Autumn Skye, "Art of the feminine" |
J’ai
toujours cru en l’auto-guérison. La première fois que j’ai eu cette conviction,
ce fût lors de mon premier sevrage de la codéine. Avant d’être tombée malade,
je n’avais pas compris que j’étais dépendante de ce produit. Aucun pharmacien à
qui je l’achetais, ne m’avait prévenu du risque d’accoutumance qu’entrainait la
prise de ce sirop. Je l’achetais pourtant quotidiennement depuis au moins un an.
Il a fallu que je fasse une crise d’hépatite "b" où j’ai cru mourir,
pour me rendre compte que j’étais dépendante de ce dérivé d’opium vendu sans
prescription médicale. Je n’accuse pas non plus le système de santé puisque je
considère que seule la liberté permet l’apprentissage, la compréhension et
finalement la maîtrise.
J’étais
allongée dans le lit de ma mère chez qui j’étais revenue me soigner et je
devais avoir 18 ans. Alors que je me
tordais de douleur et que je touchais le fond, j’ai pris conscience que je
pouvais me laisser mourir simplement en le décidant. Il m’aurait suffit de
nourrir des pensées morbides, le déni de soi, la haine pour cette vie...pour
finalement me laisser happer par la mort. En même temps, je me suis dit qu’il
devait y avoir en moi, l’exact opposé de ce ressenti.
J’ai vu mon frère par la fenêtre, qui jouait avec ma chienne. Elle était ma compagne de route, presque une mère par son côté protecteur, son amour inconditionnel, sa tendresse, ses regards amoureux. La "jalousie", le fait de me dire, "c’est ma chienne", c’est moi qui devrait jouer avec, m’a poussé à vouloir guérir et ça s’est produit assez rapidement. Cette expérience m’a montré le pouvoir de l’intention et même si j’ai choisi de continuer de prendre de la codéine au risque d’être encore malade à cause du besoin, la semence de l’espoir était plantée.
Linda, dans sa dernière année de vie |
Puis
j’ai continué de préférer dépendre d’un produit plutôt que de l’amour de
l’extérieur. J’ai choisi d’assumer ma dose quotidienne plutôt que de travailler
pour me nourrir. Même si je savais que je n’étais pas libre en usant de drogue,
je préférais cette prison à celle du métro-boulot-dodo. Ce produit me
permettait de faire malgré tout, ce que je voulais. Je préférais vivre de la
gratitude des humains pour ma musique que de devoir pointer dans une usine.
Il
y a eu ma rencontre avec Jésus Christ, avec l’amour infini. Cette sensation
brûlante intérieure m’a convaincue de l’existence d’autre chose que la réalité
du monde. A partir de là, tout espoir était permis et comme j’ai cru que le
fait d’être baptisée me laverait physiquement du passé, j’ai été guérie
spontanément des deux hépatites que je trainais depuis mes 18 ans jusqu’à 32 ans.
Dans
l’église, on disait que seul le Christ pouvait nous guérir. Que les hommes
pouvaient aussi le faire par imposition des mains puisque la prêtrise leur
était donnée. J’ai plusieurs fois demandé pourquoi les femmes n’avaient pas ce
droit mais les réponses restaient injustes à mon sens.
J’ai fini par m’éloigner
de l’église et en sortir définitivement quand j’ai eu la conviction que le
christ est un principe universel qui habite chacun. Il m’a fallu un certain temps
pour assimiler cette vérité et en faire une réalité quotidienne.
Aujourd’hui,
totalement convaincue d’être un humain divin, j’intègre la notion d’amour
inconditionnel et l’acceptation de tout ce que je suis et de tout ce qui est.
Ma soif de comprendre m’a amenée à rechercher toute sorte d’outils et d’infos
me donnant les moyens d’être libre et autonome.
Depuis
quelques temps j’assimile la loi d’acceptation de tout ce que je suis. Ceci
m’amène à me découvrir en profondeur de façon neutre. Puisque l’acceptation
efface du mental toute notion de bien et de mal, les pensées dualiste,
négatives perdent leur pouvoir. L’écoute des émissions d’Oprah Winfrey et
Eckhart Tolle qui épluchent le livre « Nouvelle terre », m’a donné clairement la clef, je sais comment me libérer de la dépendance aux
médicaments. J’ai donc commencé mon sevrage.
Dessiné hier pendant l'écoute de la vidéo |
Le fait
d’être en communication avec qui je suis en totalité, que ce soit avec mon âme,
avec mes différents corps, mes cellules, mes organes, mon inconscient, mon
corps de souffrance...amplifie l’amour inconditionnel de moi-même et la
neutralité qui s’installe me permet d’accéder à mon pouvoir.
Au début
que je voulais intégrer l’idée de l’acceptation de ce qui est, je me
disais : si je dois m’accepter en totalité, je dois arrêter de me juger
pour le fait d’être dépendante et ne plus chercher à me débarrasser de cette "tare".
Evidemment, j’ai augmenté les doses mais avec les séances d’EFT,
je réussissais à l’accepter. J’avais confiance qu’en lâchant prise là dessus,
des solutions faciles arriveraient. Effectivement comme le fait de porter un
regard neutre sur soi permet d’avoir plus de clarté, la solution simple est là.
Le
contact avec son âme est une chose positive qui permet de prendre confiance en
soi de changer le regard que l’on porte sur soi-même, mais ce n’est qu’une
étape. J’ai pu ainsi prendre du recul sur mes pensées, me dissocier du mental
et distinguer le divin en moi qui s’exprime dans l’amour inconditionnel. J’ai
pu observer mes pensées et comprendre qu’une partie de moi pensait tandis que
l’autre écoutait. C’est une libération immense qui dévoile la présence divine
presque visuellement et aide à faire le tri dans le bavardage mental.
Néanmoins
il me fallait aborder l’aspect émotionnel de ce que je suis dont j’empêche
l’expression en prenant des cachets. Peu à peu, voyant que je pouvais maitriser
mes pensées ou du moins me désidentifier des plus négatives, j’ai commencé à me
dire que je pouvais tenter de laisser mon corps émotionnel s’exprimer. En
apprenant à écouter toutes mes pensées, et en acceptant de les sentir, j’ai pu
connaître mon enfant intérieur et par le fait de lui parler, arriver à le
calmer, à "l’éduquer".
En l’écoutant j’ai pu savoir ce que mon inconscient
contenait et libérer les fausses croyances.
Birth Love "Art of the feminine" |
Maintenant que je connais mieux
tout ce qui est en moi et en portant un regard amoureux inconditionnel sur mes
parts les plus sombres, la lumière intérieure m’éclaire et neutralise le conflit
intérieur. Je sais que les énergies masculines et féminines en moi étaient en
conflit. En les unifiant, en leur demandant littéralement de s’harmoniser, mes
émotions se sont apaisées. Je peux donc m’autoriser à écouter, à ressentir mon
corps émotionnel sans craindre d’être submergée par ce qu’il contient puisque
je prends chaque sensation au fur et à mesure qu’elle se présente, sans la
retenir, la bloquer.
Le fait de comprendre qu’en étant présente à ce que je
suis ici, maintenant et qu’en acceptant ce qui est, ce qui se vit en moi, les
pensées, les émotions, je laisse émerger la présence divine, me motive à oser
retirer ma carapace protectrice.
Cette chrysalide qui m’a préservée de mes
ombres, n’a plus lieu d’être. La protection de ses émotions négatives,
l’insensibilisation coupe aussi du ressenti qui permet d’accéder dans la chair,
au divin en soi.
Or la
foi est vivante et l’humain en besoin d'évolution constante. Dès lors qu’il se laisse porter par
le mouvement de la vie, l'envie d’avancer se fait sentir.
Maintenant
que j’ai les clefs de compréhension, que je sais comment faire pour libérer
l’énergie d’amour inconditionnel qui est en moi, j’ai la certitude de pouvoir
me libérer de cette dépendance lourde.
Par
l’accueil sans jugement de ce qui est dans l’instant présent, je reçois
l’énergie de guérison sans effort, facilement.
Fleurs sauvages |
Je
sentais que le printemps serait ma renaissance, j’en avais la conviction
profonde mais je ne savais pas comment ça se ferait. Même si j’ai lu « Le
pouvoir du moment présent » en 2009, je n’étais pas capable de l’appliquer
bien que je reconnaissais la vérité des propos. Il a fallu que j’amplifie ma
foi au divin intérieur par le contact. Que je m’aime, que j’accorde de
l’attention aux besoins de mon corps physique par la nourriture, l’entretien quotidien
de cette enveloppe qui peu à peu, par l’apport de lumière et d’amour, est
devenu le temple de ma divinité intérieure. Les techniques de guérison que
j’utilise ne sont que des façons d’amplifier l’amour de soi. Pour cette raison
tous les moyens qui vont dans ce sens, sont valables. Les médecins, les
psychologues, les thérapeutes sont là pour aider le patient à s’aimer lui-même
au travers de leur bienveillance.
Si on décide de s’accorder directement cet
amour, on peut guérir de tout, soi-même. Puisque le divin cohabite avec
l’humain, l’unité réalisée donne tout pouvoir.
Concrètement,
dès qu’une sensation de manque arrive, des frissons, mal au ventre, aux reins,
il me suffit de l’accueillir, sans restriction, de la laisser être et même
d’essayer d’être pleinement dedans. De la laisser s’exprimer totalement.
Ce qui
me rendait mal à l’aise avant, c’était
de refuser de ressentir la gêne alors je prenais un bout de cachet. Je
focalisais tellement sur le manque, pensant que mes peurs allaient me submerger
que j’amplifiais le problème.
Mais maintenant que je sais qu’en acceptant ce
qui est dans le moment présent, le divin en moi peut se manifester encore
mieux, je suis très tentée d’expérimenter la chose.
Je commence à me dire que
tout symptôme de manque peut mentalement être associé à la délivrance et donc
ne plus le voir comme quelque chose de négatif mais positif, devrait élever ma
fréquence vibratoire et faciliter grandement les choses.
J’ai mon
coup de barre habituel de la digestion. Comme dehors il continue de pleuvoir,
je vais optimiser la chose en ne me disant pas que je perds mon temps, que je
serais mieux dehors. Et puis la chaleur synonyme de réconfort, d’amour va me
permettre une bonne relaxation. Mon chat préféré est là donc tout est parfait.
Violette sauvage rempotée hier |
C’est
maintenant que je peux voir que tout s’est mis en place pour que j’en arrive à
connaître et utiliser mon pouvoir d’auto-guérison. Selon mon expérience, le
sevrage de ces médicaments demande une bonne semaine. Le produit restant 72h
dans le sang, les premiers signes de manque n’apparaissent habituellement qu’au
bout de trois jours. Puis, il faut compter trois autres jours pour se purifier
physiquement. C’est le cap le plus difficile à passer où les pensées morbides,
négatives surgissent. Comme j’ai déjà bien épuré l’inconscient, ça devrait
aller. J’ai souvent comparé ces trois jours à ceux décrit par plusieurs maitres
ou enseignants comme étant la nuit de l’âme ou même le rituel de
la mort et de la résurrection. Ce moment où tu es anéanti où tous les repères,
toutes les certitudes de l'ego s’effondrent. Quand tu es face à toi-même, complètement nu, le vrai soi apparaît
naturellement.
Abraham,
Traduction AD
Page d’origine : http://www.abraham-hicks.com/lawofattractionsource/index.php
Publié dans la presse galactique
Les
choristes
« Vois
sur ton chemin »