépriser les autres.
Puisque chacun est un dieu, puisque tout le monde peut
accéder à la vérité, pourquoi vouloir se l’approprier alors qu’on ne fait que
donner sa propre interprétation de ce que l’on capte.
En cela, la diversité,
l’éclatement de la conscience unitaire prend tout son sens. Différents reflets
de la même "image" amènent par la synthèse, à s’approcher de la vérité de
celle-ci.
Puisque la conscience est UNE, il semble logique qu’on puisse en
avoir une interprétation commune.
Nous sommes autant uniques qu’UN.
Bon, assez
cogité ! Dernière demande à mon monde intérieur :
Énergie masculine, je t’appelle à embrasser l’énergie féminine, à vous tenir par la main. Je vous aime également reconnaissant la beauté de chacune de vous deux et vous demande de vous accorder, de danser ensemble en hommage à la vie, au mouvement éternel, dans la paix, la joie et la légèreté. Permettant l’expression équilibrée du Je Suis.
Toi, mon enfant intérieur, je t’entoure de l’amour de mon être éternel pour que tes blessures soient guéries par la circulation libre de cette énergie soutenue par mon désir d’unité, de neutralité, d’acceptation de ce qui est.
Je nous aime est la seule réalité que je veux vivre avec tous les corps.
Je choisi la neutralité du composé ombre lumière |
En me
connectant à Internet pour poster les messages sur le blog, je commence toujours
par ouvrir ma boîte mail pour avoir des nouvelles du monde extérieur.
Je reçois la vidéo du jour d’Epanews qui est très souvent en symbiose avec mes
pensées du moment. Celle qui suis, s’accorde parfaitement à mon affirmation du
jour :
"Je t’aime, je m’aime, je nous aime" !
C’est le seul verbe qui
ait du réellement du sens, au bout du compte.
Cette expression si courte et
pourtant si complète, je n’ai jamais été capable de la dire à quiconque. Même
quand tout mon être vibrait cette sensation, il me semblait que ça sonnait
toujours faux. De toute façon, ça n’est jamais sorti de ma bouche que pour mon chat Féliz. J'ai pourtant aimé tous les animaux qui m'ont accompagnés.
C’est depuis
cette année seulement, qu’elle me vient naturellement et même si elle est le
fruit de la compréhension mentale de la vie, elle commence à devenir une
vibration qui s’exprime naturellement et spontanément.
Face au miroir, dans les
mails que j’échange, même si parfois elle me semble excessive, je me dis que
cette vibration guérit, fait du bien et que de s’en remplir tout comme de la
rayonner, c’est la seule raison pour laquelle je suis née.
Alors je ne me lasse
pas de la dire et la répéter à qui veut bien m’entendre.
Elle circule en dedans
créant des fils d’or entre tous mes corps, unifiant tout au tout, apportant l’harmonie
qui m’invite à chanter à l’unisson avec tout ces anonymes, ces quelques mots,
trésor de l’humanité : "I love you".
Vidéo réalisée par Sivan Garr
Musique de Josh Gronner
Photos de ma collec' prises aujourd'hui, à 11h