lundi 11 mars 2013

La confusion amène la pause et l’enfant intérieur s’exprime




J’avoue qu’après avoir lu quelques textes d’Inelia à propos de l’ombre, je suis assez confuse. J’imagine que la vision romantique que j’aie de la lumière va devoir être révisée mais je ne me sens pas prête à lâcher l’idée de la lumière tout amour. D’autant que ma conception de l’amour n’est pas très nette non plus.
Si s’aimer, c’est être et accepter tout ce que l’on est, il est évident que ça chamboule ma vieille vision de l’amour "à l'eau de rose". 
J’arrive à comprendre qu’il faille aimer ses ombres comme sa lumière ou plutôt qu’il soit juste d’être neutre afin d’être en paix, en accord avec la volonté divine mais pour ce qui est d’accepter les ombres extérieures, je bloque. 
C’est comme si mon mental n’était pas capable d’intégrer l'idée que l'ombre existe aussi en dehors de la troisième dimension. Remarque, ce qui me rassure c'est que ma vision est encore fortement influencée par la dualité. Plus je vais épurer intérieurement et plus ça deviendra clair.

Il faut dire aussi que les textes d'Inelia sont traduits et que la traduction dépend de l’état d’esprit et des croyances de la personne qui le fait. Un mot placé au mauvais endroit, mal interprété peut changer totalement le sens d’une phrase.
Ma vision d'un ciel genre paradis où tout est beau tout est gentil, me semble désuète et loin d'être la vérité. Je n'imagine pas non plus que ce soit la guerre dans l'univers bien que beaucoup le dise, mais je sens que j'ai du mal à concevoir ce que peut être la non dualité. 
Comme disent les suisses: y'a pas le feu au lac! Puisque j'ai bêtement focalisé sur le 21 décembre 2012 et que ça n'a fait que me mettre la pression, autant me fier à ce que je ressens. Chaque choses en son temps et l'essentiel pour l'heure, c'est revenir à ma propre sphère, mon monde intérieur et alentour. 
Arriver à être en paix et en accord avec soi-même, c'est déjà bien suffisant pour occuper une vie, un quotidien!
J’ai préféré débrancher la box plutôt que de prendre le risque que ça crame. 
L’orage fait rage depuis bientôt une heure.
Et puis me couper d'Internet pendant un moment, me permet de ne pas sentir l'influence de la confusion qui y règne, qui ne fait qu'ajouter à la mienne.
C'est dingue comme la violence de l'orage m'apaise et comment les confusions mentales et humaines peuvent m'embrouiller. Je vais me contenter de contempler les éclairs et d'essayer d'en capturer un avec l'appareil photo. J'aime la puissance naturelle, je m'y sens protégée.

  
Ce paragraphe, je l’ai écris hier soir mais comme par "hasard", je l’ai totalement zappé. Chaque fois qu’une idée dérangeante s’installe, il m’est bien difficile de faire comme si de rien n’était et en fait c’est une bonne chose.
Ma nouvelle politique étant de laisser faire et de suivre ce qui vient, sans jugement ni focalisation, ça me donne l’avantage de ne pas souffrir puisque l’énergie, quelle qu’elle soit, par ce comportement, n’est pas bloquée. 
Puis, comme l’orage est revenu cet après midi et a coupé le jus, fermant l’ordi, j’ai retrouvé ce doc que Word m’a sauvegardé, quand j’ai tout rallumé. 
Je n'arrive plus à refouler dans l'inconscient, je ne peux plus rien me cacher. 
Tout est bien puisque c'est ce que je veux.
Déjà, le fait que les plombs sautent m’a fait marrer parce que je me suis dit que c’était l’expression extérieure de ce qui m’arrivait en dedans. Bien que je sentais une confusion, ça ne m'a pas impressionnée ni déstabilisée.
J’ai reçu un mail hier qui m’a fait une drôle d’impression. 
La demande d’une âmie de me parler de l’enfant que j’étais, m’a amenée à réfléchir sur cette enfance essayant de retrouver des souvenirs. Le truc, c’est que je n’ai pas vécu d’enfance. Je l’ai passée entre la peur, le repli sur soi et pour supporter l’ensemble, j’ai trouvé instinctivement des techniques telles que le décollage mental, me permettant de supporter l’invivable.

 Je trimballais ma peur partout, tant à la maison qu’à l’école puisque là aussi, il fallait être sur ses gardes. Être sage, se taire, et pour recevoir l’attention affectueuse des maîtres, leur reconnaissance, il fallait être la meilleure. Être une bonne élève les rassurait, je devenais celle qui prouvait leur compétence, qui rendait légitime leur salaire et par ce fait, était privilégiée.

Je n’ai donc jamais pu être moi-même et mon incompréhension de ce qu’est l’amour est née de toute cette éducation. Je ne blâme personne puisque chacun tente de s’adapter à cette illusion de la vie pour se sentir aimé. D’autant plus que ce vécu est la conséquence d’autres vies d’incompréhension et de difficulté à exprimer son être véritable par ignorance de ce qu’est le divin, de soi-même et par besoin de conformisme, de reconnaissance extérieure.
Alors, il m’apparaît à la lumière de ce que je sais, à mesure que je découvre ce qui m’habite, que la façon de sortir de ce cycle, c’est tout simplement d’être enfin soi-même. Totalement, entièrement accueillant tout les aspects de soi afin qu’il ne reste que l’essentiel, le Je Suis.  
J’ai donc décidé de m’adresser directement à mon enfant intérieur afin qu’il s’exprime librement. Je me suis mise au lit en fœtus et j’ai fermé les yeux. Il m’a dit qu’il n’en pouvait plus de toutes ces frustrations, de ces parents intérieurs, cette autorité qui l’empêchaient d’être et que pour pouvoir le faire, il me poussait à prendre les cachets qui le replongeaient dans sa vérité, comme dans l’enfance, dans son monde.
Dans son cocon de bien être qui le protégeait de l’extérieur. Qu'ainsi sécurisé, il osait exprimer ce qu'il avait si longtemps caché.
Le problème c'est qu'il ne sait dire que ces souffrances et crier à l'injustice mais comme c'est légitime de son point de vue, je le laisse faire.

Je lui ai expliqué que maintenant, nous étions libres que nous n’avions plus rien à craindre, que ceux que l’on croyait être les parents intérieurs n’étaient que le fruit de notre incompréhension, de notre interprétation faussée.  
Qu’ensemble, nous allons retrouver et exprimer qui nous sommes vraiment.
Que de mon côté, je m’occupe à libérer les personnages sombres et révise ma vision des énergies contraires. Que je l’autorise à me dire tout ce qu’il ressent, prenant en charge ses peines et que je lui dirais à mon tour, tout ce que je réalise, tout ce que je comprends à présent. Je l’ai remercié d’avoir ouvert son cœur, de s’être confié à moi.


La confusion est tout à fait normale dans ce processus de guérison puisqu’il s’agit d’une profonde révolution intérieure. De rendre à la source tous les personnages créés  par l’illusion nourrie pendant tant de vies. Toutes ces entités formées par des pensées faussées par le manque de lumière.
Toute gestation demande un certain temps. La douceur, la patience, l’acceptation du mouvement de la vie, des cycles naturels sont à intégrer.
La nature, les saisons nous enseignent de grandes vérités qu’il nous faut accepter simplement. Toute résistance serait folie, ce serait essayer de bouleverser l’ordre des choses, de vouloir contrôler la vie elle-même. Chercher à la nier alors que même la mort ne peux s’y opposer.
Accepter ce qui est, c’est finalement laisser la vie éternelle s’écouler en soi. Bien sûr si l’on se réfère à la réalité de l’humain, la méfiance, la peur nous corrompent totalement. En accueillant tout, en laissant tout en soi s’exprimer librement, non seulement la paix s’installe mais la liberté retrouvée amène à ouvrir en grand la porte au soi divin qui vient guérir l'enfant. 

Photos de ma collec'. Celle du lièvre planqué dans le champs de blé coupé, c'est mon pote Mac' Gill' qui l'a faite.